Bon nombre d’enfants dans le monde grandissent sans consommer de produits d’origine animale. En Inde, près de 30% des personnes sont végétariennes de naissance[1]. Au Japon, en Chine ou en Asie du Sud-est, la consommation de produits laitiers chez les enfants est faible, remplacée par celle de soja, sans que cela n’affecte leur santé. Dans les pays occidentaux, les alimentations végétales chez l’enfant sont en progression constante. D’ailleurs, un grand nombre d’organismes institutionnels reconnaissent que le végétarisme et le véganisme peuvent être tout à fait adaptés à l’enfant.
Preuve en est le dernier rapport de l’Académie américaine de nutrition et diététique, organisme regroupant plus de 100 000 professionnel·le·s de santé, dont l’avis est clairement favorable aux alimentations végétales :
Les alimentations végétariennes et véganes bien équilibrées sont saines et nutritionnellement adaptées, et peuvent apporter des bénéfices de santé dans la prévention et le traitement de certaines maladies. Ces alimentations sont appropriées à tous les âges de la vie, y compris la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, ainsi que pour les personnes âgées et les athlètes[2].
S’agit-il d’une voix isolée ? La réponse est non, puisque l’Académie américaine de pédiatrie écrit dans son guide de la nutrition infantile que « les enfants présentent une bonne croissance et se développent parfaitement dans la plupart des alimentations lacto-ovo-végétariennes et véganes, dès lors que celles-ci sont bien planifiées et supplémentées de façon appropriée[3]. » Même chose du côté de la Société canadienne de pédiatrie ou de l’organisation de santé publique britannique NHS. Est-ce si étonnant quand on sait que les études scientifiques convergent toutes pour reconnaître que les enfants grandissant sans manger de viande, de poisson ou de produits d’origine animale ont une croissance et un développement semblables à ceux des enfants omnivores du même âge[4]?
Pourtant, c’est un tout autre son de cloche que l’on peut entendre du côté de nombreuses instances officielles de santé en France, où le choix d’élever son enfant végane reste encore relativement tabou. Ce caractère tabou apparaît clairement dans le témoignage de Sophie Cottarel, co-autrice avec Marie Laforêt et moi-même du livre Veggie Kids, publié en 2017 chez Alternatives (Gallimard).
Normalienne agrégée, Sophie habite actuellement à Londres, après avoir habité cinq ans à Berlin, avec son mari et ses deux petits garçons. Elle est autrice du blog Enfant Végé. La réflexion qui suit est initialement parue dans Veggie Kids.
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Des recommandations officielles hostiles au véganisme
A Berlin comme à Londres, j’ai toujours pu annoncer aux pédiatres que mes enfants étaient véganes, sans éveiller la moindre inquiétude ni m’attirer de mise en garde ou de critique. J’ai même été parfois félicitée pour ce choix sain. A l’hôpital à Berlin, j’ai pu obtenir facilement pour mon fils des repas véganes, présentés avec soin, même s’ils n’étaient pas des modèles d’équilibre. Bien que les mentalités aient beaucoup évolué ces dernières années (en témoignent le nombre de sites, de livres et de reportages consacrés au sujet), les parents restent encore régulièrement pointé·e·s du doigt en France, notamment par le corps médical qui s’appuie sur les recommandations de l’Anses et du PNNS, plutôt hostiles à l’alimentation végétale.
Certes, l’Anses a modifié en 2013 sa position sur les préparations infantiles végétales, en précisant qu’elles étaient tout aussi adaptées que celles à base de lait de vache, et recommandé la supplémentation en vitamine B12 aux femmes enceintes véganes[5], ce qui constitue une reconnaissance timide de l’existence et de la légitimité de cette alimentation. Même si la nouvelle position du PNNS tend vers une diminution de la consommation de viande au profit des légumineuses, les recommandations officielles continuent à donner une place prépondérante aux protéines animales dans l’alimentation, surtout celle des enfants. La peur des carences reste évidemment le principal souci du personnel médical, l’idée selon laquelle l’idée les produits animaux sont nécessaires à la croissance étant encore profondément ancrée dans les consciences.
Nombreux·ses sont les médecins en France qui continuent ainsi à suivre ce qui leur a été enseigné sur la nutrition, sans se tenir au courant des avancées de la recherche ni remettre en question les frileuses positions de l’Anses, alors même qu’ils·elles ont sous les yeux ces preuves vivantes que constituent les milliers d’enfants véganes en pleine santé.
Doit-on en parler à son médecin ?
Que faire, face au corps médical, quand on choisit d’élever ses enfants véganes dans un pays où cela reste encore mal perçu ? A moins d’avoir un·e pédiatre ouvert·e et informé·e sur la question, ce qui arrive heureusement, le plus prudent reste sans doute d’éviter d’aborder le sujet. En revanche, je vous conseille de vous tourner vers des diététicien·ne·s ou nutritionnistes diplômé·e·s favorables à cette alimentation, des sites reconnus ou des livres sur le sujet (voir notre liste dans Veggie Kids p.156). A chaque parent d’agir selon son ressenti, mais en évitant de trop mêler votre médecin au véganisme de votre enfant si vous ne sentez pas d’ouverture de ce côté. Dans la mesure où vous avez d’autres sources d’informations fiables, vous vous éviterez probablement bien des soucis, des débats et des critiques inutiles. Si votre médecin est déjà informé·e de votre choix et semble s’inquiéter, voire être hostile, n’hésitez pas à le·la rassurer en lui faisant lire des positions officielles comme celle de l’Association américaine de nutrition et diététique ou de l’Apsares, ou à lui apporter ce livre afin de lui montrer que vous agissez avec sérieux et en connaissance de cause.
Parent végane = parent maltraitant·e ?
Pour beaucoup de parents, élever son enfant végane en France est encore associé à une décision risquée. Des cas d’enfants retiré·e·s à la garde de leurs parents ont ébranlé le monde des familles véganes, en entretenant l’idée qu’être parent végane est à peu près équivalent à être parent maltraitant·e. Un préjugé que l’on retrouve dans la bouche du professeur Patrick Tounian qui va jusqu’à qualifier le végétalisme chez l’enfant de « maltraitance nutritionnelle[6] ».[7] La presse raffole tout particulièrement des cas sensationnels d’enfants de parents véganes hospitalisé·e·s pour malnutrition ou décédé·e·s, même si le véganisme n’est pas la cause avérée de leur mort. En Italie, à la suite de quatre cas de malnutrition, une proposition de loi a même été faite pour envoyer en prison les parents d’enfants véganes !
Dans un tel contexte de suspicion généralisée, pas étonnant que des parents essaient de dissimuler leur véganisme à leur entourage voire renoncent à leurs convictions de peur de se faire critiquer, dénoncer ou, dans le pire des cas, retirer leur enfant. Or il faut replacer les choses dans leur contexte. Si des enfants véganes développent des carences, ce n’est pas par choix délibéré des parents, mais bien souvent par manque total de soutien et d’information. Si, au lieu de critiquer leurs choix, les médecins se montraient de bon conseil, les parents véganes seraient plus à même de composer une alimentation équilibrée. On peut même y voir un problème institutionnel qui pénalise les parents véganes en les privant d’information adéquate. Dans bon nombre de pays, parmi lesquels l’Angleterre, ce manque d’information serait considéré comme une forme de discrimination à l’endroit des familles véganes.
De plus, les parents véganes ne sont pas à l’abri d’erreurs, tout comme les parents omnivores. Si un scandale éclatait dans la presse à chaque fois qu’un·e enfant omnivore était hospitalisé·e pour carences ou intoxication alimentaire causée par un produit d’origine animale, les journaux en seraient remplis ! Heureusement, avec des familles véganes de plus en plus visibles et nombreuses, et des enfants en pleine santé, les préjugés semblent perdre peu à peu de leur force.
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En publiant Veggie Kids, Sophie Cottarel, Marie Laforêt et moi-même avons voulu montrer qu’il était tout à fait possible à des enfants de grandir sans manger de produits d’origine animale et que ce mode de vie ne rimait ni avec carence et danger, ni avec exclusion et morosité. Trop souvent, nous n’osons pas prendre certaines décisions parce qu’elles sortent de la norme ou parce que nous n’avons pas assez d’informations claires et fiables à leur sujet. Ce manque d’accès à des informations sur la nutrition infantile végane est un problème majeur en France et dans plusieurs autres pays à l’heure actuelle, entraînant avec lui hésitations, erreurs et mises en danger. Pallier ce manque d’accès a donc été notre objectif premier en écrivant notre livre, qui s’appuie sur les recommandations d’institutions officielles de santé internationales et sur les dernières études scientifiques parues sur la question.
On accuse souvent les parents végés d’imposer leurs convictions à leurs enfants. Non seulement cette accusation est bien étrange, puisque tout·e parent partage ses valeurs avec ses enfants, même dans le domaine alimentaire, mais choisir le végétarisme ou le véganisme pour ses enfants, ce n’est pas les condamner à une rude vie d’ascète ! Au contraire, tou·te·s les enfants végés que nous avons rencontré·e·s nous ont paru en pleine forme, comme le montrent leurs témoignages dans notre livre. Vous retrouverez également au fil des pages de nombreux conseils et astuces, ainsi que des recettes et suggestions de menus quotidiens, pour vous aider à accompagner vos enfants dans leur développement et leur permettre de grandir en pleine santé. Parce qu’adopter le végétarisme ou le véganisme aujourd’hui pour les enfants n’est pas synonyme de privations ou d’abnégation, mais peut rimer avec épanouissement et satisfaction, il est temps que tombe ce tabou.
Notes :
[1] “Sample Registration System Baseline Survey 2014”, Government of India, http://www.censusindia.gov.in/vital_statistics/BASELINE%20TABLES07062016.pdf.
[2].V. Melina, W. Craig, L. Susan,“Position of the Academy of nutrition and dietetics: Vegetarian diets”, Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, n°116, 2016.
[3] American Academy of Pediatrics, Pediatric Nutrition Handbook,5e édition, 2004, p. 194.
[4] J. T. Dwyer et al.,« Mental age and I.Q. of predominantly vegetarian children », Journal of the American Dietetic Association, vol. 76, no 2, 1980, p. 142-147 ; I. Nathan, A. F. Hackett, S. Kirby, « A longitudinal study of the growth of matched pairs of vegetarian and omnivorous children, aged 7-11 years, in the North-West of England », European Journal of Clinical Nutrition, vol. 51, no 1, 1997, p. 20-25 ; J. M.O’Connell, M. J. Dibley, J. Sierra et al., « Growth of vegetarian children: The Farm Study », Pediatrics, vol. 84, no 3, 1989, p. 475-481 ; Warrington, D. M. Storey, « Comparative studies on Asian and Caucasian children. 1: Growth », European Journal of Clinical Nutrition, vol. 42, no1, 1988, p. 61-67.
[5] https://www.anses.fr/fr/content/l%e2%80%99anses-pointe-les-risques-li%c3%a9s-%c3%a0-l%e2%80%99alimentation-des-nourrissons-avec-des-boissons-autres-0
[6] P. Tounian, « Végétalisme chez l’enfant : une véritable maltraitance nutritionnelle », Chloé-Doc, n°152, 2016.
[7] Il est difficile d’accorder du crédit à ces propos quand on sait que Patrick Tounian exerce une activité de consultant, de conseil ou d’expertise auprès de plusieurs grands groupes agroalimentaires dont Nestlé, Danone et le CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière).
Source des images : Marie Laforêt
Veggie Kids
Guide pratique et gourmand pour les 6-12 ans
Paru le 09/11/2017
Disponible en librairie et en ligne
160 pages
14,90 €
Editions Alternatives
20 comments
Bonjour Ophélie,
J’avais lu le blog d’une autre végane qui disait qu’elle donnait quand même de temps en temps des produits d’origine végétale à sa petite fille (des œufs et des produits laitiers), pas souvent mais juste histoire de faire en sorte que son organisme « connaisse » ces aliments et puisse bien y réagir sans risque d’allergie au cas où la petite serait exposée à ces produits (qui sont bien souvent dissimulés dans beaucoup de produits, qu’un enfant ne reconnaîtra pas forcément comme susceptible de contenir un produit animal).
Que pensez-vous de cette façon de faire ? Est-ce utile ?
Bonne journée,
Produits d’origine animale, mais je suppose que tout le monde aura rectifié ?
J’ai hâte de lire la réponse à cet argument.
J’aimerais bien voir une réponse à cette question, je pense instaurer cette technique avec mon enfant également… Pour avoir une diversification « complète ». Mais je ne trouve pas beaucoup de matière à réflexion et j’aimerais enrichir mes idées sur le sujet!
Ce livre a l’air top, dommage qu’il ne concerne pas les enfants de moins de 6 ans
J’ai déjà écrit un autre livre, Bébé Veggie, pour les bébés, et le livre de Marie Laforêt et Ludovic Ringot, Petit végétarien gourmand, va jusqu’à l’âge de 6 ans. Je crois qu’avec Veggie Kids, cela constitue une bonne base pour les parents végés ! 🙂
Merci pour cet article comme toujours très instructif,
Pour information, un travail de thèse en médecine (pédiatrie) est actuellement mené concernant les enfants végétariens et végétaliens afin de documenter notamment leurs habitudes alimentaires et leur état de santé.
Ce travail permettra sans aucun doute de lutter contre certaines idées reçues à propos de ces régimes. Il repose sur un questionnaire à destination des parents, auquel le nombre de réponse déterminera en grande partie la pertinence et l’impact de ce travail.
Si votre enfant est concerné et âgé de moins de 7 ans, votre participation sera très précieuse pour mener à bien ce projet.
Un immense merci aux parents qui ont pris ou prendront le temps d’y répondre (et plus généralement à tous ceux qui font l’effort de se documenter tant que possible concernant la santé de leurs enfants).
N’hésitez pas à diffuser largement ce lien si vous pensez avoir des parents concernés dans votre entourage.
Questionnaire : http://bit.ly/2GhhLVS
Nous avons été suivi par les services sociaux pendant 1 an et demi, sous signalement de la nounou, pour végétarisme…. Je ne vous parle même pas de véganisme là… donc prudence en effet…
C’est extrêmement choquant !
Vius avez change de nounou au moins ?
Merci pour cet article. J’ai adoré ce livre , mon fils n’a que 11 mois et pour l’instant , j’utilise celui de Marie Laforêt et le vôtre concernant les plus petits. Mon fils a une pêche d’enfer et une croissance parfaite , il n’est pas encore tombé malade. Par contre , on ne peut pas en parler au pédiatre , ni même aux grands -parents , donc on évite le sujet. Le jugement comme parent maltraitant est quand même très fréquent , les assistantes maternelles doivent dénoncer les parents qui donnent un régime vg à leur enfants, ça fait parti de leur formation , il est impossible d’avoir un menu adapté à la crèche. A la maternité , je n’ai quasi rien pu manger. On tolère de plus en plus le végétarisme ou végétalisme chez l’adulte, et c’est une bonne nouvelle mais pas chez l’enfant. J’ai pris un congé parental et à un moment , il faudra que je trouve une solution pour les repas en collectivité , si un jour il doit y aller. Pareil pour l’IEF , tout est fait pour décourager les familles au contraire d’autres pays.
Il est effectivement temps que les médecins accompagnent correctement les familles vg sans jugement .
Voilà un article semés de belles sources pour débattre avec intelligence ! 🙂
Même sans être ni vouloir être maman, le jugement porté sur les parents des enfants végé m’a toujours choqué.
Le pire était l’argument du fait que le choix était imposé sans discussion avec l’enfant. Comme si une alimentation omnivores était moins imposée …
A 8 ans mon fils nous a dit qu’ il.voulait arrêter tout produit animal… Nous sommes une.famille.nombreuse et nous étions tous omni . Nous avons accepté sont choix et fait les recherches nécessaires pour nous adapter à son nouveau mode de vie.
Nous ne l avons caché à personne car nous étions très fière et j ai fait suffisamment de recherche pour avoir toutes les réponses lorsque l on m en pose….
1 an après le début de son veganisme je suis devenue végétarienne …
Il a 11 ans maintenant et ses convictions ne cesse de.grandir avec lui ….
Quand je vois comment mon medecin perçoit mon végétalisme, disant que c’était sûrement la cause de ma grande fatigue il y a deux mois, alors que j’avais un petit dérèglement de ma thyroïde, je me dis que nous sommes quand même mal informé dans notre beau pays. Et je n’imagine pas comme ça doit être parfois compliqué pour les parents veganes.
Finalement mon médecin a vu que j’allais bien et m’a aidé à revoir ma supplémentation mais quand je lis les autres témoignages, je me dis que c’est loin d’être une généralité…
Bon courage à tous les parents. Et merci pour tes articles Ophélie.
Espérons que ça change! Je suis actuellement enceinte et j’habite en Écosse, c’est assez incroyable de voir la différence de mentalités entre ici et la France.
Déjà, tous les restos ont au moins un plat végétarien (grand minimum), très souvent un vegan mais sinon suffit de demander ils ont toujours de quoi nous arranger. Un café 100
J’ai annoncé assez confiante à ma sage-femme que j’étais vegan, et elle a simplement noté ça genre ok c’est bien et puis c’est tout. J’ai personnellement demandé à avoir une prise de sang en début de grossesse pour vérifier si j’avais des carences (none), mais la sage-femme n’a jamais laisse entendre que c’était nécessaire. Du coup, à chaque fois que je croise un nouveau professionnel de la santé pendant ma grossesse, je case que je suis vegan juste pour me délecter de l’absence de réaction des gens, c’est vraiment très agréable 🙂
Les écoliers d’ici ont un choix de repas végétarien au moins parmi 4 choix de repas en tout chaque jour à la cantine, et il suffit de faire une demande auprès de la ville si son enfant a besoin de repas vegans a l’école. Le truc encore très inimaginable dans les cantines françaises…
Un café 100 pour 100 vegan a même ouvert dans ma ville, miam!*
Je ne comprends pas la précision « normalienne agrégée » qui apparaissait déjà dans l’article sur la présentation du livre : à moins que cette dame ait fait ses travaux universitaires sur le thème du spécisme, de l’alimentation végane ou autres choses de ce type, cette information n’apporte strictement rien, si ? Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander non plus si c’était un « hasard » que tous les enfants à part ceux de la blogueuse soient métisses sur la photo d’illustration… (parce que si c’est voulu, c’est de très mauvais goût)
Bonjour, la dame vous répond que les enfants en photo avec les miens sont leurs meilleurs amis, et nous n’avons pas réussi à changer leur couleur de peau pour vous plaire. D’autre part, cela n’est pas grave si vous ne comprenez pas la précision « normalienne agrégée ». Nous n’avons pas non plus compris votre besoin de poster ce commentaire.
Cela permet tout simplement d’en savoir plus sur l’auteur, au même titre que le fait qu’elle ait habité à Berlin? Tout n’a pas besoin d’être directement en rapport avec le véganisme. Quant à la couleur des enfants, que dire…
[…] ♦ Sur son blog toujours aussi stimulant, Ophélie analyse les raisons pour lesquelles le véganisme chez les enfants génère encore des réactions d’incompréhension très vives. ♦ Enfin j’ai beaucoup aimé ces explications concrètes sur le fonctionnement d’un […]
Bonjour,
J’ai beaucoup aimé votre article, ainsi que le fait qu’il y ait des étude avec leur référence. Cela m’a permis d’avoir un autre regard sur les enfants vegan. Pouvez-vous me dire ai j’ai bien compris, un enfant vegan n’aura pas de problème de croissance, mais pour cela il a besoin de compléments alimentaires (Vit B12 entre autre) ?
Si les pédiatres arrivaient déjà à véhiculer le fait que le lait humain est fait pour les bébés humains et que le lait de vache pour les veaux ça serait un bon commencement. On aurait un taux d’allaitement en France peut-être plus élevé si les professionnels de santé prenaient à bras le corps le sujet et je trouve personnellement que quand on est dans cette réflexion sur l’allaitement et donc l’alimentation de son enfant dès la naissance, on chemine ensuite plus facilement vers le végétalisme.