Je comptais initialement publier une recette ce soir, et puis, je me suis laissée emporter par le flot de mes pensées. Avant de commencer cet article, je réfléchissais sur le fait que je ne vous avais pas proposé d’informations nutritionnelles depuis un certain temps (je crois que les dernières remontent à mon gâteau du goûter). Ce n’est pas que je n’ai plus envie de partager avec vous mon (humble) savoir en la matière, non, je crois surtout que j’en ai un peu assez de toutes ces questions de nutrition.
Que faut-il manger ? Mais alors, le soja, t’en penses quoi ? Et les amandes, c’est calorique, non ? Le gluten, c’est pas bon ? Et le chocolat, c’est pas un peu excitant ? Oui, mais le caroube, c’est plus sucré, non ? Et les céréales, c’est de la colle qui fait grossir ou bien l’idéal pour garder la ligne ?
Faut manger cru, paléo, frugi, rawtill4, 5:2 ou bien jeûner ?
Les choux, c’est top niveau antioxydants, mais ça craint pour la thyroïde? Et les algues, c’est trop iodé ? C’est sûr qu’il faut faire tremper les légumineuses, parce qu’il paraît que les oxalates sont anti-cancer, en fait, non ? Et le sésame, c’est plein de calcium mais aussi plein d’oméga-6, non ? Pourquoi on dit que c’est essentiel si c’est inflammatoire ? Ca veut dire qu’il faut toujours les combiner avec des oméga-3 ?
Euh… il faut manger quoi, à la fin ?..
J’avoue qu’en ce moment, j’en ai un peu ma claque de tout cela.
Bien sûr, j’aime manger sainement, me dire que je fais du bien à mon corps en lui offrant de bons nutriments qui lui donneront de l’énergie et l’aideront à être en pleine forme. Et bien sûr, je n’aime pas lui donner des ‘calories vides’, des trucs qui ne servent à rien, bourré d’huile de palme et de sirop de maïs, sitôt avalés, sitôt oubliés. Pourtant, si je suis végane, ce n’est pas pour la santé, mais pour des raisons éthiques. Tant mieux si la santé vient avec et que je n’ai plus de rhume, plus de migraines et que je me sens en forme, même quand beaucoup à ma place ne le seraient pas. Mais je pense profondément qu’il faut arrêter avec les aliments ‘miracles’ et les aliments ‘démons’.
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Pas très nette, ma pastèque ?
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Quand bien même vous mangeriez très sainement, l’alimentation ne vous prémunit pas de tout. On peut manger sain, frais et biologique, et avoir pourtant des problèmes de santé indépendants de son mode de vie, dus à des facteurs que l’on ne contrôle pas, qui ont pu provoquer un dérèglement cellulaire ou hormonal in utero, et sur lesquels même la meilleure alimentation du monde (si tant est que celle-ci existe) ne pourra que peu influer. Certes, il y a des problèmes de santé pour lesquels l’alimentation peut énormément jouer, mais c’est un leurre de croire qu’on peut tout soigner par l’alimentation.
Récemment, deux articles m’ont interpellée récemment à ce sujet.
L’un est écrit par Susan, bloggeuse américaine végétalienne depuis de longues années et très populaire outre-Atlantique, et qui a toujours veillé à avoir une alimentation très saine, pauvre en sucres et en graisses : on lui a détecté un cancer du sein en début d’année. Heureusement pour elle, il semble que celui-ci ait été pris assez tôt pour pouvoir bien le soigner et les premiers traitements ont porté leurs fruits. Susan a préféré attendre que la maladie soit traitée avant d’en parler publiquement à ses lecteurs, par peur de l’avalanche de conseils contradictoires, de reproches, de formulations de regret. Dans son article, sobrement intitulé ‘My unexpected diagnosis’ (mon diagnostic inattendu), elle nous fait part de ses interrogations :
Pourquoi elle ? Pourquoi un cancer, malgré son alimentation on ne peut plus saine, quand ses cousines s’empiffrent de MacDo et se portent comme un charme ? N’a-t-elle pas mangé assez de graines de lin ? Pas assez de germes de brocoli ? De coriandre ?
Et Susan de conclure que, quoi qu’elle eût fait, il est impossible de dire si elle aurait ou non développé ce cancer. Il est impossible de pointer du doigt tel ou tel aliment qui aurait soit freiné, soit précipité la progression, voire l’apparition, de celui-ci. Manger sain, c’est bien, mais cessons d’y voir une panacée : l’alimentation ne guérit pas de tout.
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Allez, juste un dernier…
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A la suite de cet article, une autre bloggeuse américaine influente, Gena, également végétalienne, a rebondi sur ce sujet, dans un article intitulé ‘Getting real about diet and health’ (Pour du réalisme en matière d’alimentation et de santé). Elle-même vient de faire trois années de médecine et travaille comme nutritionniste depuis longtemps. Gena a un parcours complexe, dont elle semble s’être sortie à merveille : troubles alimentaires, anorexie, syndrome de l’intestin irritable (SII), guérison par le végétalisme, puis crudivorisme, avant un retour à un végétalisme plus ‘classique’, avec un poids, une santé et une joie de vivre revenus dans les normes. Elle explique dans son article que, il y a plusieurs années, au pic de son crudivorisme, elle avait tendance à juger un peu de haut toutes les personnes qui se plaignaient de problèmes de santé devant elle :
Comment ? Mais c’est parce qu’ils ne mangent pas assez sainement !
S’ils arrêtaient le sucre, le cuit et les mauvaises graisses, ils guériraient !
Et puis, Gena a fait médecine… en oncologie infantile, auprès de jeunes enfants malades, à un âge où le mode de vie ne compte que très peu, voire pas du tout, dans le développement d’un cancer. Elle raconte qu’au même moment, elle a assisté à une conférence sur l’alimentation et la santé, où l’une des intervenantes soutenait que ‘le cancer n’est qu’une idée’ : un fléau du monde moderne et le châtiment pour des années d’alimentation malsaine… Cette perception du cancer, si éloignée de ce que vivait chaque jour Gena, l’a profondément agacée.
Je partage son énervement.
Peut-être est-ce parce que j’ai perdu l’an dernier mon neveu d’un cancer fulgurant qui l’a frappé sans crier gare et l’a happé du haut de ses sept ans, lui qui ne mangeait pas de sucre, pas de gâteaux, pas de McDo, pas d’huile de palme… et pour lequel nous avons tout fait, du côté allopathique comme holistique, sans que cela ne serve à rien. Comment lutter contre une cellule qui mute alors que l’embryon n’a que trois jours seulement ? Comment incriminer ici l’alimentation et le mode de vie, quand tout peut générer cette mutation, de la pollution ambiante à un pesticide, en passant par un balayage capillaire ou un état de stress ? Quand tout et son contraire peuvent être cause de cette micro-variation qui va déclencher un cataclysme ? Et, croyez-moi, quand j’entends quelqu’un dire que le cancer n’existe pas, qu’il n’est qu’une invention et un ‘mal-a-dit’, j’ai vraiment envie de lui envoyer une balle dans la tête.
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Mais revenons à Gena.
A la fin de son long article, elle raconte une expérience personnelle. Après des années de calme, elle a senti que son intestin irritable lui jouait à nouveau des tours (je vous passe les détails…). Pendant des mois, elle a préféré questionner son alimentation, se remettre en question et souffrir en silence, plutôt que de consulter un médecin. Ce qu’elle a heureusement fini par faire, pour s’entendre dire qu’il s’agissait, non de son SII, mais d’un problème infectieux contre lequel on ne peut guère faire de chose, sinon avoir recours à un antibiotique et un antiprotozoose puissants. Après une semaine de traitement, Gena était de nouveau sur pied.
Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je ne pense pas que la médecine classique soit la réponse à tout et qu’il faille s’empiffrer d’antibiotiques à la pelletée.
Non, je penche surtout pour une approche modérée, où médecine allopathique et holistique iraient de pair et où l’on ne dirait pas à un patient qui vient se plaindre de maux de ventre violents que c’est juste ‘psychologique’ et que trois cachetons feront l’affaire. Les meilleurs médecins que je connaisse sont souvent ceux qui sont les plus ouverts à d’autres formations que la leur et qui, à la médecine occidentale la plus classique, joignent une spécialisation en micronutrition, homéopathie, phytothérapie ou médecine chinoise. Mais je referme ici la parenthèse car je m’éloigne du sujet.
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Une pomme crue nous sauvera-t-elle d’un petit pain de blé ?
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Tout cela pour dire que l’alimentation ne fait pas tout.
Que, pour avoir un peu traîné dans les groupes et forums de frugivores, les personnes qui devraient être en théorie en ‘bonne santé’ sont souvent les plus souffrantes. Que je n’ai jamais vu autant de gens subir d’affreux maux de ventre, de migraines et de malaises à répétition, justifiés à grands coups de détox (et d’intox…) et prétendument soignables à renfort de cures de jus, de jeûnes et de lessivage du colon par tuyau interposé (les singes se mettent souvent des tuyaux dans les fesses, selon vous ?). Et que, honnêtement, je trouve que mes voisins qui mangent deux fois par semaine au fast-food d’en face ont l’air – et c’est le moins qu’on puisse dire – en meilleure santé.
J’ai moi-même été tentée par ce que j’appellerais, quand il est dogmatique et normatif comme il peut malheureusement l’être, les ‘écueils’ du crudivorisme (souvenez-vous bilan 1 et bilan 2) Je pense être donc bien placée pour parler de tout cela. Quand on débarque dans la blogosphère et que l’on n’a pas fait au préalable une formation en nutrition, comme c’est la cas de beaucoup, on a soudain les yeux qui miroitent de part en part : tant d’aliments ‘magiques’, tant de superfoods mirobolantes, de poudres de perlimpinpin, de graines de guérison-subite-que-si-tu-les-manges-pas-tu-meurs-illico… Entre ça et les recommandations X et Y : il n’est pas bon de manger ça, il faut toujours faire tremper ça, n’avale surtout pas ça… On erre, on bafouille, on ne sait plus où donner de la tête et on finit par ne plus rien oser manger.
C’est quand même un peu bête, sachant que le végétalisme part justement de l’idée d’une alimentation épanouie, confiante et assurée, en harmonie avec le monde, façon ‘bien pour son corps, bien pour la planète’, et dans laquelle beaucoup de jeunes filles en guerre avec la nourriture trouvent à la fois raison d’être, réconciliation et salut.
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Un cocktail vodka-orange, le meilleur ami du sportif
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Donc voilà, si j’ai choisi de ne plus consommer de produits animaux, c’est avant tout parce que je pense que ceux-ci ne sont pas nécessaires dans notre alimentation. Et que, puisque leur présence dans nos assiettes ne satisfait pas un besoin, mais répond à un désir – une envie de plaisir –, et qu’elle occasionne un lot de souffrances envers les animaux assez inimaginable, je préfère m’en passer, tout simplement !
Si je ne consomme pas de viande, de poisson, d’œufs, de beurre, de lait et de crème, ce n’est pas parce que ceux-ci ne sont pas bons pour la santé (même si ça, c’est vrai aussi ;-)), mais parce que cette consommation ne correspond pas à mes principes éthiques.
Alors, à côté de cela, arrêtez de me barber si je mange du tofu et bois du lait de soja (pitié, arrêtez avec les mythes liés au soja !), si je trempe mes lèvres dans un verre de vin rouge quand l’envie m’en prends (♬♪ ça me fait tourner la tête ♪♫ ), si je mange du gluten régulièrement (bouuuuuh ! c’est le maaaal !), si je savoure tout ce qui est cuit, rôti, bouilli, caramélisé, tout cramé (mais la courge crue, ma chérie, il n’y a que cela de vrai), si je raffole de mes carrés de chocolat (ça donne le sourire !) et si, de temps en temps – et surtout en cette période de pré-Noël – j’achète des petits biscuits (végétaliens) qui contiennent du sucre blanc et de la farine blanche (il faut bien que je goûte les gâteaux traditionnels allemands pour les reproduire et vous en proposer les recettes sur le blog, non ? Je me sacrifie pour la bonne cause…).
Bref, honnêtement, je m’en fiche un peu de tout cela, et j’aimerais parfois que les ayatollahs de la bonne bouffe regardent davantage dans leur propre assiette plutôt que fureter les miettes de discorde dans celles des autres.
Laissez-nous défendre nos idéaux et manger en paix.
Amen.
*
PS : les opinions exprimées ici ne sont que les miennes et je ne cherche à provoquer aucune polémique en publiant cet article, ni à attaquer une quelconque personne ou un groupe en particulier. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ceci n’est pas un plaidoyer pour la malbouffe et les antibios. Si vous souhaitez rebondir sur mes propos, merci de le faire dans la joie et la bonne humeur !
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324 comments
Bel article! Comme pour beaucoup de choses, le mode d’alimentation est un choix personnel. Le principal est de se sentir bien et d’être en accord avec ce choix.
J’imagine comme ce second article a du te toucher, Ophélie.
J’aime quand des « famous » blogueuses comme toi, qui nous proposent des recettes saines (il faut dire ce qui est, même si ce n’est pas ce que tu prônes) relativisent et nous apportent une bonne conscience.
Merci pour cet article !
Merci Rose !
Oh, je peux te donner de la bonne conscience tout le temps, si tu veux : j’adore déculpabiliser les gens ! 😉
Merci Ophélie pour ton article qui m’éclaire sur les valeurs qui t’animaient lorsque tu me disais « attention aux crudivores ». Je comprends mieux ta façon de voir les choses.
Mon chemin est plus vers le cru, comme le tien a pu passer par là à un moment donné. J’en reviendrais probablement un jour.
Hier je me disais justement que je n’utilisais plus du tout ma pétrisseuse à pain et que j’allais la revendre, alors que pendant tant d’année j’ai fait mon pain moi même et pour toute la famille, 1kg tous les deux jours… si on m’avait dit qu’un jour je (nous) ne mangerais plus de pain ! C’était l’aliment sain par nature pour moi à l’époque…
Je viens justement de sortir un pain maison du four… ça embaume la maison et c’est si bon ! 🙂
Ce que c’est bon de te lire Ophélie… Tu exprimes là ce que certains de tes lecteurs ressentent au quotidien, qu’ils soient blogueurs ou non, à cause de leurs propres lecteurs ou de leur entourage, et ça soulage… Une vraie bouffée d’air ce billet parce que toutes ces questions et attaques quotiennes nous font nous remettre en question tout le temps c’est épuisant à la longue, et là, en te lisant, bah moi en tout cas, je respire! J’espère que certaines personnes de mon entourage te liront… Merci Ophélie et continue à nous faire passer tes recettes comme tes coups de gueules! ❤️
Ce que c’est bon de te lire Ophélie… Tu exprimes là ce que certains de tes lecteurs ressentent au quotidien, qu’ils soient blogueurs ou non, à cause de leurs propres lecteurs ou de leur entourage, et ça soulage… Une vraie bouffée d’air ce billet parce que toutes ces questions et attaques quotiennes nous font nous remettre en question tout le temps c’est épuisant à la longue, et là, en te lisant, bah moi en tout cas, je respire! J’espère que certaines personnes de mon entourage te liront… Merci Ophélie et continue à nous faire passer tes recettes comme tes coups de gueules! ❤️
Simplement, merci de partager ces pensées ! Ouf ! (soupir) ! Yes !… Toute cette ambiance autour du manger le plus sainement possible commence sérieusement à m’oppresser. A croire que l’alimentation va régler tous nos petits problèmes du quotidien. C’est devenu une véritable mode ! Un excès de temps en temps aussi ça fait un bien fou au moral, et le moral c’est tout aussi important que le corps. Moi, je crois que la Voix du milieu reste la meilleure (ou comme disait Aristote « chaque vertu se situe à égale distance des deux extrêmes, chacun de ces extrêmes étant par conséquent un vice »). Et puis, surtout, écoutons-nous au lieu de suivre les recommandations qui sont peut-être bonnes pour les autres mais pas forcément pour nous. Nous sommes les seuls à savoir ce qu’il nous faut et ce dont nous avons envie !
Bien à toi, Véronique
Génial ton article !
Quand à 23 ans on t’annonce que tu commences un diabète, c’est un peu l’effondrement et le questionnement : Pourquoi moi ? J’ai pas d’antécédents familiaux, j’ai toujours mangé « équilibré » (maman diététicienne), je fais du sport… Qu’est-ce que j’y peux si un jour mes globules blancs se sont dit « tiens, ces cellules du pancréas, c’est pas les miennes, il faut que je les détruises ! » Est-ce que manger moins de chocolat y aurait changé quelque chose ?
Depuis c’est un peu le casse-tête pour calculer tous les glucides que je mange (et oui, c’est obligé pour calculer la quantité d’insuline !) mais à tout ceux qui me disent qu’il ne faut plus que je mange de sucre, qui faut que je soit très très stricte sur mon régime alimentaire, je leur répond que c’est déjà assez embêtant d’être diabétique, que je ne vais pas en plus me pourrir la vie ! Manger est un plaisir, et ça ne fait que s’améliorer depuis que je m’essaye à la cuisine végétarienne/lienne !
Merci pour ton article et pour ton chouette blog !
Oui, malheureusement, on n’est pas toujours pour grand chose dans ce qui nous tombe dessus !
Je te souhaite plein de courage, Justine ! 🙂
Quand à 23 ans on t’annonce que tu commences un diabète, c’est un peu l’effondrement et le questionnement : Pourquoi moi ? J’ai pas d’antécédents familiaux, j’ai toujours mangé « équilibré » (maman diététicienne), je fais du sport… Qu’est-ce que j’y peux si un jour mes globules blancs se sont dit « tiens, ces cellules du pancréas, c’est pas les miennes, il faut que je les détruises ! » Est-ce que manger moins de chocolat y aurait changé quelque chose ?
Depuis c’est un peu le casse-tête pour calculer tous les glucides que je mange (et oui, c’est obligé pour calculer la quantité d’insuline !) mais à tout ceux qui me disent qu’il ne faut plus que je mange de sucre, qui faut que je soit très très stricte sur mon régime alimentaire, je leur répond que c’est déjà assez embêtant d’être diabétique, que je ne vais pas en plus me pourrir la vie ! Manger est un plaisir, et ça ne fait que s’améliorer depuis que je m’essaye à la cuisine végétarienne/lienne !
Merci pour ton article et pour ton chouette blog !
Oui, malheureusement, on n’est pas toujours pour grand chose dans ce qui nous tombe dessus !
Je te souhaite plein de courage, Justine ! 🙂
Merci pour cet article qui je l’espère fera beaucoup de bien. En espérant que le bon sens l’emporte et que les gens se rappellent de l’importance du sens des mots : « Réduit les risques de » ne signifiant pas du tout « protège ». Récemment, les journalistes ne s’en sont rappelé que pour la corrélation « lait de vache et mortalité » de l’étude suédoise. Là tout le monde a retrouvé la page bescherelle de son subjonctif.
Par contre, traduire faussement « vegans may be at risk of deficiency » par « les vegans SONT carencés », là on en trouve du monde. Et ca participe a générer des psychoses et de promettre monts et merveilles.
Le sujet est vaste et il y a de quoi en parler jusqu’aux confins de la recherche.
Je pense que la « santé » est aussi fortement liée au « mental », je veux pas lancer de débat stérile métaphysique, mais même la médecine traditionnelle démontre de plus en plus de lien entre le psychisme et le métabolisme. (placebo, amélioration de l’effacité thérapies si le patient est « heureux »/motivé plutôt que défaitiste et déprimé, etcetc. )
Donc, oui, comme tous les commentaires précédents et l’article, entre les discours contradictoires et les recommendations en veux tu en voilà (qui change tous les 6mois), on se sait plus quoi manger, même dans le monde « sain ». Finalement, moi ca m’a découragé plus qu’autre chose, presque à tout laisser tomber, même en franchissant le pas du végétarisme, on se sent presque pas bien, aaah non, pas assez, il faut être végétalien, puis crudi, paleo, nourriture vivante, baies et autres poudre magiques, cure de ci ou de là, jeunes, détox machin, et il est ou LE PLAISIR la dedans, désolé, mais moi, manger est avant tout un énorme plaisir, pas juste un moyen de subsitance. Je sais que ce plaisir est la justification poru être omni, le terrain est glissant, mais doit-on ne penser qu’à la santé parce qu’on devient végétaXien ? Parfois un peu cette impression, même derrière toutes recettes appétissantes, les blogs, les machins, parfois j’ai pas envie de savoir que ca contient ça, que ca sera bon pour ça, que ca évite ça, juste que c’est bon, gouteux, et appétissant.
Au final, si parfois se manger une bonne cra-frite, une bonne grosse pizza, chips ou autre n’est peut-être pas idéal effecitement pour x ou y raison, est-ce qu’au final ce n’est peut-être pas un bilan positif quand même parce qu’on s’est FAIT PLAISIR ( sans entrer dans le débat scientifique des hormones libérées dans le corps par « le plaisir »), parce qu’on apprécié et profité de ce moment. j’en ai marre de me culpabiliser à chaque fois que je dois faire une course, manger un truc, choisir un plat, est-ce que c bon pour moi, est-ce que ca va me faire grossir, maigrir, acide, etc etc. Finalement, je reste persuadé que le repas le plus sain du monde, s’il n’est pas apprécié (mauvais, pas envie, pas avec la bonne personne, pas appétissant) n’est peut-être pas si bénéfique que ça au final.
On nourrit aussi son « esprit » !!!! pas uniquement son métabolisme. Ca fait longtemps que l’être humain a dépassé le stade de nourriture = survie.
Je pense que la « santé » est aussi fortement liée au « mental », je veux pas lancer de débat stérile métaphysique, mais même la médecine traditionnelle démontre de plus en plus de lien entre le psychisme et le métabolisme. (placebo, amélioration de l’effacité thérapies si le patient est « heureux »/motivé plutôt que défaitiste et déprimé, etcetc. )
Donc, oui, comme tous les commentaires précédents et l’article, entre les discours contradictoires et les recommendations en veux tu en voilà (qui change tous les 6mois), on se sait plus quoi manger, même dans le monde « sain ». Finalement, moi ca m’a découragé plus qu’autre chose, presque à tout laisser tomber, même en franchissant le pas du végétarisme, on se sent presque pas bien, aaah non, pas assez, il faut être végétalien, puis crudi, paleo, nourriture vivante, baies et autres poudre magiques, cure de ci ou de là, jeunes, détox machin, et il est ou LE PLAISIR la dedans, désolé, mais moi, manger est avant tout un énorme plaisir, pas juste un moyen de subsitance. Je sais que ce plaisir est la justification poru être omni, le terrain est glissant, mais doit-on ne penser qu’à la santé parce qu’on devient végétaXien ? Parfois un peu cette impression, même derrière toutes recettes appétissantes, les blogs, les machins, parfois j’ai pas envie de savoir que ca contient ça, que ca sera bon pour ça, que ca évite ça, juste que c’est bon, gouteux, et appétissant.
Au final, si parfois se manger une bonne cra-frite, une bonne grosse pizza, chips ou autre n’est peut-être pas idéal effecitement pour x ou y raison, est-ce qu’au final ce n’est peut-être pas un bilan positif quand même parce qu’on s’est FAIT PLAISIR ( sans entrer dans le débat scientifique des hormones libérées dans le corps par « le plaisir »), parce qu’on apprécié et profité de ce moment. j’en ai marre de me culpabiliser à chaque fois que je dois faire une course, manger un truc, choisir un plat, est-ce que c bon pour moi, est-ce que ca va me faire grossir, maigrir, acide, etc etc. Finalement, je reste persuadé que le repas le plus sain du monde, s’il n’est pas apprécié (mauvais, pas envie, pas avec la bonne personne, pas appétissant) n’est peut-être pas si bénéfique que ça au final.
On nourrit aussi son « esprit » !!!! pas uniquement son métabolisme. Ca fait longtemps que l’être humain a dépassé le stade de nourriture = survie.
Aaaaah, merci Ophélie ! Tu devrais être prix Nobel de la paix des végés, crudis / frugis et autres stressés de la boustifaille ^^
Moi je suis plutôt relax vis-à-vis de mon alimentation, et c’est marrant parce que ce sont mes proches qui flippent autour de moi en mode « OH MON DIEU TU VAS AVOIR DES CARENCES, REPRENDS VITE DES LENTILLES !!!! » (true story). Tu peux faire attention à ce que tu manges sans verser dans l’excès, et c’est pas un crime et tu ne vas pas mourir foudroyé parce que tu as mangé un bon gros steak végétal frit dans l’huile d’olive, le tout dans un hamburger dégoulinant de bonne sauce végétale (ok, me suis donné faim toute seule –‘).
Bref, on se calme, faisons nous plaisir en mangeant c’est déjà un bon début =)
OH MON DIEU TU VAS AVOIR DES CARENCES, REPRENDS VITE DES LENTILLES !!!!
La phrase qui restera gravée ! 😀
http://dolcarevolucio.cat/upload/users/admin/File/Causas%20emocionales%20de%20las%20enfermedades.pdf
Voici un lien pour ceux que cela peut interesser ou l on se rend compte que les maladies (ou mal a dit …) serait plutot du aux emotions et a la mochila familiale ( le bagage familiale ) donc l alimentation n est pas forcement remis en cause , il me semble que le mieux c est d ecouter son corps ce que je fais depuis 1 an en etant vegetarienne sans se prendre la tete .
Merci en tout pour tes articles et meme si parfois ce sont des coups de gueule on ressent las buenas ondas et ta bonne humeur. (desolee pour les accents j ai un clavier espagnol )
http://dolcarevolucio.cat/upload/users/admin/File/Causas%20emocionales%20de%20las%20enfermedades.pdf
Voici un lien pour ceux que cela peut interesser ou l on se rend compte que les maladies (ou mal a dit …) serait plutot du aux emotions et a la mochila familiale ( le bagage familiale ) donc l alimentation n est pas forcement remis en cause , il me semble que le mieux c est d ecouter son corps ce que je fais depuis 1 an en etant vegetarienne sans se prendre la tete .
Merci en tout pour tes articles et meme si parfois ce sont des coups de gueule on ressent las buenas ondas et ta bonne humeur. (desolee pour les accents j ai un clavier espagnol )
Merci !!
Merci !!
Ma chère Ophelie
Je comprends bien ce coup de gueule. Et je confirme. Bien évidemment ce n’est pas parce que l’on mange mieux que l’on devient immune à toute maladie. Pas seulement parce que d’autres facteurs environmentaux pèsent là-dessus mais également parce que la vie la mort, la santé la maladie font partie des réalités incontournables. Bien manger reste cependant un atout en cas de maladie, même de maladie grave. Puis c’est une affaire de goût, de papilles et une sagesse aussi. C’est une culture, un plaisir. Une responsabilité. Agir en fonction de nous et de ceux qui nous entourent.
J’aime beaucoup tes recettes, j’apprends énormément avec ton blog, ou bien je me rappelle de vieilles sagesses englouties dans l’oubli. Quand on me demande pourquoi je mange ainsi, pourquoi ceci plutôt que cela, avant d’entamer une querelle quelconque, je réponds :parce que c’est bon et je me sens bien ainsi.
Bisous pleins de gratitude (ne serait-ce que le gâteau du goûter, fait et refait maintes fois il y a là déjà de quoi te remercier tous les jours ! 🙂 )
Ma chère Ophelie
Je comprends bien ce coup de gueule. Et je confirme. Bien évidemment ce n’est pas parce que l’on mange mieux que l’on devient immune à toute maladie. Pas seulement parce que d’autres facteurs environmentaux pèsent là-dessus mais également parce que la vie la mort, la santé la maladie font partie des réalités incontournables. Bien manger reste cependant un atout en cas de maladie, même de maladie grave. Puis c’est une affaire de goût, de papilles et une sagesse aussi. C’est une culture, un plaisir. Une responsabilité. Agir en fonction de nous et de ceux qui nous entourent.
J’aime beaucoup tes recettes, j’apprends énormément avec ton blog, ou bien je me rappelle de vieilles sagesses englouties dans l’oubli. Quand on me demande pourquoi je mange ainsi, pourquoi ceci plutôt que cela, avant d’entamer une querelle quelconque, je réponds :parce que c’est bon et je me sens bien ainsi.
Bisous pleins de gratitude (ne serait-ce que le gâteau du goûter, fait et refait maintes fois il y a là déjà de quoi te remercier tous les jours ! 🙂 )
Merci pour cet article! Non l’alimentation ne fait pas tout, elle fait partie d’un tout. Pour moi les maladies et mal être, viennent d’émotions bloquées, de besoin refoulées, de chocs émotionnels.. et non uniquement de l’alimentation et de notre rapport au bien-être. Ce qui nous abîment le plus je crois que c’est surtout la culpabilité et la peur…
Bonjour ,
Une amie m’a envoyé le lien qui correspond à votre article , je l’ai lu avec grande attention et je pense que vous avez raison sur certains points comme » l’alimentation ne fait pas tout » mais contribue tout de même à un mieux être , quand on sait choisir l’alimentation qui nous correspond à nous . Le mieux être est une histoire de globalité et est bien entendu multi-factoriel , cela ne sert à rien de changer ça façon de manger , si à l’intérieur ( dans notre esprit ) c’est le chaos total 🙂 mais je suis convaincue que grâce à notre alimentation , nous pouvons améliorer notre vie intérieure . Ex : en consommant plus d’aliments riche en Magnésium ( figues sèches , eau richement minéralisée … ) le stress émotionnel se voit diminué . Je pense sincèrement qu’il faut trouver son IDENTITE ALIMENTAIRE et pour vous c’est le Vegan ( pour raison éthique ) et si votre santé est meilleure depuis et bien c’est génial . Mais en mes qualités de Conseillère en nutrition ( certifié CERDEN ) condamner les produits animaux n’est pas non plus une solution même si la diminution significative serait une idée judicieuse et bien entendu un meilleur traitement des animaux serait également une belle idée . Maintenant je pense qu »il serait intéressant de changer la façon dont nous achetons nos aliments ( agriculture biologique , élevage de soin et avec des animaux respectés et bien nourris ) Je pense qu’il est important de s’écouter et de voir l’alimentation qui nous correspond le mieux sans pour ça tomber dans une dictature alimentaire qui n’a pas de sens .
En tout cas merci pour cette article qui est très intéressant .
Ouvrons-nous à nous-même et nous irons déjà bien mieux .
Soizic Van Windekens
Conseillère en Nutrition ( CERDEN )
Bonjour ,
Une amie m’a envoyé le lien qui correspond à votre article , je l’ai lu avec grande attention et je pense que vous avez raison sur certains points comme » l’alimentation ne fait pas tout » mais contribue tout de même à un mieux être , quand on sait choisir l’alimentation qui nous correspond à nous . Le mieux être est une histoire de globalité et est bien entendu multi-factoriel , cela ne sert à rien de changer ça façon de manger , si à l’intérieur ( dans notre esprit ) c’est le chaos total 🙂 mais je suis convaincue que grâce à notre alimentation , nous pouvons améliorer notre vie intérieure . Ex : en consommant plus d’aliments riche en Magnésium ( figues sèches , eau richement minéralisée … ) le stress émotionnel se voit diminué . Je pense sincèrement qu’il faut trouver son IDENTITE ALIMENTAIRE et pour vous c’est le Vegan ( pour raison éthique ) et si votre santé est meilleure depuis et bien c’est génial . Mais en mes qualités de Conseillère en nutrition ( certifié CERDEN ) condamner les produits animaux n’est pas non plus une solution même si la diminution significative serait une idée judicieuse et bien entendu un meilleur traitement des animaux serait également une belle idée . Maintenant je pense qu »il serait intéressant de changer la façon dont nous achetons nos aliments ( agriculture biologique , élevage de soin et avec des animaux respectés et bien nourris ) Je pense qu’il est important de s’écouter et de voir l’alimentation qui nous correspond le mieux sans pour ça tomber dans une dictature alimentaire qui n’a pas de sens .
En tout cas merci pour cette article qui est très intéressant .
Ouvrons-nous à nous-même et nous irons déjà bien mieux .
Soizic Van Windekens
Conseillère en Nutrition ( CERDEN )
Juste MERCI pour cet article. Je te rejoins sur l’idée générale, manger sainement ok mais ça ne supprime pas tous les problèmes, ça ne guérit pas de tout, et si la médecine classique est critiquable à de nombreux points de vue, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. La médecine classique (je n’aime pas trop le terme allopathique) guérit et sauve de nombreuses personnes… Bien sur qu’il faut manger plein de fruits et de légumes frais, la science reconnaît depuis longtemps que ça offre une protection relative contre de nombreux cancer… Mais s’il y avait une arme absolue contre le cancer, ça se saurait. ça diminue les probabilités, et voilà tout. ça ne les ramène pas à zéro.
Je suis végane, je fais attention à mon équilibre alimentaire, et OUI je mange du soja, et OUI je mange du gluten (hier j’ai fait des baozi c’est trop bon! sans parler du seitan) et oui je mange aussi cru mais pas que… Il ne faut pas non plus diaboliser l’alimentation d’ailleurs, avoir peur du gluten (heu je parle pas pour les gens qui sont intolérants au gluten hein… mais moi je suis pas intolérante alors pourquoi m’en priver?). Il faut pas avoir peur de la bouffe, la bouffe est notre amie, il faut réapprendre à s’écouter (la satiété, tout ça…), il faut se tourner vers ce qu’on aime (la plupart des gens aiment les fruits et les légumes, au moins certains d’entre eux, enfin jusqu’à ce qu’on se force à en bouffer au point de ne plus aimer ça du tout…). Tout est une question d’équilibre.
Et puis essayer de nouvelles choses c’est bien, c’est du plaisir… Mais bon faut pas non plus écouter les vendeurs de ceci ou de cela… Ce sont souvent des charlatans… j’aime la spiruline et les baies de goji, mais ça donne pas des super pouvoirs non plus…
Excellent article Ophélie, merci ! ça fait toujours du bien de lire des textes comme le tien. Manger devrait avant tout être un plaisir, même si manger sainement est important.
Excellent article Ophélie, merci ! ça fait toujours du bien de lire des textes comme le tien. Manger devrait avant tout être un plaisir, même si manger sainement est important.
Merci!!!
J’avoue que j’envisageais de te demander ce que tu penses du soja ;)…
Je vais parler en « je » pour apporter mon témoignage, sans faire généralités.
Je suis en phase d’acceptation d’un syndrôme d’intestin irritable…et donc teste ce qui fonctionne/fonctionne pas, est confortable ou ne l’est pas….et lis des informations à droite à gauche…que je confronte avec mes connaissances en bio/physio….mais difficile de s’y retrouver dans cette jungle de courants de pensées souvent dogmatiques…
J’ai relu il y a 2 jours les prescriptions de ma naturo qui disent:
– axer le quotidien sur le positif et se faire plaisir, lâcher le « sois parfait’
– manger avec plaisir, sans calculer
J’avoue cette prescription peut paraitre déroutante…et pas forcément évidente pour mon esprit plutôt analytique…et en même temps, je pense qu’elle a tapé juste: réapprendre à écouter les réactions de son corps (comme tu nous y incites dans de nombreux billets), s’aimer malgré et contre tout, en toute circonstance, s’apporter de la douceur ne sont telles pas les premières « nourritures » dont nous avons besoin? celles qui nous permettent de rayonner et entrainer le monde avec nous?
J’ai longtemps perdu cette connexion à moi même, « bouffée » par l’image à laquelle je pensais devoir correspondre…j’ai compris que c’est ça qui me rendait malade…et si détricoter mes croyances, partir à la rencontre de moi-même n’est pas facile tous les jours, est un chemin de looooooooooooooongue haleine, cela me permet de réapprendre à écouter mon corps et mes émotions…Et mes réactions face à telle ou telle nourriture fait partie de ce réapprentissage….et lâcher prise face à certains « dérapage » que mon « sois parfait » juge mal, tout un programme!!
Je trouve toujours dans tes billets des informations enrichissantes même si je ne partage pas 100% de tes points de vue. Toutes les idées gourmandes que tu nous offres sont la preuve qu’un végétalisme joyeux et non dogmatique est possible, et c’est une sacrée source d’inspiration!!
Merci donc pour tout: tes recettes, et tes coups de gueule!
Très belle fin de semaine…
Merci pour cet excellent article, au risque de répéter les autres commentaires ! Vive la sobriété avant tout, et ne nous regardons pas trop le nombril (ni celui des autres) en angoissant sur la composition de nos aliments.
Tout à fait d’accord ! Ca devient une obsession cette manie de décortiquer le pour et le contre de tel ou tel aliment ! Le principal est de vivre en fonction de ses principes et de se faire plaisir.
Juste un mot à propos de cette conférencière qui pense que le cancer serait « un fléau du monde moderne et le châtiment pour des années d’alimentation malsaine… » : je n’ai pas vraiment d’avis sur cette question mais j’ai remarqué ceci : quelques mois après la naissance de mon fils, il devait avoir 4 ou 5 mois, j’ai remarqué qu’il avait de la cellulite aux fesses (peau d’orange). Je l’ai allaité pendant un mois puis je suis passée au lait en poudre. Alors d’où pouvait venir cette « graisse » en trop si ce n’est de moi, lorsqu’il était in utero ? J’en ai conclu que certains problèmes de notre corps pouvaient nous venir de la génération précédente : en effet, si j’ai moi-même de la cellulite, pourquoi ne pourrait-elle pas être aussi transmise à mon fœtus ?
Evidemment, dans le cas du cancer, ce n’est peut-être pas pareil, je ne cherche pas à comparer.
Rassure-toi, presque tous les bébés ont de la cellulite ! 😀
Heu.. la cellulite n’est pas une maladie, et les bébés ne sont pas vraiment musclés au départ, ils ne nous font pas des abdo-fessiers dès leurs 2-3 mois.
:-))
Tout à fait d’accord ! Ca devient une obsession cette manie de décortiquer le pour et le contre de tel ou tel aliment ! Le principal est de vivre en fonction de ses principes et de se faire plaisir.
Juste un mot à propos de cette conférencière qui pense que le cancer serait « un fléau du monde moderne et le châtiment pour des années d’alimentation malsaine… » : je n’ai pas vraiment d’avis sur cette question mais j’ai remarqué ceci : quelques mois après la naissance de mon fils, il devait avoir 4 ou 5 mois, j’ai remarqué qu’il avait de la cellulite aux fesses (peau d’orange). Je l’ai allaité pendant un mois puis je suis passée au lait en poudre. Alors d’où pouvait venir cette « graisse » en trop si ce n’est de moi, lorsqu’il était in utero ? J’en ai conclu que certains problèmes de notre corps pouvaient nous venir de la génération précédente : en effet, si j’ai moi-même de la cellulite, pourquoi ne pourrait-elle pas être aussi transmise à mon fœtus ?
Evidemment, dans le cas du cancer, ce n’est peut-être pas pareil, je ne cherche pas à comparer.
Tu as bien raison d’écrire cet article, et je te rejoins. ( oh, ça fait longtemps que j’avais pas posté 😀 )
depuis que je suis passée au végétarisme, en dehors des critiques, j’ai parfois des :
» oh, toi qui t’y connais bien en alimentation [ ah bon ?!! ] tu crois que je peux manger ça a cette heure ci ? »
Bon, déjà, je ne savais pas que j’étais devenue une référence nutrition pour mon entourage, ahah
mais en plus, ce genre de questions… bref.
La dernière fois aussi, quand j’ai dit que j’étais végétarienne , on m’a répondu » et bien, au moins vous ne serez jamais obèse » , comme si je ne faisais aucuns écarts et que je mangeais à 100% sainement, et pas gras. Je n’ai pas compris le rapport.
Il y a aussi avec tout ça, le fait qu’on nous mette dans des « cases » et que c’est dur d’en sortir.
Comme Candice qui avait fait scandale car elle arrêtait d’etre frugivore par exemple.
Tu dois recevoir tellement de questions sur » comment avoir une bonne alimentation » , et ça doit être lourd.
Le tout est de manger responsable, comme on aime, comme notre corps a besoin.
Tout à fait d’accord! Moi aussi j’ai été tenté de croire que l’alimentation pouvait être la solution à tout mais finalement c’est bien plus complexe que cela. J’ai arrêté aussi de me prendre la tête et de m’inventer des maux imaginaires parce que j’avais mangé trop de ça ou trop de ci.
J’ai l’impression que les frugivores (certains?) pensent qu’ils se reconnectent avec leur nature profonde en mangeant des fruits et des légumes crus, que c’est plus « naturel » or qui a dit que se gaver de fruits et de légumes venant des quatre coins du monde étaient naturels? Qui a dit de toute façon que parce que c’est naturel cela signifie que c’est bon pour la santé ? Ce concept de nature nous induit -je pense- en erreur car celle-ci n’a rien prévu ni voulu pour nous.
Tout à fait d’accord! Moi aussi j’ai été tenté de croire que l’alimentation pouvait être la solution à tout mais finalement c’est bien plus complexe que cela. J’ai arrêté aussi de me prendre la tête et de m’inventer des maux imaginaires parce que j’avais mangé trop de ça ou trop de ci.
J’ai l’impression que les frugivores (certains?) pensent qu’ils se reconnectent avec leur nature profonde en mangeant des fruits et des légumes crus, que c’est plus « naturel » or qui a dit que se gaver de fruits et de légumes venant des quatre coins du monde étaient naturels? Qui a dit de toute façon que parce que c’est naturel cela signifie que c’est bon pour la santé ? Ce concept de nature nous induit -je pense- en erreur car celle-ci n’a rien prévu ni voulu pour nous.
Amen, effectivement!
Je n’ai plus qu’une seule « devise » : ne manger seulement ce qui me fait du bien vraiment. Et ne pas me voiler la face en me disant que tel ou tel aliment me fait du bien alors qu’en fait je me fais berner par l’excuse « santé »; c’est dur à discerner parfois, mais je me soigne. D’ailleurs, j’aurais aimé que le 100% cru fasse des miracles mais ça ne me convient absolument pas et j’aimerais aussi que le sucre ne me pose aucun problème mais ce n’est pas le cas non plus (malheur! qu’est ce que c’est bon les gâteaux ;))
Et aussi me faire plaisir, pas question de me bourrer de mulberries pour leur effet antioxydant, je n’aime pas ça (booh les mulberries!).
Excellent article (on en mangerait! et je mets un gros clin d’oeil amical ici).
Je pense que l’alimentation, c’est comme le reste, le reflet d’un désir profond de l’humain : CONTRÔLER. On aimerait contrôler notre santé, être « maître » de notre vie, de notre corps (minceur par exemple), on aimerait ne plus être malade (alors je supprime qui le lait, qui la viande, qui le gluten, qui le sucre, etc.) Tous ces régimes, tous ces « interdits » nous permettent de croire (ah! les croyances!) que l’on va se prémunir contre ceci ou cela. Et comme tu le remarques bien, on peut avoir 7 ans et mourir d’une leucémie ou d’un cancer foudroyant. Il est bien difficile à l’humain d’accepter qu’il n’a pas de prise sur la mort et que le destin va faire que lorsque c’est notre heure, nous pouvons faire tout ce que nous voulons, c’est le moment de faire « le grand passage ».
On a constaté, quand même, que la façon de manger est au moins aussi importante – sinon plus – que ce qu’on mange… J’avais lu un article sur une enquête faite dans je ne sais plus quelle prison. Un prisonnier « profitait » mieux que les autres de la nourriture (pas du 4 étoiles, on s’en doute) de la prison. En fait, il avait le même régime que les autres, mais il prenait le temps, il mâchait longuement sa pitance… et du coup digérait mieux… Les yogis disent qu’il faudrait boire ce qu’on mange et manger ce qu’on boit…
Cela donne à réfléchir. Ce qui donne aussi à réfléchir, ce sont ces découvertes récentes qui expliquent que l’intestin est comme un 2e cerveau et qu’il comporte des neurones très similaire… Alors mâchons! Mangeons ce que nous voulons, ce que nous aimons, en variant quand même, mais mâchons!
Je me risque à un jeu de mot (laid ou « lait » vu le sujet) : en avant mâche!
Bise avec un grand, très grand sourire (pas douée avec les smileys mais le coeur y est!)
Excellent article (on en mangerait! et je mets un gros clin d’oeil amical ici).
Je pense que l’alimentation, c’est comme le reste, le reflet d’un désir profond de l’humain : CONTRÔLER. On aimerait contrôler notre santé, être « maître » de notre vie, de notre corps (minceur par exemple), on aimerait ne plus être malade (alors je supprime qui le lait, qui la viande, qui le gluten, qui le sucre, etc.) Tous ces régimes, tous ces « interdits » nous permettent de croire (ah! les croyances!) que l’on va se prémunir contre ceci ou cela. Et comme tu le remarques bien, on peut avoir 7 ans et mourir d’une leucémie ou d’un cancer foudroyant. Il est bien difficile à l’humain d’accepter qu’il n’a pas de prise sur la mort et que le destin va faire que lorsque c’est notre heure, nous pouvons faire tout ce que nous voulons, c’est le moment de faire « le grand passage ».
On a constaté, quand même, que la façon de manger est au moins aussi importante – sinon plus – que ce qu’on mange… J’avais lu un article sur une enquête faite dans je ne sais plus quelle prison. Un prisonnier « profitait » mieux que les autres de la nourriture (pas du 4 étoiles, on s’en doute) de la prison. En fait, il avait le même régime que les autres, mais il prenait le temps, il mâchait longuement sa pitance… et du coup digérait mieux… Les yogis disent qu’il faudrait boire ce qu’on mange et manger ce qu’on boit…
Cela donne à réfléchir. Ce qui donne aussi à réfléchir, ce sont ces découvertes récentes qui expliquent que l’intestin est comme un 2e cerveau et qu’il comporte des neurones très similaire… Alors mâchons! Mangeons ce que nous voulons, ce que nous aimons, en variant quand même, mais mâchons!
Je me risque à un jeu de mot (laid ou « lait » vu le sujet) : en avant mâche!
Bise avec un grand, très grand sourire (pas douée avec les smileys mais le coeur y est!)
Ton article est vraiment intéressant et reflète exactement la société d’aujourd’hui.TOUTES ces informations sur ce que l ‘on devrait manger ou non…
écoutons plutôt notre corps et nos envies!!! Nous sommes les seuls maîtres de notre corps.Nous devrions lui dire merci pour tout ce qu’on fait lui subir…
MERCI cet article amène vraiment à ce remettre en question
Ton article est vraiment intéressant et reflète exactement la société d’aujourd’hui.TOUTES ces informations sur ce que l ‘on devrait manger ou non…
écoutons plutôt notre corps et nos envies!!! Nous sommes les seuls maîtres de notre corps.Nous devrions lui dire merci pour tout ce qu’on fait lui subir…
MERCI cet article amène vraiment à ce remettre en question
Je découvre ton blog, je sens que je vais avoir de la lecture. 🙂
J’aime ton approche, j’essaye moi-même de manger un peu mieux, un peu plus sain, mais il est difficile de s’y retrouver parmi toutes les théories et infos contradictoires qu’on peut lire. Du coup, allier réflexion et plaisir gustatif, ça me va !
Salut!
Ton article est intéressant et il remet un peu les pendules à l’heure. En revanche je continue de penser que l’alimentation est le facteur n°1 des maladies actuelles, surtout suite à cette dame (https://www.youtube.com/watch?v=3pupDVbec2s ) qui a guérit deux personnes atteintes du sida en changeant leur alimentation.et bien plus encore.
Je tiens aussi à préciser que lorsque l’on change notre façon de manger, notre corps profite de cette énergie donnée afin d’éliminer ce qui traîne depuis un bon moment (encrassage). Du coup apparaisse ces facteurs d’éliminations (migraines, rhume, toux, boutons etc…). Ce qui peut laisser croire que les personnes crudivore, végétaliennes etc sont en moins bonne santé.
Par exemple, Dr Nicolas Le Berre, qui a arrêté les produits laitiers pour cause de sinusite constante (12 mois sur 12!) a attendu 3 ans avant que sa sinusite disparaisse complètement! Il explique que l’on ne peut pas exiger que notre corps aille mieux du jour au lendemain si pendant toutes ces années nous l’avons encrassé.
Bref, il faut regarder cette vidéo (lien ci-dessus) c’est très intéressant vraiment.
Voilà, bonne continuation.
Salut!
Ton article est intéressant et il remet un peu les pendules à l’heure. En revanche je continue de penser que l’alimentation est le facteur n°1 des maladies actuelles, surtout suite à cette dame (https://www.youtube.com/watch?v=3pupDVbec2s ) qui a guérit deux personnes atteintes du sida en changeant leur alimentation.et bien plus encore.
Je tiens aussi à préciser que lorsque l’on change notre façon de manger, notre corps profite de cette énergie donnée afin d’éliminer ce qui traîne depuis un bon moment (encrassage). Du coup apparaisse ces facteurs d’éliminations (migraines, rhume, toux, boutons etc…). Ce qui peut laisser croire que les personnes crudivore, végétaliennes etc sont en moins bonne santé.
Par exemple, Dr Nicolas Le Berre, qui a arrêté les produits laitiers pour cause de sinusite constante (12 mois sur 12!) a attendu 3 ans avant que sa sinusite disparaisse complètement! Il explique que l’on ne peut pas exiger que notre corps aille mieux du jour au lendemain si pendant toutes ces années nous l’avons encrassé.
Bref, il faut regarder cette vidéo (lien ci-dessus) c’est très intéressant vraiment.
Voilà, bonne continuation.
Trop fort! Exactement la réflexion que je me faisais suite à la découverte d’une tumeur dans mon poumon droit (qui a bouché ma bronche et provoqué la pneumonie du siecle).
Résultat : on va me retirer la moitié du poumon droit en janvier, à moi, la pro de l’orthodoxie alimentaire! Ça permet de bien se remettre en cause et de se dire que finalement,si j’avais un peu plus lâcher prise, j’aurais quand même eu ce pépin de santé. Les tumeurs carcinoides, c’est juste pas de bol et aucun moyen de savoir ce qui les provoque. Je connais quelqu’un qui fume et ne mange que des plats cuisinés et qui a une pêche d’enfer. C’est certes pas un exemple à suivre, je suis quand meme jalouse…
voilà merci pour cet article.
Merci de ton témoignage qui me touche beaucoup Hellvis.
Malheureusement, tu n’es pour rien dans ce qui t’arrive et je connais des gens qui seraient capables de dire que c’est parce que tu es ‘polluée’ et qu’il faut te ‘détoxifier’… mais franchement, qu’ils aillent tous se faire ‘&^ùblouf@ç_~’ !
Je te souhaite énormément de courage.
Tope-là girl !!! J’suis entièrement d’accord avec ton message. Tu ne pouvais pas dire mieux !!! Vivre et laisser vivre, hein ?! Bravo pour ce message 🙂
Tope-là girl !!! J’suis entièrement d’accord avec ton message. Tu ne pouvais pas dire mieux !!! Vivre et laisser vivre, hein ?! Bravo pour ce message 🙂
« Un petit jardin, des figues, du fromage et avec cela, trois ou quatre bons amis ….ce fut là l’opulence d’Epicure. »
Nietzche
Merci pour cette article, je me retrouve vraiment dedans et me sens moins seule !
Merci pour ce commentaire Ophelie ! Je partage totalement ton avis, ayant un peu le même parcours que toi (devenue vegan pour des raisons éthiques, puis brièvement tentée par le frugivorisme dont je suis très vite revenue, parce que la notion de plaisir et de non prise de tête me semble essentielle !). Bref tu as dit ce qu’il fallait dire, avec les mots justes, le ton juste… Comme toujours ! Bravo!
Merci pour ce commentaire Ophelie ! Je partage totalement ton avis, ayant un peu le même parcours que toi (devenue vegan pour des raisons éthiques, puis brièvement tentée par le frugivorisme dont je suis très vite revenue, parce que la notion de plaisir et de non prise de tête me semble essentielle !). Bref tu as dit ce qu’il fallait dire, avec les mots justes, le ton juste… Comme toujours ! Bravo!
Bonsoir, juste un mot pour dire que les cancers chez les enfants ont augmenté d’1% par an ces 20 dernières années, ce qui fait 20% de hausse au bout de 20 ans ! Si l’alimentation d’un petit bout de choux de 6 ou 7 ans peut difficilement être remise en cause (délai trop court pour expliquer le développement d’un cancer), c’est peut-être dans les gènes des parents qu’il faut aller voir… car eux-mêmes sont « pollués » par leur style de vie depuis un bon nombre d’années, ceci dit sans culpabiliser les parents bien sûr. En tout cas, pas de dogmatisme, restons simples et ne nous privons pas du plaisir de la compagnie des autres sous prétexte qu’ils mangent « mal » (enfin pas sain, enfin vous voyez ce que je veux dire…)
Oui, mais je me méfie beaucoup de ce genre de chiffres, car je pense aussi que c’est parce qu’on détecte davantage de cancers maintenant qu’il y a vingt ans (et parce qu’il y a moins de mortalité infantile également) qu’il y a progression.
Après, quand on a une maman qui a été nourrie de fruits et légumes (bio) du jardin, qui n’a jamais fumé et jamais pris de médicaments, on se dit quand même que la ‘pollution’ du style de vie ne doit pas être la principale raison d’un cancer infantile…
Ophélie, je crois que je suis tombée amoureuse de tes pensées… (ouep) 😉 Je suis d’accord avec tout, tout, tout.
Même si je pense que des ‘bases’ en nutrition peuvent être utile, juste pour savoir, mais tant qu’on n’a pas de problèmes, je trouve ça ‘superflu’ de chercher pendant des heures une réponse à ‘quelle pomme manger pour perdre le gras du ventre et avoir les dents blanches’ (oui, j’exagère). Une bonne ballade serait certainement plus bénéfique que de rester vautré devant son ordi à rechercher la poudre à perlimpinpin, vendue à prix d’or et provenant de je-ne-sais-quel-pays/plante/pierre/animal(/planète ?)… Pour moi, en tout cas, je n’ai vraiment cherché que pour les protéines car mes parents m’en parlaient à longueur de journée quand je suis devenue vg – d’où mon article à ce sujet (le premier et le dernier, d’ailleurs). Je n’ai jamais mangé de goji et toutes les autres poudres/baies/graines ‘miracles’ de ma vie, rien que les prix me faisaient courir à l’autre bout du magasin. (orties, je vous aime 😉 ). Bref, oui, être vg, c’est une question de morale, d’éthique, et ça ne se réduit pas à manger-des-graines-toute-la-journée-avoir-une-peau-parfaite-et-des-cheveux-de-sirène…
Et pour les cancers « qui n’existent pas », je te comprends parfaitement. Mes cousins clamaient cela haut et fort pendant un moment, mais je t’assure qu’ils se sont bien ravisés après que notre grand mère ait eu une tumeur au cerveau (incurable dans son cas) et qu’elle en soit décédée très, très vite il y a deux ans.
Bref, merci pour ton article, et j’ai bien envie d’un cocktail vodka-orange maintenant, tout de suite, après nos 2 heures de sport (escalaaaaaade ! ) 😉
A bientôt ! 🙂
Et pendant que j’y pense… Si tu a besoin d’un autre cobaye (on ne sait jamais, hein 😉 ) pour tes gâteaux, tu sais où le trouver ! (rêve Gaëlle, rêve toujours… 😉 )
😀
Tu me fais tellement rire, Gaëlle ! Je crois que si tu as la foi, il y aura une tripotée de gâteaux allemands à essayer le mois prochain sur le blog ! Oui, je sais, ça implique que tu les fasses, et non les testes directement, mais le goût y est, hein ! 😉
Rassure-toi, les baies de goji, c’est pas très bon… vivent les raisins secs !
Et puis, je suis vraiment désolée pour ta grand-mère. Les tumeurs au cerveau peuvent être si foudroyantes…
Plein de bisous !
Ophélie, je crois que je suis tombée amoureuse de tes pensées… (ouep) 😉 Je suis d’accord avec tout, tout, tout.
Même si je pense que des ‘bases’ en nutrition peuvent être utile, juste pour savoir, mais tant qu’on n’a pas de problèmes, je trouve ça ‘superflu’ de chercher pendant des heures une réponse à ‘quelle pomme manger pour perdre le gras du ventre et avoir les dents blanches’ (oui, j’exagère). Une bonne ballade serait certainement plus bénéfique que de rester vautré devant son ordi à rechercher la poudre à perlimpinpin, vendue à prix d’or et provenant de je-ne-sais-quel-pays/plante/pierre/animal(/planète ?)… Pour moi, en tout cas, je n’ai vraiment cherché que pour les protéines car mes parents m’en parlaient à longueur de journée quand je suis devenue vg – d’où mon article à ce sujet (le premier et le dernier, d’ailleurs). Je n’ai jamais mangé de goji et toutes les autres poudres/baies/graines ‘miracles’ de ma vie, rien que les prix me faisaient courir à l’autre bout du magasin. (orties, je vous aime 😉 ). Bref, oui, être vg, c’est une question de morale, d’éthique, et ça ne se réduit pas à manger-des-graines-toute-la-journée-avoir-une-peau-parfaite-et-des-cheveux-de-sirène…
Et pour les cancers « qui n’existent pas », je te comprends parfaitement. Mes cousins clamaient cela haut et fort pendant un moment, mais je t’assure qu’ils se sont bien ravisés après que notre grand mère ait eu une tumeur au cerveau (incurable dans son cas) et qu’elle en soit décédée très, très vite il y a deux ans.
Bref, merci pour ton article, et j’ai bien envie d’un cocktail vodka-orange maintenant, tout de suite, après nos 2 heures de sport (escalaaaaaade ! ) 😉
A bientôt ! 🙂