Récemment, j’ai poussé un petit coup de gueule sur ma page perso Facebook. Si ce cri du cœur partait plutôt d’un agacement passager, façon goutte d’eau qui fait déborder le vase, il n’en était pas moins motivé par une remarque récurrente : la faille.
Tu te dis écolo, mais tu utilises de l’huile de coco : c’est pas local
Tu te dis vg, mais tu manges chez des gens qui ont de la viande dans leur frigo
Tu te dis accessible, mais tu utilises des ingrédients qu’on ne trouve qu’en bio
Tu te dis éthique, mais je suis sûr que tu as des habits Made in China
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Autrement dit, il semble qu’il y ait partout des gens pour chercher la faille, souligner l’inconséquence, dénoncer ce manque apparent de cohérence. D’où ma question :*
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Pour être engagé, faut-il être parfait ?
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Le procès en perfection
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S’il y a une chose que j’ai pu remarquer au cours de ma (encore) brève carrière de blogueuse, c’est que les remarques les plus acerbes ne viennent pas tant des personnes dont les idéaux diffèrent grandement des nôtres, mais bien de celles qui partagent ces idéaux. A savoir, les remarques qui m’ont été adressées n’ont que rarement émané de militants de la barbaque (de leur part, j’en ai eu d’autres…) ou de partisans farouches de Monsanto. Non, la plupart de ces critiques sont provenues de végétariens, écolos, décroissants… bref, des personnes dont les intérêts sont proches des miens et avec lesquels je devrais en théorie m’entendre.
Après avoir essuyé quelques ‘mais tu manges des dattes, c’est pas local !’ ou ‘tu as pensé aux petits enfants qui sont exploités dans les plantations de cacao ?’, j’ai commencé par me justifier. Le traditionnel : oui, mais je mange à 90% local sinon, tout vient de ma région et on va même chercher nos légumes à vélos tous les dimanches, et puis, sinon, je fais attention, je boycotte l’huile de palme, mon agar-agar est français, j’aime aussi beaucoup les pruneaux, je n’ai pas de voiture, pas de téléphone intelligent non plus, je n’ai pas pris l’avion depuis des années, je n’achète presque rien de neuf, je choisis toujours équitable et transporté par bateau, et bla et bla et bla…
Même si tout cela est vrai, il est anormal de devoir se justifier à une telle régularité. Et je sais bien que je ne suis pas la seule ici : beaucoup de personnes que je connais, a fortiori des blogueurs dont la prise de parole est publique, ont subi les mêmes attaques. Il suffit parfois de peu de choses : une noix exotique, un fruit hors-saison, des couverts jetables, un coca, de la margarine, etc. Tant de choses qui apparaissent au détour d’un article, d’une recette, d’une photo ou d’un statut Facebook, et qui, si elles ne sont certainement pas représentatives du mode de vie global de la personne incriminée, n’en constituent pas moins les preuves accablantes de sa culpabilité.
Devant ce type de réaction, je me suis d’abord sentie jugée, coupable, fautive. J’ai eu envie de tout laisser tomber. J’ai également été agacée et ai pensé : ‘Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre !’. Et puis, je me suis surtout interrogée : pourquoi vient-on chercher la petite bête chez une personne qui, globalement, essaie de mettre en application des idéaux louables, plutôt que chez une autre qui reste complètement insensible aux arguments environnementaux, végétariens ou décroissants ?
Pourquoi s’auto-attaquer ?
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La datte, objet de tous les crimes*
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Le deuil de l’idéal
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Le problème d’un idéal, c’est qu’il est, par définition, idéal.
A savoir, il s’agit d’un modèle de perfection qui n’existe pas réellement. Un idéal n’existe que dans notre esprit, et non dans le réel. Par exemple, pour un végane, l’idéal, c’est que plus personne ne mange ni n’exploite d’animaux et que ceux-ci soient entièrement libres. Pour un locavore, c’est qu’on ne consomme strictement que des produits issus d’un rayon de 100 à 250 km. Pour un écolo convaincu, cela peut être de n’avoir aucun impact environnemental. Chacune de ces personnes ne peut prétendre pouvoir atteindre, mais seulement tendre vers ce but.
La poursuite d’idéaux pose deux problèmes principaux :
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• Prendre son idéal pour la réalité
D’abord, parce qu’on tend à confondre idéal et réalité et que, par là-même, on se met à poursuivre des buts non-atteignables, des buts de convention. Par exemple, une personne va se fixer de n’avoir aucun impact environnemental. On l’a vu, même Colin Beavan a reconnu dès le début que ce ‘zéro impact’ était un idéal, et donc, inatteignable. Bien vite, il est confronté à un certain nombre de dilemmes : mais comment alimenter son blog ? son ordinateur ? faut-il faire plaisir à son entourage, même si cela implique un coût environnemental ? faut-il continuer à faire la lessive à la main pendant des heures ou bien accepter la machine à laver ?
Dans son livre Zéro Déchet, Béa Johnson réfléchit également avec recul à cet idéal. Elle raconte qu’au départ, passionnée de vrac, elle était capable de faire des kilomètres en voiture pour trouver un magasin bio qui proposait du vrac – sans se rendre compte de l’impact de sa consommation d’essence sur l’environnement… Ou bien, avec un peu moins de recul, elle explique comment éviter l’utilisation abusive de papier… qu’elle remplace de bon gré par le numérique. Et là, contradiction : le numérique a un coût énergétique, lui aussi, et il n’est pas sûr qu’il soit moins important que celui du papier.
Donc, si l’on veut n’avoir aucun impact, il ne suffit pas de consommer local, manger végétarien, ne plus utiliser d’électricité ni de papier, se couper du reste de la société… Le seul moyen est de ne plus exister. Là, c’est sûr, on arrive à ne pas avoir d’impact… Bien sûr, si l’on décide de rester en vie et que l’on se soucie de l’environnement, alors on va tenter plutôt de minimiser son impact.
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• Des idéaux en opposition
Second problème : nos idéaux peuvent entrer en contradiction.
Plusieurs fois, on m’a demandé : mais pourquoi ne pas utiliser des œufs pondus dans ma région plutôt que de la farine de pois chiche ou du tofu venu de l’autre bout du pays ou du continent ? A chaque fois, j’ai montré ce tableau et expliqué que le coût environnemental immédiat visible ne reflète pas toujours le coût réel.
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A savoir, il semble plus aggravant pour l’effet de serre de manger un œuf produit à 50 km de chez soi plutôt que de consommer de la farine de pois chiche venue du Sud de la France ou d’Espagne. Ceci s’explique par les coûts indirects de cette consommation : pour produire un œuf, il faut une poule, qu’il faut nourrir, abreuver, transporter (ponte et abattoir), etc., comme on peut en juger par les deux autres tableaux de mon article, ceci a un impact environnemental lourd.
J’ai d’ailleurs souvent envie de rétorquer à ceux qui me reprochent de consommer des produits non-locaux : mais savez-vous que votre savon de Marseille vient d’Indonésie ? que votre sarrasin vient de Chine ? vos amandes de Turquie ? et ne parlons pas de votre iPhone : conçu aux Etats-Unis, extrait en Afrique, construit au Japon, à Taïwan ou Singapour, assemblé en Chine et ensuite seulement expédié en France ?..
Pourtant, l’idée ici n’est pas de juger s’il vaut mieux être végane ou locavore. Le mieux, bien sûr, et si ce sont là nos idéaux, c’est d’essayer d’être les deux, mais surtout de reconnaître que, dans la pratique, il existe des limites à nos actions.
Il en est de même au sujet, plus général, de l’engagement : certes, avoir un ordinateur, utiliser internet, tenir un blog, faire circuler des liens a un coût énergétique non-négligeable, mais, d’une part, ces actions permettent d’informer et de sensibiliser d’autres personnes, chez qui la prise de conscience pourra être suivie d’effets qui l’emporteront dans la balance des effets positifs/négatifs. D’autre part, on peut minimiser ce coût, en faisant réparer son ordinateur quand il est cassé plutôt que d’en acheter un autre, ou en cliquant intelligemment grâce à des moteurs de recherche plus éco-friendly que Google… ce qui veut donc dire que, si nos différents idéaux, en apparence cohérents, peuvent s’opposer dans la pratique, et bien, à nous de choisir nos priorités sans être jugés.
Ceci ne veut pas dire, bien sûr, qu’il ne faut pas avoir d’idéal : je suis moi-même une grande idéaliste, mais j’essaie d’être raisonnable dans mon jugement d’autrui.
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Au bûcher, le cacao !
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La communauté d’auto-surveillance
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J’ai souvent l’impression, de par ce type de remarques, d’être constamment surveillée. Un peu comme le Panopticon de Bentham, vous savez, une prison conçue de telle sorte à ce que les prisonniers soient sans cesse susceptibles d’être observés sans le savoir : l’idée est de créer un sentiment d’omniscience invisible, de sorte que les détenus s’auto-contrôlent eux-mêmes. Et bien, moi, c’est pareil et je vous jure, ce n’est pas très drôle de se sentir mal de manger une banane chez soi…
Je pense que ce regard de contrôle qu’on retrouve souvent dans le milieu vg, vert & décroissant est nuisible et néfaste à son image. Il naît d’une attitude de comparaison permanente : comme mes idéaux sont, justement, des idéaux et ne sont, par définition, pas atteignables, je regarde les choix et priorités d’autrui et les compare aux miens. Que faire pour remplacer le beurre ? Untel opte pour la margarine, oui, mais moi je ne veux pas d’huile de palme… Unetelle choisit l’huile de coco, mais ça vient de loin… alors moi, je prendrai la purée d’amande, et j’ai raison, c’est le meilleur choix, les autres ont tort. Evidemment, la comparaison n’est pas neutre et elle mène au dénigrement d’autrui, même si – et, à dire vrai, surtout si – il se bat pour la même cause que moi.
Ce jugement sur autrui est partagé publiquement. Et avec qui va-t-il être partagé ? Avec quelqu’un qui n’en a que faire de l’environnement et des animaux ? Non, bien sûr : directement avec la personne concernée car elle est, bien sûr, plus réceptive à ce type de question que d’autres. Donc, plutôt que de faire un reproche à quelqu’un dont les actions vont totalement à l’encontre de nos idéaux (allez, une blogueuse mode qui achète des fringues H&M à tout bout de champ, ou bien un cuisinier fan de boucherie), on va l’exprimer auprès d’une personne qui essaie déjà d’œuvrer dans cette direction. C’est ainsi que le végane va pointer du doigt le végétarien, que le décroissant va dénoncer le soi-disant ‘écolo’, etc.
Quel effet cela aura-t-il ? La personne a de fortes chances de se braquer et de dire : ‘bon, et bien, si c’est comme ça, je jette l’éponge !’. Bingo.
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Vile huile de coco
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Nobody’s perfect
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Que les choses soient claires : le propos de ce billet n’est en aucun cas de soutenir que, les idéaux étant inatteignables, mieux vaut les abandonner illico, et, par là-même, de discréditer ceux qui, par leurs actions quotidiennes, essaient de poursuivre des idéaux. Ce billet a juste pour but d’appeler à la compréhension. Parce que nous n’avons pas toujours défendu ces idéaux, parce qu’il a fallu parfois des personnes patientes pour nous ouvrir les yeux, parce que nous avons aussi des failles et des incohérences, bref, parce qu’aucun de nous n’est parfait, nous n’avons pas le droit de distribuer des bons et des mauvais points autour de nous.
Ainsi, je comprends par exemple tout à fait une personne qui me dit : ‘Chez moi, je ne mange plus de viande, mais à l’extérieur, c’est difficile…’ ou bien ‘J’ai peur de froisser les gens chez qui je suis invité si je refuse tout ce qu’ils me proposent…’ L’idée n’est pas de devenir des asociaux et je pense qu’il est légitime de reconnaître les limites posées par une certaine résistance extérieure. A savoir : malgré nous, nous n’agissons pas toujours dans le respect de nos idéaux. Je vais accepter de monter dans une voiture qui ne m’appartient pas et dont les fauteuils sont en cuir, même si je m’oppose à l’industrie du cuir. Je vais accepter un repas au cours duquel les personnes qui me reçoivent mangent des animaux, même si je suis végétarienne. Je vais accepter de boire un thé en sachet lorsque je suis invitée même si je préfère le vrac. Je vais accepter que mon marchand m’offre un fruit exotique qu’il aurait par défaut jeté, même si je suis locavore.
Bref, nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes et certaines actions peuvent être entravées par un environnement indépendant de notre volonté. Et jamais je ne jugerai quelqu’un qui me dit qu’il fait de son mieux mais qu’il ne parvient pas à vérifier toutes les étiquettes des produits qu’il achète, qu’il accepte de manger l’omelette de sa grand-maman pour ne pas la peiner ou qu’il ne peut acheter en vrac car il n’en trouve pas autour de lui (mon cas ! l’Allemagne n’aime pas le vrac !).
Je reconnais donc que chacun est libre de choisir ses priorités, tant que ces choix sont en accord avec sa conscience. Il n’est pas de mon droit de venir faire la police du locavore parfait, du végétarien parfait, de l’écolo parfait, et je propose que toute personne qui tente de faire ce travail de contrôle se voit attribuer une palme (comme celle du végane parfait, chère à mon cœur).
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To banane or not banane ? That is the question…
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Il n’y a pas de petits pas
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Pour conclure ce long billet, je finirai par une discussion que j’ai eue récemment avec une amie. Elle qui n’est pas végane mais qui se passe volontiers de viande, et qui n’est pas pure écolo, mais qui achète souvent bio, me disait parfois ne pas oser entreprendre certaines actions (vg, vertes ou décroissantes), tant elles lui semblaient dérisoires en comparaison de tout ce qu’elle faisait par ailleurs qui allait à l’encontre de ces idéaux. Du coup, à quoi bon faire des efforts si l’on sait que tout est détruit à côté ?
Et c’est vrai, parfois, j’ai la même impression quand je vais, par exemple, au supermarché (j’avoue, ce n’est pas très fréquent) : je vois les caddies des autres consommateurs et je déprime… Toute cette viande, tous ces emballages, tout ce plastique, tous ces produits de m… A quoi servent mes sacs en papier, mon végétalisme, mon fait-maison sinon à être engloutis par les actions inverses de la grande majorité ?
Et bien, même si cela paraît dérisoire, même si nos actions sont parfois contradictoires, même si nous sommes loin d’être des modèles de cohérence, chaque petit pas compte pourtant. La fable du colibri est tant reprise dans le milieu décroissant qu’il fait presque ‘cliché’ de la convoquer, mais tant pis : pour moi, ce colibri, ces gouttes d’eau, c’est vital. Parce que, oui, c’est vrai, nous sommes tous des colibris et, si chacune de nos actions peut paraître dérisoire, mises bout à bout, celles-ci font le monde de demain.
Aucune révolution ne s’est faite par un peuple dans son entier, aucune grande loi n’a été votée par un milieu politique à l’unisson, aucune action de résistance n’a été lancée par une majorité. Chacune est née de l’action de quelques individus, d’un petit nombre de voix, de tout petits pas. Et pourtant, ces gouttes d’eau ne se sont pas taries : elles ont abouti. Alors, ne baissons pas les bras. Il n’y a pas de petit pas, pas de petites actions, et tant pis si nous ne sommes pas cohérents à 100% et que 10% de nos gestes jouent les trublions : je sais au moins que les 90% restants, eux, vont dans la bonne direction.
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Alors voilà, ce texte paraîtra peut-être un aveu de faiblesse pour certains, mais j’espère que pour d’autre, il sera le petit élan qui leur permettra de se dire : ‘Quoi que je fasse, je suis en droit de le faire et je ne serai pas jugé’.
J’avoue, je ne suis pas une sainte et, moi aussi, je me suis dit parfois : ‘c’est bien gentil de te dire écolo, mais tu n’es pas entrain d’acheter un sandwich tout emballé ?’ ou bien ‘tu sais, avant de sermonner tout le monde sur le robinet qui coule et l’ampoule restée allumée, vas-y un peu mollo sur la viande, c’est la moindre des choses’. J’ai porté des jugements sur ce que je perçois comme des incohérences de la part d’autrui. Mais, à moins d’être attaquée à ce sujet, je ne me suis jamais permis de faire ces remarques ouvertement.
Certes, les grandes déclarations de flexitarisme font parfois un peu grincer des dents les véganes par éthique (dont je fais partie), mais, soyons également parfois un peu pragmatiques : c’est déjà une bonne chose que des gens décident de moins manger de viande. Quand on est très absolu (comme moi), il faut parfois prendre un peu sur soi, mais soyons à la fois indulgents et respectueux des autres. Ce n’est pas à nous de juger de leurs incohérences : aidons-les, encourageons-les, guidons-les au mieux, mais ne détruisons pas les bonnes volontés en nous attaquant mutuellement. Soyons unis.
Je reconnais moi-même bien volontiers ne pas être parfaite. J’essaie de faire de mon mieux, selon ce qui est en ma capacité et selon les choix que j’ai faits. J’aimerais juste que personne ne vienne saper ce que j’entreprends, quand bien même cela paraîtrait bien peu à ses yeux. Ne nous trompons pas d’ennemi.
517 comments
…….?! Pardon, mais, c’est très bien de vouloir faire son possible pour le bien être de la planète, donc de ses proches, donc de soi, mais ne faut-il pas toute mesure garder ?…
Je suis loin, mais alors très très très (allez encore un) très loin d’être une vrai écolo, mais ça m’empêche pas de lire ton blog avec intérêt, d’y trouver des idées, sans pour autant me sentir nulle, ou pire une horrible carnivore irresponsable et toi une intégriste fanatique ! En gros faisons beaucoup ce qu’on peut, un peut ce qu’on veut, en acceptant les differences ! Et pour tous les autres salut les cons la bise au chat ! ;))
Merci Fanny !
Bonjour Antigone,
Je suis comme beaucoup, une fidèle lectrice de tes articles, mais je ne laisse jamais de commentaires. J’apprécie tes conseils et astuces que je mets en pratique quand ceux-ci me titillent. Ceux qui me plaisent moins, je passe à autres chose, et c’est tout.
Pour une fois, je laisse un petit comm pour te soutenir et t’encourager à continuer de partager les valeurs qui te maintiennent en harmonie avec cette terre … Une terre qui souffre et qui agonise … TOUT LE MONDE le sait, écolo ou pas … Tes convictions sont saines et pacifistes … Alors quoi??? Ca dérange pourquoi???
Je suis critiquée comme toi, alors que je ne milite pas. C’est juste que je suis différente et que ça dérange. Je suis bio, écolo, végétarienne, je mange sans gluten, je fabrique mes produits de beauté, d’entretien etc … Je ne fais de mal à personne … quand je suis invitée, je mange de tout, je n’embête personne… Bref, je suis juste des convictions qui me parlent à moi et qui me font du ‘bien’. Point barre. Et pourtant, je dérange … ????
Mais je garde mon cap …
A bientôt de te lire … chère co-équipière 😉
Merci Caro !
Ah la la, qu’on garde ses convictions pour soi ou non, il y aura toujours un fanfaron qui viendra nous embêter… soit c’est parce qu’on ouvre trop grand la bouche pour eux, soit c’est justement parce qu’on ne le fait pas ! Ils n’attendent que cela, soyons indifférents à leur remarques et nous n’en vivrons que mieux ! 😉
Bonsoir, ke regarde souvent ton blog et je suis loin d être vg car cela ne correspond pas à tte mes valeurs, croyances idéaux et ke parfois les échanges sont compliqués. Car ne pas être parfait ou en désaccord et parfois tout de suite très compliqué. Moi ma devise est d être en accord avec mes contradictions. Je fabrique bcp de choses, bidouille, récup mais achète. Je cultive mes légumes et transforme en bocaux mais j adore me coca et les cochonneries. J adore et respect les animaux mais k aime ma viande et même me cheval sans complexe car pour moi manger 1 boeuf ou 1 cheval c est pareil. La perfection pour moi n a aucun intérêt ke trouve lisse. Je choisis même d aimer mes gens pour leurs défauts plus le pour leurs qualités. Mais aujourd’hui hui ton texte fait écho car ke fais partis d une assos de parents d élèves et une mère de famille me reproche un investissement non complet mais j’ai des horaires coupés, je bosse des wé et mon 100 pour 100 n est pas me même que le sien. Pour moi les différences ne sont que complémentarités et cela simplifie ma vie.
Et merci pour les photos du carnaval allemand souvenir d enfance surtout les sorcières. Moi j ai grandis en Allemagne et je suis maintenant en Touraine.
C’est vrai ? Et bien moi j’ai fait le parcours inverse, Touraine puis Allemagne ! 😉
Merci de ton commentaire, Méline !
Bravo !
C’est exactement ce que je pense, mais je n’ai pas la même verve et la dernière fois que quelqu’un m’a agressée avec ce genre d’argument, j’ai craqué et j’ai carrément été impolie (littéralement: « Je t’emmerde et si tu n’es pas content ne viens pas polluer mon espace vital et laisse moi dans mon imparfaititude ») !
J’aime être un colibri moi aussi, mais je deviens très vite une oursonne dès qu’on m’attaque sur mes idéaux !
Ha ha ! 😀
Réplique bien naturelle aussi !
Bravo pour cette tribune bien tournée. C’est terrible cette tendance à aller dégommer le voisin, en se croyant dans son bon droit. Cela me rappelle une petite anecdote – sans rapport avec l’écologie. Alors que ma mère fait un petit jogging le dimanche, pas de quoi courir le marathon, un ami lui a rétorqué en rigolant que « lui » il faisait du sport, en allant faire un trekking une semaine en été, et que « ça » c’était de l’activité. Je m’en rappelle bien parce que ma pauvre maman avait été vraiment peinée de la remarque. Donc j’imagine qu’après tous tes choix, plus ou moins facile tant cela prend du temps de se renseigner, te prendre une tarte parce que eh oh ton huile de coco, elle est pas écolo, ça doit faire mal. En effet, un idéal ne s’atteint pas et il ne s’impose pas. J’espère pouvoir devenir plus écolo un jour proche, en attendant je te lis, et je découvre un peu mieux la communauté. Alors au diable les persifleurs et pense à l’influence positif que tu exerces chaque jour.
Merci beaucoup Amélie-Marie !
L’histoire de ta maman est tellement typique (et affligeante !) : se moquer de quelqu’un soi-disant parce qu’il ne fait pas un ‘vrai’ sport (aka. tout le monde ne fait pas du sport version compétition), et se comparer alors qu’on fait une pauvre semaine de marche en vacances, c’est fou ! Je comprends que ta maman en ait été blessée… J’espère qu’elle est passée au-dessus de cette remarque stupide, sûrement motivée par la jalousie (mais si je fais du trek cet été, ne devrais-je pas m’entraîner en courant tous les dimanches ? Oh non, je préfère les croissants au lit !..) et qu’elle continue à courir à son rythme autant qu’elle le souhaite.
Les gens sont vraiment bêtes parfois…
Bravo Ophélie (^-^) !!! De la bienveillance et de la douceur c’est ce qu’il faut à ce monde car comme le dit Eckart Tolle : l’état de souffrance de notre monde n’est que le reflet de notre propre souffrance. Ainsi une attitude négative est une mauvaise énergie qui participe directement à briser l’harmonie de notre monde. Une mauvaise énergie est pour moi aussi grave qu’une « mauvaise action » comme polluer, acheter toxique etc. Une personne ayant une mauvaise énergie a un impact négatif sur notre monde, elle ne rayonne pas et fait du mal. Ce mal est encaissé par une personne qui le transmet ensuite à d’autres, souvent sans le vouloir.
Alors merci à toi d’être justement dans une bonne énergie, celle qui est fertile, celle qui fait qu’on agisse, celle qui essaye plutôt que de se bloquer. Gros bisou 😉
Merci beaucoup Carole !
Oui, ne nous laissons pas avoir par les mauvaises énergies, les personnes ou relations ‘toxiques’, cela ne fait que créer de la négativité…. et ce n’est pas le moment ! 😉
Au passage, j’ai lu ton article sur l’épilation récemment (qui m’a fait penser au mien) et m’a beaucoup intéressée, merci !
Je trouve ce post extrêmement fort au contraire. Je ne l’interprète pas du tout comme un aveu de faiblesse. Je pense que plus on sait qu’on est dans le bon, plus on est convaincu de faire de son mieux … plus on accepte avec bienveillance les points d’améliorations en soi et chez les autres. Et je crois que malheureusement, les personnes les plus dures, les plus critiques, sont souvent celles qui savent qu’au fond d’elles-mêmes, elles ne sont pas aussi parfaites qu’elles ne voudraient le faire croire, malgré leurs grands idéaux. Même si je comprends leur point de vue (on est tous extrême dans l’un ou l’autre domaine de sa vie), je déplore le manque d’empathie ou tout simplement de sympathie envers d’autres êtres humains, donc fatalement, des êtres imparfaits. Merci beaucoup pour cet article, pour ton blog, pour ton humanité, pour tes conseils, ton intelligence, bref… continue! 🙂
Merci beaucoup Lou, c’est tellement gentil !..
Oui, je les comprends aussi… mais parfois, un peu plus d’empathie bien placée est vraiment la bienvenue !
superbe article, merci Antigone de mettre les pieds dans le plat pour ce genre de sujet « chaud »…!
Je t’en prie, merci à toi, Barbara !
Merci de mettre des mots sur ce qui me torture à chaque repas car perso c’est plus moi qui me flagelle que les bas commentaires extérieurs. Ses faiblesses ne sont pas toujours faciles à accepter mais humaines et elles ne devraient pas prendre le pas sur ce qu’on s’efforce de faire bien. Comme si 1 action incohérente pourrait gâcher les 10 autres précautionneuses…
Bonne continuation les colibris ! 😉
Merci Clemensina !
Merci pour ce bel article, je lis souvent ton blog, c’est génial ce que tu fais. J’avais souvent ressenti moi aussi ce que tu décris: être jugée pour cause d’imperfection ou alors, me surprendre en train de juger des gens qui essaient comme moi de faire un petit quelque chose… Tu as très bien résumé le problème! ‘Même s’il m’arrive de juger en mon fort intérieur, j’essaie toujours de me ressaisir et jamais je ne fais de reproches. J’espère que ton article sera une source d’inspiration pour tous les absolutistes perfectionnistes du monde!
Je t’en prie, merci à toi Marillon !
Ah, luttons contre les perfectionnismes de tout poil, ils font souvent plus reculer qu’avancer !
Un article qui fait plaisir à lire.
Sur mon modeste blog, j’ai commencé à écrire des idées de « petits pas vegan » pour proposer aux non vegans d’avoir quelques « actions veganes. »
Je suis également convaincue que le jugement et le « je cherche la petite bête » ne mène à rien.
Bonne journée,
Virginie
Merci beaucoup Virginie !
Mais quelle est donc l’adresse de ton blog ?
C’est http://therocknrollbunnies.blogspot.be Par contre, ne t’attends pas à un blog de la qualité du tien haha 😀
Oh.. Tu en dis des bêtises, hein ! 😉
Merci beaucoup pour la découverte, Virginie !
ce qui confirme que dans tous courants de pensée il y a des intégristes……
je ne suis ni végétarienne ni locavore ni écolo et je n’aime pas beaucoup les étiquettes qui enferment mais de plus en plus sensibilisée à tout ce qui m’était complètement étranger il y a trois quatre ans encore. Je fais des petits pas : un peu de vrac, des produits bio si possible français, mes cosmétiques et produits d’entretien maison, et récemment beaucoup moins de produits carnés.
la lecture de ton blog , ta façon de dire les choses sont pour beaucoup dans ces changements. alors laissent les dire et continue
Merci
Merci Malilène et bravo pour tout ce que tu fais !
Ravie surtout si j’ai pu y contribuer un peu ! 😉
Quelle plume, quel phrasé, quel rythme, quelle patience, quelle analyse !
Ton billet est parfait car il est encourageant, et un appel à la paix, la bienveillance, la tolérance et l’accompagnement des personnes qui font un tout petit peu attention, et qui feront encore un peu plus attention demain (je parle de moi là en fait)
Chacun a, par définition, un vécu différent, et idem pour ses motivations, et ses orientations diverses, surtout en ce qui concerne la préservation de notre planète et de nos semblables, aussi nous ne pouvons pas juger du « peu » d’action d’untel ou untel. Les informer et les encourager est déjà un très grand pas (qu’est-ce que c’est long d’expliquer toutes ces choses dans la société où nous vivons !)
Je partage immédiatement sur des réseaux sociaux détenus par des gens sans âme, tant pis, ça vaut vraiment trop le coup.
Merci pour ton blog.
Oh, merci beaucoup Petit Bourgeon, c’est adorable !
Je lis vos articles depuis celui sur le no-poo (plus de shampoing depuis le 9 décembre….. et j’en suis à J12 actuellement avec une chevelure impec. Merci Merci Merci!). Je découvre des billets intelligents et écrits avec soin. A chaque fois que j’en lis un, je me dis: « pourquoi pas? ». Et j’avance dans mes changements en proposant à mon entourage d’autres alternatives. Ce n’est pas simple puisque souvent, on y entend un reproche de son mode de vie actuel. Mais le ton qui est le votre est juste et non moralisateur. Continuez à être un colibri, vous touchez beaucoup de monde.
Laetitia, c’est tellement gentil ! Merci et bravo surtout, bravo pour ton ouverture d’esprit, tes petits pas en avant… et pour le no-poo ! 😉
Bravo pour cet article qui remet les « embêtants » à leur place. OUI soyons indulgents avec nous-mêmes et les autres, nous faisons déjà beaucoup comparé à la masse. Par exemple, il m’a fallu 33 ans pour comprendre ce que signifiait de manger de la viande industrielle, d’avoir de l’empathie pour ces animaux… Pourquoi ne pourrais-je pas comprendre que certains mettent plus de temps voire ne comprennent jamais. C’est comme ça, rien ne sert de s’énerver ou pire de les attaquer. Notre simple présence fera peut-être naître en eux un nouveau chemin. Qui sait ? Partageons nos idées oui mais sans compétitivité.
Merci Mélanie !
Je ne suis pas une adepte du bio ou du VG ou autre, mais quand c’est bien écrit…
J’apprécie particulièrement ton ouverture d’esprit et ton réalisme 🙂
Merci beaucoup !
Je profite de ce post pour te témoigner mon plaisir en lisant ton blog. Cela doit faire un an que je profite de ces « dons » que tu offres aux passagers de la toile! La forme est belle et le fond est généreux. Face à cela les personnes mals peuvent avoir ce réflexe d’ attaque. J’ai rencontré beaucoup de personnes avec cette forte quête d’idéale et souvent il y a une vraie souffrance car cela amène à l’incapacité de vivre en alignement avec tous les états qui constituent notre nature d’être vivant.
Après, ce qui peut être enrichissant c’est de comprendre pourquoi ils viennent frapper à la porte maintenant….
Oh, ça me fait très plaisir ! Merci du fond du cœur, Stella !
Merciiiii pour ce post, très bien écrit et très agréable à lire. Il me rebooste bien comme il faut (même si mon moral est déjà haut^^).
Je suis végétarienne et je me dirige peu à peu vers le végétalisme (comprendre: végétalienne chez moi, végétarienne à l’extérieur). Et au final je constate que, malgré les quelques remarques cinglantes que je me suis prise (du style « tu deviens végétalienne parce que t’es anorexique » (j’ai toujours pas compris le sens de cette remarque)), les gens sont vraiment intéressés. De plus en plus. Et voir le nombre de commentaires que ton article a reçu me réjouit énormément. Parce que (je trouve) ça témoigne de la préoccupation pour ce type de sujet. Même si tout le monde n’est pas végétalien, de plus en plus de personnes font des efforts, achètent moins de viande, mangent mieux, plus local.
Pourtant quand j’ai commencé à être végétarienne, il y a 3 ans, mon entourage n’avait pas compris et me regardait un peu comme une bête de foire (en disant que je faisais ma chieuse^^). Je me sentais isolée et incomprise. Mais maintenant, que ce soit mes amis ou ma famille, ils s’y intéressent de plus en plus, ils me demandent ce que je mange, comment je fais pour ne pas avoir de carence, est-ce que je me sens faible (du fait que je fasse pas mal de sport) etc etc. Et je trouve ça vraiment cool. Ma maman a presque totalement arrêté la viande et le poisson, mon copain a aussi grandement diminué sa consommation (alors qu’avant il mangeait de la viande deux fois par jour et Macdo une fois par semaine).
Je pense que la clé c’est vraiment la tolérance et la patience, ne jamais essayer de faire culpabiliser les gens, toujours les encourager en remarquant les efforts qu’ils font. Et c’est pareil entre nous, c’est comme ça que les choses fonctionnent le mieux au final (bien que ce ne soit que mon point de vue personnel). Quand on met des personnes face à leur défaut ou à leur contradiction, ils ont tendance à se braquer, à abandonner alors que quand on les félicite (façon de parler, on n’est pas à l’école), je trouve que ça les encourage de plus en plus.
Au final, j’ai l’impression que les choses sont en bonne voie. Du coup, les remarques négatives m’atteignent encore moins.
En tout cas, ton article était vraiment super!
Bisous et bon dimanche 🙂
Oh, merci Solenn, c’est adorable !
Ah, la remarque de l’anorexie, je l’ai eue aussi, de ma famille en plus ! Et c’est franchement LOURD.
Mais bon, on ne les changera pas… dès qu’on commence à ne plus manger comme la norme, il y en a toujours un certain nombre pour y voir toutes les maladies du monde possibles. Tant pis pour eux, ils ne savent pas ce qu’ils manquent ! 😉
Je travaille en ONG et les salariés de ce genre d’institutions sont aussi la « cible » de ce type de procès en inquisition. Un jour quelqu’un s’est offusqué violemment du fait que nous ayons des congés payés! Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Cela procède du même positionnement agressif vis-vis des engagements de l’autre. Sans doute une histoire de miroir brisé. Les prises de position de l’autre, avec l’exigence qu’elles peuvent impliquer, revoient au fameux juge une image de lui qu’il considère comme défavorable et au lieu de se questionner sur ce qu’il ressent et les raisons de cette auto-évaluation négative, préfère faire taire cette petite voix en hurlant des avis violents, déplacés, excessifs. Mais je me trompe peut-être. Juste des c*** (ahaha).
Non ?!? Vous reprocher d’avoir des congés payés ?!..
Mais c’est fou… et tellement triste. Les gens croient que, à partir du moment où l’on décide d’agir en faveur d’une cause morale, on devient des saints, des ermites ou des ascètes… Je crois qu’ils ont une vision très extrémiste des choses pour se dédouaner de tout ce qu’ils ne font pas, parce que, eux, justement, ne sont pas ces ascètes idéalistes et ‘parfaits’.
Ou juste des c***, effectivement ! 😉
Bravo pour ton article, il est vraiment bien. Je suis tout à fait d’accord avec toi, ce n’est pas parce qu’on a des convictions qu’il faut devenir un taré non plus. Il ne faut pas tomber dans l’extrême. Bref.
Bon article ^^
Bonjour Antigone XXI,
Très pertinent ton article! Si on écoutait ces personnes qui critiquent, on ne ferait plus rien! Nul n’est parfait, c’est toujours tellement + facile de critiquer l’autre que de balayer devant sa porte. Chacun peut avancer sur son chemin en essayant d’être le + possible en accord avec lui-même et c’est ça le + important à mon avis.
Minette
Merci beaucoup Minette !
Salut Ophélie !
Je viens de decouvrir ton blog, à la base je cherchais des temoignages d’arret de shampoing et j’ai fini par lire quelques uns de tes articles, et j’aime beaucoup ton état d’esprit !
Personnellement je suis loin d’etre vegan, j’essai de reduire ma conso de viande ce qui est deja enorme pour moi, je me rappelle encore il y a quelques années je disais souvent « je me vois pas sans viande à un repas ».
Du coup j’ai commencé en me disant que je n’en mangerai que le week end, en achetant local et de meilleur qualité, puis je me suis rendue compte que dès que je vais chez du monde (la famille surtout) c’est impossible de leur expliqué, du coup j’ai decidé de n’en manger que quand je suis chez des gens que je sais qu’ils ne vont pas comprendre, et plus du tout sinon. Ca peut paraitre hypocrite mais moi je trouve que c’est mieux que rien, voila ! (Parce que les 2 premiers mois où j’explique à maman quand je rentre le week end que je mange de la viande que samedi dimanche, mais malgré tout, tous les vendredi soir elle sert le gigot, pour me faire plaisir en plus, et puis qu’elle me fait mon petit tupperware avec du jambon dedans quand je pars le dimanche soir, je comprend que c’est desesperé…).
Je pense que chacun devrait faire comme ça lui semble juste, dans une societe ou avoir des principes demande beaucoup beaucoup de volonté et de sacrifice (oui madame !)
Continu ce que tu fais en tout cas c’est très inspirant !
Et bien, tu vois, tu cherches des témoignages d’arrêt du shampoing (si tu as des questions, d’ailleurs, je me présente, Ophélie, 3 mois à l’eau seule, 1 an 1/2 sans un shampoing 😉 ), et tu débarques sur un blog d’arrêt de la viande ! 😉
Bienvenue ici alors, et bravo pour tout ce que tu fais !
C’est une très bonne idée, le ‘vegan chez soi, omni à l’extérieur’ : c’est un bon équilibre pour qui aime cuisiner vg mais trouve difficile d’éviter les problèmes qui y sont liés en société. On commence souvent comme ça… après, certains deviennent vg à temps plein, d’autres continuent comme ça et s’en satisfont très bien ! 😉
Merci beaucoup en tout cas, Pitou !
Oh dear! Sometimes Google translate just doesn’t cut the mustard! « I mean « HELLO!! » I am trying to comprehend here Google! » ;)… Much easier to fudge the comprehension when there is a recipe smack bang in the middle of it but I think I am doing ok in getting the gist of this…the old perennial « bash the vegan » event on your Facebook page right? Seems we vegans are perceived to be a lot weaker and more pale than we actually are otherwise people wouldn’t try this old furphy on us on a regular basis. For « vegan » they see the word « martyr hermit » and any human or social interaction that we attempt is akin to a religious slight…get over it meat lovers we are NOT GOING AWAY! ;). Seriously, the gip that we poor vegans have to put up with just to choose how we want to live. You would think that the meat scoffers would be incredibly happy the more of us « the system » churns out because that is all the more meat to go round for them but nope…they just keep feeling more and more threatened (like the cigarette smokers huddled around their ashtrays out in the cold 😉 )
I think we have to stop excusing ourselves for our food and lifestyle choices and just look these people in the eye and say « veganism has been going on for millennia, in fact many Indians and Asians see it as part of their religious right to be vegan and how old is the Indian culture?!!! We have just as much right to abstain from eating meat and yet keep on participating in society as meat eaters do. We just take up fewer resources is all and the fact that they feel the need to lambast you shows how threatened they are by their own « ideals ».
The « felt hatters » in our own ranks are the worst and the first to jump on the band wagon when it comes to giving you a smack around the head…the problem is that any practice where you are seen by society to be somewhat Avant garde and « different » for want of a better word immediately draws a crowd of people who are just practicing for the attention… « Look at ME! I am a wonderful example of perfection…everyone LOOK AT ME!!! » and they spend their time elevating themselves within the ranks of perceived “hard and cool” to impossible heights (raw fruitarians that only exist on lemons and then…only on alternate days anyone? 😉 ) in order to make themselves feel special…sad but true that they chip away at veganism from inside…right up until they discover the next latest greatest diet to jump onto and disappear ASAP without a parting backward glance…(Paleo diet anyone? 😉 )
At the moment we are a worldwide community. Eating a vegan diet causes less strain on our environment full stop. If we eat something that came from another country it is STILL less damaging than eating meat from our own country unless we are scoffing tubs of palm oil each day and if any vegans reading this are wtf?!!!! If we ceased buying what we buy we wouldn’t be doing the producers any favours. Oft times they just can’t stay afloat without a worldwide market. Life is what you make of it and if we choose to make ours a little less environmentally damaging and a whole lot more caring then where is the harm in that?
Loved this post even if I had to stand on my head a few times to make sense of STUPID Googles translation 😉
I have to go and have a lay down now after scrolling all the way down through ALL OF THESE COMMENTS … I am tired 😉
Oh, I can’t believe you took the time to go through this article with Google Translate! And you even went through all these comments?! You’re amazing, Narf! 🙂
I guess that, despite the very poor Google translation, you managed to understand what I wanted to say!
It’s just that I’ve been so annoyed lately… People kept saying: ‘Ok, you say you’re perfect, but not all you eat is local, etc.’ Well, 1st, I’ve never said I was perfect! 2nd, I try to buy as much local as possible (I live in a market-organic region, so i’ts quite easy for me to buy local & organic) and I try to reduce my impact as much as I can, but, as far as I am concerned, the number 1 priority is veganism. So, I feel it’s ok if I’m not 100 percent local and 100 percent Zero Impact. We have to make choices and, as you highlighted, eating something from another country is still much less damaging than eating meat – even if we’re talking about local grass fed beef (paleo grrr…), which still strains more on the environment than eating non-local but vegan. So, I am perfectly ok with it, but some people still seem to have trouble understanding the whole thing… I’m glad this article was much read and shared!
Thank you again for your powerful comment, Narf, you’re more than welcome here! 😉
I am with you all the way and am completely and utterly SICK of having to defend my dietary and ethical choices against an overly defensive hoard of meat eaters. I realise that the plethora of bandwagon vegans (the « vegans » who are just passing through on the way to the next latest greatest dietary « thing » and who are only here for the beer and skittles and the buzz that they get for being associated with something perceived to be « cool ») are the root cause of this problem and that people are SO sick of being told how to live by obtuse « vegans » who are there one minute and scoffing beef marrow and pats of butter swilled down with a glass of cream the next and touting the Paleo diet as gospel. It doesn’t do our cause any good to be associated with the felt hatter butterflies because they yell the loudest, they upset people the most and then they bugger off and leave we poor long suffering vegans to clean up their mess 🙁
The problem that the butterfly felt hatters (flit around and do the most damage before they bugger off to make a monumental mess someplace else) leave behind them for us to clean up is that we have to justify everything that they were spouting…the « local » the « clean green » the « EVERYTHING! » and no-one is perfect. We end up being tarred with the same brush as the Jainist Buddhist monks who sweep the ground behind them so that they won’t leave their mark on the earth and that are vegan but that won’t eat root veggies because when they are pulled from the earth, small insectivorous life can be hurt…where do you stop? I think we just have to look at people challenging us and say « seriously?! » People tend to react with anger when their way of life is questioned avidly but most of we vegans lead by example, we don’t go out of our way to point out our perfection against their imperfection. The problem has compounded of late due to blogs and blogging and the rise of social media where people can jump on soapboxes all over the place and tell any and everyone how VERY special they are without ever having to meet them. It’s very easy to pretend to be something perfect and amazing when no-one ever gets to check the facts 😉
I am always here to support a fellow vegan who is doing so much to highlight the benefits of our diet and our ethics and who creates such magnificent food/meals. I have been a vegan now for 18 years and know how beneficial it has been to live this way and the benefit of the support of other vegans. I lead by quiet example. I don’t preach because you get more bees with honey than you do with a stick. People ask me how I have so much energy and I tell them…simple…people ask me why my eyes are so bright and why I am so happy and I tell them. I don’t preach because telling someone else their faults immediately puts them on the defensive and they don’t hear what you are saying once they are in defence mode. Any time you need support, narf7 is here…just call me your Tasmanian chapter 😉
You’re so kind, Narf! I’ll call you even if I don’t need any support: you make me laugh so hard!
At least, if I feel blue, I know what to read and where to look to be cheered up! 😉
🙂
j’ai pas pu tout lire ..trop dogmatique /// Le problème et les problèmes ne viennent pas de ce que vous mangez ..allez vous informez , voyez plus loin plus haut chercher les vrais responsables. nous sommes des pions sur un échiquier. Qui mène la partie?
Stef717, je crois que tu te méprends sur deux points :
– d’une part, ce billet est justement une dénonciation du dogmatisme de certaines personnes ou mouvements. Tu aurais peut-être dû le lire en entier.
– d’autre part, en pensant, comme tu le fais, que nous ne sommes que des ‘pions’ :
1. Tu te dédouanes de toute responsabilité dans ce qui survient à l’échelle locale, régionale et mondiale ;
2. Tu empêches donc toute prise de position et tentative d’action, qu’elle soit individuelle ou collective, politique, militante, artistique, et j’en passe ;
3. Tu alimentes une certaine théorie du complot qui fait le lit de thèses populistes ou extrémistes, elles-mêmes tendant à faire des individus des ‘pions’ au service de leurs causes ;
4. Tu oublies que les plus grands changements, les plus fortes révolutions, les plus délicates des évolutions, n’ont pas été le fait de grands groupes agro-alimentaires, de politiciens ou de magnats du pétrole, mais de poignées d’individus, de résistants, de gens différents, et ça a marché.
Quand je lis des propos pareils, je propose de te tirer une balle : tu resteras peut-être un pion, mais un pion qui a décidé de son sort.
Bonjour, je suis vegan depuis un an et suis parfois confrontée à des problèmes éthiques, ne serait-ce qu’au niveau de l’alimentation de mes chats qui ont refusé les croquettes végétaliennes. Je suis comme vous, je ne juge personne et si on me pose des questions sur mes choix, j’essaye de répondre le plus calmement et sereinement possible. Parce qu’avant de prendre la décision d’être végane, j’étais contre la chasse, j’adorais mes petits cœurs félins et que je mangeais de la viande, je portais de la laine. C’est un choix éthique que je m’évertue de suivre depuis que j’en ai pris la décision. Sauf qu’il n’est pas toujours facile de trouver des chaussures ou sac qui ne soient pas en cuir. Je trouve votre article très bien écrit et rempli de bon sens. Lorsque je regarde les réflexions sur Facebook, je trouve comme vous que trop de gens veulent être l’incarnation de la perfection et que les réflexions dépassent parfois les bornes du racisme ou autre. Merci pour votre prise de position.
Liliane
Liliane, je compatis: je suis moi même en colocation avec 3 matous, et je me pose régulièrement la question de comment faire pour nourrir des carnivores étant moi même végétalienne… C’est un dilemme que je n’ai toujours pas réglé, mais comme il est dit ici, nul n’est parfait. Bonne continuation dans votre cheminement
Cécile
après avoir moult fois vu cette image qui nous expliquait qu’on avait un intestin de végétarien et qu’on devait du coup manger végé…..donc mes chats qui ont des intestins de carnivores …mangent carnivore pour rester dans la logique….
Bonjour Antigone,
Tout d’abord merci pour toutes tes idées, tes recettes !!
Ton article tombe à pic, car je suis dans une période « je m’interroge sur l’alimentation idéale »…
C’est vrai que jusqu’à présent je ne m’étais jamais vraiment posé de questions là-dessus… Assez étonnamment finalement…! Mais il y a, je pense, chez tout le monde le poids de toute une « tradition culinaire familiale », qui nous conditionne, nous fait cuisiner plutôt tels aliments et de telle manière, et qui nous fait considérer tel ingrédient comme indispensable dans les placards… Sans jamais questionner tout ça, d’autant plus qu’au bout d’un moment on « maîtrise » la cuisine « traditionnelle » et on arrive à jongler avec ou sans recettes. (Et on se sent donc tout démuni quand on s’engage sur la voie végan….!)
J’ai commencé à regarder des documentaires, à lire des bouquins comme « Faut-il manger les animaux? » ou « Lait, mensonges et propagande »… Décidé de ne plus acheter de viande ni de lait de vache (les oeufs, je vais y travailler, dès lors que je maîtriserai tes techniques de remplacement…!) mais c’est vrai qu’en société par exemple cela peut être plus difficile, et alors on peut en arriver à se dire, « mais à quoi bon, ça changera quoi au monde que je mange le poulet / le fromage / la crème au chocolat qu’on me propose ? »
Alors juste merci pour ton article qui fait se sentir moins seul dans certaines circonstances !!
Et merci aussi pour la rubrique « mangeons » !!
A propos d’ingrédients « de base » à avoir dans les placards… Je suis en train de revoir mes « indispensables » mais… Avais-tu par hasard écrit un article sur « le placard vegan de base » ou quelque chose comme ça ? Parfois en magasin bio je me sens un peu perdue avec ce chamboulement dans la façon d’envisager l’alimentation, et je ne sais pas trop quoi considérer comme indispensable au quotidien. C’est juste une question, pas une demande expresse :o)
Merci encore !
Un grand bravo, Ophélie! Je suis épatée tant par le contenu que par la forme de tes articles. Au début d’un chemin visant à mieux manger pour une meilleure santé, tu m’inspires beaucoup! Et savoir que tu n’es pas parfaite m’encourage, moi qui parfois ne fais rien, de crainte de ne pas faire assez bien ou découragée devant l’ampleur de la tâche…Surtout, continue! Belle semaine à toi…
Merci beaucoup Boucledor !
Mais non, mais non, ne t’inquiète pas et ne baisse pas les bras ! Et surtout, n’imagine pas que c’est une montagne : il faut y aller pas à pas, et c’est comme ça qu’on atteint le sommet sans même s’en être rendu compte ! 😉
« Mon action est mon seul bien, mon action est mon héritage, mon action est le sol où je me tiens. » Parole attribué au Bouddha.
Notre action est notre richesse, tu es donc pleinement riche, aucune honte à cela. Bravo à toi !
Merci Bergamia !
Quelle belle parole !
Super artcile, j’ai appris pas mal de choses ! Merci !
Quel article génial! Je vais le partager sur facebook, j’ai des quantités d’amies qui sont très intéressées par ton blog et ta démarche et qui seront particulièrement interpelées par cet article! Je te remercie infiniment de l’avoir écrit et, jusqu’à ce que j’en lise la fin, il faisait fort écho, en effet, à notre conversation de la semaine dernière! Bravo et merci.
Oh, merci beaucoup Alda !
Tu vois, tu m’as inspirée et… je ne me suis plus arrêtée ! 😉
(et si tu as d’autres suggestions, hein, tu sais à qui penser ^^)
Très bel article, rien à dire de plus ou de moins en fait.
Merci pour cet article, je lis toujours avec autant d’intérêt ce que tu écris :)Et le sans viande, je le sens, sera pour bientôt (c’est presque déjà le cas…)
Oooooh… bravo, bravo !
Tu peux être fière de toi, Mélanie, je sais combien ce n’est pas forcément un pas facile à faire !
Youhooo Ophélie, quel génie tu fais !!! Tu mets toujours les mots sur ce qui me tient à coeur, je t’adore !!!! Merci pour cet article dans lequel je me retrouve complètement et qui me fait un bien fou ! Désormais quand on viendra me souler avec le soja, je les renverrais chez toi, haha !!! ^^ Bien dit, bravo et merci !!! J’ajouterais ceci : il est tellement difficile dans notre monde de faire les bons choix (exemple : il n’y a plus que des téléphones fabriqués aux 4 coins du monde par des enfants (je schématique) que fiouuuuuu c’est du boulot au quotidien que de vouloir bien faire !! Mais l’important, c’est de le faire quand même ! 🙂 Bisous xx
Merci pour ton billet. C’est pour ça que j’ai commencé mon blog, parce que je pense que si nous voulons que plus de monde faites des choix plus responsables et sustainables, nous avons besoin de montre que n’est pas necessaire etre un taliban et faire absolutament tout 100% parfait. Au premier lieu parce que il y ades choses que sont trop chères ou trop specialisés que peuvent etre difficilies por ceux qui sont ‘novices’ en cette matière. Et parce que nous montrer ainsi inflexibles ne fait un autre chose que nous ‘ghettiser’.
Bonjour Antigone très bon article (découvert grâce à Lili’s Kitchen),
c’est vrai qu’on a droit toujours à des réflexions et le pire c’est leur regard et quand ils sont seuls ils cherchent un complice, j’ai remarqué que c’était pour se réconforter dans leur idée.
Personnellement je fais un maximum pour être la plus tolérante (même si au fond de moi d’être devenu végétarienne me rend plus fier de moi et parfois ça m’arrive de me sentir meilleure que les carnassiers mais je fais en sorte de ne pas le montrer et de garder mes connaissances) du moment les gens sont informés par contre j’ai vraiment du mal avec ceux qui font la sourde oreille donc ne sont au courant de rien, l’ignorance leur convient.
J’ai une question : est-ce que ceux qui mangent du fromage avec de la présure ont les appelle des végétarien/nes ou pas ? j’espère ne pas froisser avec ma question, si je la pose c’est parce que ça fait environ 3 mois je suis « végétarienne » mais j’évite de le dire pour éviter les problèmes (qu’on m’étudie) en faite je préfère dire je ne mange pas de viande. Déjà qu’avant je mangeais comme une gosse, la viande devait être : carboniser, sans tête de poisson, je ne la cuisinais pas… (c’était un signe) et j’avais droit à tout plein de commentaires désobligeant sur ma nourriture alors maintenant c’est pire je suis l’extra-terrestre. Mais bon contrairement à eux je mange des choses qu’ils ne connaissent même pas, mes repas sont plus variés et je m’étonne à apprécier la cuisine.
Merci 😉
dsl pour les fautes d’orthographe, j’en vois une belle d’ailleurs grrrrr
* on les appelle
Bravo! Un très beau billet, qui reflète si bien la triste réalité… Personne n’est parfait mais certains le vivent simplement mieux que d’autres en se cachant derrière un commentaire acerbe ou un pseudo (ou tout simplement en critiquant ouvertement tout en restant anonyme). Tu restes un modèle pour moi! Et vivant en Allemagne, je compatis pour le vrac… Même à Berlin, pas facile d’en trouver. J’ai cherché des mois dans les Biocop mais il semblerait que le vrac reste absent des magasins germains 🙂 Quel dommage! Une solution? Les marchés turcs, une vraie mine. Se pose la question: Produit local dans son emballage plastique, ou Vrac qui vient de loin? à l’heure de la mondialisation et du XIXème siècle, nous ne pouvons raisonnablement pas être 100% locavore (tout le monde n’a pas de jardin) et 100% écolo (le plastique est partout, tu ne peux que l’éviter au maximum…)
Alors ne t’en fais pas, tu es déjà un modèle à suivre, encore bravo!!!
Très bien dit! Végane convaincue depuis 5 mois, qui mange parfois des omelettes au resto, qui rechigne de jeter toutes ses chaussures en cuir, pulls en laine etc mais qui n’en achète plus, ça fait du bien d’avoir ces mots d’encouragement. Je refuse de faire partie d’un secte, je veux simplement faire ce que je peux.
Je suis à 100% d’accord avec toi Ophélie !! Les agressifs feront la route seuls alors qu’aux imparfaits les novices se rallieront plus volontiers ! Continue d’embellir la voie avec tes posts pétillants, alléchants et instructifs ! et vive l’imperfection, c’est ce qui nous rend humains et qui nous fait avancer !
Bien végétalement, Aurélie
[…] beaucoup aimé cet article chez Ophélie sur le véganisme, l’écologie, etc. Je suis tout à fait d’accord avec son […]
Bravo pour ce coup de gueule ! Je pense qu’on est beaucoup à se sentir concernés par cette situation. On doit toujours se justifier de tout, n’avoir aucune « faiblesse », écouter les « gentilles moqueries » de la famille (« elle mange plus de viande ??? quelle idée ! Qu’est ce qu’on va lui faire à bouffer ? …. »). Je n’ai jamais été aussi bien dans ma peau et mon esprit depuis que je ne fais plus souffrir les animaux, ils devraient au contraire être contents pour moi … et ben non !
Grande satisfaction quand même: depuis que je suis vegan, mon entourage ne s’est jamais autant remis en question sur sa façon de consommer. Ils mangent un plus local, vont s’inscrire à « la ruche qui dit oui » comme moi, etc.
Merci (^_^)
Excellente réflexion à laquelle j’ai bien-sur, comme tous les activistes je pense, déjà été confronté. Mais pour ma part, débutant dans ce domaine, ces remarques me sont plus faites par les détracteurs que j’essaye de convaincre à nos causes plutôt qu’aux activistes qui m’accueillent assez sympathiquement.
Bravo à Sakura pour son commentaire : « Je n’ai jamais été aussi bien dans ma peau et mon esprit depuis que je ne fais plus souffrir les animaux, ils devraient au contraire être contents pour moi … et ben non ! » et autres commentaires si positifs!!!! 😉
Merci à vous pour votre blog et vos réflexions toujours très intéressantes!!!! 😉
Merci Bossart ^^
tu as raison, il est difficile d’être parfait…
au quotidien on essaie de faire de son mieux… et j’avoue que choisir des emballages plastiques par exemple, je ne peux pas faire autrement, idem pour la nourriture qui vient d’ailleurs: ben oui je prends des trucs qui ne poussent pas en France, ça c’est sûr, comme les ananas, ou sur les produits préparés, dont je ne peux pas savoir la provenance de chaque ingrédient qui le compose…
Pour l’équipement de la maison, je n’ai pas trop le choix que d’aller chez Ikéa, qui, je sais, n’est pas très éthique, mais je ne prends pas de bouffe dans leur restaurant ^^ (OGM, tarte au caca, huiles trans…).
Je suis en revanche rigoureuse sur certains domaines: manger bio donc, est pour moi vital, je ne peux absolument pas acheter un sandwich dans la rue, ni aller au resto (de toutes façons j’ai pas de sous pour le resto et on mange aussi bien voir mieux chez moi et les amis); et puis 2ème chose: le textile: je ne m’habille que bio depuis quelques années, oui, c’est comme ça, car je me sens bien dans ces matières, alors qu’avant j’étais irritée, ça n’allait pas sur la peau, sans parler des t shirts qui dégorgeaient à fond… Pour le linge de maison, idem: je ne peux pas prendre des coussins ou serviettes en coton ordinaire et teintures toxiques et qui ont pollué l’endroit où elles ont été utilisées…. Je sais que ça ne se voit pas cette intoxication, les COV ne sont pas visibles, mais ils font des dégâts dans les poumons et tout le corps…
Pour les accessoires et meubles en fibres de bananiers… je ne prends pas non plus… quand on sait comment sont cultivées les bananeraies conventionnelles… Voilà, ce sont des trucs qui me viennent à l’esprit, sur place, quand je lis l’étiquette: en feuilles de bananes…. oh la, non merci… Je sais que ce n’est qu’un détail, et je ne vais pas le dire à tout le monde… (sauf si des gens me lisent ^^)
La dernière fois que j’ai eu des remarques, c’était dans un groupe de cosmétiques (non bio), sur lequel une photo d’une des membres avait retenu mon attention: il s’agissait d’une photo de pieds qui portaient des chaussons de papiers, et le titre de la photo était: « j’arrête quand ça atteint l’os ? »… c’était un peeling made in china, que l’on laisse poser 1heure30… oui oui, 1 heure30… et c’est sensé enlever toutes les peaux mortes et faire une peau de bébé… Déjà, faut avoir le temps, et puis la patience et la confiance… J’ai demandé la liste des ingrédients, et rien de bien méchant, hormis de l’EDTA et du phénoxyéthanol… Et tout de suite quand j’ai dit que c’était made in China et que j’avais pas trop confiance et qu’il y avait des ingrédients nocifs dedans, je me suis essuyée des commentaires de reproches, agressifs etc,.. Les gens n’ont que ça à foutre…. ils passent leurs journées sur ces groupes de cosmétiques… euh moi j’ai une vie…. et puis la chef du groupe, qui m’a attaquée avec virulence…mais je comprends pourquoi maintenant… madame rédige des chroniques dans le très éthique site grazia.fr…. CDFD.
Bon, j’ai bien papoté, tout ça pour dire que pour moi, les critiques injustes et gratuites, elles ne viennent pas des écolos… Enfin si, j’oublie m’être faite lynchée (au sens propre du terme) sur un groupe de crudivores, parce que j’avais posté en toute innocence une photo de ma bouteille de lait de chèvre…(du lait cru en plus, vu qu’on était dans un groupe de crudivores), J’ai été assimilée à une carniste, une inhumaine, une meurtrière… Aussitôt, un des membres du groupe a crée un groupe de crudivores… vegan… LOL…. grâce à moi ^^
à +++
A.
merci pour cette page extrêmement pertinente! je suis tout à fait d’accord avec cet article.
Article pertinent et très bien écrit, bravo! Je ne suis pas blogueuse depuis longtemps mais j’ose imaginer que ces remarques existent bel et bien.
En tous cas, bravo pour ton blog et ton engagement.
c’est comme le porridge, tout n’est pas noir tout n’est pas blanc.
tout est complexe, voire compliqué,
et à l’heure de fésbouk et touiteur on a un de mal à accepter ça, les pouces en l’air et les 140 caractères de vide sidéral n’invitent pas vraiment à la réflexion
d’où la critique facile et récurrente…
forza, continue !
un autre souci je crois c’est l’incompréhension entre le blogueur et son lectorat. le blogueur prend plaisir à simplement exposer les idées auxquelles il est sensible et partager son cheminement de vie, voire tout simplement ses interrogations, mais souvent il est mal compris et perçu comme un donneur de leçon, alors que ça n’a rien à voir.
Voilà un texte plein de bon sens et joliment écrit, merci Antigone XXI ! rafraichissant comme une source d’eau claire !
bel article… et quand je vois les petits efforts que je fais… qui sont loin d’être les tiens… je pense en effet, que les chercheurs de faille devraient mettre de l’energie dans autre chose… plus productif peut etre… mais bon, comme toute communauté, comme toute tribu composée de personnalités complexes, aux vécus complexes… chacun sort/ ou vomit ses propres failles, sa propre culpabilité, son mal être comme il peut… la critique est l’un de moyens… je ne serai pas aussi crue que mon chéri et ne dirai pas « lo que les falta es un buen polvo » (je ne traduirai qu’en message privé… hihihi)… Je vis un peu la même chose dans le milieu « instruction en famille », tribu « unschooler » (education libre) ou l’on retrouve aussi des vegans, locavore, etc… bref… je ne suis pas parfaite. je m’aime comme ça, je suis fiere des efforts que l’on fait, et je me prosterne devant les tiens (d’effort)… Continue comme ça… <3