Aujourd’hui, j’ai remisé mes maniques à la cuisine pour vous parler d’un livre qui m’a beaucoup intéressée et que j’aimerais vous faire partager. Bien sûr, rien n’est plus agréable pour lire que de s’asseoir dans un bon fauteuil, une tasse de thé à la main et une friandise dans l’autre – donc il n’est pas trop tard pour tenter mes fleurs de coco avant de commencer la lecture de cet article et de courir ensuite à la librairie !
Ce livre, c’est No Impact Man de Colin Beavan, sous-titré en anglais : The adventures of a guilty liberal who attempts to save the planet and the discoveries he makes about himself and our way of life in the process. Comme ça faisait un peu long et un peu compliqué pour nos cervelles, la version française a repris le sur-titre du film-documentaire éponyme : ‘Peut-on sauver la planète sans rendre dingue sa famille ?’ – vous avez déjà une petite idée sur le genre du livre, non ?..
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‘Oublie tout de suite. C’est impossible.’
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C’est ce que Colin Beavan, journaliste et écrivain de 42 ans, s’est vu rétorquer quand il a évoqué auprès de ses amis l’idée de vivre de la façon la plus écologique possible (c’est-à-dire, minimiser son empreinte carbone). A la campagne ou dans les bois, à la rigueur, mais en plein Manhattan ?…
C’est pourtant cette idée qui a mûri dans la tête de notre super-héros des temps modernes un matin en promenant son chien dans Greenwich Village… un matin de janvier où les joggeurs courent en mini-short par 25°C et où le seul à ne pas se réjouir de cette météo inattendue semble être Colin qui songe aux ours polaires retrouvés noyés entre les morceaux de banquise à la dérive, aux ouragans qui frappent les côtes avec une puissance et une fréquence inconnues jusqu’alors, aux victimes de ces catastrophes que les hommes semblent ne plus être en mesure de prévenir.
C’est cette idée folle qui a germé et s’est transformée en véritable défi : vivre une année sans peser sur l’environnement.
‘Objectif zéro impact’, c’est bien joli, mais qu’est-ce que ça veut dire au juste ? Trier ses déchets ? Utiliser des ampoules basse-consommation ?
Concrètement, c’est un peu plus drastique que cela. Cela revient à limiter au maximum sa consommation d’électricité, de pétrole, d’eau, avec pour objectif zéro carbone, zéro déchet, zéro pollution dans l’air, zéro toxine dans l’eau, zéro source pompée à la planète. Je traduis : pas de réfrigérateur, pas d’ascenseur, pas de voiture, pas de poubelle non-compostable, pas de lessive, pas d’air conditionné, pas de télévision, pas de papier-toilette, pas de gobelet plastique, pas de tube de dentifrice, pas de nouveaux vêtements, pas de nourriture qui a fait le tour du monde avant de tomber tout chaud tout rôti dans votre assiette… Vous ouvrez grand les yeux ? C’est normal.
Et j’imagine que vos yeux s’ouvrent encore plus grand si je vous dis que Colin est marié à une ‘fashionista fille-à-papa’ adepte de la fourrure et de Sex and the City, qu’ils ont une petite fille de 18 mois, qu’ils sont plutôt en mode ‘coffee and cream to take away’ que popote maison et qu’ils habitent au 9ème étage de leur immeuble new-yorkais ?
C’est pourtant cette expérience que l’auteur va nous faire partager dans son livre narré à la façon d’un journal de bord qui nous permet de suivre pas à pas cette longue année de ce qui peut paraître, de prime abord, un retour au moyen-âge ou, au mieux, un ascétisme frôlant les extrêmes. Nous savourons les étapes successives de Colin et de sa petite famille vers le ‘zéro impact’, depuis le dilemme du mouchoir (comment se moucher quand on ne peut plus utiliser de mouchoirs en papier ?) aux soirées bougies et à la lessive dans la baignoire, le tout ponctué de discussions envenimées avec sa jolie épouse qui a parfois un peu de mal à laisser au placard son sac Gucci et sa montre Rolex Christian Dior… et qui laisse volontiers à son mari le soin de grimper les escaliers de l’immeuble pour sortir le chien sous la pluie.
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No impact man = homme des cavernes ?
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Et bien, non ! S’il s’agissait seulement de la promotion d’un mode de vie suranné, ce livre n’aurait qu’un intérêt limité. Comme l’auteur lui-même l’explique, il n’est pas question de devenir des ascètes, mais bien de trouver un juste milieu qui n’est ni celui d’un consumériste inconscient ni celui d’un anti-matérialiste vindicatif. L’idée n’est pas l’anorexie, mais bien l’abondance : être ‘éco-effectif’, ce n’est pas seulement restreindre sa consommation, mais apprendre à concevoir celle-ci différemment, de sorte à utiliser de la meilleure façon qu’il soit les ressources de notre planète. On se souvient ici de la cigale et la fourmi… Gérer au mieux le jour présent en pensant toujours au lendemain, et ne pas se retrouver le ventre criant famine parce que l’on aurait déjà dévoré tout ce qui était à notre portée. Déboiser entièrement une forêt peut être une action très lucrative un jour donné, mais dont les conséquences seront dramatiques le lendemain : il faut ré-apprendre à ne couper que les arbres dont nous avons aujourd’hui besoin, afin que la forêt puisse se régénérer et offrir à l’homme les possibilités d’une utilisation modérée constante.
C’est donc l’idée qui ressort, en définitive, de ce livre où l’on suit cette famille new-yorkaise dans son chemin vers le ‘mieux-vivre’. Les soirées sans télévision sont aussi l’occasion de se retrouver le soir et de lire, jouer et bavarder ensemble ; ne plus appeler ‘SOS Sushi’ sur un coup de tête, c’est aussi redécouvrir les plaisirs simples d’une cuisine végétarienne, c’est nouer de riches dialogues avec les fermiers locaux et être davantage reconnaissant envers ce qui se trouve dans notre assiette ; ne plus prendre l’ascenseur et le taxi, c’est aussi ré-apprendre à marcher, à être en meilleure forme et à prendre son temps. Cette tentative de vie en harmonie avec la nature, c’est se dépouiller des diktats de consommation et des faux-besoins qui pèsent sur nous. C’est, surtout et avant tout, retrouver le plaisir des choses simples et apprendre à être heureux.
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Quelques extraits du livre pourront vous en donner en petit aperçu :
‘J’installe ma fille sur mes épaules et nous descendons les six étages à pied. Juste au moment où nous sortons de l’immeuble, il se met à tomber des cordes. J’incline le parapluie pour mieux la protéger, elle hurle. Le vent retourne le parapluie, les gouttes nous cinglent le visage, Isabella arrête de pleurer. J’ai compris. Elle ne pleure pas parce qu’elle se mouille ; elle pleure parce que le parapluie l’empêche d’être arrosée. Ses chaussures et son pantalon sont trempés. Pour rigoler, je saute dans une flaque, Isabella rit aux éclats. Elle tend les bras et écarte les paumes pour attraper les gouttes de pluie. Je me mets à l’imiter. A quel moment l’enfant en moi a-t-il disparu ? Tout autour de nous, les gens courent à la recherche d’un abri. Ils ont l’air désespérés, malheureux. Que nous est-il arrivé ?’
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Ou encore :
‘- Papa, appuie sur la lumière, me dit-elle le premier soir où nous rentrons dans notre appartement sans électricité.
– Nous n’avons plus de lumière, mon cœur, nous n’avons que des bougies.
Le lendemain soir en arrivant à la maison, Isabella me dit sans sourciller :
– Papa, appuie sur les bougies.’
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Vous l’avez compris, ce livre m’a bien plu. Qu’il s’agisse de petites histoires quotidiennes retraçant la difficulté de vivre hors des sentiers battus, ou de réflexions plus profondes sur l’état de notre humanité, l’auteur nous emmène au fil de sa plume dans un récit souvent drôle et ponctué de remarques savoureuses, dont l’humour et le caractère anecdotique ne nous font pourtant jamais perdre le nord. Parce que si le climat se dérègle, ce n’est pas seulement ‘la faute de George Bush’, mais c’est notre responsabilité à tous de mesurer les conséquences de nos actions et de retrouver le lien rompu avec la nature, non comme des ‘super-héros’, mais comme des ‘hommes simples’. Vivre avec modération, oui, et mieux encore, vivre heureux.
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Ce livre vous tente ? Vous pouvez également jeter un coup d’oeil au blog de l’auteur ou au projet participatif ‘No Impact Man’ ! Comme je le mentionnais en introduction, un documentaire retrace également l’expérience de Colin Beavan, que vous pouvez voir dans son intégralité et gratuitement ici.
[Publié en papier 100% recyclé :] No Impact Man, 2010, Fleuve Noir, 268 p. (V.F.) / ou 2010, Picador, 288p. (V.O.)
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Avez-vous lu No Impact Man ?
Ou entendu parler d’expériences similaires ?
N’hésitez pas à laisser un commentaire pour partager votre point de vue !
40 comments
[…] passé la période adolescente susmentionnée, mais j’aime bien faire ma schtroumphette et, no impact man ou pas, je reconnais un certain penchant à la coquetterie – ou, du moins, à prendre (un […]
Moi aussi j’aime beaucoup ce livre. Il est tout abîmé d’être manipulé et je le garde sous la main car j’aime relire certains passages. Celui que tu cites en premier (sur la pluie) est un de ceux là.
Merci d’avoir mis en mot ce que je pense et ressens sur ce livre, mais aussi sur les autres sujets traités dans ton blog!
C’est un livre très marquant je trouve, et ce n’est pas pour rien que je voulais commencer la rubrique ‘Ma Bibliothèque’ par celui-ci !
Merci à toi d’avoir pris le temps d’écrire ce message et d’en prendre également pour suivre mon blog 🙂
Ca a l’air super intéressant! Et il est en Français en plus, je vais essayer de le trouver!
Je te le recommande !!! 🙂
Voilà un article qu’il me plaît de commenter pour fêter la 1ère année de ton blog =) Pourquoi celui-là? Car il s’inscrit dans une réflexion que j’essaie de pousser un maximum : limiter l’impact sur la planète. Ma bête noire pour le moment (à part l’huile de palme ^^) est la quantité monstrueuse d’emballages en plastique et carton sur quasi tous les produits. En guise de (maigre) protestation, j’ai décidé de concocter 3 collations au lieu d’acheter des biscuits emballés par 3 pour une semaine de stage de biologie marine pour moi et mon compagnon: 1 h de cuisine pour 1 semaine de bonnes petites choses ! Je découvre tout doucement certains blog sur la consommation raisonnable et ce livre, qui à mes yeux pousse les limites assez loin (franchement, comment font-ils sans congélateur, ni frigo?), me force à réfléchir, à m’informer, à innover. Un grand merci pour ce partage, je pense bien acquérir cet ouvrage qui m’a l’air des plus illustratifs =)
Bonne journée à toi Ophélie, bon amusement avec les nombreux commentaires qui j’espère vont inonder ton blog aujourd’hui 😉
PS: J’ai oublié de dire que j’habitais en Belgique ^^’
noté ! 😉
Merci beaucoup Emilie !
C’est en effet un livre que j’ai beaucoup aimé et que je ne peux que recommander. C’est mon chéri qui m’a initiée au dégoût des emballages et je dois dire que nous sommes devenus assez forts là-dessus ! Mon rêve serait quand même un mag bio qui vendrait tout entièrement en vrac, comme celui-ci, en Australie. Et pour ce qui est de l’huile de palme, je peux d’emblée t’affirmer sans trop me tromper qu’il n’y en a pas une goutte chez moi ! C’est simple, quand on fait tout soi-même, pas besoin d’huile de palme ! Et je vérifie toujours que les très rares produits manufacturés que j’achète contiennent de l’huile de coco à la place… et ce n’est pas si difficile, en fait, de s’en passer ! 😉
Merci encore et est-ce que tu pourrais laisser un commentaire de rappel sur mon article anniversaire ? J’ai juste peur de ne pas m’y retrouver si je dois aller chercher des petits commentaires par-ci par-là… je me souviendrai que c’est toi !
Bonsoir! Me voilà parti à lire tous tes articles depuis le début! Premier pas pour diminuer mon impact sur la planète: lecture d’un blog = pas de papier! Cool! 😉
Bref, sur la vente des produits en vrac, ce qui me dérange c’est qu’il nous faut quand même un emballage pour chaque produit… Ca revient pratiquement au même du coup? Moi, je rêve de la boutique qui me laissera mettre mes 200g de lentilles corails dans une boîte que j’aurais apportée de chez moi…
Bonne soirée
Cécile
Oh, merci, je suis flattée !
Numérique = pas de papier –> pas si simple que cela… Tu sais, il faut quand même un paquet d’énergie pour alimenter un blog, faire des recherches internet, charger des données… Est-ce vraiment plus écologique que du papier (notamment recyclé), je ne sais pas. En tout cas, moi non plus je suis contre les emballages ! Vive le vrac ! 😉
Alors, la solution idéale, c’est que je t’invite à boire un café (encore que là aussi il y aurait des choses à dire…) pour que tu me résumes tout ton blog!!! 😉
cécile
D’accord, alors j’essaierai de venir en vélo (depuis l’Allemagne) ! 😉
Ce magasin existe! A Bordeaux, il y a un magasin qui s’appelle la Recharge. On y vient avec ses boites ou ses bouteilles ,-)
erreur de place pour mon commentaire. je souhaitais réagir à la réflexion de cécile2004. désolée
le documentaire est visible entièrement et gratuitement en ligne ici (avec les sous-titres en anglais):
http://www.filmsforaction.org/watch/no_impact_man
Merci beaucoup Norman, je vais l’indiquer en lien !
Du coup, j’ai pu le regarder hier soir, merci encore ! 😉
Bonjour,
Cela fait un moment que je suis ton blog qui déborde d’info en tout genre! Bravo!
Je suis en train d’essayer de trouver le film de no impact man. J’ai dévoré le livre, mais pour aider mon mari et mes enfants à comprendre sa démarche, je trouvais plus facile de leur montrer un film. Hors le lien au dessus n’est pas chargeable depuis la France. Aurais-tu une astuce à me donner? Je n’ose pas trop acheter le DVD sur Amazon car je ne sais pas s’il sera lisible avec des appareils européens.
A bientôt
Anne-Lise
[…] y avait le livre, il y a aussi le film : je vous avais parlé de No Impact Man dans un de mes premiers articles et je ne savais pas qu’on pouvait regarder le documentaire, réalisé en parallèle, dans […]
J’ai découvert ce livre grâce à ton article et je viens de finir de le lire il y a quelques jour et je m’en vais de ce pas en parler sur mon blog ^^
J’ai beaucoup aimé le fait qu’il avance à taton dans son projet et la manière dont il nous raconte ça !
Merci de m’avoir fait découvrir un livre comme ça 🙂
Oh, ça me fait très plaisir de lire cela ! Je m’en vais voir ton article immédiatement !
Merci 🙂
[…] Source de l’image […]
Super article! Comme beaucoup de tes lectrices, j’adoooore ton blog et j’essaye de parcourir tous les articles, mais il y a du boulot 🙂 Et j’ai très envie de lire ce livre maintenant, c’est malin, encore une lecture! Merci en tout cas!!
Merci beaucoup Emma, c’est adorable ! J’espère qu’il te plaira, il est génial !
Ça ne m’étonne pas de trouver un commentaire de ce livre sur ton blog (oui, je passe au tutoiement, vu que je pense à toi chaque jour en lavant ma brosse au bicarbonate de soude depuis des semaines 😉 ). Je ne savais pas qu’il existait en français, je crois que je vais demander à la prochaine personne qui vient me rendre visite de le glisser dans ses bagages. Parce que c’est en entendant parler de Colin et de son expérience -il y a plusieurs mois déjà -que j’ai senti que le projet qu’on entreprend avec mon cher et tendre (autonomie énergétique et alimentaire) est décidément réalisable/réaliste (sans atteindre la perfection, bien sûr). C’est un long chemin, mais tellement passionnant!
Mais oui, tutoie-moi Ferdinande, c’est ce que je préfère ! 😉
Oui, et tu as vu, j’ai aussi mis son film en lien dans cet article !
Non mais quelle mine de trésors ton blog! Le problème c’est que tu mets des liens constamment dans tes articles ce qui fait que j’ouvre pages sur pages et finalement n’en finit pas une seule car tout est hyper intéressant!!! Non en fait c’est pas un problème parce que même si je ne sais plus où donner de la tête et ne lis finalement que des débuts d’articles, j’apprends à chaque fois des tas de choses génialissimes.
Bref voici un livre qui me parait vraiment valoir le coup d’oeil, je suis en pleine transition: ma vie sans plastique, ou presque parce que nous ne sommes pas parfait et un monde idéal n’existe pas, d’ailleurs ça me renvoie à l’article qui m’a amené ici… et que j’ai pas fini de lire. Bon j’y retourne. Bizzz
Justement je me demandais si je n’allais pas supprimer mon achat de magazine papier au profit des numériques afin de limiter mes déchets mais question consommation d’énergie je me pose la question maintenant!
Vive le papier recyclé ! 😉
[…] racontée dans un livre (que je viens de recevoir, chic alors !) et dans un […]
J’aimais déjà la description, et l’extrait à fini de me convaincre!
C’est justement mon anniv dans 3 semaines, je l’ai mis comme prioritaire dans ma liste 😀
Merci pour cette découverte littéraire!
Bonjour,
J’ai aussi adoré ce livre! Il montre de façon plutôt drôle le parcours de quelqu’un de tout à fait « standard » (en lequel tout un chacun peut se reconnaitre) et prouve que l’action n’est pas vaine et summum, qu’on peut y trouver du plaisir et de la joie! Pour moi, plus efficace que toutes les études scientifiques aussi pertinentes soient-elles… Je n’en suis qu’au stade du questionnement, mais adore les expériences… J’ai créé mon blog dans ce sens « Si j’y arrive, pourquoi pas vous… » A l’époque, je me suis surtout intéressée à la cuisine, mais de nature plutôt curieuse, pourquoi pas élargir à d’autres thèmes « Zero déchets, si j’y arrive, pourquoi pas vous… Faire pousser mes légumes, si j’y arrive, etc… » A voir jusqu’où tout ça va me mener… Merci pour ce joli blog, je continue la lecture… A bientôt !
bonjour, en cherchant des idées de produits de toilettes fait maison (venant des challenges de Clémentine), j’atteris en cliquant sur les liens sur ce livre que je suis en train de lire et je partage totalement votre avis sur celui-ci, quand j’en parlerais sur mon blog, je me permettrais de mettre un lien vers votre article qui reflète très bien les idées que j’en ai tiré. Bonne continuation, Julie
[…] Chacun définit ce terme à sa façon. Pour certains, il peut s’agir de vivre dans un intérieur minimaliste (mais design) et de parcourir le monde en n’emportant que quelques robes (en soie ou cachemire) dans son sac (de luxe), à la Dominique Loreau. Ou alors, vivre sans produire de déchets, manger local, voire se passer d’électricité en pleine ville, comme Colin Beavan. […]
Coucou, ton article m’a mis l’eau à la bouche, je pense que je vais m’empresser d’obtenir ce bouquin pour le dévorer 😉 Dans le même genre, j’ai lu cette année un livre génial, intitulé « L’homme sans argent » de Mark Boyle, qui relate son expérience de vie sans argent pendant une année entière en Angleterre. C’est un livre que j’ai adoré, très humain, et qui pose réellement une super réflexion sur le monde d’aujourd’hui, l’urgence de ralentir, de revenir à certains savoirs faire à la portée de tous… 🙂
Bonjour, depuis un an, j’utilise des mouchoirs en tissu, et les gens se foutent bien de moi !
Je trouve ça pourtant très pratique, On me dit que c’est non-hygienique, voire « sale », et que c’est le meilleur moyen de propager mes bactéries.
Qu’en pense-vous ?
Personnellement, je n’utilise que des mouchoirs en tissu, alors je ne vais pas te jeter la pierre ! 😉
[…] concrets au bout du compte. C’est par exemple le projet de Colin Beavan que de devenir un « No Impact Man ». Il s’agit de vivre sans générer d’impact écologique sur la planète, dans la mesure […]
Bonjour, merci pour cet article toujours d’actualité. Malheureusement je crois que le film est maintenant payant (4 $). Pas très cher heureusement. Dans le même esprit, j’ai lu il y a quelques années le livre de Marc Boyle, « l’homme sans argent ». Un livre très intéressant. Même si il décrit un parti pris un peu extrème, il nous montre au moins que c’eset possible et que chacun peut faire sa part.