Il y a bientôt trois années de cela, j’ai passé l’hiver aux Philippines.
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Ce n’était pas mon premier voyage là-bas, puisqu’une partie de ma famille s’y est installée et que j’étais déjà venue en visite.
Ce n’était pas mon premier voyage, mais j’ai toujours trouvé que chaque pas là-bas a un petit air de nouveauté – en même temps qu’une troublante familiarité.
Les Philippines… des vagues d’Amérique Latine au cœur de l’Asie.
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Les effluves.
Dès l’aéroport, ce mélange d’humidité et de fruit mûr, le souffle mouillé de l’air qui vous enrubanne et vous serre de près, jusqu’à ce qu’un mince soupir de vent vous en délivre, sporadiquement.
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Les sons.
Ce brouhaha, mélange des clameurs de la foule mêlées aux cliquetis des auto-rickshaws qui semblent grouiller à votre rencontre.
Et puis, surtout, grondant, couvrant tout sous son vacarme, le bruit des moteurs, les klaxons des taxis, les pétarades des jeepneys.
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Les fruits.
Des couleurs si flamboyantes que nos pauvres petits yeux gris d’Européens en pâlissent de honte. Certains semblables à de petits oursins, d’autres à de gros crocodiles. Et les mangues… à tomber.
Des légumes de toute forme, de toute taille, aux saveurs acidulées, fraîches, croquantes – différentes.
Des petits pains en spirales violettes, des douceurs craquelées de cristaux de coco, du riz noir comme jais.
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Et puis…
Les gens.
Des gens simples, des gens souriants, des gens heureux.
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J’ai été très touchée de ce qui est survenu la semaine dernière aux Philippines.
L’île de Samar, Tacloban, Guiuan… j’y étais, il y a trois ans.
Si ce qui est arrivé là-bas a été l’enfer, ces endroits m’avaient alors semblé un petit paradis sur Terre.
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De l’île, nous avions d’ailleurs dû repartir précipitamment, en raison d’un ouragan se précipitant sur nous…
Un ouragan, déjà, et pas très étonnant à dire vrai, puisqu’il y aurait une catastrophe météorologique toutes les trois semaines aux Philippines depuis une vingtaine d’années.
Selon de nombreux scientifiques, le réchauffement climatique est à l’origine d’un nombre croissant de catastrophes naturelles : typhons, inondations, ouragans, sécheresses… Entre 1997 à 2006, le nombre de catastrophes a augmenté de 60 % par rapport à la décennie précédente. En 2012, le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a noté un changement manifeste dans les phénomènes naturels extrêmes depuis les années 1950, très probablement dû à l’activité humaine.
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L’immense paradoxe ?
Les effets de ce réchauffement touchent en premier lieu les populations les plus défavorisées de la planète, alors que ce sont les pays industrialisés qui en sont responsables…
Comme le soulignait Hervé Morin dans Le Monde, ‘les pays les plus menacés par le réchauffement sont souvent les plus pauvres. Ils sont aussi les moins polluants’.
C’est aussi le constat de Marie-Monique Robin dans son livre, Les moissons du futur, qui observe que c’est également dans les pays du Sud que se trouve la très grande majorité des arbres de la planète – notre poumon vert – au contraire des pays du Nord, dont l’agriculture industrielle, qui a tôt fait de supprimer tous les arbres de ses champs, est une majeure productrice de gaz à effet de serre.
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De l’île de Samar, nous avions donc été chassés par les vents et les pluies qui menaçaient.
Le retour avait été un périple mouvementé : pour rejoindre Tacloban, il n’y avait qu’une route en terre qui avait vite été submergée sous les eaux, les voies aériennes étaient coupées, les bateaux pleins. C’était mon anniversaire.
Nous avions mis des jours à regagner Manille, épuisés, encore trempés de toutes ces trombes qui nous étaient tombées dessus et qu’il avait fallu traverser, mais soulagés, heureux.
Je m’étais dit alors qu’en cas de typhon ou de ras-de-marée, il serait très difficile à ces populations d’être évacuées…
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Dans des campagnes qui longent les côtes, les habitations sont dispersées, des petits hameaux, jamais plus d’un étage, de frêles maisons faites de tôles et de bois, et seulement de la terre pour les relier.
Nous avions dormi dans des cabanes de paille. La nuit, il y avait des rats.
J’avais trouvé cela très romanesque.
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Mon frère me dit qu’il y a des gens à son travail qui ont de la famille, là-bas.
De leurs proches, ils n’ont pas de nouvelles.
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On ne sait pas encore combien il y a de morts, mais ils se comptent par milliers.
Tacloban, nous y avions dîné, le soir, avant de prendre le seul bateau où – miracle ! – il restait de la place. Nous avions été heureux de pouvoir trouver des repas sans viande et chauds dans un fast-food local. Affamés, nous nous étions régalés.
Aujourd’hui, il ne reste pas grand chose de Tacloban: des débris jonchés de cadavres, des gens qui tentent de fuir, des pillages et du chaos.
Mais on s’en fout, c’est loin, tout ça.
A quoi bon écouter le GIEC et les autres Cassandre du climat ? C’est tellement plus simple de se dire qu’à nous, ça n’arrivera pas.
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Pourtant, ‘aucun joueur ne peut espérer gagner en cas d’échec général’.
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Alors, quoi faire ? Baisser les bras ?
Non. Il est en notre pouvoir d’arrêter cela.
Nous savons ce qui va se passer si nous ne stoppons pas les choses, nous avons les moyens de le faire, et ce n’est pas dans trente ans, dans cinquante ans – c’est maintenant.
Je sais, ce n’est pas un sujet drôle. Moi aussi je préférerais vous parler chocolat et menus de Noël. J’ai conscience que ce billet n’aura certainement pas beaucoup de succès, mais ne nous laissons pas bercer par notre quotidien privilégié.
Agissons.
Réveillons-nous, faisons bouger les lignes, et, si ce ne sont pas les politiques qui le font, c’est aux citoyens de se mobiliser. Ne laissons pas tous ces visages mourir par notre faute.
C’est nous qui faisons le climat.
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145 comments
Ohlala… Belle idée que de mettre ces images pleines de vie et de bonheur alors que nous sommes abreuvés des pires en ce moment ! Je trouve que l’impact de ton article en est renforcé ! Évincer le misérabilisme au profit de l’élan de vie. Je trouve ça beaucoup plus intelligent !
Merci beaucoup Margot !
J’aime beaucoup ces visages souriants.
Merci d’avoir partagé ses photos et ses souvenirs.
C’est vraiment dramatique tout ça, un sacré gâchis…
J’ai bien peur que les gens ne se réveillent que quand le malheur sonne à leur propre porte malheureusement. J’espère de tout coeur me tromper.
C’est ma peur également : souvent, l’on ne se réveille que lorsque vraiment on est face au mur… Espérons que nous nous bougions assez pour faire changer les choses avant d’en arriver là !
C’est drôle, ton article tombe au moment où je termine de lire No Impact Man, que j’ai acheté sur tes conseils d’ailleurs. Bizarre comme coïncidence.
Bon par contre, c’est vrai qu’il n’y a pas que les pays défavorisés qui sont victimes de catastrophes naturelles (le Japon ou les Etats Unis étant régulièrement frappés par des ouragans / séismes / autres trucs joyeux par exemple), mais la différence c’est que dans les pays riches il y a les moyens humains et matériels de faire face à ce genre de catastrophe.
Personnellement je trouve ton article magnifique, tombant à pic et la petite leçon de moralisation qu’elle contient ne me paraît pas de trop.
Donc merci =)
Merci Lu.
Oui, tu as raison. C’est avant tout que c’est dans les pays défavorisés que les victimes sont les plus nombreuses.
Bon bouquin, No Impact Man, n’est-ce pas ?
De toutes façons c’est partout que ce sont les plus défavorisés qui trinquent, et ce pour n’importe quelle situation. En temps de crise, ce sont les plus pauvres, en hiver, ce sont les SDF, en cas de crise météorologique, ce sont tous ceux qui n’ont pas la chance d’habiter dans un pays où cela peut être géré correctement…
Oui, excellent bouquin, ça fait beaucoup réfléchir ! Je l’ai commencé il y a trois jours et déjà ma coloc se moque gentiment parce que du coup j’essaye de faire plus attention =)
(mais je vais la prendre en traître, je lui ferais lire le livre, nyark nyark !)
Oui, dès qu’on regarde ça d’un peu plus près, on voit les corrélations manifestes entre le degré de vulnérabilité aux risques naturels (et non-naturels également) et les inégalités sociales.
Après No Impact Man, tu pourras lire Zéro Déchet – très inspirant aussi ! Et à faire lire à ta coloc sans faute ! 😉
Sur ma liste de bouquin en attente j’ai rajouté 180 jours aussi =) (faut que j’arrête de lire ton blog je vais finir par me ruiner en bouquin ^^)
Ok Zéro Déchets, je rajoute sur la liste !
Je crois que ma coloc a beaucoup aimé me voir fabriquer ton déodorant et ton démaquillant, alors je devrais réussir à lui faire lire ce livre.
Ha ha ! et j’ai encore une liste de livres à proposer pour Noël !.. 😉
Ton article est poignant et tes photos magnifiques. C’st vraiment triste l’augmentation de ces catastrophes naturelles et c’est sûr qu’il faut lutter pour empêcher ça ; malheureusement nous sommes bien petit et il est un peu tard pour faire reculer les choses… Mais avec un peu de chance on pourra les retarder voire les réduire, c’est ce qu’il faut se dire. Bonne continuation à toi.
C’est vrai, nous sommes petits, mais le colibri aussi est petit… et plus il y a de colibris, plus nous pouvons transporter de gouttes d’eau pour éteindre le feu !
J’adore cette phrase utilisée par l’association Colibris forcément aussi <3
Très beau ton article !
Nous avons pris nos billets d’avion pour les Philippines deux jours avant l’annonce du typhon. Je ne regrette pas malgré tous les gens qui nous disent « Ah bon vous y allez quand même ? ». Tes photos sont magnifiques et j’espère qu’en allant là-bas on pourra nous aussi partager cette chaleur 🙂 Et peut-être même aider un peu à reconstruire, on espère 🙂
Je partage en tous cas, pour faire prendre conscience de l’importance de tout ça à ceux qui ne l’ont pas encore, et faire agir (d’une façon ou d’une autre) ceux qui ont conscience mais ne savent pas quoi faire. Devenir végé par exemple c’est un pas parmi d’autres 😉
Merci beaucoup Typhaine !
Oh oui, allez-y quand même ! C’est un pays magnifique, très vaste (il y a beaucoup d’autres d’îles dans l’archipel où le risque de typhon est quasi nul en cette saison), et puis les gens ont besoin qu’on aille les voir ! Tu sais qu’ils sont fiers de se revendiquer les gens les plus heureux du monde ? Et, même quand ils n’ont rien et que le ciel s’abat sur leur tête, ils le gardent, leur éternel sourire aux lèvres…
Je vous souhaite un très bon voyage et si tu as besoin d’infos, n’hésite pas en tout cas !
On part du 15 au 28 février, je suis sûre qu’on va se régaler 🙂 Tes photos donnent très envie de rencontrer les philippins ! Je suis prête à prendre tous les conseils que tu pourras me donner, notamment sur les endroits incontournables, sur les endroits cachés à découvrir, sur les choses à emmener sur place (pour offrir aux gens par exemple…), sur les activités locales à ne pas manquer etc… 🙂 On voudrait aussi plonger un peu, si tu connais des endroits clés je prends 🙂 On ne s’est pas encore trop penchés sur l’organisation du voyage…
Bon, je vais essayer de t’écrire un message (je te dois déjà une autre réponse, je sais… je n’ai pas oublié !) avec des infos d’ici là. Ça me laisse un peu de temps mais n’hésite pas à me relancer (par mail, je préfère, car avec facebook, j’oublie facilement les messages…). Tu as le temps et, de toute façon, il ne faut jamais trop organiser son voyage aux Philippines, c’est le pays qui vient à toi ! 😉
C’est atroce, ce qui se passe. Mon amoureux est un fou de climat, sa thèse, qu’il est en train de boucler, traite de modélisation des évènement extrêmes et de leur impact économique et financier. Pour lui, il est évident que la terre est détraquée et que c’est de notre faute et pourtant il se trouve encore des « scientifiques » que ça arrange bien de nier la réalité. Merci pour ces belles images, qui rendent encore plus insupportable les images des Philippines aujourd’hui. Si j’avais une fillette à baptiser aujourd’hui, je l’appellerai Philippine. C’est si joli…
Mais quel sujet de thèse passionnant ! Maths app, donc ? J’espère qu’il la publiera en tout cas !
Oui, c’est vraiment très triste et j’espère que les quelques climato-sceptiques qui tiennent encore se tairont enfin bientôt.
Philippine est un magnifique prénom et je suis sûre que, si tu as une enfant, elle aura un aussi joli sourire que les petites filles que j’ai croisées là-bas…
Oui, maths appliquées ! Il publiera des articles bientôt. Il m’a fait aimer cette discipline, même si je ne pige rien à la force de Coriolis et que je ne sais pas reconnaître une dépression dans une vidéo du ciel 😉 Je pense qu’on est complémentaires, lui et moi. Il comprend comment fonctionne la Terre du point de vue climatique, physique, mais il n’est pas totalement proactif – même s’il prend peu à peu conscience de plein de choses – et moi, je réfléchis à la façon dont minimiser notre impact sur l’évolution de ce fameux climat… 🙂
Hi hi, du coup, j’ai eu le droit à une explication de quinze minutes sur la force de Coriolis ce soir au dîner… (et, rassure-toi, je ne sais pas si vraiment pigé grand chose) 😉
C’est bien tout ça : chacun apporte sa pierre et elles ne s’opposent pas. Un bon petit duo d’amoureux qui se tire vers le haut, quoi de mieux ?..
De très jolis mots sur de superbes photos. Non, ton billet n’aura pas moins de succès que tes délices chocolatés, du moins, si les gens ont un minimum de conscience…
Bises
Merci Sylvaine, je l’espère…
Ton article m’a beaucoup émue! Tu as raison il faut en parler même si ce n’est pas réjouissant car personne n’est à l’abri! Les médias en parlent au début et après plus rien comme si tout était fini, comme si tout était rentré dans l’ordre. Mais que se passent-ils pour ceux qui ont tout perdu? Leur famille, leur maison….? Tout ça me touche. Je pense aussi à ce qui s’est passé à Fukushima et qui est loin d’être terminé!
Merci
Merci Marie ! Grosse déprime ce midi aux infos quand on a eu le droit à 45 secondes sur les Philippines et 12 minutes sur la défaite en foot de la France face à l’Ukraine…
oui mais le foot, ça rapporte plus d’argent.. :/
Hélas…
Mon éternelle incompréhension 🙁
J’avais fait exactement la même réflexion à mon amoureux mais c’était 10 secondes de Philippines et 15 minutes de « monsieur le président de la république se fait siffler »… La honte =(
C’est fou !!!
Belles photos et excellent article! J’espère qu’un jour les grands décideurs de notre monde industrialisé prendront les bonnes décisions et forceront les méga industries à apporter des changements pour améliorer le sort de notre planète.
Merci Dominique, oui, il est temps que les politiques s’en mêlent – et positivement !
Pas comme au sommet de Copenhague, où on est revenu en arrière…
Très bel article !! Merci !!!! Je tente déjà quotidiennement d’être un colibri pour cette raison mais pour plein d’autre aussi. Y’a des jours où c’est très démotivant de se sentir si petit justement, où j’ai l’impression qu’on est trop peu nombreux à prendre conscience, à essayer de changer les choses… Et y’a des jours où je lis un article comme le tient et ça me remotive et je me sens moins seule !!!! 🙂
Merci Maryline !
Je comprends, moi, c’est quand je sors de ma petite bulle et du milieu des gens ultra-motivés autour duquel je gravite que je déprime… et puis, parfois, je vois des initiatives incroyablement belles là où je ne les attendais pas, et sourire et espoir renaissent !
Une fois de plus, tu sais trouver le ton juste Antigone. Et ces photos, tes photos, donnent du sens à ton propos. Merci pour ces mots. Moi j’espère que cet article aura autant de succès que le no-poo… de toute façon, tous les fils de la pelote AntigoneXXI s’entrecroisent… Et c’est bien beau de la voir grandir et s’étoffer un peu lus chaque jour.
Merci beaucoup Alda, c’est très gentil à toi.
Tiens, je devrais faire une manip’ sur Wordpress pour renvoyer tous les gens qui viennent me parler cheveux gras et pointes sèches vers cet article sur les Philippines… je suis sûre qu’avoir les cheveux un peu gras ou fourchus au boulot serait perçu nettement moins dramatiquement…
C’est un magnifique billet que tu nous livres là…..certes pas un contexte très joyeux mais finalement la vérité est aussi celle-là…..tes photos sont pleines d’espoir et de vie Antigone, c’est magique malgré le drame qui se déroule en ce moment là-bas. Je ne perds pas espoir qu’un jour le monde se réveille et prenne enfin conscience qu’il court à sa perte en continuant d’agir comme il le fait…mais ce sera bien trop tard malheureusement. Vite à ton prochain billet !! Et au fait, le noo-poo…tu m’as convertie 😉
Merci beaucoup Alexandra, et non, ne perds pas espoir ! Let’s do it ! 😉
Bravo pour le ton juste de cet article et ces photos pleines de vie et d’espoir!
Tu as raison, c’est nous aujourd’hui qui faisons le monde de demain! Arrêtons de polluer notre planète! Les gens avides de pouvoir et d’argent sont tellement déconnectés de leur « intelligence intérieure » qu’ils ne voient pas tout le mal qu’ils font autour d’eux… et ce sont les gens défavorisés qui trinquent le plus… 🙁
Merci beaucoup Céline ! Et pas que les gens avides de pouvoir et d’argent… tous les gens, les gens normaux, manipulés par le marketing, influencés au quotidien, et qui ont peut-être oublié, quelque part en enfance, une partie de leur empathie – mais une empathie qui n’est jamais partie bien loin : il suffit de gratter un peu et elle réémergera.
Tout à fait Ophélie, nous sommes les acteurs de nos propres vies et le problème vient du fait que souvent, on pense en terme « d’avoir » et non « d’être », d’où cette déconnection avec nous-même et donc avec la terre! (d’où nous sommes nés)
C’est exactement ça !
Oh ben mince, mon commentaire n’est pas passé !
Je disais donc, c’est dommage que nous en arrivions à mettre une partie de l’humanité en difficulté, de la mettre en péril, juste pour asseoir des « avancées » technologiques. Quand allons nous cesser de nous entre-tuer ?
Tes photos sont superbes, ces couleurs, ces visages, ces sourires, splendides ! Ne les oublions pas ! Et puis tu as raison de rappeler que chacun à notre niveau peut faire quelque chose pour arrêter ça…
(Et j’ai hâte de voir la sélection d’ouvrages pour Noël 🙂 )
Merci beaucoup Mnêmosunê d’avoir pris le temps de déposer à nouveau ton commentaire – Wordpress semble être capricieux avec toi, j’en suis désolée !
Des ‘avancées’ technologiques, des faux besoins, notre [trop de] confort quotidien… mais je proposerai plein de livres pour lutter contre ça, promis ! 😉
Je pense que ce n’est pas Wordpress le problème, mais plutôt Hellocoton 😉 Enfin j’ai trouvé d’où cela venait, c’est le principal !
Super pour la sélection de livres 🙂
Ah mais oui, peut-être, si tu essaies de rentrer un commentaire à partir du lien Hellocoton, ça pose peut-être problème… Bien vu !
Je n’ai pas laissé de commentaire sur ton article concernant le no-poo, une goutte d’eau dans la mer me suis-je dis… je préfère laisser une goutte ici. Merci. J’espère que tes proches là-bas sont en sécurité. Pour les autres… :/
Et bien je préfère mille fois un commentaire ici plutôt qu’au no-poo ! 😉
Merci Do, oui, mes proches sont sains et saufs, ils n’habitent pas dans la région qui a été dévastée par le typhon.
J’ai souvent l’impression de parler dans le vide autour de moi. Les gens ne se sentent vraiment pas concernés. Rien que le fait de jeter des piles dans un collecteur n’est pas un réflexe chez certaines personnes alors va leur parler d’économie d’énergie ou de consommation raisonnée à tous les niveaux. Quand tu essayes d’aborder le sujet on te prend pour un grand moralisateur. Leur petit confort quotidien est bien trop précieux et ils estiment que leur droit de gaspiller et tout bousiller fait parti de leur liberté. Mais les devoirs qui vont avec ? A la poubelle 🙁 Tout ça me rend très triste. Mais ce n’est pas pour cela que j’arrêtai 🙂 Après je suis loin d’être un sainte et je garde certains mauvais réflexes même si j’essaye de le faire le moins possible.
Merci beaucoup Sib,
Oui, moi aussi, souvent je désespère quand je vois tout le gâchis qui est fait autour de nous et combien des gestes simples ne sont même pas effectués – et les gens semblent ne même pas s’en rendre compte !
Je serre les dents quand ce sont des proches, j’essaie de ne rien dire… car je sais aussi qu’il y a encore quelques années, j’étais comme eux et à mille années lumière de toute conscience écologique ! J’étais même persuadée que le changement climatique, c’était un hoax ! Oui, les climato-sceptiques font souvent du bon boulot…
Je me retrouve dans ce que vous dites toutes les deux, on a souvent ce sentiment d’être une goutte dans l’océan et de voir sans cesse les choses s’aggraver, les gens continuer à faire les mauvais choix et les politiques… à ne rien faire ou presque dans l’intérêt de notre planète. Mais il faut tout de même garder espoir, des solutions existent mais elles sont encore méconnues. A nous, petites gouttes isolées, de continuer à alerter, expliquer et à aider au changement 🙂
Et Antigone, cet article est un vrai succès 😉
Oui, je suis heureuse (et soulagée un peu…) de voir que les gens réagissent bien plus que je ne l’aurais pensé, c’est bien ! Les gouttes tombent à verse ! 😉
C’est un magnifique article, qui donne un visage, vrai et souriant, à ceux à qui l’on offre présentement que le visage du désastre… Je me souviens que j’avais eu des impressions semblables, au retour d’un voyage en Grèce juste avant que la situation ne dégénère: des milliers de victimes de la folie des autres…
Et dire qu’ici, ce ne sont que des glaciers qui fondent que l’on peut voir (http://unkolibrisouslaneige.wordpress.com/2013/10/25/desilusion-101-le-glacier-athabsca/), dire que c’est les seuls signaux d’alerte concrets pour nous… Et que c’est n’est vraiment pas assez pour ouvrir les yeux de peuples entiers.
Merci pour ce beau réveil,
beau est, je le crois vraiment, le bon mot. Parce que ça fait du bien de toujours se faire rappeler ce genre de choses, de garder les yeux ouverts, le coeur vigilant. De se rappeler que nous sommes tous sur la même planète, même si on l’oublie trop souvent. Et puis, ça donne espoir. De ne pas être seuls à vouloir voir les choses changer.
Je suis très touchée par ton propre article, c’est triste et ça donne envie de pleurer, cette réalité. Mais non, tu as raison, nous ne sommes pas les seuls à vouloir faire changer les choses, nous sommes nombreux à refuser de voir les glaciers fondre sous nos yeux… Et peut-être bien qu’on y arrivera… 🙂
Merci.
Et qu’on y arrive ou pas, il y a au moins une certitude; on doit essayer. 🙂
Je partage… et je donne. En attendant que l’homme se réveille !
Merci Vanessa !
A reblogué ceci sur Idées en vrac d'une petite Moineau and commented:
« C’est nous qui faisons le climat » tout est dit.
Dans notre société qui cherche toujours les « coupables », les « responsables » des plus petits maux, nous sommes tous des coupables vis-à-vis des pays les plus pauvres de notre planète… On se prend un platane, on cherche qui l’a planté là en bord de route parce que c’est lui le responsable… Et là-bas, ils ne veulent que survivre suite à cette catastrophe, les coupables, c’est nous, mais ils ne les cherchent pas, ils ne cherchent qu’une chose : le moyen de retrouver ceux qu’ils aiment et qui ont survécu, le moyen de manger et boire…
Je n’ai pas ton optimisme, je pense que tout est foutu, que l’homme est trop égoïste pour penser à tout ce que tu écris (comme tu dis, « c’est loin tout ça »), mais j’essaie au quotidien d’apporter ma pierre pour changer les choses, même si je n’y crois plus vraiment.
Merci pour ton article, et tes magnifiques photos.
Penser que certaines de ces belles personnes sont peut-être mortes la semaine dernière me serre le coeur…
Ah, disons que je suis une éternelle optimiste et une grande sensible : si je me disais maintenant que les choses sont foutues, je me dirais aussi ‘A quoi bon ?’ et cette pensée-là, je la refuse, elle entrave l’action, elle annihile la moindre initiative et elle sert souvent de prétexte à trop de gens… Allez, au fond, pessimiste ou non, on y croit tous un peu, sinon… à quoi bon ?
🙁 Ca ma beaucoup touché ton article… Et retourné aussi.
Je ne regarde pas souvent les actualités… Je trouve qu’elles nous emboucanent le cerveau… Pour justement nous empecher de bouger… Je prefere etre touchée par ce genres d’articles.
Merci .
Merci Pepain.
D’ordinaire, je ne regarde pas les actualités (je n’ai pas la tv), je les écoute ou les lis, mais parfois aussi je les fuis…
Très joli article, plein de vie et par conséquent de paradoxe. Très lucide aussi.
Merci.
Je t’en prie, Astrid, merci à toi.
Les rapports du GIEC, si je ne m’abuse, sont à prendre avec des pincettes ! Votre article est très touchant, sans parler de ces photos pleines d’émotions !
Le GIEC étant majoritairement dominé par des scientifiques issus d’Etats qui n’ont que peu d’intérêts à ce que la crise climatique soit perçue de manière exagérée, il est hélas très plausible que ses rapports reflètent la réalité – malheureusement…
Bonjour Ophélie. Je salut l’élégante douceur (en surface) avec laquelle tu abordes ces sujets d’actualité… qui continuent, faut-il le préciser, hors JT. Ta façon d’amener les choses me fait beaucoup réfléchir. Et je le pense vraiment. Ça a aussi un fort échos en moi par rapport à ce que j’écris en ce moment. Personnellement, la plus grande violence dans tout « ça » c’est le sentiment d’être coupé… coupé des réalités, des dessous, des retombées et conséquences de nos actes, et aussi des faits qu’on nous présente dans les médias. A quel point toutes les émotions sont canalisées dans un sens qui profite économiquement mais pas humainement. et Hop si un sujet ne plait plus on en parle plus et alors quelque part il cesse d’exister… alors que non tout continue. Ca me fait penser à une théorie sur l’enfance… différents stades…dont celui où l’enfant comprend que ses parents ou les objets avec lesquels il est en contact continuent à exister malgré qu’il ne les ai plus sous les yeux. Les gens dits adultes de nos sociétés actuelles (riches matériellement) ne sont-ils pas pareils, bloqués à ce stade? Désolé si je tombe dans ce que beaucoup catalogueraient rapidement comme « philosophique » ou « tu réfléchis trop » etc. C’est touchant de voir que toi tu as été sur ces lieux, tu les connais et ça a une réalité plus concrète pour toi du coup. (pour moi effectivement ça parait tellement surréel étant confortablement assis dans une des régions du monde, actuellement, les moins sujettes à ces phénomènes)
J’ai ris à lire un commentaire sur le liens no-poo et cet article. Perspective o perspective, mettre tout en perspective. 🙂
Je t’envoi un sourire à distance 🙂
Enfin une phrase qui peut paraître bebete ou niaise : le ciel est toujours bleu derrière les nuages
(ce n’est pourtant pas une raison pour oublier les nuages)
bye
Je t’en prie, Valentin. Merci à toi pour ton bien joli message et, non non, tu ne réfléchis pas trop… toutes ces questions, toutes ces réflexions et associations, elles sont tellement légitimes – et intéressantes !
J’ai beaucoup aimé ta dernière phrase, de même que ses parenthèses… Et oui, il faut toujours tout mettre en perspective – même si on a l’impression que ses cheveux, c’est la vie ! 😉
Il est difficile d’imaginer avec les images que l’on voit dans les médias que ces petits coins de paradis que tu nous fais partagé ai exister un jour !! Très beau, article très touchant. La nature se rebelle mais pas forcément de manière juste !! Pourquoi les plus pauvre et les plus démunis à chaque fois ?
Bravo en tout cas 🙂
Merci Sofy, oui, c’est incompréhensible d’injustice…
Pourquoi s’intéresser aux autres quand on peut faire que regarder son propre nombril et tourner autour toute notre vie sans se préoccuper de ce qui peut se passer à côté???
Nous vivons malheureusement dans une ère où le chacun pour soi a pris le dessus. La plupart ne voient même pas ce qui se passe en bas de chez eux alors aux Philippines…On ne se sent concerné que si sa propre petite personne est directement touchée. Ouh lala, surtout il ne faut pas toucher à son petit confort surtout si c’est pour permettre à d’autres, qu’on ne connait même pas, de pouvoir VIVRE simplement. C’est loin, on ne se sent pas concerné, et en plus ça peut éventuellement couper l’appétit : bah oui, nan mais ils exagèrent les infos, ces nouvelles nous sont souvent données au moment des repas, quand on se baffre de foie gras, bavette bien saignante et autrers réjouissance qui nous remplissent bien la panse. alors voir ces gens souffrir, mourir, avoir faim dans sa télé: c’est purement scandaleux!!!
Evidemment, tout ceci est ironique: comment ne pas essayer de faire quelque chose chacun à notre petit niveau? Evidemment pris individuellement, on peut avoir l’impression d’une goutte d’eau. Mais chaque goutte d’eau a son importance, on peut tous faire un petit quelque chose. Déjà, pourquoi ne pas dire bonjour à ses voisins, aux gens que l’on croise tous les jours dans la rue, le bus…La simple courtoisie n’existe presque plus. S’intéresser à ce qui se passe devant soi, aider une mamie à traverser la rue, c’est pas bien compliqué?!
Pour la planète: ne plus se laver les cheveux= economie d’eau :-). Vive le no poo! couper l’eau quand on se lave les dents etc….
Bref, heureusement, on reste encore quelques uns et j’espère qu’on sera de + en + nombreux a garder une conscience, à ne pas être dans la consommation coûte que coûte (ça tue la planète ça aussi, bonjour les déchets…). En effet, on doit rester positif, sinon on qui va faire avancer les choses? Perso, j’essaye de semer des petites graines autour de moi, d’éduquer les enfants en leur expliquant le pourquoi du comment. J’ose croire que parfois ça porte ses fruits, à mon tout petit petit niveau.
Une pensée pour ta famille, leurs amis et toutes les Philippines qui souffrent et se battent aujourd’hui pour s’en sortir!
Cécile
PS: tes photos sont magnifiques, tu as su capter leurs regards et en effet ça fait du bien de voir des photos où c’est la vie qui l’emporte sur la destruction
Merci beaucoup Cécile de ton message plein de sens et d’espoir.
Je pense également que les gouttes d’eau passent par la reconstruction du lien social : s’intéresser à son voisin et ré-apprendre à partager, c’est essentiel. Du local, on peut ensuite passer au plus global, et peut-être se rendre compte que ça a du bon, d’être moins tourné vers son nombril !
D’ailleurs, j’ai ri en lisant ta mention de l’eau à couper quand on se lave les dents… je serrais les miennes quand mon ex laissait systématiquement le robinet couler pendant sa minute de brossage : j’ai tout essayé, mais rien n’y faisait ! (je suis sûre que c’est même pour ça qu’on a fini par se séparer… 😉 )
Ahahah!!! J’espère pas quand même!!! 😉 Cela dit, il est vrai que c’est difficile de vivre au quotidien avec quelqu’un qui n’a pas les mêmes valeurs que soi…Et résister sur quelque chose d’aussi simple que de couper l’eau lors du brossage, je crois que j’aurais aussi grincer des dents!!! Bon, on n’est pas sectaires non plus! On ne se lave pas à l’eau froide, on utilise le chauffage etc mais avec parcimonie et intelligence. Mais bon, finalement, il a eu raison de laisser couler l’eau: grâce à ça tu as trouvé ton loulou actuel…;-) 🙂
bonne soirée!
cécile
Oui, tout à fait ! Et mon amoureux, lui, maintenant, me gronderait si jamais j’oubliais de couper l’eau en me brossant les dents !.. 😉
Je souhaite partager un lien qui dans l’absolu n’a pas grand rapport avec les Philippines, mais ça rejoint la notion de solidarité, d’entraide, d’amour de son prochain, et ça commence au berceau (tu comprendras en voyant la vidéo…) quand l’être humain n’est pas encore « gâché » par le bourrage de crâne de la société dite bien pensante. Si tu juge que ça n’a rien à voir avec le sujet du post, je ne serai en aucun cas vexée que tu ne le publies pas.
Ps: pour l’eau qui coule, on est servi dans cette vidéo!!! 😉
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qY-d46-gPMI
Ah, grand moment d’émotion et de tendresse… merci beaucoup pour cette vidéo magnifique.
Elle m’en a d’ailleurs rappelé celle-ci, très touchante également, mais moins forte au niveau de la symbolique que la tienne.
Merci Antigonexxi pour ce courageux article qui parle avec chaleur et humanité d’une fraternité sacrifiée par la cupidité des plus riches… J’enrage tous les jours face à cela, confrontée à la paresse de conscience de certains contribuables, consommateurs et frénétiques du « paraître »… Quand le fait de couper des arbres multi centenaires pour faire « de superbes parquets qui en jette » sera enfin reconnu crime contre l’humanité ?
Actuellement, le magnifique film de Francis Hallé « Il était une foret » réalisé par Luc jacquet rend un peu d’espoir, il est plein de bons sens… mais 700 ans pour revoir vivre une forêt primaire décimée par ineptie…
Merci beaucoup Xant !
Malheureusement, comme j’habite en Allemagne, je ne peux pas aller voir le film de Francis Hallé, dont j’avais entendu parler déjà cet été (il y avait une très belle interview dans Kaïzen) mais j’espère qu’il passera encore à mon prochain voyage en France ! Et d’ailleurs, faire venir des bois exotiques de l’autre bout du monde pour son petit plancher parisien, ça aussi ça m’agace !
Je t’invite à la maison, et te présenterai Francis Hallé à ton prochain passage des Alpes vers l’ouest !
J’ai vécu mes neufs premières années de vie… dans la Forêt Noire.
Chaleureuses pensées à toi et tes porches ainsi qu’à tous les Philippins (j’espère ardemment que beaucoup de bébés vont être nommés en l’honneur de ce peuple du sourire…), je pense particulièrement au personnel d’un restau du Cap Corse avec lesquels j’avais sympathisé +++
Oh ouiiii, ce serait super !
Où en Forêt Noire ? J’y suis aussi 🙂
Merci beaucoup pour tout.
ne pas participer au réchauffement….quoi faire de plus?être végé, manger bio et local, ne pas prendre d’avion, chauffer à17°C trier ses ordures….ça je le fais déjà….que faire d’autre, on se sent impuissant!
Continuer ainsi, en parler autour de soi, faire que le maximum de gens soient au courant et s’y mettent, eux aussi !..
Je suis tellement d’accord avec toi ! David Suzuki et Vandana Shiva sont venus il y a peu a Sydney parler du climat et de l’agriculture. Autant te dire que je me suis empressee de prendre des billets, les salles etaient archi pleines. Leurs discours etaient pleins de sens, mais leurs conclusions m’ont genee : que peut on faire ? Quelques reponses vagues, abstraites, sur notre role en tant que citoyens. Il me semble pourtant aujourd’hui qu’il y a des solutions concretes, que les gens n’entendent pas encore assez : devenir vegan, composter, adopter le minimalisme, manger bio et local, placer son argent dans des institutions qui soutiennent les initiatives durables… Combien de personnes autour de moi se sentent concernees par le rechauffement climatique mais ne font pas le lien avec leur shopping du samedi apres midi, leur alimentation et leur vie de consommateur en general ? Je ne sais pas s’ils sont particulierement connus en Europe mais vous allez en entendre parler d’ici peu : les 350.org debarquent chez vous, apres une tournee aux Us, au Canada et en Australie : ils proposent une solution simple pour enrayer la crise du climat : faire pression sur nos banques, nos assurances, universites etc pour qu’ils n’investissent plus dans les energies fossiles. Ici ca a tres bien marche : beaucoup de gens ont retire leur argent des 4 plus grosses banques Australiennes qui investissent dans le charbon. Les gens faisaient la queue dans la rue pour retirer leur argent. Esperons que ca remporte le meme succes en Europe ! http://gofossilfree.org/
Merci beaucoup Charlotte !
Je crois que c’est ça parfois qui m’embête dans certains discours écolo : faire comme si tout ne revenait qu’aux politiciens et que les seuls choses que nous puissions faire, nous, en tant que citoyens, c’est faire attention à bien éteindre la lumière quand on sort d’une pièce et ne pas jeter ses papiers froissés par terre… mais non, il y a TELLEMENT qu’on peut faire ! Notre mode de consommation, nos choix financiers, nos moyens de transport… ça ne paraît rien, mais si tout le monde s’y met, et si également tout le monde met ses pratiques en accord avec ses discours, ça peut sacrément changer la donne. Alors voilà, nous n’avons pas seulement le pouvoir de faire changer les choses à titre purement individuel et personnel, mais nous avons aussi le devoir d’essayer de propager ces choix de vie autour de soi : que ce soit des amis, des proches, des inconnus via les réseaux sociaux, nous pouvons participer à la prise de conscience générale et pour cela, il faut être optimiste et y croire, car c’est possible !
C’est super le mouvement des 350.org : je ne connaissais que peu et, du coup, grâce à ton message, je me suis renseignée davantage et je me réjouis de voir que leur discours a eu du succès en Australie. On va faire en sorte qu’ils rencontrent le même succès en Europe !
Oui, il faut y croire ! Lorsque le pessimisme m’envahit, je redouble d’actions et participe a des manifs ecolos : il n’y a rien de plus reconfortant que de s’entourer de gens passionnes et actifs. Une fois encore, c’est par l’humain qu’on y arrivera ! 🙂
Et moi je me précipite sur mon blog et lis les commentaires… rien de mieux pour s’assurer que je ne suis pas la seule à vouloir y croire ! 😉
Un ton juste et des mots si bien choisis pour aborder ce triste sujet… On oublie trop facilement l’impact que chacun de nos gestes a sur autrui…
Merci Natasha.
Je me permettrai de partager ton article sur mon blog cette semaine. Je suis persuadée que nous avons un rôle à jouer en tant que citoyens sur la protection de notre planète (et donc des êtres humains qui y vivent). Quand je vois le rôle qu’ont eu les consommateurs sur l’arrivée du bio dans les habitudes de consommation (même si tout n’est pas rose dans ce domaine) ou encore dernièrement, je souriais de la communication de ferrero sur le nutella car ils sentent que les consommateurs remettent de plus en plus en question leurs habitudes. Je vais moi aussi suivre de près le mouvement des 350, je pense que les banques ont besoin de sentir la pression elles aussi. Je ne sais pas si tu as lu « 1 million de révolutions tranquilles » mais c’est un livre très optimiste sur les initiatives qui peuvent être prises par les citoyens. Je ne milite plus sur le sujet lors des repas de famille ou avec mes amis mais ma mère commence à faire attention à pas mal de choses depuis qu’elle lit mon blog alors qu’elle s’en fichait avant. Bon, pas de grand changement à l’horizon car elle veut toujours acheter tout un tas de trucs inutiles à mes enfants, pensant leur faire plaisir, mais bon, il y a certaines choses qui l’interpellent.
Oui, bien sûr, n’hésite pas et un grand merci à toi, Lilibulle !
Je ne suis pas en France et je fuis la publicité, mais on m’a dit effectivement que Ferrero attaquait dur en ce moment au niveau médiatique… Oui, les consommateurs sont de moins en moins des moutons qu’on pourrait bêtement manipuler ou rouler : nous sommes un nombre croissant de citoyens à exiger de savoir et d’avoir des droits sur ce que nous consommons, et je crois que nous ne sommes pas prêts de baisser les bras !
Tu as de la chance pour ta famille, moi, j’ai l’impression d’essayer de courir dans une mare d’huile…
Je me rappelle avoir déjà vu cette vidéo: c’est trop beau, ça me mets à chaque fois les larmes aux yeux. C’est ce que nous avons perdu: le pouvoir de faire confiance à l’autre sans condition et à bon escient . Nous l’avons à la naissance mais le perdons en grandissant au contact de notre société. Ce qui est malheureux c’est que les adultes arrivent, en général même si ce n’est pas systématique, à se comporter de cette façon naturelle avec les enfants, mais pas avec les adultes. Moi la 1ère d’ailleurs, je ne suis pas meilleure que les autres…! Ces vidéos nous remettent finalement face à notre condition de mammifère. Je m’explique: à la base, nous avons un instinct qui nous pousse à vivre ensemble, petits, nous l’avons cet instinct( oserai-je nous comparer aux chiens qui dans un milieu naturel vivent en meute???). Mais en grandissant, on le perd au profit de la philosophie du moi d’abord. A long terme, c’est mauvais pour nous et ça nous mène à tous les excès que nous connaissons. Il ne tient qu’à nous de garder un petit peu au moins de cet instinct en regardant autour de nous et en prenant soin de ce qu’il y a autour de nous( humains, animaux, nature).
et bah je suis inspirée dès le matin!!! Bonne journée!
Cécile
Non, tu as raison, et j’ajouterai que l’homme a perdu récemment l’habitude de vivre en communauté. Dans le mode de vie hyper individualiste dans lequel nous évoluons en Occident (qui n’apporte pas que des choses mauvaises, reconnaissons-le également), nous ne voyons plus les autres individus que comme des potentiels facteurs de gêne : nous ne voulons plus partager car nous avons peur de l’autre, nous avons oublié ce que c’est que traiter les biens avec respect quand ils ne sont pas privés et individuels mais collectifs et publics, nous ne sommes plus habitués à penser autrui et soi comme faisant partie d’un tout, une communauté ou une société, mais comme irrémédiablement séparés.
C’est difficile car nous voyons désormais toute avancée du collectif comme un empiétement et un danger possible pour notre liberté individuelle, mais il faut apprendre à penser les choses autrement et à habituer, dès le berceau, les futures générations à retrouver ce sens du collectif. Et ça commence par du presque rien : avoir des relations de bon voisinage, partager des biens ou des services avec d’autres individus, donner ou échanger de son temps, etc.
Allez, moi aussi je suis inspirée aujourd’hui ! 😉
Bonjour Ophélie,
Merci pour cet article. À ta manière, une fois encore, tu nous montres qu’il y a de vrais problèmes, mais aussi d’autres colibris et c’est réconfortant.
J’attendais les premiers commentaires pour ajouter le mien, et c’est bon de savoir qu’il y a d’autres personnes: chacun de nous, dans son coin, se sent moins seul à vouloir que les choses changent dès maintenant.
Je me permets de mettre un lien ici (si ce n’est pas bienvenu, efface…) https://secure.avaaz.org/fr/petition/Stand_with_the_Philippines/?tEPfYeb.
Continue à nous faire part de tes réflexions et à nous encourager à agir. Ton blog est fédérateur, ta façon de partager, sans discours moralisateur, qui amène chacun à réfléchir et à vouloir agir, est essentiel.
Encore merci !
Bonjour Nadine et merci d’être venue ajouter ta petite plume à celles qui étaient déjà passées par là.
Merci beaucoup pour la pétition, elle est signée, et rassure-toi, elle a sa place ici !
grand merci pour ces belles photos qui nous rendent les philippines très proches et encore plus maintenant ! même si ils sont à des milliers de kilomètres, ce sont n os voisins ! à chacun de voir ce qu’il peut faire en conscience pour aider à tous les niveaux.
Oui, et chaque petit pas compte, quel qu’il soit. Merci beaucoup Christine.
Bonjour Ophélie,
Très beau témoignage. Tu as un vrai talent d’écrivain….J’aimerais croire aux lendemains qui chantent, mais quand j’écoute l’actualité, j’ai beaucoup de doutes, l’humain est avide de pouvoir, et ce, à n’importe quel prix……comment rester optimiste !!!! le peu de tribus lointaines qui vivent encore en harmonie avec la nature, sont de plus en plus obligées de se « civiliser », je devrais même dire, « on » les oblige à ………je ne crois plus vraiment en l’humain……..j’ai vraiment très peur de l’avenir, et dans ces moments là, je pense très fort à mes trois filles, et alors, j’espère très fort que les « grands » de ce monde vont enfin se réveiller……..
Merci beaucoup Brigitte, tes mots me touchent énormément.
Mais si c’est nous qui baissons les bras, alors comment ceux qui ne sont même pas sensibles à ces questions-là pourraient entreprendre quoi que ce soit ? L’humain n’est pas ‘mauvais’ par nature : il est ce que l’on en fait. Tes filles sont notre avenir et elles, aidées de nous tous, peuvent aider les ‘grands’ à se réveiller. Croyons-y et ne baissons pas les bras !
http://www.liberation.fr/terre/2012/08/09/la-terre-voit-venir-le-changement-d-ere_838897
Depuis que j’ai lu le rapport dont est tiré l’article, ça me crée une angoisse profonde et un sentiment insupportable d’immobilisme…
Merci beaucoup SilvoPuce.
Triste article, quel monde comptons-nous laisser à nos enfants ?..
Des beaux mots et des belles photos… Merci pour ton partage!
Comme beaucoup, je fuis les journaux TV car marre de voir ces catastrophiques… résultats du foot et autres niaiseries (« aujourd’hui, c’est la rentrée », « aujourd’hui, il neige « – sans blague !). L’information se situe en dehors des journaux (qui sait ce qui se passe au Japon en ce moment avec cette centrale nucléaire???)…
Je viens de découvrir ton blog via ton article sur le noo-poo sur Terra Eco…
Je n’ai malheureusement pas le temps de lire les anciens articles mais les nouveaux me font chaud au cœur !
Ecolo convaincue (même si ce mot me gêne), j’ai l’impression comme beaucoup de n’avoir aucun impact dans ma vie de tous les jours. Même si quand je fais bref résumé, je fais « déjà beaucoup » : tri, réduction, achats dans les petits commerces (moins d’emballages, moins de marques qui allègent les produits en rajoutant moults substances étrangères au produit initial), meubles en cartons, chauffage réduit, lombricompostage, conserves maison (pour avoir le plein de vitamines en hiver), économies d’eau (l’eau froide de ma douche me sert à arroser mes plantes!), une voiture pour nous deux (qui ne sert qu’une journée par semaine), refus des sacs plastiques chez certains commerçants (et un sac pour une boite de la pharmacie, un!)… Cependant, quand je vois autour de moi, j’enrage !
Je suis commerçante avec mon mari (nous tenons un commerce de proximité) et il y a des jours où j’ai envie de tuer certains clients ! Par exemple, nous leur avons offert l’année dernière des sacs à pains (bon, là, tu sais que nous sommes boulangers du coup) en coton responsable. Tout le monde voulait notre sac mais seulement quoi, 5%?, l’utilisent! « Est-ce que je pourrais avoir un papier en plus s’il vous plait? » … Quand je vois la quantité de papier que je passe tous les jours, ça m’horripile! Moi qui vient d’une formation dans la gestion des déchets, je crois qu’il ne faut pas chercher bien loin pour faire des diminutions !
De mon côté, je soulage ma conscience en réduisant, recyclant et ne prenant pas de douche tous les jours « Beurk! » peuvent dirent certains! A partir du moment où je ne courre pas un 100 mètres, je ne vais pas puer! J’ai presque arrêté le déo (sauf en cas de sport), plus besoins ! Et lorsque j’ai dis un jour à mon mari « J’ai pas eu le temps de prendre une douche ce matin », il m’a dit regardé d’un air de dégout! Je me suis approchée « je sens mauvais ? » et là, gêné de devoir l’admettre « non… ». J’ai une bien plus belle peau qu’avant… alors que je n’utilise que des savons certifiés (un peu plus écolo en théorie)… Il n’y avait que les cheveux qui m’embêtaient le matin… Ayant découvert le shampoing sec il y a deux mois, je suis heureuse d’avoir ta recette! Ca me fera de belles économies (de déchets et d’argent!). Même mon mari me tanne pour essayer le noo-poo! Même comme je lui ai dit ; d’abord, on fini les stocks de shampoings, inutile de gaspiller à ce niveau là!
J’ai hâte de lire ton prochain billet ! Et de voir ce que tu proposes comme livres pour Noël ! No impact Man, lu (et DVD en cours de visionnage… juste le problème de la langue : l’anglais écrit, oui, oral, OUPS!!) Zéro déchets, en cours… Le prochain ??? (je dévore les livres, c’est mon problème environnemental numéro 1- je tente de choisir le version numérique de temps en temps mais je ne sais pas ce qu’il y a de mieux pour l’environnement à ce sujet là!)
Désolée d’avoir dérapé au niveau du sujet… N’hésite pas à ne pas tout publier…
Bon courage et bonne continuation à toi
Au plaisir de te lire !
Mimi
Oh, merci beaucoup Mimi !
Merci pour tes mots et pour avoir pris le temps de m’écrire ton passionnant témoignage.
Je comprends ta colère quand tu entreprends des efforts et que ceux-ci ne sont pas forcément suivis, c’est si rageant ! Pour les sacs en tissu, pourquoi ne pas arrêter tout simplement de proposer des papiers pour emballer les pains ?.. Je sais, ça fait un peu ‘dur’, mais si vous prenez bien le temps de l’expliquer à votre clientèle, par oral mais aussi par des écriteaux, que désormais, par souci environnemental, vous ne proposerez plus de sacs ou papiers jetables, mais qu’il faut se munir de son sac de coton ou sinon un autre sac ou contenant personnel, ça peut très bien marcher. On a toujours peur de faire les choses et d’être trop insistants, mais cela parfois donne des résultats : j’avais écrit ainsi à une compagnie qui envoyait toujours ses produits emballés de papier bulle, et bien, maintenant, ils sont passés au papier recycler pour emballer !
Moi aussi, j’aime les livres et je ne peux m’en passer. C’est une réflexion que j’ai actuellement mais je ne suis pas sûre (du tout) de suivre l’avis de certains, notamment Bea Johnson, qui promeuvent le digital plutôt que le papier. En termes de coûts environnementaux et humains (extraction de minéraux souvent polluante et toxique pour les ouvriers – en Afrique le plus souvent ; énergie engendrée par la production elle-même de ces produits électroniques qui se cassent, la plupart du temps, en 18 mois et qui ne sont souvent pas réparables en raison de la miniaturisation ; déchets toxiques induits par ces appareils qui sont relégués dans des décharges – toujours en Afrique…), le ‘prix’ du digital est très lourd, et c’est sans compter l’énergie des serveurs, des ‘clics’, etc. Honnêtement, entre ça et le papier recyclé, l’usage des bibliothèques et le choix de livres qu’on transmet de père en fils, je ne sais pas lequel est le plus dommageable pour l’environnement…
Bref… merci encore pour ton message qui, tu vois, soulève beaucoup de réflexions ! 😉
Bonsoir !
Hélas, nous avons des « gens de passage » et il serait difficile de leur donner un papier à eux et pas nos clients les plus fidèles… Encore heureux que certains me disent « Pas de papier, merci! », ceux là, je les chouchoute! Celui qui me demande un papier pour chaque pain parce que ce n’est pas la même maison (c’est bien le même transporteur, il peut bien enlever une baguette d’un sac et la poser sur une table, M****!), je suis polie mais je ne fais pas plus d’effort que ça! Par contre, je cherche une alternative aux papiers pour les croissants par exemple… Une boite ? Un sac ingraissable? J’ai beau chercher, je ne vois pas quelle alternative au sachet papier non réutilisable (le sac papier de la baguette peut être réutilisé, lui!).
Pour les livres, malheureusement, je n’ai pas accès à une bibliothèque… Mes horaires ne collent pas du tout ! Il faudrait que je fasse venir quelqu’un pour me remplacer à chaque fois… dur! Et puis, je n’aime pas me presser dans une bibliothèque, alors, regarder l’heure tourner, non merci! Du coup, j’alterne… Livre numérique, livre papier. Mon mari ne comprends pas, lui qui préfère les livres papiers.. Mais quand nous partons en vacances, j’avoue que le livre numérique est un plus non négligeable… En vacances, c’est entre 3 et 5 livres à la semaine… imagine un peu le poids pour 3 semaines de vacances ! Et en repensant aux bibliothèques, je pestais à chaque fois pour le nombre de livres limités à emprunter… Ils étaient toujours lu avant la semaine suivante !! 🙂
Bonne continuation encore !
Oui, tu as raison, cela peut être délicat avec eux, mais rien n’empêche de déclarer dès l’entrée de la boutique : ‘Ici, on ne donne pas de papier’. Les gens s’y habitueront et s’ils sont de passage, c’est peut-être aussi qu’ils n’achètent pas une quantité énorme qui nécessite d’être emballée (sandwich ou baguette ?). Sinon, du papier recyclé ?
Pour les livres, je me suis mise à la version numérique également pour les vacances (trop lourdes les valises !) et j’alterne. Certains livres que j’ai envie de lire ne sont disponibles que sur papier… Et puis, ma grande amie d’enfance est libraire… je me vois mal la snober pour une tablette ! Pour le moment, j’aime tellement les livres papier et je n’ai tellement pas envie que mes enfants apprennent à lire sur des ordinateurs, que je ne suis pas prête de les abandonner ! 😉
Je ne crois honnêtement pas que les livres numériques soient moins polluants que les livres papiers.
Oui, c’est ce que je pense aussi.
Une solution peut être de faire payer le papier. Pas grand’chose, 5 centimes seulement. Vous allez voir que les gens vont arrêter d’en prendre 🙂
Bonsoir,
pffiouuuu quoi dire ? Je suis venue grâce à votre article sur le no shampoo. Et là depuis qq heures je reste et je lis, je lis inlassablement vos articles si prenants si pffiouuu si vrais,si frais, si nouveaux, si biens ……..Vous êtes une bouffée d’air sans produits néfastes pour vos lecteurs. Je n’ai pas pour habitude de faire d’amples compliments mais vous les valez largement.
Alors quand un super blog me retient comme le votre eh bien je m’abonne. Et je vais passer mes prochaines journées à me régaler de vos anciens articles.
Je ne suis pas végane ( pas sur de ne pas faire de fautes :-)…) mais pas mal de problèmes de santé (hypertension,…….etc) m’amènent à manger différemment qu’auparavant. Donc suivre un peu de vos conseils alimentaire ne peut pas que me faire de bien.
Quant aux Philippines c’est effroyable. Si cette catastrophe pouvaient, fortement, faire réfléchir ceux qui nous gouvernent, ceux qui décident des priorités, ceux qui polluent pour faire plus de fric, ceux qui oublient la dignité des êtres vivants (liste hélas non exhaustive) si cela pouvaient les faire changer d’optique, nous serions des millions à les suivre.
Je suis abonnée à un site qui donne la possibilité de signer des pétitions pour faire avancer des problèmes que seul il est impossible de régler. (Avaaz pour ne pas le nommer et bien sur vous pouvez virer le nom si vous trouvez l’info pas compatible avec votre blog).
Je suis une mamy de 2 petits enfants, Valentin 8 ans et Maéva 6 et demi ;-), et notre belle planète doit rester fabuleuse pour eux et de millions d’autres enfants qui n’ont pas demandé à hériter d’une terre démolie et polluée.
Ravie de faire partie de votre blog et bonne semaine.
Yamina
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Bonsoir Yamina et un grand merci pour votre commentaire !
C’est très gentil à vous d’avoir pris le temps de l’écrire et, si vous êtes une petite nouvelle ici, je vous souhaite alors la bienvenue !
Vegan, végan, végane… on peut l’écrire un peu comme on veut à dire vrai : je choisis ‘végane’ car c’est l’écriture francisée (‘vegan’ est anglais) et parce qu’elle permet ainsi au masculin et au féminin d’être indifférenciés – j’aime bien quand les hommes prennent un ‘e’ à la fin ! 😉
Merci pour Avaaz : une autre lectrice a justement fait circuler cette pétition un peu plus haut dans un commentaire. J’aime à croire que nos signatures et nos voix, en plus de nos actions, porteront leurs fruits – et si ce n’est pas pour nous, ce sera du moins pour nos enfants ! J’espère que Maéva et Valentin seront un jour fiers du monde de demain !
Bonne soirée à vous Yamina.
Très touchant ce message avec tes photos…!!! Tout ça porte à réfléchir. Merci Antigone 🙂
Merci à toi, Jessica.
Tes photos sont magnifiques Ophélie, et tes mots tellement vrais.
Les sourires dont tu parles, je me suis surprise à les voir même hier (aux infos …), sur les visages des gens les plus dévastés. Que c’est triste … vraiment. Et j’aimerai tellement me sentir plus utile, directement.
Merci beaucoup Rose. Moi aussi, je me sens souvent si impuissante…
Tes photos sont magnifiques, tu es douée il y a tellement d’émotions capturées!
Et ton article, très touchant, c’est une bonne piqûre de rappel que tu fais là et cela m’encourage à poursuivre mon éveil environnemental, humain et animal..
Merci Ophélie !
Je t’en prie, Laetitia, merci à toi pour ton adorable message ! Et oui, poursuis ! 😉
Merci pour ce très bel article. Je partage !
Merci à toi !
Merci pour tes photos magnifiques , ton engagement , ta gentillesse , ton empathie
Merci beaucoup Martine.
Bonjour !
Ce petit message simplement pour te féliciter, ton article est trés touchant et tes photos magnifiques !
bonne journée
Merci beaucoup Floriane et une très bonne journée à toi également.
Je ne sais plus qui disait quelque chose comme « la préservation de l’environnement, c’est pas un énorme problème, c’est 8 milliards de petits problèmes ». J’aime cette vision.
Merci pour ton article. Tu as probablement souvent l’impression de prêcher dans le désert, mais ce n’est pas le cas. C’est des blogs comme le tien, qui répètent avec patience, constance, indulgence et pédagogie, qui font que les gens changent petit à petit leurs comportements.
Oh, c’est une très belle phrase, et très vraie. Merci beaucoup Pims.
Bonjour Ophélie !
Tous les jours, je constate à quel point nous, êtres dits « civilisés », sommes capables de tant d’ignominies envers notre environnement, donc envers nous-mêmes. Nous sommes les seuls êtres vivants à trouver normal de nous étaler dans notre propre fange au point d’en faire suffoquer faune et flore. Ce n’est pas bien optimiste, ce que je dis, mais aucune leçon ne semble servir à l’être humain. Oui, je sensibilise tous les jours mes enfants à la protection de la nature. Oui, je leur explique comment faire pour produire le moins possible de pollution. Pourtant…
Une solution (tabou ?) à tout ce cirque : l’être humain doit arrêter de se multiplier autant pour enfin redonner toute sa place à la biodiversité, pour enfin la laisser respirer !
Je te remercie pour ta sensibilité qui fait du bien, et pour ton blog incroyable que je vais m’empresser de faire connaître autour de moi. Mille excuses pour mon message si emprunt d’amertume.
Odile.
Bonjour Odile et merci beaucoup pour ton commentaire !
Oui, c’est un sujet tabou que celui du contrôle des naissances, mais pourtant bel et bien essentiel. J’aimerais tant que, plutôt qu’une campagne favorisant la natalité, le gouvernement lance une campagne favorisant l’adoption, tout en entreprenant parallèlement d’en simplifier les démarches…
tres bon article. ne vous inquietez pas, nous sommes de plus en plus nombreux à developper le positif dans le monde. effectivement il est temps de se reveiller et d’y contribuer un maximum. n’attendons pas le changement car nous sommes le changement <3 je vais partager cet article sur une des pages facebook que j'anime, celle qui se rapporte au sujet, en soutien <3 bonne journée à tous.
Merci beaucoup Mel, oui, n’attendons pas et unissons-nous pour agir.
Merci pour le message et respect à ton merveilleux blogue!!
Oh, merci beaucoup !
Bonjour Ophélie
Merci pour cet article et ces très belles photos.
Il est vrai que c’est parfois désespérant et franchement angoissant de voir que les pays dit développés regardent ailleurs quand on parle de changer les comportements afin d’assurer un futur à nos enfants (au sens large). Comme si nier le problème pouvait le faire disparaitre.
Mais lire un article comme le tien et tous les commentaires qu’il a généré redonne de l’énergie et un peu d’espoir 🙂
Val
Merci beaucoup Valérie,
C’est vrai que je ne m’attendais pas, moi non plus, à ce que cet article génère autant de réactions, et cela m’a donné du baume au cœur.
L’être humain n’est pas mauvais de nature, il a juste oublié certaines priorités… à nous de les lui rappeler !
Chaque être humain devrait voyager, car le voyage c’est un apprentissage… Le voyage est celui qui nous fait grandir intérieurement… Notre richesse n’est pas de découvrir des paysages ni même des cultures différentes de la nôtre, notre richesse vient de l’observation des modes de vie extérieurs au nôtre. Les philippines c’est loin… en temps, et même en kilomètres… Pourtant chaque année, nous devrions partir en voyage pour nous rappeler que oui, nous pouvons nous dire « Je suis né du bon côté de la barrière, j’ai de la chance » mais surtout « Que m’apporte mon mode de vie actuellement? Suis-je heureux? Est ce que je me plains sans cesse pour rien? » et encore plus pour rencontrer tous ces visages qui sont surtout des êtres vivants qui comme nous, ont le droit à la protection, à la liberté, à la justice et au bonheur… Et pour voyager un peu moi aussi, je voudrai bien oui, arrêter de voir quel impact désastreux les pays soit disant modernes et civilisés ont sur des civilisations bien plus grandes d’esprit que la nôtre… Merci pour ce bel article… Peut-être qu’il sera moins visité que celui du shampoing, et ce sera triste à constater (un jour je te dirai quel est mon article le plus visité, ça me rend souvent bien triste…) mais je ne perds pourtant pas espoir…
Merci pour ton passage ici et ton très joli message, Noémie.
Oui, le voyage est fait pour aller à la rencontre de l’autre et lever un peu le nez de son petit bout de nombril. Et il nous apprend tellement, cet autre si loin géographiquement et pourtant si proche de nous !
Pour l’instant, c’est no-poo number 1 dans le trafic – hélas ! Dis-moi quel est ton article le plus visité, oui, ça me rend toute curieuse (et déjà triste ?..).
Je suis d’accord, et pas d’accord en même temps… Pas besoin de voyager pour lever le nez de son nombril: malheureusement juste à côté de nous il y a de quoi faire 🙁 . Cela dit, cela ne doit pas nous empêcher effectivement de se rendre compte de la chance que l’on a ici, notamment l’accès à la nourriture quand on sait que la famine ravage tellement de populations.
et pendant ce temps là, aux infos, parlons-nous des sdf qui ont faims et froids? Des Philippines qui doivent se reconstruire? ….. Suspens…..; Bah non!!!! IL y a beaucoup plus important: le foot. Les bleus ont gagné. Pour le coup, ils vont voyager eux: vont-ils aller partager avec la population locale, ou bien dépenser tout leur pognon, si durement gagné à la sueur de leur front, dans dieu seul sait quoi??? (sujet qui m’agace grandement, et comme j’ecris ce commentaire devant les infos,le ramdam sur le fait qu’ils ont gagné me hérisse…)
Je m’égare: comme on dit « les voyages forment la jeunesse ». D’accord, mais pas besoin d’aller bien loin, malheureusement.
Bonne soirée
Cécile
Je suis complètement d’accord avec toi et, pour moi, le voyage peut être très proche, pas besoin de faire mille kilomètres (d’ailleurs, à dire vrai, je fais super attention à mon bilan carbone – pas pris l’avion depuis deux ans…)
Et mince que les bleus aient gagné… moi qui espérais qu’on ne parle pas trop de foot l’an prochain, c’est râpé 🙁
Ce qui m’énerve le plus ? C’est que c’est un événement sportif qui va faire remonter le moral des Français… et qu’on ne parle que de ça !!!
l’article sur l’IG Bas des farines. Quelque part, ça me plait que je sois la seule à avoir pondu cet article car apparemment beaucoup ne trouvaient pas la réponse ; quelque part je me dis que oui ça peut aider des diabétiques et des personnes soucieuses de leur alimentation ; mais une petite vérité au fond de moi me dit que c’est surtout des femmes qui sont obsédées par l’idée de maigrir… c’est ça qui me rend triste… Enfin, je vais etre idéaliste, je vais penser que c’est que des gens qui se soucient de leur santé <3
Oui, ça a un petit côté triste, j’avoue. Même si ton article est, objectivement, très intéressant et très bien fait. Soyons idéalistes, il vaut mieux parfois ! 😉
Et moi c’était, jusque là et avant les cheveux, l’article sur le Nutella : pas l’article sur les poules pondeuses bio, pas celui sur les moutons à l’arrière-train raboté pour nos pulls en hiver, et, bien sûr, pas celui sur les Philippines… non, d’un coup, les gens se disent : ‘ho ho, le nutella, en fait c’est pas bon pour moi’… Et maintenant, c’est tout pour ma petite tignasse, aux pointes sèches ou aux racines grasses, c’est qu’elle est unique au monde, bien sûr !