Je comptais initialement publier une recette ce soir, et puis, je me suis laissée emporter par le flot de mes pensées. Avant de commencer cet article, je réfléchissais sur le fait que je ne vous avais pas proposé d’informations nutritionnelles depuis un certain temps (je crois que les dernières remontent à mon gâteau du goûter). Ce n’est pas que je n’ai plus envie de partager avec vous mon (humble) savoir en la matière, non, je crois surtout que j’en ai un peu assez de toutes ces questions de nutrition.
Que faut-il manger ? Mais alors, le soja, t’en penses quoi ? Et les amandes, c’est calorique, non ? Le gluten, c’est pas bon ? Et le chocolat, c’est pas un peu excitant ? Oui, mais le caroube, c’est plus sucré, non ? Et les céréales, c’est de la colle qui fait grossir ou bien l’idéal pour garder la ligne ?
Faut manger cru, paléo, frugi, rawtill4, 5:2 ou bien jeûner ?
Les choux, c’est top niveau antioxydants, mais ça craint pour la thyroïde? Et les algues, c’est trop iodé ? C’est sûr qu’il faut faire tremper les légumineuses, parce qu’il paraît que les oxalates sont anti-cancer, en fait, non ? Et le sésame, c’est plein de calcium mais aussi plein d’oméga-6, non ? Pourquoi on dit que c’est essentiel si c’est inflammatoire ? Ca veut dire qu’il faut toujours les combiner avec des oméga-3 ?
Euh… il faut manger quoi, à la fin ?..
J’avoue qu’en ce moment, j’en ai un peu ma claque de tout cela.
Bien sûr, j’aime manger sainement, me dire que je fais du bien à mon corps en lui offrant de bons nutriments qui lui donneront de l’énergie et l’aideront à être en pleine forme. Et bien sûr, je n’aime pas lui donner des ‘calories vides’, des trucs qui ne servent à rien, bourré d’huile de palme et de sirop de maïs, sitôt avalés, sitôt oubliés. Pourtant, si je suis végane, ce n’est pas pour la santé, mais pour des raisons éthiques. Tant mieux si la santé vient avec et que je n’ai plus de rhume, plus de migraines et que je me sens en forme, même quand beaucoup à ma place ne le seraient pas. Mais je pense profondément qu’il faut arrêter avec les aliments ‘miracles’ et les aliments ‘démons’.
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Pas très nette, ma pastèque ?
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Quand bien même vous mangeriez très sainement, l’alimentation ne vous prémunit pas de tout. On peut manger sain, frais et biologique, et avoir pourtant des problèmes de santé indépendants de son mode de vie, dus à des facteurs que l’on ne contrôle pas, qui ont pu provoquer un dérèglement cellulaire ou hormonal in utero, et sur lesquels même la meilleure alimentation du monde (si tant est que celle-ci existe) ne pourra que peu influer. Certes, il y a des problèmes de santé pour lesquels l’alimentation peut énormément jouer, mais c’est un leurre de croire qu’on peut tout soigner par l’alimentation.
Récemment, deux articles m’ont interpellée récemment à ce sujet.
L’un est écrit par Susan, bloggeuse américaine végétalienne depuis de longues années et très populaire outre-Atlantique, et qui a toujours veillé à avoir une alimentation très saine, pauvre en sucres et en graisses : on lui a détecté un cancer du sein en début d’année. Heureusement pour elle, il semble que celui-ci ait été pris assez tôt pour pouvoir bien le soigner et les premiers traitements ont porté leurs fruits. Susan a préféré attendre que la maladie soit traitée avant d’en parler publiquement à ses lecteurs, par peur de l’avalanche de conseils contradictoires, de reproches, de formulations de regret. Dans son article, sobrement intitulé ‘My unexpected diagnosis’ (mon diagnostic inattendu), elle nous fait part de ses interrogations :
Pourquoi elle ? Pourquoi un cancer, malgré son alimentation on ne peut plus saine, quand ses cousines s’empiffrent de MacDo et se portent comme un charme ? N’a-t-elle pas mangé assez de graines de lin ? Pas assez de germes de brocoli ? De coriandre ?
Et Susan de conclure que, quoi qu’elle eût fait, il est impossible de dire si elle aurait ou non développé ce cancer. Il est impossible de pointer du doigt tel ou tel aliment qui aurait soit freiné, soit précipité la progression, voire l’apparition, de celui-ci. Manger sain, c’est bien, mais cessons d’y voir une panacée : l’alimentation ne guérit pas de tout.
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Allez, juste un dernier…
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A la suite de cet article, une autre bloggeuse américaine influente, Gena, également végétalienne, a rebondi sur ce sujet, dans un article intitulé ‘Getting real about diet and health’ (Pour du réalisme en matière d’alimentation et de santé). Elle-même vient de faire trois années de médecine et travaille comme nutritionniste depuis longtemps. Gena a un parcours complexe, dont elle semble s’être sortie à merveille : troubles alimentaires, anorexie, syndrome de l’intestin irritable (SII), guérison par le végétalisme, puis crudivorisme, avant un retour à un végétalisme plus ‘classique’, avec un poids, une santé et une joie de vivre revenus dans les normes. Elle explique dans son article que, il y a plusieurs années, au pic de son crudivorisme, elle avait tendance à juger un peu de haut toutes les personnes qui se plaignaient de problèmes de santé devant elle :
Comment ? Mais c’est parce qu’ils ne mangent pas assez sainement !
S’ils arrêtaient le sucre, le cuit et les mauvaises graisses, ils guériraient !
Et puis, Gena a fait médecine… en oncologie infantile, auprès de jeunes enfants malades, à un âge où le mode de vie ne compte que très peu, voire pas du tout, dans le développement d’un cancer. Elle raconte qu’au même moment, elle a assisté à une conférence sur l’alimentation et la santé, où l’une des intervenantes soutenait que ‘le cancer n’est qu’une idée’ : un fléau du monde moderne et le châtiment pour des années d’alimentation malsaine… Cette perception du cancer, si éloignée de ce que vivait chaque jour Gena, l’a profondément agacée.
Je partage son énervement.
Peut-être est-ce parce que j’ai perdu l’an dernier mon neveu d’un cancer fulgurant qui l’a frappé sans crier gare et l’a happé du haut de ses sept ans, lui qui ne mangeait pas de sucre, pas de gâteaux, pas de McDo, pas d’huile de palme… et pour lequel nous avons tout fait, du côté allopathique comme holistique, sans que cela ne serve à rien. Comment lutter contre une cellule qui mute alors que l’embryon n’a que trois jours seulement ? Comment incriminer ici l’alimentation et le mode de vie, quand tout peut générer cette mutation, de la pollution ambiante à un pesticide, en passant par un balayage capillaire ou un état de stress ? Quand tout et son contraire peuvent être cause de cette micro-variation qui va déclencher un cataclysme ? Et, croyez-moi, quand j’entends quelqu’un dire que le cancer n’existe pas, qu’il n’est qu’une invention et un ‘mal-a-dit’, j’ai vraiment envie de lui envoyer une balle dans la tête.
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Mais revenons à Gena.
A la fin de son long article, elle raconte une expérience personnelle. Après des années de calme, elle a senti que son intestin irritable lui jouait à nouveau des tours (je vous passe les détails…). Pendant des mois, elle a préféré questionner son alimentation, se remettre en question et souffrir en silence, plutôt que de consulter un médecin. Ce qu’elle a heureusement fini par faire, pour s’entendre dire qu’il s’agissait, non de son SII, mais d’un problème infectieux contre lequel on ne peut guère faire de chose, sinon avoir recours à un antibiotique et un antiprotozoose puissants. Après une semaine de traitement, Gena était de nouveau sur pied.
Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je ne pense pas que la médecine classique soit la réponse à tout et qu’il faille s’empiffrer d’antibiotiques à la pelletée.
Non, je penche surtout pour une approche modérée, où médecine allopathique et holistique iraient de pair et où l’on ne dirait pas à un patient qui vient se plaindre de maux de ventre violents que c’est juste ‘psychologique’ et que trois cachetons feront l’affaire. Les meilleurs médecins que je connaisse sont souvent ceux qui sont les plus ouverts à d’autres formations que la leur et qui, à la médecine occidentale la plus classique, joignent une spécialisation en micronutrition, homéopathie, phytothérapie ou médecine chinoise. Mais je referme ici la parenthèse car je m’éloigne du sujet.
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Une pomme crue nous sauvera-t-elle d’un petit pain de blé ?
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Tout cela pour dire que l’alimentation ne fait pas tout.
Que, pour avoir un peu traîné dans les groupes et forums de frugivores, les personnes qui devraient être en théorie en ‘bonne santé’ sont souvent les plus souffrantes. Que je n’ai jamais vu autant de gens subir d’affreux maux de ventre, de migraines et de malaises à répétition, justifiés à grands coups de détox (et d’intox…) et prétendument soignables à renfort de cures de jus, de jeûnes et de lessivage du colon par tuyau interposé (les singes se mettent souvent des tuyaux dans les fesses, selon vous ?). Et que, honnêtement, je trouve que mes voisins qui mangent deux fois par semaine au fast-food d’en face ont l’air – et c’est le moins qu’on puisse dire – en meilleure santé.
J’ai moi-même été tentée par ce que j’appellerais, quand il est dogmatique et normatif comme il peut malheureusement l’être, les ‘écueils’ du crudivorisme (souvenez-vous bilan 1 et bilan 2) Je pense être donc bien placée pour parler de tout cela. Quand on débarque dans la blogosphère et que l’on n’a pas fait au préalable une formation en nutrition, comme c’est la cas de beaucoup, on a soudain les yeux qui miroitent de part en part : tant d’aliments ‘magiques’, tant de superfoods mirobolantes, de poudres de perlimpinpin, de graines de guérison-subite-que-si-tu-les-manges-pas-tu-meurs-illico… Entre ça et les recommandations X et Y : il n’est pas bon de manger ça, il faut toujours faire tremper ça, n’avale surtout pas ça… On erre, on bafouille, on ne sait plus où donner de la tête et on finit par ne plus rien oser manger.
C’est quand même un peu bête, sachant que le végétalisme part justement de l’idée d’une alimentation épanouie, confiante et assurée, en harmonie avec le monde, façon ‘bien pour son corps, bien pour la planète’, et dans laquelle beaucoup de jeunes filles en guerre avec la nourriture trouvent à la fois raison d’être, réconciliation et salut.
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Un cocktail vodka-orange, le meilleur ami du sportif
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Donc voilà, si j’ai choisi de ne plus consommer de produits animaux, c’est avant tout parce que je pense que ceux-ci ne sont pas nécessaires dans notre alimentation. Et que, puisque leur présence dans nos assiettes ne satisfait pas un besoin, mais répond à un désir – une envie de plaisir –, et qu’elle occasionne un lot de souffrances envers les animaux assez inimaginable, je préfère m’en passer, tout simplement !
Si je ne consomme pas de viande, de poisson, d’œufs, de beurre, de lait et de crème, ce n’est pas parce que ceux-ci ne sont pas bons pour la santé (même si ça, c’est vrai aussi ;-)), mais parce que cette consommation ne correspond pas à mes principes éthiques.
Alors, à côté de cela, arrêtez de me barber si je mange du tofu et bois du lait de soja (pitié, arrêtez avec les mythes liés au soja !), si je trempe mes lèvres dans un verre de vin rouge quand l’envie m’en prends (♬♪ ça me fait tourner la tête ♪♫ ), si je mange du gluten régulièrement (bouuuuuh ! c’est le maaaal !), si je savoure tout ce qui est cuit, rôti, bouilli, caramélisé, tout cramé (mais la courge crue, ma chérie, il n’y a que cela de vrai), si je raffole de mes carrés de chocolat (ça donne le sourire !) et si, de temps en temps – et surtout en cette période de pré-Noël – j’achète des petits biscuits (végétaliens) qui contiennent du sucre blanc et de la farine blanche (il faut bien que je goûte les gâteaux traditionnels allemands pour les reproduire et vous en proposer les recettes sur le blog, non ? Je me sacrifie pour la bonne cause…).
Bref, honnêtement, je m’en fiche un peu de tout cela, et j’aimerais parfois que les ayatollahs de la bonne bouffe regardent davantage dans leur propre assiette plutôt que fureter les miettes de discorde dans celles des autres.
Laissez-nous défendre nos idéaux et manger en paix.
Amen.
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PS : les opinions exprimées ici ne sont que les miennes et je ne cherche à provoquer aucune polémique en publiant cet article, ni à attaquer une quelconque personne ou un groupe en particulier. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ceci n’est pas un plaidoyer pour la malbouffe et les antibios. Si vous souhaitez rebondir sur mes propos, merci de le faire dans la joie et la bonne humeur !
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324 comments
Bonjour, je suis contente de lire ton article, car je suis tout à fait d’accord avec toi. Il faut manger sainement et surtout il faut se faire plaisir, et c’est vrai que si on peut éviter de manger des tomates en Décembre ou du bio qui vient de Chine c’est bien…. Mais parfois on fait des écarts, on en fait tous.
J’ai une amie qui est décédée il y a un mois d’un cancer, elle avait une vie hyper saine, mais hélas ça n’a pas suffit car nous ne sommes pas tous égaux d’un point de vue génétique devant le cancer. Quant aux médicaments, on ne peut pas décrier la médecine moderne dans son intégralité, beaucoup d’avancées ont du bon, et nous sommes quand même privilégiés d’avoir accès à la santé alors que tant de gens n’ont pas ces droits. Bref tout va bien en fait, il faut arrêter de se prendre la tête, ne pas donner de leçons mais les blogs comme le tien sont super car ils ouvrent le débat et permettent aux gens de s’informer. Bon WE à toi
Je suis désolée de lire cette triste nouvelle concernant ton amie, Emilie. Oui, il y a tellement d’autres facteurs à prendre en compte… Et tu as raison, c’est d’ailleurs ce qui m’agace avec beaucoup de partisans de la médecine ‘holistique’, c’est qu’on a l’impression qu’ils considèrent la médecine classique, en bloc, comme le diable… Il faut arrêter : sans plein de remèdes modernes, combien de nourrissons et de femmes en couches mourraient maintenant ? Quand on voit les chiffres au Niger, le pays le plus pauvre d’Afrique, on peut s’estimer très chanceux.
Merci mille fois pour cet article! Il fait vraiment écho à mes préoccupations du moment. En effet, je suis végétarienne depuis le début de l’année et je suis aussi tombée dans le piège de passer directement de la case « malbouffe » à la case « obsession totale de la nourriture saine », sans transition. Les livres avec lesquels j’ai débuté dans le domaine ne m’ont pas aidée non plus, et je les ai pris pour parole d’évangile (Merci Green, Glam et Gourmande de Rebecca Leffler, qui m’a mis dans la tête à l’époque que le mal, c’était le gluten et le soja, sans jamais expliquer pourquoi dans le livre, et que sans poudre de maca et sans baie de goji, inutile d’espèrer être en bonne santé). Heureusement, je suis une étudiante avec de très petits moyens et je n’ai pas pu céder aux sirènes de la blogosphère qui me donnaient l’impression que je ne pouvais plus vivre sans germoir à graines et compléments alimentaires de spiruline.
Aujourd’hui, j’ai bien relativisé et je pioche ce qui me parle parmi toutes les injonctions des blogs « healthy ». Certes, j’ai acheté un extracteur de jus,certes, je fais régulièrement des cures de levure de bière, mais non, je ne renoncerais jamais à mes poélées de légumes sautés à l’huile d’olive, non, je n’acheterais jamais du chou kale alors que je vis au pays de la choucroute et qu’on trouve de si bons choux ici, non, je ne me mettrais pas à faire des coulis de goji alors que j’ai de si bonnes framboises dans mon jardin.
MERCI pour cet article dans lequel je me reconnais tellement!
Merci mille fois pour cet article! Il fait vraiment écho à mes préoccupations du moment. En effet, je suis végétarienne depuis le début de l’année et je suis aussi tombée dans le piège de passer directement de la case « malbouffe » à la case « obsession totale de la nourriture saine », sans transition. Les livres avec lesquels j’ai débuté dans le domaine ne m’ont pas aidée non plus, et je les ai pris pour parole d’évangile (Merci Green, Glam et Gourmande de Rebecca Leffler, qui m’a mis dans la tête à l’époque que le mal, c’était le gluten et le soja, sans jamais expliquer pourquoi dans le livre, et que sans poudre de maca et sans baie de goji, inutile d’espèrer être en bonne santé). Heureusement, je suis une étudiante avec de très petits moyens et je n’ai pas pu céder aux sirènes de la blogosphère qui me donnaient l’impression que je ne pouvais plus vivre sans germoir à graines et compléments alimentaires de spiruline.
Aujourd’hui, j’ai bien relativisé et je pioche ce qui me parle parmi toutes les injonctions des blogs « healthy ». Certes, j’ai acheté un extracteur de jus,certes, je fais régulièrement des cures de levure de bière, mais non, je ne renoncerais jamais à mes poélées de légumes sautés à l’huile d’olive, non, je n’acheterais jamais du chou kale alors que je vis au pays de la choucroute et qu’on trouve de si bons choux ici, non, je ne me mettrais pas à faire des coulis de goji alors que j’ai de si bonnes framboises dans mon jardin.
MERCI pour cet article dans lequel je me reconnais tellement!
Aaaah ! Ton commentaire me fait sauter au plafond et il faut que j’avoue une chose car je n’en peux plus…
… Je n’aime pas le livre Green, glam et gourmande !!!!!!!!
Et voilà, c’est exactement pour cela que je ne l’aime pas ! Merci de ton témoignage, Marion, ça me fait plaisir de lire que tu as fini par ne pas céder aux sirènes des superfoods et des ‘poisons’ ! 😉
Chère Antigone, ton article est tout bonnement salutaire et limpide ! En ce qui me concerne, j’adore manger…et du bon ! J’aime aussi savoir que ce qu’il y a dans mon assiette a été nourri d’amour de la graine à la fourchette, d’où certaines préférences alimentaires…
Tu as tout à fait raison à propos du cancer : ma mère a eu deux mastectomies alors qu’elle mange fruits et légumes à profusion, qu’elle est professeur de yoga et de sophrologie !!! Cette maladie, comme d’autres d’ailleurs ne vient pas que de l’alimentation. Bien sûr si l’on soigne le terrain, on a plus de chances de bien se porter mais cela ne fait pas tout. Et j’avais juste envie de dire qu’il est urgent de se déculpabiliser avec tout cela. Comme le dis la chanson d’Anne Sylvestre « Mange, mange, tu ne sais pas qui te mangeras ! » Mange et prends du plaisir à ce que tu manges 🙂
Merci beaucoup de ton commentaire et de ton témoignage (Artémis ?). Je suis vraiment désolée pour ta maman et j’espère qu’elle va mieux à présent. Comme quoi, il faut arrêter de blâmer toujours l’alimentation dans la cancérogénèse. C’est un facteur qui peut jouer (et dans plusieurs cancers – colons, estomac, etc. – c’est même un facteur clef), mais pas toujours.
Chère Antigone, ton article est tout bonnement salutaire et limpide ! En ce qui me concerne, j’adore manger…et du bon ! J’aime aussi savoir que ce qu’il y a dans mon assiette a été nourri d’amour de la graine à la fourchette, d’où certaines préférences alimentaires…
Tu as tout à fait raison à propos du cancer : ma mère a eu deux mastectomies alors qu’elle mange fruits et légumes à profusion, qu’elle est professeur de yoga et de sophrologie !!! Cette maladie, comme d’autres d’ailleurs ne vient pas que de l’alimentation. Bien sûr si l’on soigne le terrain, on a plus de chances de bien se porter mais cela ne fait pas tout. Et j’avais juste envie de dire qu’il est urgent de se déculpabiliser avec tout cela. Comme le dis la chanson d’Anne Sylvestre « Mange, mange, tu ne sais pas qui te mangeras ! » Mange et prends du plaisir à ce que tu manges 🙂
J’adore cette façon de voir les choses, je les partage aussi même si je ne suis pas végétalienne à 100% (disons à 80%), je considère aussi que je peux me passer de la viande pour des raisons éthiques…J’ai d’ailleurs écouter un reportage du professeur henry Joyeux (cancérologue) que j’ai trouvé très intéressant….Bravo et merci d’être ce que vous êtes!
J’adore cette façon de voir les choses, je les partage aussi même si je ne suis pas végétalienne à 100% (disons à 80%), je considère aussi que je peux me passer de la viande pour des raisons éthiques…J’ai d’ailleurs écouter un reportage du professeur henry Joyeux (cancérologue) que j’ai trouvé très intéressant….Bravo et merci d’être ce que vous êtes!
Tout à fait d’accord Ophélie !
Je suis intolérante au gluten et aux laitages et allergique aux noisettes et au miel. J’évite ces aliments car les premier me rendent malade et les seconds me précipitent aux urgences. Sinon je mange bio, sainement, beaucoup de légumes, encore un peu de viande (oui, je ne suis pas végane !), et il m’arrive de préconiser aux personnes qui ont des rhumes et bronchites à répétition, d’arrêter les laitages.
Mais je mange des chips pour l’apéro du vendredi. Quand je sors, je mange des frites (pas souvent, mais alors c’est tellement bon !). Un bon verre de vin ou une bonne bière, ça peut faire partie d’un bon moment ! Et le chocolat !!!
La nourriture, c’est la vie et même si je ne vis pas pour manger, cela fait partie des plaisirs « non coupables » !
J’aime manger et surtout j’aime le plaisir de manger de bonnes choses pour la santé ou pour le goût. Et parfois pour les deux ! 😉
Tout à fait d’accord Ophélie !
Je suis intolérante au gluten et aux laitages et allergique aux noisettes et au miel. J’évite ces aliments car les premier me rendent malade et les seconds me précipitent aux urgences. Sinon je mange bio, sainement, beaucoup de légumes, encore un peu de viande (oui, je ne suis pas végane !), et il m’arrive de préconiser aux personnes qui ont des rhumes et bronchites à répétition, d’arrêter les laitages.
Mais je mange des chips pour l’apéro du vendredi. Quand je sors, je mange des frites (pas souvent, mais alors c’est tellement bon !). Un bon verre de vin ou une bonne bière, ça peut faire partie d’un bon moment ! Et le chocolat !!!
La nourriture, c’est la vie et même si je ne vis pas pour manger, cela fait partie des plaisirs « non coupables » !
J’aime manger et surtout j’aime le plaisir de manger de bonnes choses pour la santé ou pour le goût. Et parfois pour les deux ! 😉
Ophélie, tu ne peux pas imaginer à quel point ton article me fait du bien. Parce qu’avec toutes mes galères alimentaires, la culpabilité (« mince j’ai pas pris ma spiruline aujourd’hui mais j’ai mangé 1/2 tablette de chocolat »), l’envie de bien faire, j’en passe et des meilleures, je suis un peu perdue, sans doute comme beaucoup de gens.
Peut être que l’idée, ce serait « juste » (entre guillemets parce que c’est souvent le « juste » qui est le plus difficile) s’écouter et faire de son mieux avec ses moyens.
Et puis pour le reste, ben on aura fait de son mieux.
Merci de le rappeler.
Voilà
Bonne journée, bon week end, tout ça 🙂 et des bisous !
Merci beaucoup pour cet article Ophélie. Je suis complètement de ton avis et je trouve vraiment super que tu fasses entendre ce son de cloche.
Ah bah je suis bien d’accord avec tout ça.
Les gens qui affirment qu’il ne faut manger que des fruits crus parce que « c’est comme ça que mangeaient les premiers hommes » m’énervent à peu près autant que ceux qui disent qu’il faut manger de la viande parce qu’on a fait comme ça « de tout temps ».
Ni l’un ni l’autre n’a de sens.
En matière de nutrition, on connaît tellement peu de choses qu’il n’y a que l’expérience qui compte. Hors, d’expérience, des gens vivent en très bonne sante en se goinfrant de viande, et d’autre en ne mangeant que des fruits. L’histoire ou la « nature » n’ont rien à voir là-dedans.
Donc, comme tu le dis, les seuls arguments valides au végéta*isme sont des questions d’éthique.
Et d’ailleurs, quand j’ai arrêté de manger de la viande, j’ai été très surprise que la plupart des gens me disent « ah mais tu fais ça pour la santé ! ». Et quand je disais que non, c’était pour les animaux, on me regardait bizarrement, comme si c’était une raison stupide, et que ç’aurait été plus normal de faire ça pour ma santé …
Après, je ne juge pas ceux qui recherchent des solutions à leurs problèmes de santé dans leur alimentation, même si ça passe par des expérimentations un peu loufoques. Le problème c’est simplement ceux qui se permettent de juger l’alimentation des autres sur des questions de « santé ». Je regarde de temps en temps des vidéos de freelee the banana girl même si je les trouve difficilement supportables (parce qu’elle en fait tellement qu’il y en a toujours dans mes suggestions youtube ><) et le côté dogmatique de son truc m'énerve, mais un truc m'a fait hurler de rire : elle et son compagnon se sont fait virer d'un groupe de frugivores parce qu'ils "osaient" dire aux gens qu'ils pouvaient de temps en temps manger des légumes cuits ! Ça m'a confirmé qu'il y a bien un souci dans certains "communautés alimentaires" …
Pardon pour ce commentaire un peu long …
J’adhère complètement à tes propos… Moi-même j’ai une prédisposition génétique à développer un cancer un jour. 70%. J’ai 70% de chance d’avoir un cancer. C’est à dire que le mec qui fume et mange mcdo tous les jours a moins de chance que moi d’avoir un cancer… Alors oui je mange sainement, et je ne fume pas (parce que sinon mon taux de 70% grimperait très vite à 100…), mais ça ne m’empêche pas de me faire plaisir en mangeant des crêpes au nutella quand l’envie m’en chante ! On ne peut pas tout contrôler à travers la nourriture !
Ca fait vraiment plaisir de lire un article comme ça! Je suis également devenue végétalienne par conviction et non pour ma santé, pourtant la question de la santé est entrée en compte assez rapidement! Je suis dans une phase également où je me pose la même question du ‘faut-il manger sain à tout prix ». Cet été j’ai perdu du poids, un peu trop et développé des carences à cause de ça et finalement j’ai pris du recul, je me suis moins focalisée sur le fait de manger sain à tout prix, ça va mieux (dans mon corps et ma tête). Toutes ces questions sur ce que je mangeais (et j’avoue que je m’en pose encore) occupais trop mon esprit, tout mon temps y passait, la nourriture était mon principal sujet de discussion :/ Du coup maintenant je trouve que c’est nettement plus sympa d’être végétalienne en se faisant plaisir et surtout pour faire de bons gâteaux, et puis les partager aussi ^_^
Bonjour Antigone 🙂 Bon, je suis ton blog à présent, donc je me dois de commenter ce que je lis. Je suis végétarienne à forte tendance végétalienne, mais n’ai pas encore atteint cet état, notamment parce que je mange des gâteaux ou pizzas industriels, mais je suis sur la bonne voie et j’en suis fière! C’est grâce aux bloggueurs vgl que j’ai appris des tas de choses sur une meilleure alimentation, notamment tremper les légumineuses et faire germer quelques graines de temps en temps, mais je garde un mode d’alimentation qui me plaît. Ce sont juste de nouvelles habitudes à mettre en place (pour le trempage et la germination) mais avec le temps ça devient naturel (faut juste y penser la veille).
Pour moi, ce choix d’alimentation, et de vie, est 100% éthique également, et si j’ai poussé un peu plus loin récemment c’est parce que je suis devenue maman et que la pression sur les mamans d’enfants végé est assez forte. Je veux prouver qu’un enfant végé est un enfant en parfaite santé, car autour de moi (surtout avant la naissance, plus maintenant, respect!), j’ai eu pas mal de commentaires négatifs, et même si je suis sûre de mes choix, j’avais peur pour mon bébé. Surtout du fait qu’on puisse me dire « il est malade parce que végé »… C’est les mots favoris de ma docteur, dès que je vais la voir (une fois tous les trois ans environ lol): je suis malade parce que végétarienne…. Mouais… bens tant que je ne suis pas malade plus souvent que ça, même si c’est parce que je suis végé (????!!!!), et bien je lui souhaite plein de patients en aussi bonne santé que moi, et que mon bébé 🙂
Bisous et au plaisir de te relire!
J’ai adoré ton article Antigone et d’accord avec toi qu’il y a autre chose derrière le fait d’être en bonne santé, merci <3
Merci pour ton article qui rejoint tout à fait mes réflexions actuelles
Merci pour ton article qui rejoint tout à fait mes réflexions actuelles
J’ai bientôt 50 ans, récemment convertie comme toute ma famille (2 jeunes adultes et leurs parents) au végétarisme et au flexitarisme pour des raisons variées par le discourt de Gary Yourofsky, ayant côtoyé intégristes de la bouffe et addicts alimentaire en tous genres… Je pense que l’orthorexie cache souvent de grandes souffrances morales. J’ai pris beaucoup de plaisir à vous lire comme j’en prends à manger sans imposer de souffrance aux animaux. MERCI pour votre excellente synthèse sur ce sujet polémique.
Mon grave mais bon sang mais amen mais carrément mais c’est bien sûr, quoi!
Oh là là Ophélie, merci, merci, merci! Ce coup de gueule en tribune se fait voix de beaucoup de monde, j’en suis convaincue, et il fait tant plaisir à lire!! C’est revenir à l’essentiel, et pointer du doigt (avec humour, élégance, talent, finesse, comme tu le fais si bien-mais tu en es coutumière) ce qui, finalement, représente l’écueil de toute pensée : les extrêmes…
C’est ce qui m’a plu chez toi, cette apologie du véganisme avec un grand, un vrai, un profond respect de ceux qui ne le sont pas. (D’ailleurs, tu veux un secret? Ici ou ailleurs, les informations nutritionnelles qui accompagnent des recettes bloguées, je les lis un peu (beaucoup) en diagonale…pour en venir au fait, soit aux mots, soit à la recette, soit les deux, mais pas aux chiffres ou aux conseils. (Même si je comprends et respecte celles qui ont la connaissance pour les développer. C’est juste que j’avoue que dans un blog, ou même dans un livre de cuisine, ce n’est pas ce que moi petite lectrice j’espère trouver. C’est aussi pour ça que je n’en parle que très peu sur mes timides pages. Je crois que je préfère qu’une recette s’accompagne d’une rêverie, d’une anecdote, d’un sourire, d’un partage qui va au-delà de l’in- (voire la non-, voire la mal-) formation en nutrition…))
Tu parviens donc à envoyer valser beaucoup de pensées rigides et accusatrices ambiantes, avec la fougue qui est la tienne, et que j’adore! C’est drôle, pour te confier la vérité, ma réaction devant l’Extrême est plutôt l’inverse : c’est le retrait, le lâcher-prise, le silence et les yeux fermés du Moine qui se rappelle l’essentiel, c’est mon côté Zen-attitude, mon côté Don Elvire. Mais voir ce feu plein de lumière et de justesse me fait tellement sourire, et, non seulement je me rallie à ta cause, mais j’admire ta capacité à allier pugnacité et optimisme, poing levé et souriante force de conviction.
Merci, merci encore, Ophélie, je t’écris bien vite c’est promis (pardon du retard!!), et je t’embrasse depuis ma petite campagne où la vie a parfois un parfum de paradis perdu, où les habitants ne connaissent aucun de ces mouvements nutritionnels et dont la vie est souvent loin d’être si déréglée que d’aucuns pourraient le prétendre… figure de refuge du corps et de la pensée, marée calme des philosophies…
Plein de bisous!
Mon grave mais bon sang mais amen mais carrément mais c’est bien sûr, quoi!
Oh là là Ophélie, merci, merci, merci! Ce coup de gueule en tribune se fait voix de beaucoup de monde, j’en suis convaincue, et il fait tant plaisir à lire!! C’est revenir à l’essentiel, et pointer du doigt (avec humour, élégance, talent, finesse, comme tu le fais si bien-mais tu en es coutumière) ce qui, finalement, représente l’écueil de toute pensée : les extrêmes…
C’est ce qui m’a plu chez toi, cette apologie du véganisme avec un grand, un vrai, un profond respect de ceux qui ne le sont pas. (D’ailleurs, tu veux un secret? Ici ou ailleurs, les informations nutritionnelles qui accompagnent des recettes bloguées, je les lis un peu (beaucoup) en diagonale…pour en venir au fait, soit aux mots, soit à la recette, soit les deux, mais pas aux chiffres ou aux conseils. (Même si je comprends et respecte celles qui ont la connaissance pour les développer. C’est juste que j’avoue que dans un blog, ou même dans un livre de cuisine, ce n’est pas ce que moi petite lectrice j’espère trouver. C’est aussi pour ça que je n’en parle que très peu sur mes timides pages. Je crois que je préfère qu’une recette s’accompagne d’une rêverie, d’une anecdote, d’un sourire, d’un partage qui va au-delà de l’in- (voire la non-, voire la mal-) formation en nutrition…))
Tu parviens donc à envoyer valser beaucoup de pensées rigides et accusatrices ambiantes, avec la fougue qui est la tienne, et que j’adore! C’est drôle, pour te confier la vérité, ma réaction devant l’Extrême est plutôt l’inverse : c’est le retrait, le lâcher-prise, le silence et les yeux fermés du Moine qui se rappelle l’essentiel, c’est mon côté Zen-attitude, mon côté Don Elvire. Mais voir ce feu plein de lumière et de justesse me fait tellement sourire, et, non seulement je me rallie à ta cause, mais j’admire ta capacité à allier pugnacité et optimisme, poing levé et souriante force de conviction.
Merci, merci encore, Ophélie, je t’écris bien vite c’est promis (pardon du retard!!), et je t’embrasse depuis ma petite campagne où la vie a parfois un parfum de paradis perdu, où les habitants ne connaissent aucun de ces mouvements nutritionnels et dont la vie est souvent loin d’être si déréglée que d’aucuns pourraient le prétendre… figure de refuge du corps et de la pensée, marée calme des philosophies…
Plein de bisous!
En un mot: Bravo. En deux mots: bravo, bravo. En quatre mots: ça fait du bien!!
En un mot: Bravo. En deux mots: bravo, bravo. En quatre mots: ça fait du bien!!
Je suis aussi devenue végétarienne par conviction et non pour ma santé 🙂 Et à force de lire par ci par là des conseils je ne savais plus où j’en étais. Je t’ai d’ailleurs posé pleinnnn de questions haha Désolée encore ^^ Alors maintenant je ne me prends plus la tête et tout se passe bien mieux ! Je change mes habitudes doucement (adieu sucre raffiné…) mais sûrement ! Car à vouloir tout changer d’un coup en fait je ne changeais rien du tout.
J’adore te lire même si souvent plein de choses sont trop compliquées à faire pour moi 😀 Mais je viens aussi ici pour apprendre même si c’est pour plus tard et aussi pour saliver et en prendre plein les yeux. Alors au diable les pisse-vinaigre !
Amen!!! Je ne suis pas végéta*ienne mais intéressée par la diversité alimentaire et des fois ce que je peux lire sur certains blogs ou groupes FB me hérisse les cheveux…
Amen!!! Je ne suis pas végéta*ienne mais intéressée par la diversité alimentaire et des fois ce que je peux lire sur certains blogs ou groupes FB me hérisse les cheveux…
Super! merci, voilà des mots sains!!!, cesser la culpabilité, manger avec plaisir ce qui nous semble bon pour nous quand nous désirons un soi disant aliment » interdit « , mais si on le mange en pensant c’est mal, ça va faire mal, sinon on le digère comme nos émotions! Aujourd’hui j’ai eu envie d’un petit morceau de pâté…incroyable, ça fait belle lurette que je ne mange plus de viande, de charcuterie et de produits transformés, mais là, c’était l’appel du ventre avec un petit verre de vin et bien je suis comblée et heureuse sans le moindre souci, cela ne pas empêcher mon petit déjeuner de jus frais, mélange de vert et de fruit …suis accroc!! restons souple, la voie intégriste n’est à mon sens pas bonne et génère de la frustration à long terme, être sain dans un corps sain ne nécessite pas de se plier à des règles drastiques, de vivre dans le sait bien ou c’est mal…no way!
Merci encore pour ton bel article…Anne
Super! merci, voilà des mots sains!!!, cesser la culpabilité, manger avec plaisir ce qui nous semble bon pour nous quand nous désirons un soi disant aliment » interdit « , mais si on le mange en pensant c’est mal, ça va faire mal, sinon on le digère comme nos émotions! Aujourd’hui j’ai eu envie d’un petit morceau de pâté…incroyable, ça fait belle lurette que je ne mange plus de viande, de charcuterie et de produits transformés, mais là, c’était l’appel du ventre avec un petit verre de vin et bien je suis comblée et heureuse sans le moindre souci, cela ne pas empêcher mon petit déjeuner de jus frais, mélange de vert et de fruit …suis accroc!! restons souple, la voie intégriste n’est à mon sens pas bonne et génère de la frustration à long terme, être sain dans un corps sain ne nécessite pas de se plier à des règles drastiques, de vivre dans le sait bien ou c’est mal…no way!
Merci encore pour ton bel article…Anne
Et le BIO dans tout ça ?
Parce que c’est bien de manger que des fruits légumes céréales et légumineuses …..
Mais si ces végétaux sont eux-mêmes gorgés de chimie et pesticides cancérigènes (!) 😛
Coucou Ophélie, ça fait longtemps que je t’ai pas lu et laissé un petit mot, mais avec un tel titre d’article, je n’ai pu résister!
Même si j’ai essayé pas mal de recettes de ton blog, j’ai toujours eu un petit faible pour tes articles de réflexion de fond 😉 que je tiens en haute estime, et dont j’apprécie beaucoup le ton pragmatique.
Dur, dur, aujourd’hui de s’y retrouver au milieu de toutes ces informations contradictoires, et souvent anxiogènes! Pour moi l’alimentation santé, c’est surtout une question de quantité, de diversité, et de lâcher-prise! Je ne pense pas en effet qu’une alimentation hyper-contrôlée et pleine de supers-aliments en tout genre soit vraiment efficace sur la santé s’il n’y a pas de spontanéité, de plaisir et de que la personne se surajoute du stress en permanence par rapport à tout cela, ce qui est souvent l’écueil dans ce genre de régimes. On néglige trop souvent malheureusement l’aspect psycho-émotionnel lorsqu’on cherche à comprendre les maladies et leur origine… La santé est un tout, un subtil équilibre qui est propre à chacun, et dont la quête devrait tout simplement nous pousser à être le plus possible à l’écoute de nous-même (physiquement et psychiquement), jour après jour, instant après instant! Pour ma part étant une grande mystique, je pense qu’il faut aussi accepter qu’il y’a des choses qu’on ne comprend pas, et qu’on ne comprendra jamais ici-bas. C’est ce que je nomme maladroitement le « destin », ces évènements qui semblent parfois cruels et injustes, mais qui ont leur raison d’être quelque part dans l’univers et dans sa dynamique de mouvement.
Merci encore une fois pour font raval de qualité, et ton enthousiasme!
Hélène.
Coucou Ophélie, ça fait longtemps que je t’ai pas lu et laissé un petit mot, mais avec un tel titre d’article, je n’ai pu résister!
Même si j’ai essayé pas mal de recettes de ton blog, j’ai toujours eu un petit faible pour tes articles de réflexion de fond 😉 que je tiens en haute estime, et dont j’apprécie beaucoup le ton pragmatique.
Dur, dur, aujourd’hui de s’y retrouver au milieu de toutes ces informations contradictoires, et souvent anxiogènes! Pour moi l’alimentation santé, c’est surtout une question de quantité, de diversité, et de lâcher-prise! Je ne pense pas en effet qu’une alimentation hyper-contrôlée et pleine de supers-aliments en tout genre soit vraiment efficace sur la santé s’il n’y a pas de spontanéité, de plaisir et de que la personne se surajoute du stress en permanence par rapport à tout cela, ce qui est souvent l’écueil dans ce genre de régimes. On néglige trop souvent malheureusement l’aspect psycho-émotionnel lorsqu’on cherche à comprendre les maladies et leur origine… La santé est un tout, un subtil équilibre qui est propre à chacun, et dont la quête devrait tout simplement nous pousser à être le plus possible à l’écoute de nous-même (physiquement et psychiquement), jour après jour, instant après instant! Pour ma part étant une grande mystique, je pense qu’il faut aussi accepter qu’il y’a des choses qu’on ne comprend pas, et qu’on ne comprendra jamais ici-bas. C’est ce que je nomme maladroitement le « destin », ces évènements qui semblent parfois cruels et injustes, mais qui ont leur raison d’être quelque part dans l’univers et dans sa dynamique de mouvement.
Merci encore une fois pour font raval de qualité, et ton enthousiasme!
Hélène.
* »Ton travail » de qualité bien sûr!! 😉
Bonjour! Je suis votre blog depuis un petit moment, mais je n’ai jamais laissé de message… allez, on surmonte sa timidité et on se lance 😉
Je ne suis ni végan, ni même végétarienne, ne partage pas toutes vos convictions, mais j’aime votre point de vue expliqué, intelligent, sensé, assumé…sans prosélytisme! Merci pour cette petite douceur dans ce monde du net tellement agressif.
Quand à moi, je vais continuer à faire ma tambouille personnelle selon mes convictions d’écologie humaine et chrétienne…disons que ma religion demande une certain respect de notre environnement 😉
Bonne continuation Antigone!
Bonjour,
Merci Antigone pour ce billet. Effectivement une petite base à connaitre pour bien s’alimenter est nécessaire mais cela est vrai même quand on mange de la viande et des produits laitiers.
En nutrition il suffit juste d’un peu de BON SENS et de se faire PLAISIR pour être dans le vrai.
Quel article intéressant!!
Je suis en total accord avec ce que tu écrits (même si je ne suis pas végan! Oui, j’achète de la viande quelque fois chez mon boucher….)!
J’aime le respect avec lequel tu expliques les choses! Chacun a ses petites habitudes alimentaire (comme toi, je ne peut pas me passer de mon carré de chocolat noir!) et force est de constater qu’on est contraint de faire sa petite tambouille perso. Il y a beaucoup de produits qui ne sont plus sur mes étagères sans que finalement se soit difficile pour la famille. La notion alimentation /santé est vraiment importante à mes yeux, mais, je suis d’accord avec toi, il ne faut pas tomber dans des travers parfois ridicule! Et puis, nous sommes cernés par la pollution…… L’alimentation est à mon sens un de levier important face à cette pollution (dans le sens ou une alimentation plus raisonné de chacun aurait pour conséquence moins de pollution).
Mais bon, moi, ce que je retiens surtout, c’est que j’ai la chance de pouvoir choisir ce que je mange, de pouvoir acheter des produits (à priori) de qualité à ma famille. J’ai la chance de pouvoir cuisiner moi même ces produits et de pouvoir contrôler ainsi ce qu’il y a dans nos assiettes (enfin….. Je me plait à le croire!!).
Sur cette terre, finalement, nous sommes très peu nombreux à pouvoir le faire……
Quel article intéressant!!
Je suis en total accord avec ce que tu écrits (même si je ne suis pas végan! Oui, j’achète de la viande quelque fois chez mon boucher….)!
J’aime le respect avec lequel tu expliques les choses! Chacun a ses petites habitudes alimentaire (comme toi, je ne peut pas me passer de mon carré de chocolat noir!) et force est de constater qu’on est contraint de faire sa petite tambouille perso. Il y a beaucoup de produits qui ne sont plus sur mes étagères sans que finalement se soit difficile pour la famille. La notion alimentation /santé est vraiment importante à mes yeux, mais, je suis d’accord avec toi, il ne faut pas tomber dans des travers parfois ridicule! Et puis, nous sommes cernés par la pollution…… L’alimentation est à mon sens un de levier important face à cette pollution (dans le sens ou une alimentation plus raisonné de chacun aurait pour conséquence moins de pollution).
Mais bon, moi, ce que je retiens surtout, c’est que j’ai la chance de pouvoir choisir ce que je mange, de pouvoir acheter des produits (à priori) de qualité à ma famille. J’ai la chance de pouvoir cuisiner moi même ces produits et de pouvoir contrôler ainsi ce qu’il y a dans nos assiettes (enfin….. Je me plait à le croire!!).
Sur cette terre, finalement, nous sommes très peu nombreux à pouvoir le faire……
L’alimentation est primordiale pour la santé MAIS il n’y a bien sur pas que cela, l’environnement aussi, ce que l’on respire, l’exposition aux ondes électro-magnétique, le stress, les métaux lourds et j’en passe …. donc bien sur qu’on peut avoir la meilleure alimentation possible et choper une merde. C’est clair que c’est dégueulasse mais c’est malheureusement comme ça et tout le monde n’est pas formé génétiquement de la même manière, certains vont pouvoir picoler autant qu’ils veulent ( bon dans une juste mesure quand même ) et ne pas avoir de soucis alors que d’autres vont vite être rattrapé par une maladie, idem pour la clope, pour le sucre, pour ………….
… ET TOUS AU MACDO !!!
Ok, ok, je rigole … même si j’y vais parfois, tout en mangeant quasi végétarien, voire végétalien le reste du temps … faut savoir varier les plaisirs 😉
Merci pour cet article, il remet pas mal de choses à leur place et c’est salutaire quand je vois les délires autour de moi.
Je pense que les gens devraient écouter leur corps, mais aussi la raison. Manger trois tablettes de chocolat noir végétal par jour c’est délicieux, mais ça fait aussi mal que manger trois tranches de jambon. Quant à moi, je ne pourrais plus revenir en arrière, ce serait comme si je donnais ma santé actuelle en échange de la maladie. Depuis je suis végétalienne je ne ressens plus aucun besoin de consommer des produits animaux, je ne souffre aucunement et je ne me prive de rien qui me fait plaisir. Je pense que je suis chanceuse par rapport aux personnes qui ont envie de se lâcher quelquefois sur un morceau de fromage super salé et moisi (avec des bonnes bactéries, bien sur) ou sur une tranche fumé de charcuterie. Lorsque je mange du gluten, qui est impossible à contourner, je vois les effets tout de suite, mais je me console en me disant que les douleurs m’ont été données pour me rapprocher de l’humanité. Lol. En tout cas je suis solidaire avec tous ceux qui essayent d’apporter le mieux à leur corps et esprit et qui essayent d’en faire profiter autour d’eux, je ne juge pas ceux qui n’y arrivent pas et je vous félicite pour les articles et toutes les recettes concoctées car c’est un vrai boulot. 🙂
Je pense que les gens devraient écouter leur corps, mais aussi la raison. Manger trois tablettes de chocolat noir végétal par jour c’est délicieux, mais ça fait aussi mal que manger trois tranches de jambon. Quant à moi, je ne pourrais plus revenir en arrière, ce serait comme si je donnais ma santé actuelle en échange de la maladie. Depuis je suis végétalienne je ne ressens plus aucun besoin de consommer des produits animaux, je ne souffre aucunement et je ne me prive de rien qui me fait plaisir. Je pense que je suis chanceuse par rapport aux personnes qui ont envie de se lâcher quelquefois sur un morceau de fromage super salé et moisi (avec des bonnes bactéries, bien sur) ou sur une tranche fumé de charcuterie. Lorsque je mange du gluten, qui est impossible à contourner, je vois les effets tout de suite, mais je me console en me disant que les douleurs m’ont été données pour me rapprocher de l’humanité. Lol. En tout cas je suis solidaire avec tous ceux qui essayent d’apporter le mieux à leur corps et esprit et qui essayent d’en faire profiter autour d’eux, je ne juge pas ceux qui n’y arrivent pas et je vous félicite pour les articles et toutes les recettes concoctées car c’est un vrai boulot. 🙂
J’aime beaucoup cet article. On peut vivre sainement toute sa vie et avoir un cancer quand d’autres se gavent d’aliments infectes et vivent très vieux. Rien n’est jamais gagné. Il faut juste se dire: dans mon alimentation , il n’y avait pas de souffrance.
J’aime beaucoup cet article. On peut vivre sainement toute sa vie et avoir un cancer quand d’autres se gavent d’aliments infectes et vivent très vieux. Rien n’est jamais gagné. Il faut juste se dire: dans mon alimentation , il n’y avait pas de souffrance.
Et le BIO dans tout ça ?
Pacte que c’est bien de manger des fruits des légumes des légumineuses et des céréales ….
Mais si tout ces végétaux sont eux-mêmes dévitalisés, carencés,… Et gorgés de chimie et pesticides cancérigènes….. 😛
Ben oui, c’est vraiment pas bon pour la santé… Même celle des VG !
[ces petits points sont un bug et je n’arrive pas à les supprimer! 😀 Sinon, voilà, je suis née avant les années 2000 et je ne maîtrise pas l’outil informatique, tout le monde dit bonjour…]
C’est fait, c’est supprimé ! Je me demandais bien ce que cela pouvait signifier… des petites boules costariciennes ? des poussières de comète ? des gouttelettes de pensée ? des petits signes bien mystérieux en tout cas, qui m’ont intriguée tout le week-end ! 😉
(je réponds bien vite à ton autre commentaire !)
[ces petits points sont un bug et je n’arrive pas à les supprimer! 😀 Sinon, voilà, je suis née avant les années 2000 et je ne maîtrise pas l’outil informatique, tout le monde dit bonjour…]
C’est fait, c’est supprimé ! Je me demandais bien ce que cela pouvait signifier… des petites boules costariciennes ? des poussières de comète ? des gouttelettes de pensée ? des petits signes bien mystérieux en tout cas, qui m’ont intriguée tout le week-end ! 😉
(je réponds bien vite à ton autre commentaire !)
Juste BRAVO tant il est vrai qu’à force de trop entendre on finit par s’y perdre…. d’autant plus que parfois une chose dite est discréditée quelques temps plus tard… Je pense quant à moi que la seule chose qui est importante est d’être en adéquation entre ce que l’on pense dit et fait et c à peu près tout. Liberté à chacun de consommer ou pas tel ou tel aliment suivant ses propres convictions. Il est pour ma part important de prendre conscience et de faire au mieux pour respecter ma belle planète et les animaux qui la peuplent. Par ailleurs il y a aussi une notion de plaisir qu’il est bon de ne pas perdre de vue!!!!
Juste BRAVO tant il est vrai qu’à force de trop entendre on finit par s’y perdre…. d’autant plus que parfois une chose dite est discréditée quelques temps plus tard… Je pense quant à moi que la seule chose qui est importante est d’être en adéquation entre ce que l’on pense dit et fait et c à peu près tout. Liberté à chacun de consommer ou pas tel ou tel aliment suivant ses propres convictions. Il est pour ma part important de prendre conscience et de faire au mieux pour respecter ma belle planète et les animaux qui la peuplent. Par ailleurs il y a aussi une notion de plaisir qu’il est bon de ne pas perdre de vue!!!!
[…] Faut-il manger sain à tout prix ?, chez Antigone XXI […]
[…] Faut-il manger sain à tout prix ?, chez Antigone XXI […]
C’est marrant, j’aurais pu écrire la même chose, mais au sujet des soins cosmétiques naturels, simples et bio. Et j’aurais rajouté qu’avoir une belle peau ou vaincre l’acné ne s’obtient pas uniquement en cherchant obstinément la bonne huile essentielle ou le bon hydrolat; il est aussi indispensable de revoir son alimentation.
En fait, j’irais même plus loin, c’est tout le mode de vie qui est remis en cause. Mais évidemment, comme tu le dis Ophélie, il faut garder à l’esprit qu’il existe tout un tas de paramètres sur lesquels on aura jamais le contrôle et qu’au mieux on pourra peut-être compenser, comme la pollution ou le stress.
Être souple dans sa démarche. Oser être toujours curieux et ouvert. L’intégrité n’empêche pas d’évoluer et d’être intelligent. Moi je ne peux pas du tout manger de gluten, c’est vomissements et boyaux qui se tordent dans les 24h. Cette intolérance m’a amenée à devenir végétalienne. Mais des fois j’ai envie de saumon cru ou d’un œuf à la coque. Je choisis le meilleur, et je m’offre ce plaisir. Ceci dit, avec le temps je raffole bien davantage encore d’une mousse de petits culs au wakame ou d’une grosse cuillerée de kokolo ^^