Je comptais initialement publier une recette ce soir, et puis, je me suis laissée emporter par le flot de mes pensées. Avant de commencer cet article, je réfléchissais sur le fait que je ne vous avais pas proposé d’informations nutritionnelles depuis un certain temps (je crois que les dernières remontent à mon gâteau du goûter). Ce n’est pas que je n’ai plus envie de partager avec vous mon (humble) savoir en la matière, non, je crois surtout que j’en ai un peu assez de toutes ces questions de nutrition.
Que faut-il manger ? Mais alors, le soja, t’en penses quoi ? Et les amandes, c’est calorique, non ? Le gluten, c’est pas bon ? Et le chocolat, c’est pas un peu excitant ? Oui, mais le caroube, c’est plus sucré, non ? Et les céréales, c’est de la colle qui fait grossir ou bien l’idéal pour garder la ligne ?
Faut manger cru, paléo, frugi, rawtill4, 5:2 ou bien jeûner ?
Les choux, c’est top niveau antioxydants, mais ça craint pour la thyroïde? Et les algues, c’est trop iodé ? C’est sûr qu’il faut faire tremper les légumineuses, parce qu’il paraît que les oxalates sont anti-cancer, en fait, non ? Et le sésame, c’est plein de calcium mais aussi plein d’oméga-6, non ? Pourquoi on dit que c’est essentiel si c’est inflammatoire ? Ca veut dire qu’il faut toujours les combiner avec des oméga-3 ?
Euh… il faut manger quoi, à la fin ?..
J’avoue qu’en ce moment, j’en ai un peu ma claque de tout cela.
Bien sûr, j’aime manger sainement, me dire que je fais du bien à mon corps en lui offrant de bons nutriments qui lui donneront de l’énergie et l’aideront à être en pleine forme. Et bien sûr, je n’aime pas lui donner des ‘calories vides’, des trucs qui ne servent à rien, bourré d’huile de palme et de sirop de maïs, sitôt avalés, sitôt oubliés. Pourtant, si je suis végane, ce n’est pas pour la santé, mais pour des raisons éthiques. Tant mieux si la santé vient avec et que je n’ai plus de rhume, plus de migraines et que je me sens en forme, même quand beaucoup à ma place ne le seraient pas. Mais je pense profondément qu’il faut arrêter avec les aliments ‘miracles’ et les aliments ‘démons’.
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Pas très nette, ma pastèque ?
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Quand bien même vous mangeriez très sainement, l’alimentation ne vous prémunit pas de tout. On peut manger sain, frais et biologique, et avoir pourtant des problèmes de santé indépendants de son mode de vie, dus à des facteurs que l’on ne contrôle pas, qui ont pu provoquer un dérèglement cellulaire ou hormonal in utero, et sur lesquels même la meilleure alimentation du monde (si tant est que celle-ci existe) ne pourra que peu influer. Certes, il y a des problèmes de santé pour lesquels l’alimentation peut énormément jouer, mais c’est un leurre de croire qu’on peut tout soigner par l’alimentation.
Récemment, deux articles m’ont interpellée récemment à ce sujet.
L’un est écrit par Susan, bloggeuse américaine végétalienne depuis de longues années et très populaire outre-Atlantique, et qui a toujours veillé à avoir une alimentation très saine, pauvre en sucres et en graisses : on lui a détecté un cancer du sein en début d’année. Heureusement pour elle, il semble que celui-ci ait été pris assez tôt pour pouvoir bien le soigner et les premiers traitements ont porté leurs fruits. Susan a préféré attendre que la maladie soit traitée avant d’en parler publiquement à ses lecteurs, par peur de l’avalanche de conseils contradictoires, de reproches, de formulations de regret. Dans son article, sobrement intitulé ‘My unexpected diagnosis’ (mon diagnostic inattendu), elle nous fait part de ses interrogations :
Pourquoi elle ? Pourquoi un cancer, malgré son alimentation on ne peut plus saine, quand ses cousines s’empiffrent de MacDo et se portent comme un charme ? N’a-t-elle pas mangé assez de graines de lin ? Pas assez de germes de brocoli ? De coriandre ?
Et Susan de conclure que, quoi qu’elle eût fait, il est impossible de dire si elle aurait ou non développé ce cancer. Il est impossible de pointer du doigt tel ou tel aliment qui aurait soit freiné, soit précipité la progression, voire l’apparition, de celui-ci. Manger sain, c’est bien, mais cessons d’y voir une panacée : l’alimentation ne guérit pas de tout.
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Allez, juste un dernier…
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A la suite de cet article, une autre bloggeuse américaine influente, Gena, également végétalienne, a rebondi sur ce sujet, dans un article intitulé ‘Getting real about diet and health’ (Pour du réalisme en matière d’alimentation et de santé). Elle-même vient de faire trois années de médecine et travaille comme nutritionniste depuis longtemps. Gena a un parcours complexe, dont elle semble s’être sortie à merveille : troubles alimentaires, anorexie, syndrome de l’intestin irritable (SII), guérison par le végétalisme, puis crudivorisme, avant un retour à un végétalisme plus ‘classique’, avec un poids, une santé et une joie de vivre revenus dans les normes. Elle explique dans son article que, il y a plusieurs années, au pic de son crudivorisme, elle avait tendance à juger un peu de haut toutes les personnes qui se plaignaient de problèmes de santé devant elle :
Comment ? Mais c’est parce qu’ils ne mangent pas assez sainement !
S’ils arrêtaient le sucre, le cuit et les mauvaises graisses, ils guériraient !
Et puis, Gena a fait médecine… en oncologie infantile, auprès de jeunes enfants malades, à un âge où le mode de vie ne compte que très peu, voire pas du tout, dans le développement d’un cancer. Elle raconte qu’au même moment, elle a assisté à une conférence sur l’alimentation et la santé, où l’une des intervenantes soutenait que ‘le cancer n’est qu’une idée’ : un fléau du monde moderne et le châtiment pour des années d’alimentation malsaine… Cette perception du cancer, si éloignée de ce que vivait chaque jour Gena, l’a profondément agacée.
Je partage son énervement.
Peut-être est-ce parce que j’ai perdu l’an dernier mon neveu d’un cancer fulgurant qui l’a frappé sans crier gare et l’a happé du haut de ses sept ans, lui qui ne mangeait pas de sucre, pas de gâteaux, pas de McDo, pas d’huile de palme… et pour lequel nous avons tout fait, du côté allopathique comme holistique, sans que cela ne serve à rien. Comment lutter contre une cellule qui mute alors que l’embryon n’a que trois jours seulement ? Comment incriminer ici l’alimentation et le mode de vie, quand tout peut générer cette mutation, de la pollution ambiante à un pesticide, en passant par un balayage capillaire ou un état de stress ? Quand tout et son contraire peuvent être cause de cette micro-variation qui va déclencher un cataclysme ? Et, croyez-moi, quand j’entends quelqu’un dire que le cancer n’existe pas, qu’il n’est qu’une invention et un ‘mal-a-dit’, j’ai vraiment envie de lui envoyer une balle dans la tête.
*
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Mais revenons à Gena.
A la fin de son long article, elle raconte une expérience personnelle. Après des années de calme, elle a senti que son intestin irritable lui jouait à nouveau des tours (je vous passe les détails…). Pendant des mois, elle a préféré questionner son alimentation, se remettre en question et souffrir en silence, plutôt que de consulter un médecin. Ce qu’elle a heureusement fini par faire, pour s’entendre dire qu’il s’agissait, non de son SII, mais d’un problème infectieux contre lequel on ne peut guère faire de chose, sinon avoir recours à un antibiotique et un antiprotozoose puissants. Après une semaine de traitement, Gena était de nouveau sur pied.
Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : je ne pense pas que la médecine classique soit la réponse à tout et qu’il faille s’empiffrer d’antibiotiques à la pelletée.
Non, je penche surtout pour une approche modérée, où médecine allopathique et holistique iraient de pair et où l’on ne dirait pas à un patient qui vient se plaindre de maux de ventre violents que c’est juste ‘psychologique’ et que trois cachetons feront l’affaire. Les meilleurs médecins que je connaisse sont souvent ceux qui sont les plus ouverts à d’autres formations que la leur et qui, à la médecine occidentale la plus classique, joignent une spécialisation en micronutrition, homéopathie, phytothérapie ou médecine chinoise. Mais je referme ici la parenthèse car je m’éloigne du sujet.
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Une pomme crue nous sauvera-t-elle d’un petit pain de blé ?
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Tout cela pour dire que l’alimentation ne fait pas tout.
Que, pour avoir un peu traîné dans les groupes et forums de frugivores, les personnes qui devraient être en théorie en ‘bonne santé’ sont souvent les plus souffrantes. Que je n’ai jamais vu autant de gens subir d’affreux maux de ventre, de migraines et de malaises à répétition, justifiés à grands coups de détox (et d’intox…) et prétendument soignables à renfort de cures de jus, de jeûnes et de lessivage du colon par tuyau interposé (les singes se mettent souvent des tuyaux dans les fesses, selon vous ?). Et que, honnêtement, je trouve que mes voisins qui mangent deux fois par semaine au fast-food d’en face ont l’air – et c’est le moins qu’on puisse dire – en meilleure santé.
J’ai moi-même été tentée par ce que j’appellerais, quand il est dogmatique et normatif comme il peut malheureusement l’être, les ‘écueils’ du crudivorisme (souvenez-vous bilan 1 et bilan 2) Je pense être donc bien placée pour parler de tout cela. Quand on débarque dans la blogosphère et que l’on n’a pas fait au préalable une formation en nutrition, comme c’est la cas de beaucoup, on a soudain les yeux qui miroitent de part en part : tant d’aliments ‘magiques’, tant de superfoods mirobolantes, de poudres de perlimpinpin, de graines de guérison-subite-que-si-tu-les-manges-pas-tu-meurs-illico… Entre ça et les recommandations X et Y : il n’est pas bon de manger ça, il faut toujours faire tremper ça, n’avale surtout pas ça… On erre, on bafouille, on ne sait plus où donner de la tête et on finit par ne plus rien oser manger.
C’est quand même un peu bête, sachant que le végétalisme part justement de l’idée d’une alimentation épanouie, confiante et assurée, en harmonie avec le monde, façon ‘bien pour son corps, bien pour la planète’, et dans laquelle beaucoup de jeunes filles en guerre avec la nourriture trouvent à la fois raison d’être, réconciliation et salut.
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Un cocktail vodka-orange, le meilleur ami du sportif
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Donc voilà, si j’ai choisi de ne plus consommer de produits animaux, c’est avant tout parce que je pense que ceux-ci ne sont pas nécessaires dans notre alimentation. Et que, puisque leur présence dans nos assiettes ne satisfait pas un besoin, mais répond à un désir – une envie de plaisir –, et qu’elle occasionne un lot de souffrances envers les animaux assez inimaginable, je préfère m’en passer, tout simplement !
Si je ne consomme pas de viande, de poisson, d’œufs, de beurre, de lait et de crème, ce n’est pas parce que ceux-ci ne sont pas bons pour la santé (même si ça, c’est vrai aussi ;-)), mais parce que cette consommation ne correspond pas à mes principes éthiques.
Alors, à côté de cela, arrêtez de me barber si je mange du tofu et bois du lait de soja (pitié, arrêtez avec les mythes liés au soja !), si je trempe mes lèvres dans un verre de vin rouge quand l’envie m’en prends (♬♪ ça me fait tourner la tête ♪♫ ), si je mange du gluten régulièrement (bouuuuuh ! c’est le maaaal !), si je savoure tout ce qui est cuit, rôti, bouilli, caramélisé, tout cramé (mais la courge crue, ma chérie, il n’y a que cela de vrai), si je raffole de mes carrés de chocolat (ça donne le sourire !) et si, de temps en temps – et surtout en cette période de pré-Noël – j’achète des petits biscuits (végétaliens) qui contiennent du sucre blanc et de la farine blanche (il faut bien que je goûte les gâteaux traditionnels allemands pour les reproduire et vous en proposer les recettes sur le blog, non ? Je me sacrifie pour la bonne cause…).
Bref, honnêtement, je m’en fiche un peu de tout cela, et j’aimerais parfois que les ayatollahs de la bonne bouffe regardent davantage dans leur propre assiette plutôt que fureter les miettes de discorde dans celles des autres.
Laissez-nous défendre nos idéaux et manger en paix.
Amen.
*
PS : les opinions exprimées ici ne sont que les miennes et je ne cherche à provoquer aucune polémique en publiant cet article, ni à attaquer une quelconque personne ou un groupe en particulier. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ceci n’est pas un plaidoyer pour la malbouffe et les antibios. Si vous souhaitez rebondir sur mes propos, merci de le faire dans la joie et la bonne humeur !
*
324 comments
J’aime te lire, tu remets les pendules à l’heure, les miennes aussi, car il est vrai que j’ose lever les yeux au ciel quand ma petite-fille mange du NU….A, mon petit-fils des Corn F. Je ne le ferrai plus, mais chez moi ils n’en recevront pas NA!
J’aime te lire, tu remets les pendules à l’heure, les miennes aussi, car il est vrai que j’ose lever les yeux au ciel quand ma petite-fille mange du NU….A, mon petit-fils des Corn F. Je ne le ferrai plus, mais chez moi ils n’en recevront pas NA!
Zut, un R de trop! Ferai
Zut, un R de trop! Ferai
Je vous remercie pour cet article intelligent.
Oh merci merci merci ! Carrément d’accord :-).
Pour ma part j’essaie de faire ma nourriture, majoritairement végétale, et d’éviter l’industriel – parce que je trouve qu’on nous prend carrément pour des pigeons et que c’est n’importe quoi de mettre des trucs chimiques dans de la nourriture. Mais il y a des exceptions ! Et j’ai pas envie de me morfondre comme s’il s’agissait d’un péché capital.
Dès que c’est dogmatique, y a rien à faire, ça me fait fuir !
Superbe! Un des meilleurs articles sur la nutrition que j’aie jamais lus! <3
Sombrer dans l’excès ? Hum je le fais un peu (si seulement je pouvais changer la police de caractère en tout petit petit…) mais j’ai comme excuse de manquer de l’expérience et du recul que tu as (et de ta culture ? chut). Grand merci donc pour la gentille petite claque qui fait du bien et le sourire en te lisant car ta plume est délicieuse, comme tes recettes.
Sombrer dans l’excès ? Hum je le fais un peu (si seulement je pouvais changer la police de caractère en tout petit petit…) mais j’ai comme excuse de manquer de l’expérience et du recul que tu as (et de ta culture ? chut). Grand merci donc pour la gentille petite claque qui fait du bien et le sourire en te lisant car ta plume est délicieuse, comme tes recettes.
Comme toujours, un article intelligent et très juste, avec lequel je suis 100% d’accord!
Commentaire inutile bonjour! (mais je voulais te le dire) ^^
🙂
Bécots!
Célestine
Juste : Merci !
Juste : Merci !
Manger sainement devient problématique quand ça vire à l’obsession.
Ça s’appelle l’orthorexie et ça se soigne. Parce que oui, on en souffre plus qu’autre chose finalement…
Merci pour cet article qui peut certainement apaiser quelques personnes qui en sont atteintes 🙂 !
Wow! Ça me rejoint totalement ce que tu dis là Ophélie! merci de l’avoir si bien exprimé 😉 Tu as vraiment du talent pour la rhétorique, ça se lit super bien!
Merci pour tes points de vues aiguisés, argumentés, mais aussi pour ton ouverture d’esprit! Je suis omnivore, consomme aussi local et qualité que possible, mais je ne me sens pas discriminée pour autant, quand je te lis, parce que je ne suis pas vegan… Et ça, j’apprécie! Bises chaleureuses (malgré l’hiver!) de l’Ouest canadien!
Bien dit !
Bien dit !
j’adore ce billet !
il résume parfaitement ce que je ressens. je suis végétarienne depuis 2 ans (je mange (mais très peu) des produits laitiers (du fromage parfois) et des oeufs (1 ou 2 par mois) ) pour des raisons éthiques.
En me renseignant (à cause des remarques incessantes des autres sur mes carences à venir, mes erreurs,… ) j’ai ensuite beaucoup lu sur les questions de santé et je suis allée traîner pas à pas vers les vidéos crudi et frugi. En plus, je vis à Los angeles le paradis (un peu dictatorial quand même ce paradis) des raw, vegan, de la détox au jus vert, des superaliments et des poudres de maca, protéines et autres à ajouter à ton smoothie matinal (moi grande malade je mange des granola le matin…. ). Et en même temps, ici 35% des gens ont des problèmes de grave surpoids ou d’obésité morbide : les paradoxes d’une alimentation fondée soit sur le contrôle absolu soit sur le plaisir sans limite.
Mais, même si j’ai pris quelques habitudes soit disant healthy (smoothie, chia ou chocolat cru) parce que j’aime ces aliments, je reste attachée à une cuisine décomplexée, agréable, conviviale et partagée qui n’inclut pas dans chaque bouchée la question de ma santé, de mes vitamines, de mes gras et transfat ingérés.
Quand les gens me demandent pourquoi je suis végétarienne je dis souvent en riant » pour ne pas mourir »… Puis je précise que non, aucune alimentation ne me protégera de la mort ou de la maladie… Que oui ce sont des faits naturels que l’on ne contrôle pas et que si bien manger (fruits et légumes en priorité) semble une bonne idée pour être moins malade au quotidien ou se sentir mieux en général, cette alimentation ne peut en aucun cas tout soigner ou tout empêcher. C’est toujours cette histoire de volonté de contrôle.
Mes grands principes pour vivre et manger : il faut lâcher prise. Se faire du bien (et donc ne pas stresser sur ce qu’on mange) et enjoyer chaque bouchée :). Un mantra de yogi 😉
Ouille, d’un côté, LA, ça fait rêver pour l’aisance avec laquelle on peut être vg, mais de l’autre côté, je ne sais pas si je me sentirais très à l’aise face à la profusion de jus verts et de rawfoodisme… Déjà, quand je vais en Angleterre, je constate que la rawfood est très à la mode – plus qu’en France – et que les rayons des magasins bio sont envahis de chips de kale, brownies crus et mille et une poudres magiques dont, j’avoue, je n’avais même pas entendu parler… Alors je n’ose imaginer la côte Est ! Et oui, comme tu le soulignes, avec 1/3 d’obésité, on a tout le paradoxe des modes de vie américains (et bien sûr, ce n’est pas les mêmes milieux sociaux / origines ethniques qu’on retrouve dans les bars à jus et dans ce tiers de personnes en surpoids…)
j’adore ce billet !
il résume parfaitement ce que je ressens. je suis végétarienne depuis 2 ans (je mange (mais très peu) des produits laitiers (du fromage parfois) et des oeufs (1 ou 2 par mois) ) pour des raisons éthiques.
En me renseignant (à cause des remarques incessantes des autres sur mes carences à venir, mes erreurs,… ) j’ai ensuite beaucoup lu sur les questions de santé et je suis allée traîner pas à pas vers les vidéos crudi et frugi. En plus, je vis à Los angeles le paradis (un peu dictatorial quand même ce paradis) des raw, vegan, de la détox au jus vert, des superaliments et des poudres de maca, protéines et autres à ajouter à ton smoothie matinal (moi grande malade je mange des granola le matin…. ). Et en même temps, ici 35% des gens ont des problèmes de grave surpoids ou d’obésité morbide : les paradoxes d’une alimentation fondée soit sur le contrôle absolu soit sur le plaisir sans limite.
Mais, même si j’ai pris quelques habitudes soit disant healthy (smoothie, chia ou chocolat cru) parce que j’aime ces aliments, je reste attachée à une cuisine décomplexée, agréable, conviviale et partagée qui n’inclut pas dans chaque bouchée la question de ma santé, de mes vitamines, de mes gras et transfat ingérés.
Quand les gens me demandent pourquoi je suis végétarienne je dis souvent en riant » pour ne pas mourir »… Puis je précise que non, aucune alimentation ne me protégera de la mort ou de la maladie… Que oui ce sont des faits naturels que l’on ne contrôle pas et que si bien manger (fruits et légumes en priorité) semble une bonne idée pour être moins malade au quotidien ou se sentir mieux en général, cette alimentation ne peut en aucun cas tout soigner ou tout empêcher. C’est toujours cette histoire de volonté de contrôle.
Mes grands principes pour vivre et manger : il faut lâcher prise. Se faire du bien (et donc ne pas stresser sur ce qu’on mange) et enjoyer chaque bouchée :). Un mantra de yogi 😉
Ouille, d’un côté, LA, ça fait rêver pour l’aisance avec laquelle on peut être vg, mais de l’autre côté, je ne sais pas si je me sentirais très à l’aise face à la profusion de jus verts et de rawfoodisme… Déjà, quand je vais en Angleterre, je constate que la rawfood est très à la mode – plus qu’en France – et que les rayons des magasins bio sont envahis de chips de kale, brownies crus et mille et une poudres magiques dont, j’avoue, je n’avais même pas entendu parler… Alors je n’ose imaginer la côte Est ! Et oui, comme tu le soulignes, avec 1/3 d’obésité, on a tout le paradoxe des modes de vie américains (et bien sûr, ce n’est pas les mêmes milieux sociaux / origines ethniques qu’on retrouve dans les bars à jus et dans ce tiers de personnes en surpoids…)
Ahlala, qu’il est bien ton article!!!!
J’aurais très bien pu être la personne qui se pose toutes ces questions en début d’article!!! Chez moi c’est la peur de mal faire, le manque de confiance en moi, au peu de connaissance que j’ai… Je ne me suis pas trop laissée submergée par la vague de superfood exotiques (restent le cacao cru et les mulberries, parce que… c’est hyper bon!), mais sur l’alimentation quotidienne, oui, c’est un vaste foutoir, c’est difficile de s’y retrouver quand on lit tout et son contraire… Il est important d’apprendre à lacher prise il me semble, et arriver à s’écouter, et faire ses propres expériences. {ce que je dis, c’est dans l’idéal, des fois je réfléchis encore à si je dois faire tremper mes amandes ou pas…}
Et effectivement, l’alimentation ne fait pas tout j’ai autour de moi des personnes biberonnées à la charcuterie et qui sont en excellente santé malgré un âge avancé…
Bref, c’est au final un beau plaidoyer pour l’amour et le respect de soi que tu nous fait partager 🙂
Merci Azilis !
Mais oui, j’ai repensé à toi et à ton message auquel je n’avais pas pu répondre (je suis désolééééééééeeee !!!). Exit les cures de bananes ! Il n’y a rien de mieux pour flinguer tes intestins (je crois qu’un youtubeuse en avait parlé il y a qqs mois, il faudrait que j’essaie de retrouver cela…).
Et alors pour la petite histoire, je l’ai faite cette monodiète de banane. Pendant une semaine. Et bien : aucun changement! ni de transit, ni d’haleine (et de langue qui passe par toute les couleurs), nope, rien de tout ça! Comme quoi, totu ça pour ça! (ou alors, je me suis dit que j’avais pas grand chose à detoxiquer 😉 )
Ha ha ! Je suis sûre que ça cache une pire intoxication que ça, moi, la détox invisible ! 😛
Une semaine… chapeau, je ne tiendrais pas aussi longtemps !
et le pire c’est que j’aime encore les bananes 🙂
Oh merci pour cet article qui me réconforte dans mon flou actuel. Je rejoins beaucoup de choses dans cet article mais je reste persuadée que tout le monde, et notre mère nature aussi, se porterait bien mieux si notre monde actuel changerait du tout au tout (adieu maltraitance animale, adieu pesticide, adieu engrais, endieu pollution co2, adieu l’égocentrisme et l’égoïsme, adieu les tyrans etc etc)…. oui oui je sais, je rêve mais j’aime à croire qu’un jour cela arrivera ;-). Je penses que les gens trop sérieux et trop stressés vis à vis de l’alimentation quelle qu’elle soit n’est jamais bon. Ne vaudrait-il pas mieux un omnivore qui prend du plaisir dans ce qu’il mange (non non, je ne le suis pas, je suis végétarienne 😉 ) plutôt qu’un végé qui passe son temps à tout regarder, à tout calculer …. forcément une cause de stress qui finira tôt ou tard par déclencher quelque chose …. enfin voilà, merci encore pour cet article 😀
BONJOUR ANTIGONE XXI
IL N’Y A PAS DE HASARD MAIS DES MIRACLES !
A LA SUITE D’UNE ATTAQUE VERBALE QUI DISAIT : « -QUI T’A DIT QUE LE SAVON LIQUIDE EST MAUVAIS POUR LA SANTE ? », J’AI VOULU REPONDRE EN M’APPUYANT SUR UN TEMOIGNAGE DE QUALITE.
L’ESPRIT DE DIEU M’A ALORS DIRIGEE SUR TON BLOG ET J’AVOUE AVOIR ETE RAVIE EN DECOUVRANT TES NOMBREUSES PUBLICATIONS.
MA CURIOSITE VOULAIT QUE JE REMONTE A LEURS DEBUTS MAIS LE TEMPS NE S’Y EST PAS PRETE.
QUOIQU’IL EN SOIT, J’AI TROUVE LA REPONSE QUE JE CHERCHAIS ET SANS HESITE, JE L’AI PARTAGEE AVEC BEAUCOUP D’AUTRES SURTOUT CELLES QUI AVAIT TRAIT A L’ALIMENTATION.
MERCI POUR CE TRAVAIL EXTRAORDINAIRE.
MERCI POUR CET AMOUR, CET AIDE, (CE MINISTERE)
MERCI ANTIGONE XXI QUE DIEU TE BENISSE !
A BIENTÔT !
Oh merci pour cet article qui me réconforte dans mon flou actuel. Je rejoins beaucoup de choses dans cet article mais je reste persuadée que tout le monde, et notre mère nature aussi, se porterait bien mieux si notre monde actuel changerait du tout au tout (adieu maltraitance animale, adieu pesticide, adieu engrais, endieu pollution co2, adieu l’égocentrisme et l’égoïsme, adieu les tyrans etc etc)…. oui oui je sais, je rêve mais j’aime à croire qu’un jour cela arrivera ;-). Je penses que les gens trop sérieux et trop stressés vis à vis de l’alimentation quelle qu’elle soit n’est jamais bon. Ne vaudrait-il pas mieux un omnivore qui prend du plaisir dans ce qu’il mange (non non, je ne le suis pas, je suis végétarienne 😉 ) plutôt qu’un végé qui passe son temps à tout regarder, à tout calculer …. forcément une cause de stress qui finira tôt ou tard par déclencher quelque chose …. enfin voilà, merci encore pour cet article 😀
Et AMEN sister ! Tu mets toujours des mots sur mes pensées… Je t’aime Ophélie. <3 Merci. <3
<3 Ah, tu me fais rire, merci Lili ! 😀
Vous oubliez la dimension psychologique, également très importante dans l’apparition des maladies…mais ça c’est encore une autre histoire ;op
J’ai parlé du stress dans mon article – mais c’est vrai qu’à 7 ans, on est très stressé…
Hello Antigone ! Et bien franchement bravo pour cette article ! Je suis complétement d’accord avec toi.
Après avoir passé par plusieurs étapes au niveau alimentaire ( omnivore, végétarienne, végétalienne, crudivore, et maintenant j’ai le syndrome du SII et suis redevenue végétalienne) je me suis résolue à comme tu dis un végétalisme traditionelle, et je m’en porte mieux. Même au niveau social, je me sens mieux. Comme dit les extrême (je pense) ne sont pas bon quel qu’ils soient. Ce monde est tellement pollué qu’on essaye d’arriver à la perfection au niveau alimentaire alors qu’on ne sait même pas ce qu’elle est.
Géniale ton article et je pense que beaucoup de monde sera d’accord avec toi .
Bye !
Hello Antigone ! Et bien franchement bravo pour cette article ! Je suis complétement d’accord avec toi.
Après avoir passé par plusieurs étapes au niveau alimentaire ( omnivore, végétarienne, végétalienne, crudivore, et maintenant j’ai le syndrome du SII et suis redevenue végétalienne) je me suis résolue à comme tu dis un végétalisme traditionelle, et je m’en porte mieux. Même au niveau social, je me sens mieux. Comme dit les extrême (je pense) ne sont pas bon quel qu’ils soient. Ce monde est tellement pollué qu’on essaye d’arriver à la perfection au niveau alimentaire alors qu’on ne sait même pas ce qu’elle est.
Géniale ton article et je pense que beaucoup de monde sera d’accord avec toi .
Bye !
Super article, je suis ENTIEREMENT d’accord !
Ca vaut toutes les recettes du monde un article comme cela… Je ne fais qu’ajouter ma reconnaissance à tous les témoignages précédents, mais c’est tellement chouette de lire des mots sensés sur une polémique vraiment délicate !! La meilleure solution, c’est évidemment l’honnêteté, Envers soi-même comme envers les autres. Et le RESPECT. Quand je te lis j’ai l’impression de lire une parfaite alliance de tout cela, généreusement saupoudré de bon sens… Bref tout ça pour te dire un immense MERCI, et un bravo tout aussi grand! Bonne continuation Ophélie, et régale-toi! <3
Merci pour cet article, décidément je t’adore!
Merci pour cet article, décidément je t’adore!
J’ai absolument adoré ton article. Bravo 🙂
haha c’est bien vrai tout ça ! Je suis complétement d’accord avec toi , tellement que je ne comprends pas pourquoi tu « t’excuses » autant, ici c’est chez toi, alors tu y fait et dis ce ue tu veux tu n’as pas à t’excuser ou justifier ce que tu manges 🙂
Merci pour ce billet !
haha c’est bien vrai tout ça ! Je suis complétement d’accord avec toi , tellement que je ne comprends pas pourquoi tu « t’excuses » autant, ici c’est chez toi, alors tu y fait et dis ce ue tu veux tu n’as pas à t’excuser ou justifier ce que tu manges 🙂
Merci pour ce billet !
Bonjour Ophélie
Cela fait environ 1 mois que je lis ton blog qui m’a séduite par son côté tant amusant qu’intelligent.Je ne suis ni végane, ni végétarienne mais soucieuse de l’environnement (je fabrique mon produit vaisselle, ma lessive, mon pschhittt ménager et ai adopté le no-poo) surtout irrémédiablement curieuse.C’est pourquoi j’ai essayé quelques recettes végétariennes (bon, pas encore le coup de main à part le granola trop bon) et acheté les bouquins de Miss Pigut.
Tout ça pour dire que l’important c’est de trouver son propre équilibre , se faire plaisir et faire plaisir aux autres et cela passe par l’alimentation comme par d’autres actions(et tant mieux si un bon morceau de chocolat me donne la patate!).Je ne supporte pas les « bien-pensants » et culpabilisants.C’est ce qui m’a plu dans ton blog:de belles propositions sans rien imposer.
Je suis moi-même sage-femme.La médecine a fait des progrès extraordinaires et pour moi , est complémentaire de bonnes habitudes de vie.
Biz et à bientôt
Fanch’
Merci pour ce bel article qui décomplexe la nourriture végane et la replace dans son véritable sens.
Personnellement, j’ai beaucoup souffert de cette volonté de manger le plus sain possible. J’ai des pbs de santé et pour les résoudre, j’ai commencé par la chrononutrition, adaptée au vg, seignalet puis crudivorisme, frugivorisme, superfood, au point que manger devenez un vrai casse, fini les restos, les invitations, les repas chez les copains(manger 2 carottes crues avec 3 feuilles de kale, saupoudré de graines germées , vinaigrette aux superfoods, ça donne pas envie de vous inviter!). Mon ami a commencé à sérieusement s’inquiéter pour moi quand j’ai commencé à avoir peur des aliments comme si j’allais m’empoisonner à chaque bouchée.
C’est ma curiosité et mon envie de profiter de la vie qui m’ont sauvé. Aujourd’hui, ce passage est derrière moi, je prends plaisir à manger, à cuisiner(et non crusiner uniquement).
Mes pbs de santé n’ont rien à voir avec l’alimentation, j’ai tellement expérimenté de régimes dits santé sans résultat que maintenant je profite d’apprécier un bon repas, un verre de vin , un dessert , du chocolat.
C’est toujours un plaisir de te lire!
J’avoue que la description des repas chez les copains m’a un peu fait rire… Heureusement que tu en es sortie, Ingrid ! 🙂
Bonjour Antigone, et tout simplement merci pour cet article. Depuis environ un an et demi, j’ai opéré un gros changement alimentaire, en me tournant vers une alimentation majoritairement végéta*ienne, et après pas mal de tâtonnements et quelques erreurs que je ne détaillerai pas ici, j’ai trouvé un véritable équilibre, fondé sur le plaisir de manger, les saveurs, sans faire souffrir dans la mesure du possible (même si pour raisons sociales, notamment en famille, il m’arrive encore de temps en temps de manger « omni », ce qui fait de moi, pour le moment, une « flexitarienne »). J’ai eu des répercussions très positives sur ma santé et ma forme générale, et tant mieux. Mais la démarche que j’ai entreprise ne l’était pas dans ce but, et allait pour moi bien au-delà de cela, c’est par respect pour la planète et tous ses habitants que l’on opère ce type de changement de mode de vie, dont l’alimentation n’est qu’une part, et pas forcément la plus importante. J’ai beaucoup lu, exploré, testé, et moi aussi, j’en ai plus qu’assez des gourous et des diktats de l’alimentation « santé », et de la phobie alimentaire que cela déclenche chez certaines personnes, au point qu’elles refusent de se rendre compte quelles se rendent malades à suivre des dogmes dont le fondement scientifique reste à prouver, sans compter l’intolérance qui règne dans de nombreux groupes d’alimentation dite « vivante » ou autres. Un article tel que le tien me met du baume au coeur et me conforte dans la démarche que j’ai entreprise, je vais le diffuser très largement car tu exprimes parfaitement ce que je ressens depuis longtemps, et mille fois mieux que je ne pourrais le faire. Merci encore !
Bonjour Antigone, et tout simplement merci pour cet article. Depuis environ un an et demi, j’ai opéré un gros changement alimentaire, en me tournant vers une alimentation majoritairement végéta*ienne, et après pas mal de tâtonnements et quelques erreurs que je ne détaillerai pas ici, j’ai trouvé un véritable équilibre, fondé sur le plaisir de manger, les saveurs, sans faire souffrir dans la mesure du possible (même si pour raisons sociales, notamment en famille, il m’arrive encore de temps en temps de manger « omni », ce qui fait de moi, pour le moment, une « flexitarienne »). J’ai eu des répercussions très positives sur ma santé et ma forme générale, et tant mieux. Mais la démarche que j’ai entreprise ne l’était pas dans ce but, et allait pour moi bien au-delà de cela, c’est par respect pour la planète et tous ses habitants que l’on opère ce type de changement de mode de vie, dont l’alimentation n’est qu’une part, et pas forcément la plus importante. J’ai beaucoup lu, exploré, testé, et moi aussi, j’en ai plus qu’assez des gourous et des diktats de l’alimentation « santé », et de la phobie alimentaire que cela déclenche chez certaines personnes, au point qu’elles refusent de se rendre compte quelles se rendent malades à suivre des dogmes dont le fondement scientifique reste à prouver, sans compter l’intolérance qui règne dans de nombreux groupes d’alimentation dite « vivante » ou autres. Un article tel que le tien me met du baume au coeur et me conforte dans la démarche que j’ai entreprise, je vais le diffuser très largement car tu exprimes parfaitement ce que je ressens depuis longtemps, et mille fois mieux que je ne pourrais le faire. Merci encore !
Vraiment ?
Y’en a vraiment qui disent que le cancer c’est dans la tête ?! n’est « qu’une idée » ?… waouh ça va loin…
Dieu merci je ne traîne pas sur les forums de frugi ou autres jenesaisplusquoi 🙂
Whaouhhh, que de bon sens et comme cela fait du bien ! Merci.
Je fuis toute forme de croyance extrême, toute pensée magique poussée à son comble et dans tous les domaines.
La même « ferveur ayatollesque » dans les cosmétiques homemade me lasse également. « Quoi ? tu as mis une pointe de couteau de micas dans ton savon ? Ce sera donc un savon à-jeter-presto-pour-ne-pas-mourrir-illico »… Et si un savon coloré c’était tout simplement bon pour le moral, et si on abandonnait l’idée de vouloir tout maîtriser, tout gérer, nous, au final, immanquablement mortels… ?
J’aime beaucoup ton article. :p
Whaouhhh, que de bon sens et comme cela fait du bien ! Merci.
Je fuis toute forme de croyance extrême, toute pensée magique poussée à son comble et dans tous les domaines.
La même « ferveur ayatollesque » dans les cosmétiques homemade me lasse également. « Quoi ? tu as mis une pointe de couteau de micas dans ton savon ? Ce sera donc un savon à-jeter-presto-pour-ne-pas-mourrir-illico »… Et si un savon coloré c’était tout simplement bon pour le moral, et si on abandonnait l’idée de vouloir tout maîtriser, tout gérer, nous, au final, immanquablement mortels… ?
J’aime beaucoup ton article. :p
Merci, un grand merci à toi pour cet article qui nous met face à nos contradictions, à nos doutes et à nos « faiblesses ». Je pense que (comme pour beaucoup de choses dans la vie), la solution réside dans l’équilibre; les extrémismes n’ont, aux dernières nouvelles, jamais amenés quiconque bien loin.
Je suis végétarienne depuis 8 ans; au départ par goût puis complètement par éthique, je fais très souvent des repas vegan ou raw, sans toutefois choisir de changer d’alimentation, et ça me va très bien. J’habite sur le Bassin d’Arcachon, et il m’arrive, quelques fois par an, de manger des huîtres, et ça me va très bien. J’habiterais ailleurs, je n’en mangerais pas, mais c’est comme ça. Je suis très curieuse en cuisine, et j’adore découvrir de nouvelles saveurs, de nouveaux supers-aliments, me faire des smoothies verts qui me font du bien (je le sens dans mon corps!), mais je bois du vin, je mange du chocolat, et il m’arrive même de boire très occasionnellement (sacrilège) du coca-light.
Ces habitudes alimentaires, bonnes ou mauvaises, évolueront comme moi, avec le temps, et même si je crois très fort à l’influence de l’alimentation sur notre santé et notre bien-être, je ne me mettrais pas la pression!
Merci encore Ophélie <3
et merci pour le lien vers lanutrition.fr sur le SOJA ! j’ai enfin mes réponses sur les isoflavones accusés des pires maux et sur le fait de donner du lait de soja aux enfants !! ah là là l’information… quelle aventure !
et merci pour le lien vers lanutrition.fr sur le SOJA ! j’ai enfin mes réponses sur les isoflavones accusés des pires maux et sur le fait de donner du lait de soja aux enfants !! ah là là l’information… quelle aventure !
Je me joins au cœur des approbatrices de cet article, je suis d’accord sur tous les points! C’est réconfortant que quelqu’un exprime exactement ce que vous pensez et l’ écrive mille fois mieux que ce vous feriez! Merci!
Ca fait presque 2 ans que j’ai change mes habitudes alimentaires et que je zone sur les blogs etc, dont le tiens sur lequel j’ai pioche plein de bonnes idees au passage et je n’ai jms ose poster un commentaires (Holaa 🙂 ), bref, j’ai change bcp de mes habitudes alimentaires, les 3/4 en fait, je me sens bcp mieux mais dernierement je pete vite un cable a savoir que manger, si cru, si pas, si gluten si machin… Pour rien au monde je redeviendrais carnivore ou irais ds un fast food, mais juste merci pour ton article qui fait deculpabiliser un peu car oui, moi aussi je bois du lait de soja et j’adore ca 😉 Bonne journee!
Ca fait presque 2 ans que j’ai change mes habitudes alimentaires et que je zone sur les blogs etc, dont le tiens sur lequel j’ai pioche plein de bonnes idees au passage et je n’ai jms ose poster un commentaires (Holaa 🙂 ), bref, j’ai change bcp de mes habitudes alimentaires, les 3/4 en fait, je me sens bcp mieux mais dernierement je pete vite un cable a savoir que manger, si cru, si pas, si gluten si machin… Pour rien au monde je redeviendrais carnivore ou irais ds un fast food, mais juste merci pour ton article qui fait deculpabiliser un peu car oui, moi aussi je bois du lait de soja et j’adore ca 😉 Bonne journee!
Coucou, j’aimerais te dire merci pour cet article. Je suis en questionnement par rapport à mon alimentation et quand je cherche des infos sur internet ou auprès d’amis qui mangent « sainement » (sans gluten, sans produits laitiers, sans oeufs, sans…), j’ai l’impression que je suis tellement éloignée du « juste » et qu’il y a tellement de travail à faire, que je suis juste découragée de faire quoi que ce soit. Ce que tu écris me rassure beaucoup et apaise mes inquiétudes de « mal » faire.
Dans mes bras Ophélie 🙂
AAAhhhh!….Que ton article fait du bien!! Sur ce, j’vais me resservir de cette excellent curé nantais, certainement plein d’antibiotiques vu son lait de vache….Mais c’est tellement bon sur du pain grillé avec une bonne soupe que son énergie supplantera ses petits inconvénients (voire, je pense, les neutralisera car l’intention et le plaisir son les deux mamelles de l’Amour, et ce qui est mangé avec amour nous procure son énergie parfaite.
Aimons nous, Aimons notre nourriture, Aimons faire ce que nous faisons, Aimons nous les un les autres.
Telle est la forme d’énergie absolue qui permet de résoudre TOUS les problèmes.
Oh toi tu es prête pour lire « manger en paix’ de Gérard Apfeldorfer ! Toute cette ambiance de rationalisation de la nourriture est assez pesante et fais perdre nos mécanismes normaux de régulation. On a pas besoin de diététique pour savoir quoi manger car la vraie question est plutôt comment manger : avec plaisir et dégustation, à l’écoute de son corps et en la partager avec nos copains (ceux avec qui on partage notre pain…). La nourriture et l’acte de ne manger n’est pas qu’un acte physique et purement biologique, c’est un acte émotionnel (le chocolat…) et culturel, on nourrit également notre esprit. Et c’est très important de nourrir son esprit !
Bref, je te conseille vraiment ce livre qui va tellement à contre courant de tout…
Ah, j’ai entendu parler d’Apfeldorfer, mais je n’ai rien lu de lui ! Je réparerai ça, merci ! 🙂