Récemment, j’ai poussé un petit coup de gueule sur ma page perso Facebook. Si ce cri du cœur partait plutôt d’un agacement passager, façon goutte d’eau qui fait déborder le vase, il n’en était pas moins motivé par une remarque récurrente : la faille.
Tu te dis écolo, mais tu utilises de l’huile de coco : c’est pas local
Tu te dis vg, mais tu manges chez des gens qui ont de la viande dans leur frigo
Tu te dis accessible, mais tu utilises des ingrédients qu’on ne trouve qu’en bio
Tu te dis éthique, mais je suis sûr que tu as des habits Made in China
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Autrement dit, il semble qu’il y ait partout des gens pour chercher la faille, souligner l’inconséquence, dénoncer ce manque apparent de cohérence. D’où ma question :*
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Pour être engagé, faut-il être parfait ?
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Le procès en perfection
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S’il y a une chose que j’ai pu remarquer au cours de ma (encore) brève carrière de blogueuse, c’est que les remarques les plus acerbes ne viennent pas tant des personnes dont les idéaux diffèrent grandement des nôtres, mais bien de celles qui partagent ces idéaux. A savoir, les remarques qui m’ont été adressées n’ont que rarement émané de militants de la barbaque (de leur part, j’en ai eu d’autres…) ou de partisans farouches de Monsanto. Non, la plupart de ces critiques sont provenues de végétariens, écolos, décroissants… bref, des personnes dont les intérêts sont proches des miens et avec lesquels je devrais en théorie m’entendre.
Après avoir essuyé quelques ‘mais tu manges des dattes, c’est pas local !’ ou ‘tu as pensé aux petits enfants qui sont exploités dans les plantations de cacao ?’, j’ai commencé par me justifier. Le traditionnel : oui, mais je mange à 90% local sinon, tout vient de ma région et on va même chercher nos légumes à vélos tous les dimanches, et puis, sinon, je fais attention, je boycotte l’huile de palme, mon agar-agar est français, j’aime aussi beaucoup les pruneaux, je n’ai pas de voiture, pas de téléphone intelligent non plus, je n’ai pas pris l’avion depuis des années, je n’achète presque rien de neuf, je choisis toujours équitable et transporté par bateau, et bla et bla et bla…
Même si tout cela est vrai, il est anormal de devoir se justifier à une telle régularité. Et je sais bien que je ne suis pas la seule ici : beaucoup de personnes que je connais, a fortiori des blogueurs dont la prise de parole est publique, ont subi les mêmes attaques. Il suffit parfois de peu de choses : une noix exotique, un fruit hors-saison, des couverts jetables, un coca, de la margarine, etc. Tant de choses qui apparaissent au détour d’un article, d’une recette, d’une photo ou d’un statut Facebook, et qui, si elles ne sont certainement pas représentatives du mode de vie global de la personne incriminée, n’en constituent pas moins les preuves accablantes de sa culpabilité.
Devant ce type de réaction, je me suis d’abord sentie jugée, coupable, fautive. J’ai eu envie de tout laisser tomber. J’ai également été agacée et ai pensé : ‘Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre !’. Et puis, je me suis surtout interrogée : pourquoi vient-on chercher la petite bête chez une personne qui, globalement, essaie de mettre en application des idéaux louables, plutôt que chez une autre qui reste complètement insensible aux arguments environnementaux, végétariens ou décroissants ?
Pourquoi s’auto-attaquer ?
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La datte, objet de tous les crimes*
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Le deuil de l’idéal
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Le problème d’un idéal, c’est qu’il est, par définition, idéal.
A savoir, il s’agit d’un modèle de perfection qui n’existe pas réellement. Un idéal n’existe que dans notre esprit, et non dans le réel. Par exemple, pour un végane, l’idéal, c’est que plus personne ne mange ni n’exploite d’animaux et que ceux-ci soient entièrement libres. Pour un locavore, c’est qu’on ne consomme strictement que des produits issus d’un rayon de 100 à 250 km. Pour un écolo convaincu, cela peut être de n’avoir aucun impact environnemental. Chacune de ces personnes ne peut prétendre pouvoir atteindre, mais seulement tendre vers ce but.
La poursuite d’idéaux pose deux problèmes principaux :
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• Prendre son idéal pour la réalité
D’abord, parce qu’on tend à confondre idéal et réalité et que, par là-même, on se met à poursuivre des buts non-atteignables, des buts de convention. Par exemple, une personne va se fixer de n’avoir aucun impact environnemental. On l’a vu, même Colin Beavan a reconnu dès le début que ce ‘zéro impact’ était un idéal, et donc, inatteignable. Bien vite, il est confronté à un certain nombre de dilemmes : mais comment alimenter son blog ? son ordinateur ? faut-il faire plaisir à son entourage, même si cela implique un coût environnemental ? faut-il continuer à faire la lessive à la main pendant des heures ou bien accepter la machine à laver ?
Dans son livre Zéro Déchet, Béa Johnson réfléchit également avec recul à cet idéal. Elle raconte qu’au départ, passionnée de vrac, elle était capable de faire des kilomètres en voiture pour trouver un magasin bio qui proposait du vrac – sans se rendre compte de l’impact de sa consommation d’essence sur l’environnement… Ou bien, avec un peu moins de recul, elle explique comment éviter l’utilisation abusive de papier… qu’elle remplace de bon gré par le numérique. Et là, contradiction : le numérique a un coût énergétique, lui aussi, et il n’est pas sûr qu’il soit moins important que celui du papier.
Donc, si l’on veut n’avoir aucun impact, il ne suffit pas de consommer local, manger végétarien, ne plus utiliser d’électricité ni de papier, se couper du reste de la société… Le seul moyen est de ne plus exister. Là, c’est sûr, on arrive à ne pas avoir d’impact… Bien sûr, si l’on décide de rester en vie et que l’on se soucie de l’environnement, alors on va tenter plutôt de minimiser son impact.
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• Des idéaux en opposition
Second problème : nos idéaux peuvent entrer en contradiction.
Plusieurs fois, on m’a demandé : mais pourquoi ne pas utiliser des œufs pondus dans ma région plutôt que de la farine de pois chiche ou du tofu venu de l’autre bout du pays ou du continent ? A chaque fois, j’ai montré ce tableau et expliqué que le coût environnemental immédiat visible ne reflète pas toujours le coût réel.
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A savoir, il semble plus aggravant pour l’effet de serre de manger un œuf produit à 50 km de chez soi plutôt que de consommer de la farine de pois chiche venue du Sud de la France ou d’Espagne. Ceci s’explique par les coûts indirects de cette consommation : pour produire un œuf, il faut une poule, qu’il faut nourrir, abreuver, transporter (ponte et abattoir), etc., comme on peut en juger par les deux autres tableaux de mon article, ceci a un impact environnemental lourd.
J’ai d’ailleurs souvent envie de rétorquer à ceux qui me reprochent de consommer des produits non-locaux : mais savez-vous que votre savon de Marseille vient d’Indonésie ? que votre sarrasin vient de Chine ? vos amandes de Turquie ? et ne parlons pas de votre iPhone : conçu aux Etats-Unis, extrait en Afrique, construit au Japon, à Taïwan ou Singapour, assemblé en Chine et ensuite seulement expédié en France ?..
Pourtant, l’idée ici n’est pas de juger s’il vaut mieux être végane ou locavore. Le mieux, bien sûr, et si ce sont là nos idéaux, c’est d’essayer d’être les deux, mais surtout de reconnaître que, dans la pratique, il existe des limites à nos actions.
Il en est de même au sujet, plus général, de l’engagement : certes, avoir un ordinateur, utiliser internet, tenir un blog, faire circuler des liens a un coût énergétique non-négligeable, mais, d’une part, ces actions permettent d’informer et de sensibiliser d’autres personnes, chez qui la prise de conscience pourra être suivie d’effets qui l’emporteront dans la balance des effets positifs/négatifs. D’autre part, on peut minimiser ce coût, en faisant réparer son ordinateur quand il est cassé plutôt que d’en acheter un autre, ou en cliquant intelligemment grâce à des moteurs de recherche plus éco-friendly que Google… ce qui veut donc dire que, si nos différents idéaux, en apparence cohérents, peuvent s’opposer dans la pratique, et bien, à nous de choisir nos priorités sans être jugés.
Ceci ne veut pas dire, bien sûr, qu’il ne faut pas avoir d’idéal : je suis moi-même une grande idéaliste, mais j’essaie d’être raisonnable dans mon jugement d’autrui.
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Au bûcher, le cacao !
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La communauté d’auto-surveillance
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J’ai souvent l’impression, de par ce type de remarques, d’être constamment surveillée. Un peu comme le Panopticon de Bentham, vous savez, une prison conçue de telle sorte à ce que les prisonniers soient sans cesse susceptibles d’être observés sans le savoir : l’idée est de créer un sentiment d’omniscience invisible, de sorte que les détenus s’auto-contrôlent eux-mêmes. Et bien, moi, c’est pareil et je vous jure, ce n’est pas très drôle de se sentir mal de manger une banane chez soi…
Je pense que ce regard de contrôle qu’on retrouve souvent dans le milieu vg, vert & décroissant est nuisible et néfaste à son image. Il naît d’une attitude de comparaison permanente : comme mes idéaux sont, justement, des idéaux et ne sont, par définition, pas atteignables, je regarde les choix et priorités d’autrui et les compare aux miens. Que faire pour remplacer le beurre ? Untel opte pour la margarine, oui, mais moi je ne veux pas d’huile de palme… Unetelle choisit l’huile de coco, mais ça vient de loin… alors moi, je prendrai la purée d’amande, et j’ai raison, c’est le meilleur choix, les autres ont tort. Evidemment, la comparaison n’est pas neutre et elle mène au dénigrement d’autrui, même si – et, à dire vrai, surtout si – il se bat pour la même cause que moi.
Ce jugement sur autrui est partagé publiquement. Et avec qui va-t-il être partagé ? Avec quelqu’un qui n’en a que faire de l’environnement et des animaux ? Non, bien sûr : directement avec la personne concernée car elle est, bien sûr, plus réceptive à ce type de question que d’autres. Donc, plutôt que de faire un reproche à quelqu’un dont les actions vont totalement à l’encontre de nos idéaux (allez, une blogueuse mode qui achète des fringues H&M à tout bout de champ, ou bien un cuisinier fan de boucherie), on va l’exprimer auprès d’une personne qui essaie déjà d’œuvrer dans cette direction. C’est ainsi que le végane va pointer du doigt le végétarien, que le décroissant va dénoncer le soi-disant ‘écolo’, etc.
Quel effet cela aura-t-il ? La personne a de fortes chances de se braquer et de dire : ‘bon, et bien, si c’est comme ça, je jette l’éponge !’. Bingo.
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Vile huile de coco
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Nobody’s perfect
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Que les choses soient claires : le propos de ce billet n’est en aucun cas de soutenir que, les idéaux étant inatteignables, mieux vaut les abandonner illico, et, par là-même, de discréditer ceux qui, par leurs actions quotidiennes, essaient de poursuivre des idéaux. Ce billet a juste pour but d’appeler à la compréhension. Parce que nous n’avons pas toujours défendu ces idéaux, parce qu’il a fallu parfois des personnes patientes pour nous ouvrir les yeux, parce que nous avons aussi des failles et des incohérences, bref, parce qu’aucun de nous n’est parfait, nous n’avons pas le droit de distribuer des bons et des mauvais points autour de nous.
Ainsi, je comprends par exemple tout à fait une personne qui me dit : ‘Chez moi, je ne mange plus de viande, mais à l’extérieur, c’est difficile…’ ou bien ‘J’ai peur de froisser les gens chez qui je suis invité si je refuse tout ce qu’ils me proposent…’ L’idée n’est pas de devenir des asociaux et je pense qu’il est légitime de reconnaître les limites posées par une certaine résistance extérieure. A savoir : malgré nous, nous n’agissons pas toujours dans le respect de nos idéaux. Je vais accepter de monter dans une voiture qui ne m’appartient pas et dont les fauteuils sont en cuir, même si je m’oppose à l’industrie du cuir. Je vais accepter un repas au cours duquel les personnes qui me reçoivent mangent des animaux, même si je suis végétarienne. Je vais accepter de boire un thé en sachet lorsque je suis invitée même si je préfère le vrac. Je vais accepter que mon marchand m’offre un fruit exotique qu’il aurait par défaut jeté, même si je suis locavore.
Bref, nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes et certaines actions peuvent être entravées par un environnement indépendant de notre volonté. Et jamais je ne jugerai quelqu’un qui me dit qu’il fait de son mieux mais qu’il ne parvient pas à vérifier toutes les étiquettes des produits qu’il achète, qu’il accepte de manger l’omelette de sa grand-maman pour ne pas la peiner ou qu’il ne peut acheter en vrac car il n’en trouve pas autour de lui (mon cas ! l’Allemagne n’aime pas le vrac !).
Je reconnais donc que chacun est libre de choisir ses priorités, tant que ces choix sont en accord avec sa conscience. Il n’est pas de mon droit de venir faire la police du locavore parfait, du végétarien parfait, de l’écolo parfait, et je propose que toute personne qui tente de faire ce travail de contrôle se voit attribuer une palme (comme celle du végane parfait, chère à mon cœur).
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To banane or not banane ? That is the question…
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Il n’y a pas de petits pas
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Pour conclure ce long billet, je finirai par une discussion que j’ai eue récemment avec une amie. Elle qui n’est pas végane mais qui se passe volontiers de viande, et qui n’est pas pure écolo, mais qui achète souvent bio, me disait parfois ne pas oser entreprendre certaines actions (vg, vertes ou décroissantes), tant elles lui semblaient dérisoires en comparaison de tout ce qu’elle faisait par ailleurs qui allait à l’encontre de ces idéaux. Du coup, à quoi bon faire des efforts si l’on sait que tout est détruit à côté ?
Et c’est vrai, parfois, j’ai la même impression quand je vais, par exemple, au supermarché (j’avoue, ce n’est pas très fréquent) : je vois les caddies des autres consommateurs et je déprime… Toute cette viande, tous ces emballages, tout ce plastique, tous ces produits de m… A quoi servent mes sacs en papier, mon végétalisme, mon fait-maison sinon à être engloutis par les actions inverses de la grande majorité ?
Et bien, même si cela paraît dérisoire, même si nos actions sont parfois contradictoires, même si nous sommes loin d’être des modèles de cohérence, chaque petit pas compte pourtant. La fable du colibri est tant reprise dans le milieu décroissant qu’il fait presque ‘cliché’ de la convoquer, mais tant pis : pour moi, ce colibri, ces gouttes d’eau, c’est vital. Parce que, oui, c’est vrai, nous sommes tous des colibris et, si chacune de nos actions peut paraître dérisoire, mises bout à bout, celles-ci font le monde de demain.
Aucune révolution ne s’est faite par un peuple dans son entier, aucune grande loi n’a été votée par un milieu politique à l’unisson, aucune action de résistance n’a été lancée par une majorité. Chacune est née de l’action de quelques individus, d’un petit nombre de voix, de tout petits pas. Et pourtant, ces gouttes d’eau ne se sont pas taries : elles ont abouti. Alors, ne baissons pas les bras. Il n’y a pas de petit pas, pas de petites actions, et tant pis si nous ne sommes pas cohérents à 100% et que 10% de nos gestes jouent les trublions : je sais au moins que les 90% restants, eux, vont dans la bonne direction.
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Alors voilà, ce texte paraîtra peut-être un aveu de faiblesse pour certains, mais j’espère que pour d’autre, il sera le petit élan qui leur permettra de se dire : ‘Quoi que je fasse, je suis en droit de le faire et je ne serai pas jugé’.
J’avoue, je ne suis pas une sainte et, moi aussi, je me suis dit parfois : ‘c’est bien gentil de te dire écolo, mais tu n’es pas entrain d’acheter un sandwich tout emballé ?’ ou bien ‘tu sais, avant de sermonner tout le monde sur le robinet qui coule et l’ampoule restée allumée, vas-y un peu mollo sur la viande, c’est la moindre des choses’. J’ai porté des jugements sur ce que je perçois comme des incohérences de la part d’autrui. Mais, à moins d’être attaquée à ce sujet, je ne me suis jamais permis de faire ces remarques ouvertement.
Certes, les grandes déclarations de flexitarisme font parfois un peu grincer des dents les véganes par éthique (dont je fais partie), mais, soyons également parfois un peu pragmatiques : c’est déjà une bonne chose que des gens décident de moins manger de viande. Quand on est très absolu (comme moi), il faut parfois prendre un peu sur soi, mais soyons à la fois indulgents et respectueux des autres. Ce n’est pas à nous de juger de leurs incohérences : aidons-les, encourageons-les, guidons-les au mieux, mais ne détruisons pas les bonnes volontés en nous attaquant mutuellement. Soyons unis.
Je reconnais moi-même bien volontiers ne pas être parfaite. J’essaie de faire de mon mieux, selon ce qui est en ma capacité et selon les choix que j’ai faits. J’aimerais juste que personne ne vienne saper ce que j’entreprends, quand bien même cela paraîtrait bien peu à ses yeux. Ne nous trompons pas d’ennemi.
517 comments
Bonsoir Ophélie,
Avec tous ces magnifiques articles que tu écris si bien, je vais prendre le temps de te dire ce que je pense de tout ça.
Voilà maintenant 6 mois que tu m’as conquise. Ça a commencé totalement par hasard, sur fb, un lien vers ton article sur le « no-poo ».
Surprise, intriguée, me demandant quelle était cette farfelue qui avait décidé de ne plus se laver les cheveux ^^, je me suis lancée dans la lecture de cette aventure « no-poo » !
Je suis très ouverte d’esprit et ne juge jamais rien avant d’avoir essayé (les bonnes comme les mauvaises choses lol).
Donc je me suis lancée en embarquant mon chéri ; résultat, aujourd’hui je me suis dirigée carrément vers le « water only » après 6 mois de no-poo et mon chéri n’utilise plus de shampooing mais se les rince seulement à l’eau tous les jours.
Ensuite, j’ai découvert ta recette de déo, conquise également, testée et adoptée.
J’ai viré tous mes gels douche « fleur de tiaré », « truc machin chouette de honolulu » etc…pensant à l’impact sur l’environnement et à ma peau aussi mine de rien. Sécheresse, eczéma, crise de gratouille et j’en passe.
Maintenant j’utilise un savon d’Alep point à la ligne.
J’essaie de terminer mon stock d’eau démaquillante, lait, crème, etc etc etc…afin de progressivement me défaire de tous ces produits encombrant ma salle d’eau et me ruinant mon porte monnaie.
Bref toutes ces paroles pour quoi ? pour te dire que c’est grâce à toi tout simplement, tu m’as ouvert les yeux, de part ta façon d’écrire, simple, directe, pleine d’humour et de bon sens.
Tu as un don pour toucher les gens !
Cet article que je commente m’a donné des frissons tellement tu vises dans le mille !!! Si les gens s’unissaient au lieu de se faire des croches pattes alors qu’ils vont dans la même direction mais empruntent seulement des sentiers différents, alors nous avancerions main dans main.
Souvent je me suis demandée, ça sert à quoi que t’arrêtes de te laver les cheveux, de faire ton déo toi même, de ne plus utiliser de gel douche etc…Tu continues d’utiliser ta voiture, d’acheter des œufs, un peu de poulet…ça m’a fait m’interroger. A quoi bon faire les choses à moitié ? aucun intérêt.
Et bien grâce à cet article « coup de gueule », tu m’as indirectement répondu.
Ça sert à me rendre mieux, je suis plus en accord avec moi même, de me rapprocher de la nature et de me couper ne serait-ce qu’à 10% de cette société de consommation, à prendre du recul sur tout, à réfléchir, m’interroger sur les impacts environnementaux et personnels.
Ce n’est qu’une faible contribution par rapport à des gens comme toi mais tu m’as encouragée à continuer et non pas à baisser les bras comme d’autres personnes auraient pu le faire.
Tu es dans le respect de la personne et c’est comme ça que les choses changeront et que les gens auront envie d’évoluer.
Ce n’est pas en disant « tu essaies de faire des efforts mais tu achètes toujours du parfum » par exemple que ça me donnera envie de continuer à m’améliorer.
Voilà, j’ai été un peu longue et peut être mon texte est décousu (je n’ai pas ton talent d’écrivain 😉 ), mais je voulais simplement te dire de continuer, de regarder devant toi et laisser sur le bas côté les gens qui veulent pinailler sur le « démon cacao » entre autres.
Ce n’est pas ces gens là qui m’auraient ouvert les yeux comme tu l’as fais, ils m’auraient plutôt repoussée et fait peur par leur idéaux inatteignables.
Bref, continues, continues, continues c’est tout ce que je te demande, je me régale toujours autant de te lire, de lire ton optimisme, ta joie de vivre, voilà en un mot j’adore !!!
Merci pour tout 🙂
Bonjour Caroline,
Un immense merci pour ton message, qui m’a tellement touchée, émue, fait sourire et rougir… Et bravo, bravo pour tout ce que tu fais, toutes les choses que tu as entreprises et les fossés que tu as franchis, c’est vraiment important. Et tant pis s’il y en a qui râlent et tentent de discréditer ce que tu fais : mieux vaut faire un peu (et même, chez toi, beaucoup !) que rien du tout ! 😉
Merci encore !
Quel super article déculpabilisant, merci! C’est tellement vrai, difficile d’être parfaitement parfait, mais déjà accomplir de petites choses, être conscient de nos faiblesses et faire du mieux qu’on peut, c’est beaucoup! Si tout le monde faisait pareil, le monde tournerait plus rond. 🙂
Moi aussi parfois, je me sens découragée quand je vais au supermarché, découragée devant cette indifférence générale, ce gaspillage, ces aberrations. Puis comme toi, je me dis qu’au moins, j’agis en accord avec ma conscience, je suis droite dans mes bottes et j’espère que petit à petit, les choses bougeront, vers un mieux.
Chez moi, cette prise de conscience est relativement récente, et je sais que je m’améliore chaque jour. Je dois encore découvrir plein de choses, en changer d’autres, mais oui, je m’améliore. 🙂
Bécots!
Célestine
Je t’en prie, merci à toi Célestine !
Oui, elles bougeront et, honnêtement, si l’on revient déjà quelques années en arrière, on peut voir combien les choses ont déjà avancé ! Et il faut continuer ! 😉
C’est pour ça que j’aime tant venir te lire. Tu tends la main, explique et conseille de bon cœur. Même quand on te pose plusieurs fois les mêmes questions 😀 (j’ai reçu mon blender !). Et mine de rien ça m’aide dans mon cheminement. Je trouve des réponses. Je comprends mieux certaines choses. Quand on essaye de changer sa façon de vivre pour qu’elle s’accorde d’avantage à ce qu’on aspire ce n’est pas simple. On ne sait pas tout. Donc on fait au mieux et on apprend chaque jour. Alors merci 🙂
Oh… ♥
Tu es adorable, Sib ! C’est tellement gentil, j’en rougis !
Et bravo pour ton blender, tu me diras ce que tu en penses… 😉
Une fois de plus, un article de fond…
Cela a déjà été dit plus haut, mais je pense effectivement que la critique est expiatoire : elle permet de se laver de ses propres imperfections en pointant celles des autres.
Pour ma part, j’ai toujours tendance, lorsque je parle de mon mode de vie, de donner le bâton pour me faire battre : je pointe moi-même mes imperfections pour couper l’herbe sous le pied à la critique. Par exemple, sur l’alimentation, je rappelle que si l’on veut être écolo, locavore, équitable et végéta*ien, et bien on est affamé !!!
Cela se rapproche aussi des discussions que j’ai pour avoir sur la parentalité. Parents de jumeaux, nous avons dû faire des choix que certains désapprouvent – à commencer par nos proches- notre réponse à toujours été la même, avec le sourire : nous ne sommes pas parfaits, nous essayons juste de bien vivre ensemble sans gêner les autres. Nos enfants ne sont pas maltraités, nous pourrions certes faire différemment et mieux sur plein d’aspects, mais nous faisons ce que nous sentons être bon. Merci tout de même pour vos conseils !
Il faut laisser glisser la critique tant qu’au fond de nous-mêmes nous sommes convaincus du bien-fondé de nos actions. Et au fur et à mesure, on avance. Le colibri trouvera peut-être un moyen de porter plus d’eau et en inspirera d’autres !
Merci à toi Ophélie et continue ton chemin !
Je comprends cette idée du bâton pour se faire battre… Moi, je suis souvent dans la justification : ‘ne vous inquiétez pas, les courgettes, je les ai congelées cet été, si si, je vous jure, il y a encore des potimarrons de ma région en cette saison !..’ etc. Et, même si c’est vrai, Dieu que c’est éreintant d’avoir toujours à se justifier par peur des remarques qui tomberont à coup sûr !
Oui, laissons glisser, soyons des belles plumes de canard et apprenons à nous apaiser !
Merci beaucoup à toi, Delphine !
Mmmm…comme ton article fait du bien !!! Le tout petit colibri débutant que je suis se dit toujours: »je ne suis pas à la hauteur, je ne suis pas parfaite … »alors merci , merci de ne pas me juger , de ne pas me trouver imparfaite et surtout merci de m’encourager à vous suivre , même avec tous les faux pas que je fais, j’ai encore beaucoup à apprendre et énormément de manies et habitudes à changer. Mais grâce à des personnes comme toi on se sent moins jugé et on se dit qu’effectivement même ma minuscule goutte d’eau à une utilité. Décidément le jour où je suis tombée sur ton blog a été une bonne journée , au plaisir de te lire …
Mais oui, même notre minuscule goutte imparfaite est précieuse ! 😉
Merci beaucoup Laurence !
Oh, si seulement tu avais écrit cet article il y a 2 semaines… Mais nooooon, ce n’est PAS une critique ! 🙂
Juste une remarque que je me fais : en vacances 2 semaines chez mes beaux-parents qui ne mangent PAS DU TOUT de légumes (inclus en toute petite quantité dans 3 repas sur 2 semaines : j’ai compté les 2 poireaux noyés de béchamel dans les lasagnes au poulet… dans un plat pour 8 personnes…), je me suis prise la remarque par mon beau-père (un cousin au schtroumpf grognon) que j’étais indéfendables parce que je mangeais comme eux chez eux…
Ben, merci bien de vous respecter, de me faire violence au lieu de laisser repartir mon assiette complètement pleine en cuisine, de tout faire pour causer le moins de désagrément possible à la personne qui passe des heures en cuisine…
Pas de regret d’être passée en mode vegan au maximum de mes possibilités, c’est-à-dire pas chez les autres : ailleurs, je m’adapte… ; et pas toujours chez moi non plus : si mes invités apportent leur plateau de fromage ou de charcuterie, je le mets au frigo sans faire la tête, et si mes filles ou mon homme mettent sur la liste de course des produits non-vg, je les prends, parce que n’est pas en les braquant mais en montrant une autre voie qu’ils feront leur propre chemin… Donc je ne suis pas une « vraie », mais quand je réussi à régaler famille et belle-famille à Noël, sur 3 jours avec des recettes 100% vegan (ton menu était juste à tomber, d’ailleurs !), je pense faire une meilleure pub qu’en critiquant et en boudant mon assiette quand je suis chez eux.
Et finalement un (énorme) écart de 2 semaines salutaire : énorme poussée de bouton (à ce niveau-là, je crois qu’on peut parler de pustules !), mal au ventre et autres joyeusetés digestives, et je ne parle pas de cheveux et des ongles… Mon corps et mes convictions sont d’accord, ouf !!!
Bref, j’aurai aimé avoir cet article sous la main, je l’applaudis des 2 mains !
Pour info, au cas où ça puisse servir à quelqu’un, j’ai répondu :
– par la fable du colibri (oui, je sais, pas original…)
– et en disant que j’étais au clair avec mes valeurs : celle qui est au-dessus, c’est le respect, qui se décline en respect de mes pairs, des animaux, de la nature (dans mon ordre). Si je dois faire un écart au respect des animaux pour respecter un de mes pairs, c’est OK pour moi (et je me sens libre de modifier cette hiérarchie à tout moment, j’ai le droit d’évoluer !!!).
Ha ha ! Promis, la prochaine fois, j’essaierai de percevoir à l’avance ce qui me donnera envie de m’exprimer ! 😉
C’est très dur parfois les invitations ou vacances dans des milieux vraiment non-vg-friendly, j’en ai fait l’expérience !.. (tu m’as fait rire avec ta comparaison beau-père et schtroumpf grognon ! 😉 )
Et bien, tu as très bien fait de convoquer la fable du colibri : même si elle est souvent entendue, elle n’en est pas moins forte !
Très, très juste. C’est impossible d’être parfait, et c’est facile de juger sur une faille. Ce qui est désolant, c’est de ce concentrer sur ces petits écarts et perdre de vue tout le reste qui est entrepris! On a tous tendance à le faire un peu, car quand on a une cause qui nous tient à cœur, on est parfois un peu injuste envers les écarts des autres.
Par exemple, je suis en pleine lecture du livre de Béa Johnson, et quand j’ai lu que son seul déchet était celui de l’emballage du beurre, je me suis dit « pourquoi ne pas éliminer son utilisation »? Mais après je me suis reprise et j’ai compris que chacun doit adapter ses changements à son mode de vie. Même si je ne suis pas d’accord sur tout ce qu’elle écrit, je suis impressionnée par sa volonté à vouloir changer et tout le chemin qu’elle a parcouru. Son livre reste une mine de bonnes infos. Et je pense que c’est sur cette idée qu’on doit rester.
Aujourd’hui, j’étais attristée d’acheter encore des aliments emballés. Pourtant je fais des efforts pour acheter en vrac. Mais il faut parfois accepter qu’on ne peut pas TOUT faire TOUT seul. Au final, ce n’est pas moi qui est choisi de proposer tous ces produits dans des emballages polluants. Cela demande de l’énergie, de la rechercher et beaucoup, beaucoup de volonté pour suivre ses principes. On ne peut pas mener tous les combats à la fois, on n’en ressortira que plus malheureux. On en vient à s’auto-juger en permanence pour essayer de montrer le plus parfait de nous même, mais c’est bien d’accepter ses faiblesses et de se décharger de tout ce poids.
Personne n’est parfait, et donc personne ne peut estimer que sa façon de faire est parfaite. Je trouve dommage de s’opposer, alors qu’il faudrait s’unir pour voir un nouvel équilibre s’installer.
Désolée pour le roman, mais ton article tombe à pic! Je parlais un peu de ce sentiment dans mon article sur le colibri (oui cette fable fait référence 😉 ), mais j’ai beaucoup aimé ta façon de le décrire et de pousser la réflexion.
En tout cas, moi j’adore ton blog et la femme qui se cache derrière! Continue de nous inspirer chère Ophélie!
Emma
Hi hi, je me suis dit pareil pour Bea Johnson ! Nous sommes terribles, n’est-ce pas ? 😉
Tu vois, c’est un bon exemple de priorités différentes : quand j’ai lu son livre, je me suis dit ‘Oh la la, elle est tellement obsédée par le locavorisme qu’elle en oublie l’impact écologique de la consommation de produits animaux !’ (elle mange de la viande, du poisson, des œufs, du lait, et je crois qu’elle carbure à une tablette de beurre par semaine 😉 ). Pourtant, là encore, c’est un choix qu’il faut respecter, en n’allant pas pinailler sur ce qui, chez elle, nous apparaît comme des incohérences, mais s’enthousiasmer pour tout ce qu’elle fait de bien déjà et de l’exemple qu’elle offre à un grand nombre.
Merci beaucoup en tout cas Emma, tu es adorable !
C’est tout à fait ça! On va toujours remarquer les points faibles avec des « moi j’aurais pas fait comme ça ». Mais Il y en a qui font plus d’un côté, d’autres de l’autre. On n’est pas dans un match à compter les points. personne ne nous donnera une belle image au bout du chemin. Ce sont des choix personnels et c’est déjà très difficile de trouver son équilibre
Même si tous les combats sont liés à un moment, on ne peut pas tous les avoir en priorité. Sinon, on ne vit plus.
Pas toujours facile de se concentrer sur le positif. Mais essayons de notre mieux!
🙂
Bonjour Ophélie,
Juste un petit mot (avec un peu de retard…) pour te dire que je suis 100% d’accord avec toi sur ce sujet, ayant moi aussi été confrontée à cet état de fait. Alors applique le bon principe « bien faire et laisser dire », le jugement n’apporte rien, j’en suis convaincue. Ceux qui jugent de cette façon ne feront que régresser la cause qu’ils pensent servir, soit ils ne s’en rendent pas compte, soit leur seul but est de décourager parce qu’eux même ne parviennent pas justement à cet « idéal » ! Déjà, le mot « jugement » devrait être banni du vocabulaire, qui est on pour « juger » ? Et ça ne fait pas avancer les choses, bien au contraire. On doit avoir un avis, certes, mais qui peut affirmer haut et fort « c’est moi qui ai raison ! » ? Personne. Ce que tu fais, beaucoup de ceux qui te jugent ne sont pas capables de le faire, pour commencer. Et, pour ne pas reparler du fameux colibri, je vais changer un peu : les petits ruisseaux ne font ils pas les grandes rivières, depuis la nuit des temps ? Faisons notre part chacun de notre côté, l’essentiel n’est il pas de ne pas trop se déplaire si jamais on passe devant un miroir ? Un autre mot qui devrait aussi d’ailleurs être banni, c’est bien la fameuse « perfection », zéro défaut, zéro erreur, zéro tout, on en crève, de tout ça ! Ceux qui critiquent tout et partout, ils n’ont pas dû avoir connaissance des accords toltèques, ils ne savent donc pas encore TOUT… Continue d’apporter ta contribution à ce à quoi tu crois, pour le plaisir de nous tous et haut les cœurs !
Belle journée à toi et longue vie à Antigone XXI :-)))
Bonjour Anicée,
Merci beaucoup ! Oui pour les petits ruisseaux, encore un autre proverbe très chouette ! 😉
Et tu as bien raison, on s’ennuierait si tout était parfait !
Tu as raison d’avoir publié un tel article. Je me suis moi-même éloignée des groupes vegan, parce que je ne pouvais plus supporter cet air de supériorité, ces comportements hautains et cette attitude policière. Je pense que trop de monde dans ce milieu substitue la cause à sa personnalité et se sent de ce fait en compétition avec les autres. Dans un milieu où j’attendais beaucoup d’humanité, je me suis retrouvée dans une sphère un peu pareille aux autres: remplie de jugements, de jalousie et de gens avides de pouvoir, désirant prendre les décisions eux-mêmes, se voir attribuer des rôles à responsabilité, commander les autres, se moquant des membres « hors-groupe » et dénigrant les « membres » du même groupe. Très déçue, je suis partie et depuis un certain temps, je ne m’engage plus autant qu’avant. Pour moi, le milieu vegan devait être bien plus que seulement le « milieu de requins du business en version cause positive ». ça me rappelle un passage de Thich Nhat Hanh (dans le livre « The miracle of mindfulndess ») qui illustre bien cela: « We talk about social service, service to the people, service to humanity, service for others who are far away, helping to bring peace to the world – but often we forget that it is the very people around us that we must live for first of all. If you cannot serve your wife or husband or child or parent – how are you going to serve society? If you cannot make your own child happy, how do you expect to be able to make anyone else happy? If all our friends in the peace movement or of service communities of any kind do not love and help one another, whom can we love and help? Are we working for other humans, or are we just working for the name of an organization? » (Thich Nhat Hahn)
Bref, tout ça pour dire: merci d’avoir écrit cet article. J’espère qu’il sera beaucoup lu et qu’il aura l’impact voulu. Ton blog est super, je continue de le suivre avec plaisir.
Je comprends tout à fait ton éloignement, même si j’ai la chance de ne pas déjà les fréquenter au quotidien et d’être ainsi relativement préservée.
J’adore ce passage, il fait tellement écho à ce que je ressens !
Merci beaucoup, Céline.
Article intéressant, comme toujours.
Cela dit, je n’ai pas du tout le même vécu que toi : quand je me fais remettre en question, c’est par des personnes qui ont des idées complètement différentes des miennes.
La dernière en date « manger des bananes, ça pollue, autant manger des oeufs ». J’étais à la salle des profs et répondait aux questions d’une collègue quant à mes choix alimentaires, apparemment, même si je ne m’adressait pas à lui, mon discours lui a déplu. Je me dis que j’aurais dû/pu lui répondre de manière humoristique « tu as raison, toutes les études montrent que seuls les végéta*iens mangent des fruits ou légumes qui viennent de loin ».
Je crois qu’on reçoit avant tout des réponses/réactions des personnes qui nous entendent ou nous lisent (tout comme on réagit plus à ce qu’on entend ou lit (et j’imagine ne pas être la seule à ne suivre que des blogs/sites qui parlent de sujets qui m’intéressent et me touchent)… Bref, les réactions que tu constates, je ne les comprends pas comme une manière de se dire « meilleurE » que l’autre sur tel ou tel point.
Merci Nurja pour ton commentaire.
J’aurais tendance à dire : qu’elles viennent de l’intérieur ou de l’extérieur, ces critiques ne sont jamais agréables ni souvent légitimes.
J’ai beaucoup aimé ta réplique imaginaire ! Bravo ! 😉
Bonjour Ophélie,
Je suis d’habitude de l’ordre des « taiseux », mais ton récent article laisse à penser que tu es blessée et en colère alors je voudrais te dire que je te soutiens à 100%.
Ton blog est magnifique, et j’en profite tous les jours. Tu m’a aidé à devenir végétalienne et à savoir pourquoi. En transmettant tes réflexions, tes expériences, tes recettes, ta pratique et en nous encourageant à avoir les nôtres tu essaimes et tu nous permets de le faire à notre tour. Pour moi tu as plutôt un bec de pélican que de colibri !
Alors un grand merci pour tout et surtout continues ton blog, moi je te trouve Formidable…
Marie
Bonjour Marie et merci beaucoup !
C’est tellement gentil, merci d’avoir pris la parole !
Je ne suis pas blessée, ou du moins, je ne le suis plus : écrire ceci, mettre mes idées à plat, me sentir soutenue m’a permis de faire la part des choses et de m’apaiser. Et puis, maintenant, si l’on m’embête, je saurai quoi brandir pour me défendre ! 😉
Bonjour,
Je vous suis depuis un bout de temps maintenant, mais c’est la première fois que je laisse un commentaire.
Je voudrais déjà vous dire comme j’apprécie votre blog, pas de fautes, instructif, de très belles photos et toujours intéressant, bref, un blog de valeur que je recommande dès que je le peux.
Votre dernier article est on ne peut plus intelligent ! Je suis sidérée d’apprendre que l’intolérance provient essentiellement de ces personnes partageant le même idéal.
J’ai compris depuis peu que, en effet, le changement peut se faire à partir d’initiatives individuelles et non collectives, ce qui signifie que tout est possible, que tout espoir est permis 🙂
Merci pour le temps que vous consacrez à ce blog.
Emmanuelle
Bonjour Emmanuelle,
Merci beaucoup de votre message et de votre soutien !
Mais oui, c’est tellement triste de voir cette intolérance ‘interne’… J’espère que nous saurons changer les choses et apprendre à mieux nous respecter les uns les autres : il s’agit d’aller de l’avant, pas de reculer !
Bonjour Antigone,
D’abord un grand merci pour ton blog qui est une mine d’idée, ta très belle façon d’écrire et tes superbes photos, et surtout ta grande attention envers tes lecteurs ! Je réagis pour la première fois car je trouve cet article très bien fait. J’ai beaucoup réfléchi à ce sujet aussi, et j’en ai conclu :
1) malheureusement on voit beaucoup plus les critiques négatives que les positives, surtout sur internet (car pour 1 personne qui fait un commentaire négatif, tu as surement 100 personnes qui lisent et apprécient sans rien dire!)
2) la personne la plus critique à affronter est d’abord soi-même ! depuis que j’ai accepté de faire le deuil de la perfection comme tu l’appelles, j’accepte d’acheter des bananes pour mon fils qui les adore, de manger des frites bien grasses achetées chez un kebab une fois de temps en temps, de prendre ma voiture au lieu de mon vélo pour faire 5 km le soir en hiver quand il fait vraiment trop froid, etc… sans (trop) culpabiliser… et du coup j’accepte mieux les remarques des autres aussi depuis (même si j’ai plus de remarques admiratives qu’autre chose en fait, surtout par rapport au vélo !)
3) tout ça me fait fort penser à l’intégrisme religieux, qui te demande d’obéir sans réfléchir à des règles édictées par des gens qui s’inscrivent en exemples irréprochables. MOI j’ai raison et TOUS LES AUTRES ont tort, c’est pratique comme façon de voir les choses !
4) juger de manière aussi tranchée le « bien » et le « mal », c’est oublier un peu vite qu’il y a tout un tas de nuances entre les 2 (exemple, entre manger un oeuf de poule élevée en batterie qui n’a jamais vu la lumière du jour, et manger un oeuf de poule qui gambade dans son jardin, ce n’est pas du tout pareil…)
Bref, je pourrais continuer longtemps sur le sujet, mais au final,tu as déjà tout dit, donc MERCI !
Bonjour Carine et merci à toi !
Oui, tu as raison, on voit souvent bien plus le négatif que le positif, d’où ma surprise d’être autant soutenue lorsque j’ai poussé mon petit coup de gueule récemment !
Pour le vélo/voiture, mais oui ! C’est déjà super que tu prennes le vélo ! Quelle personne irait te le reprocher, quand la majorité des gens prennent leur voiture pour faire 100 mètres ?
L’intégrisme, tu as raison, on en est parfois proche… avec le sacro-saint ‘dogme’ à respecter coûte que coûte et sans réfléchir, de peur à ce que la foudre divine (ou plutôt, ici, le troupeau de fidèles enragés) vienne s’abattre sur soi !
Laissons-nous respirer !..
J’ai rarement l’occasion de répondre, à un blog , mais pour une fois je « prends ma plume ».bravo pour le blog , que je trouve très intéressant , je n’ai plus 20 ans depuis longtemps , et j’essaie de vivre au mieux de mes convictions; ;je me retrouve souvent « coincée » entre les intégristes qui ne peuventt manger que leur plats même lors de soirées ou sorties conviviales… et ceux qui me disent encore , pourquoi faire quelque chose puisque le monde entier continue à polluer etc…*
Chacun à son rôle et suivant sa sensibilité et ses moyens essaie de faire au mieux , rien n’est parfait et nous non plus mais au moins on peut essayer de changer peu à peu les chose , à notre échelle, je crois moi aussi
au colibri et tant pis pour les donneurs de leçons ! et surtout continue …
Et bien, merci beaucoup d’avoir pris la parole aujourd’hui, Patricia.
Cela m’a beaucoup touchée et je ne peux que vous remercier d’avoir partagé votre expérience.
Tant pis pour eux, oui !
Bonjour Antigone,
Je découvre ton blog depuis peu et je le trouve vraiment excellent. Tes analyses, ton esthétique, les informations, ta qualité d’écriture. Un vrai bonheur!
Je suis tellement d’accord avec ton point de vu. Moi j’ai cessé depuis longtemps de me battre pour mes idées, je tâche de les vivre un point c’est tout. Heureusement qu’il y a des personnes comme toi pour faire circuler et vivre les choses.
En conséquence tu seras certainement toujours critiquée, c’est fort probable. Cela me fait penser à l’ouvrage « le cris de la carotte ». Ceux qui essayent de faire de leur mieux dans un domaine sont supposés être irréprochables sur tous les plans. J’ai envie de dire « nan mais allô » 🙂
Je te dis un grand merci et je crois que tu as un don d’alchimiste car ce que tu reçois de désagréable tu le transformes en or dans ce billet source de réflexion et de débat et fruit d’un grand travail.
Bonne continuation!
Au fait quel est ce pays ou tu te sens à l’abri de cette attitude si française (mais pas seulement tout de même)?
Bonjour Isabelle et merci beaucoup !
Ah, Le Cri de la Carotte, je ne l’ai pas lu, mais cela fait longtemps que j’en ai envie !
J’habite depuis deux ans en Allemagne, où les choses sont quand même assez différentes et plus faciles à vivre pour une vg ! 😉
Un chouette article… qui fait du bien !
J’ai fait des études de géo, principalement axées vers l’environnement. J’ai rencontré des personnes géniales, j’ai eu la chance d’avoir des profs top et forcément ça m’a ouvert les yeux. C’est à ce moment là que j’ai voulu « changer les choses ».
J’ai longtemps cru que mes idées, espérances, idéaux… seraient forcément ceux de la terre entière… Je ne voulais même pas qu’on fasse et pense comme moi, parce que je croyais bêtement que c’était logique pour tout le monde de vouloir protéger l’oursonne Cannelle, de se battre contre les ogm, les pollutions, les pesticides…
Ensuite, je me suis sentie complexée de ne pas faire assez… je croyais aussi que si un jour mon chéri (ou même moi… oui parce que moi aussi j’suis humaine 😉 lol) oubliait une vieille d’un appareil électrique, la planète serait détruite là maintenant tout de suite… bon j’exagère hein, c’est une image mais pour moi c’était un fait gravissime !!
Aujourd’hui je n’analyse plus ce que je fais ni ce que font les autres, je fais ce qui me paraît bien à mes yeux sans me complexer (ou complexer les autres) et je peux dire aussi que ton blog y est pour beaucoup.
J’essaye de me fixer sur d’autres choses bien plus positives, comme voir que depuis plus d’un an ma soeur prend très à coeur les questions écologiques, que mon chéri a radicalement changé sa façon de consommer… et là je me dis que je suis un petit colibris 🙂
Et si on me dit « qu’en cachette, je mange de la viande et des biscuits indistriels » ou que « la bio c’est du marketing pour les gens stupides »… je n’y prête plus attention, tant pis pour ceux qui disent ça…
Une dernière chose, même si tu manges des dattes -c’est une blague hein- (d’ailleurs ne serais-tu pas une gourmande 😉 ), je t’adore, j’adore ton blog et je peux dire que tu es devenue mon mentor !! (si ça c’est pas une déclaration écologique d’amour hi hi 🙂 )
Je te souhaite une belle journée
Merci beaucoup Anna !
Oh moi aussi, j’ai fait de la géo ! ♥
Oui, tant pis pour tous ces gens ! A grogner sans cesse sur les autres, ils perdent leur temps !
Bravo pour tout ce que tu fais et la manière dont tu sais sensibiliser ton entourage, c’est formidable. Et je prends ta déclaration d’amour avec des joues toutes rouges d’émotion ! Merci Anna !
Joli article – une fois de plus ! 😉
Je m’y retrouve, moi et mes contradictions intérieures… Parfois je me sens complètement écartelée de part et d’autre… Cela pousse à la réflexion (et déculpabilise :)) et cela fait du bien !
Merci pour la bouffée d’air frais !
Belle journée qui je l’espère est également ensoleillée Outre-Rhin…
Oui, très ensoleillée ! 😉
Merci beaucoup Clémentine, c’est très gentil !
Une très belle journée à toi aussi.
Hello Antigone (quel joli pseudo !) ! Nouvelle venue parmi vos lecteurs [plutôt « lectrices », il me semble ! ], je suis totalement enchantée d’avoir ENFIN trouvé le blog idéal (je n’ai pas dit « parfait »), c’est-à-dire s’approchant le plus de ce que je recherchais dans ce domaine : culture, ouverture, humour, sensibilité, pédagogie, une très jolie plume et des recettes extra-ordinaires. MERCI beaucoup,: ça m’évitera d’aller perdre mon temps sur les autres, internet étant très chronophage !
Pour réagir à votre dernier article, je trouve ça pénible, moi aussi, de devoir toujours se justifier. En fait, j’ai arrêté de le faire depuis déjà quelque temps ; j’y ai sûrement perdu des relations (et « amis » aussi), mais gagné en légèreté ! Est-ce qu’on leur demande de se justifier, aux carnivores et autres pollueurs ?!? (Oui, on devrait, je sais…)
Je crois que c’est un mal assez français et ça touche des tas d’autres domaines. Un effet-miroir : c’est tellement facile de reprocher à l’autre d’être ce qu’on n’a pas réussi à être. Je ne veux plus perdre mon temps et mon énergie (et des plumes, aussi) à tenter d’expliquer. J’ai trop à faire à m’efforcer de me cultiver et de m’auto-éduquer : une conscience éveillée est insatiable ! Merci d’y apporter votre contribution.
Merci beaucoup Joséphine, c’est très gentil à vous !
Et bien, bienvenue ici ! Bon, promis, il y a aussi des lecteurs masculins, même si ceux-ci font parfois leurs timides pour commenter ! 😉
Oh oui, on y gagne en légèreté, et je crois bien que je vais faire de même, désormais ! et tant pis pour les schtroumphs grincheux !
ça fait du bien de lire ça. Tellement de bien. Combien de personnes n’osent pas agir parce que ce ne sera pas assez, et moi le premier. C’est con, mais ça donne envie. Envie d’essayer. De se planter ou de ne pas faire assez, mais au moins d’essayer de faire un peu.
Merci du fond du coeur.
Oh, je t’en prie Branirar, ça me touche beaucoup, merci à toi !
A mon tour de donner ma petite goutte d’eau à cette rivière de commentaires.
Il y aura toujours des gens pas contents. t o u j o u r s
Critiquer est toujours plus simple que d’applaudir, allez savoir pourquoi, surement un soupçon de culpabilité mêlé à de la jalousie qui pousse à faire une projection « je n’essaye pas autant qu’elle, ce n’est pas bien … ah mais non elle ne le fait pas assez bien, elle n’est pas parfaite, elle est mauvaise ». Après je me trompe surement.
Si je reprends ce que me dit ma mère quand des gens se permettent des propos déplacés alors que je n’ai rien demandé : mais dis donc tu marques les gens toi, tu as un de ces pouvoirs !
Il faut se dire que c’est ainsi, il y a des gens qui applaudissent et d’autres qui huent au fond de la salle … mais au final tout le monde a payé sa place non ?
Ca fait partie des risques d’internet et pour chaque commentaire négatif tu as un lecteur de plus, et j’en suis sûr, des tonnes de commentaires positifs.
Tu as fait ce blog pour toi, et pour nous qui te lisons, ne l’oublie pas 🙂
Petit écart pour No Impact Man, une des choses qui m’a le plus marqué dans le livre (que j’ai moyennement aimé je l’avoue) est que lors d’une itw radio le journaliste ne fait que lui demander comment il fait pour aller au toilettes. Alors que c’est clairement la chose la moins intéressante à retenir de ce livre, mais pas pour lui.
Il y a toujours des gens pour chercher la petite bête.
Je les mets au défi d’arrêter le papier toilette et de créer un blog vegan écolo local. Oups il faut internet pour ça et avoir un ordi pas Made In France …
Oui, tu as bien raison, Hannah (au passage, je me permets : j’adore ton prénom ! ), il y aura toujours des grincheux, des gens pas contents, des personnes prêtes à vous culpabiliser sans agir elles-mêmes.
Et tu as raison, pour un commentaire négatif, il y en a des tonnes de positifs et les réponses à cet article le montrent bien ! Cela me réjouit ! 😉
Tout à fait pour l’itw dans No Impact Man : la seule question ‘importante’ des journalistes, c’est de savoir s’ils ont utilisé ou non du papier-toilette ! D’ailleurs, Colin Beavan a reçu des messages très désagréables de la part de gens qui disaient que jamais ils n’oseraient lui serrer la main, etc. C’est triste, n’est-ce pas ?..
Ahah ça fait deux fois que tu me complimentes sur mon prénom, je dois le dire à ma mère elle sera encore plus fière de son choix.
C’est triste mais il faut se dire que si on leur répond bien ils réfléchiront peut être, tout comme Colin Beavan a extrêmement bien répondu au journaliste (comme quoi on en revient toujours aux mamans …).
Continue tes articles nous les attendons tous avec impatience (herbal tea maison ? Lalala …) et au moins si jamais on t’importune encore tu peux renvoyer la personne directement à cette page ! Tu n’auras plus à écrire des kilomètres d’explications 😉
Et il/elle aura le droit à un petit renvoi vers la définition « d’ouverture d’esprit » de la part de tes lectrices je pense. Quand on répond calmement à une personne agressive, elle est forcée de se calmer ou de se taire, c’est ainsi et c’est très pratique.
C’est déjà la deuxième fois ? Et bien, écoute, c’est que j’aime vraiment le prénom Hannah ! 🙂
Oui, herbal tea maison ! Si ça vous dit, bien sûr… 😉
Sois-en sûre, cet article est prêt à bondir si on me cherche des noises !
bonjour,
comme trop souvent, le mieux est l’ennemi du bien… c’est dommage.
et malheureusement, les donneurs de leçon sont les plus virulents, mais si l’on veut chercher la petite bête, je pense comme tu le dis que la seule solution, c’est de ne pas exister!
comme Clémentine au-dessus, je suis souvent écartelée (sirop d’agave exotique ou miel local???), bon, perso nous ne sommes ni vegan ni végétariens et pourtant j’adore aller sur des sites comme le tien qui donnent des idées pour consommer moins carné (et mieux carné, c’est mon but, je ne me sens pas de supprimer la carne, alors je sélectionne)
et en tout cas merci pour ce blog dont j’aime beaucoup avoir des nouvelles!
Oui, c’est bien dommage, et, si cela peut te rassurer, je suis moi-même souvent écartelée ! Si les choix que je fais en fin de compte ne plaise peut-être pas à tous, et bien tant pis ! Je suis en paix avec moi-même et avec mes convictions, et c’est cela qui est le plus important, je crois.
Merci à toi, Jeanne !
Merci pour ce billet que je partage sans retenue …
Dans un autre ordre d’idées, dès que tu fais dans le social , l’humanitaire ou la protection des êtres vivants, c’est exactement le même combat.
Quand tu apportes ton aides à un animal victime de maltraitance, toujours un c** pour te sortir » oui mais les enfants qui crèvent de faim en Afrique ? » et si jamais tu t’aventures à soutenir une cause internationale, tu te heurtes au » oui mais les SDF en bas de chez toi? »
Bref, jamais aucune action n’est assez bien aux yeux de ces gens et c’est tellement plus simple de les discréditer que de se bouger les miches pour en faire autant … c’est décourageant.
Si on arrêtait de minimiser les combats, de hiérarchiser les souffrances, et féliciter chaque action qui va dans le sens de la Vie et de l’Humanité ( dans son sens le plus noble ) plutôt que de les comparer, c’est l’existence de chacun qui s’en trouverait allégée, car les discriminations reculeraient …
Ah la la… J’ai travaillé un peu dans l’aide au développement, et je peux te dire que, des remarques comme celles-là, j’en ai eu ! Et j’ajouterai, les vg ont souvent le droit à : ‘Mais pourquoi s’occuper des animaux alors qu’il y a des enfants qui crèvent de faim ? Tu devrais pas un peu réviser tes priorités ?’ Soupir…
Tu as tout à fait raison : cessons de hiérarchiser les souffrances et les combats, chaque pas en avant est important.
Je suis allé sur FB juste pour voir ce Petit coup de gueule. Pour comprendre encore plus. Et pour, toutes clés en main, te remercier du fond du Coeur pour l’énorme travail que tu fais. Parce qu’avoir un idéal, c’est bien, mais tendre vers, c’est encore mieux… c’est le Maximum que l’on peut faire en fait. L’atteindre n’est pas un but,c’est le chemin que l’on parcours pour vivre selon cet idéal qui compte… Et tu le fais merveilleusement. Enfin, je ne te connais pas personnellement (dommage 😉 ), mais ce que tu transmets est juste… merveilleux! Tes connaissances, tes expériences, et justement, ton Absence de prétention à la perfection. Moi quand je te lis tu me donnes l’impression de juste être toi-même, et de vivre selon ce que tu considère être bon pour toi. Et tu sais ce qui fait rager les râleurs? C’est peut-être aussi cette force que tu as, d’assumer ton idéal jusque dans ses imperfections. D’accepter quelques détours. De ne pas être bornée. De voir qu’être carré, c’est un choix, mais qu’avoir des rondeurs, ce n’est pas mal non plus. En quoi le carré est-il plus ou moins bien que le rond? En rien, il est juste différent.
Alors si j’ai quelque chose à te souhaiter, c’est bien le meilleur pour continuer à cultiver tes différences, et à nous faire partager un peu de ton monde : j’estime beaucoup le temps et l’energie que tu y consacres, et si moi je peux souhaiter quelque chose pour nous, c’est bien que tu n’arrête pas!!
De toute Coeur, plein de bonnes choses, et la Force de passer par-dessus ces vilaines ondes negatives que certains t’envoient: tes belles ondes positives sont bien trop belles pour s’en laisser altérer !
Bonne continuation belle Ophélie! Douces pensées printannières
Oh, merci beaucoup 3lise ! C’est tellement gentil… Mille fois merci !
Je reçois toutes tes ondes positives et je me sens rayonner ! 😉
C’est drôle, j’ai été exactement confrontée à cette situation le weekend dernier en allant chez mes parents !
Ma mère avait préparé un plat de calamars que j’ai voulu refuser poliment, me contentant des pâtes complètes et des légumes en accompagnement. Mais j’ai directement eu droit à ces deux phrases : – « Ah donc quand tu viens chez moi tu refuses, mais il y a quelques jours pour ton anniversaire de mariage tu es bien allée au restaurant ! » …..
Puis deuxième remarque : « Et puis de toute façon tu vas manger les légumes qui ne sont pas bios, tu peux bien manger le calamar ?
Que répondre à ça ?? Par gentillesse, pour ne pas l’embêter à devoir réaliser un plat spécialement pour moi, je voulais juste manger les légumes d’accompagnement, mais en respectant à moitié mes idées, elle pointe directement la faille.
En effet, on ne peut pas être « parfait », je pense aussi qu’on peut se faire plaisir de temps en temps sans perdre de vue nos idées !
Sur le coup j’ai trouvé ça injuste et j’étais bien embêtée tout de même…
Je ne sais pas si je dois relativiser ou si il faudrait que j’amène à chaque fois mes plats quand je viens chez eux, mais quelle contrainte ! :-s
C’est dur, vraiment, parfois de devoir gérer les réactions de son entourage… Surtout quand ils font parfois des liens inattendus, comme ceux-ci ! (calamar = légumes bio ou restaurant)
Ca mettra du temps… Si cela peut t’aider, déjà, j’avais publié au début du blog un article pour gérer les invitations en société… tu peux toujours y piocher des idées par-ci par-là ! 😉
Bravo !! C’est bien dit ! Nous vivons bien dans un monde impitoyable où c’est tellement plus facile de critiquer son voisin que de réfléchir à ses propres actions. Mon blog n’est pas vieux mais j’ai très vite compris que les critiques pouvaient fuser pour un oui ou pour un non. Alors je prends le maximum de recul pour me protéger, aussi… Et comme je dis souvent, aux gens qui m’entourent y compris à mes enfants, c’est tellement plus agréable et important de dire quand les choses vont bien, qu’on est content, ou quand on est fière de quelque chose que passer son temps à critiquer l’autre. Et je m’aperçois que souvent, les personnes sont surprises qu’on puisse aussi dire du bien et elles apprécient ! Alors, moi, je te remercie pour tous tes beaux articles, tes belles photos, ton joli blog. Tu es une belle personne et c’est le principal, c’est ce que je retiens ! Bonne journée à toi et passe un bon week-end ! Bises, Hélène xxx
Merci beaucoup Hélène !
Il faut se protéger, tu as tout à fait raison, et, finalement, rire de toutes ces critiques et commentaires déplacés ! Apprenons à dire le positif, et non seulement à voir le négatif partout !
Bonne journée ensoleillée à toi !
Ça fait du bien de te lire et ça a du aussi te faire du bien d’écrire ce post Antigone ! Non mais oh ! Comme toi, j’accepte dans une certaine mesure les critiques et les railleries mais dans une certaine mesure seulement 😉 Et je revendique haut et fort mes incohérences et mes contradictions. J’essaye d’être en accord avec ce que je crois, avec mon environnement naturel et sociétal et ce sont des choix de vie. Pour autant, je n’impose rien, je ne fais pas de prosélytisme non plus. Je respecte d’autres positions que les miennes, et j’attends la même chose. Et oui je ne suis pas non plus parfaite et je suis parfois contradictoire ! Le milieu dit écolo est parfois franchement sectaire et comprend aussi des extrémistes. La recherche de la perfection conduit souvent à cela malheureusement. Et plutôt que de considérer tous les points positifs et de cultiver la bienveillance, d’expérimenter, de mettre en pratique, de voir comment ensemble on peut se changer et contribuer à un changement plus global, on va chercher ce qui peut être « relevé » et le mettre en exergue… Baste ! Continue, continuons
Je crois que tous les milieux, qu’ils soient politiques, artistiques ou militants, abritent des personnes sectaires, et c’est bien dommage… soyons plutôt bienveillants (un de mes mots préférés 😉 ) et ne baissons pas les bras !
Ah oui j’ai oublié 🙂
Tout ce joli petit monde de critiqueurs semble oublier que mises à part les bananes, les dates, l’huile de coco considérées comme denrées « exotiques » il y a aussi des produits de consommation autrement plus courante et effrénée comme le thé, le café, le riz, le chocolat (dont il a été fait mention) etc. Cela en fait des choses à bannir de l’alimentation 🙂
Non mais ! Attention aussi aux légumes « locaux » car avant d’arriver dans nos magasins ils font un immense tour de France sur les routes (vive le carburant) et ce n’est pas parce que les caisses indiquent France comme origine que c’est toujours la vérité. Le commerce est fait d’un tas de gros mensonges déjà.
Et si on veut vraiment aller au fond du fond bannissons les portables car ils sont responsables de la mort de gens et de l’exploitation d’enfants dans les mines de coltan 🙁
Non sérieusement, à un moment faut arrêter de chercher des poux aux autres et au plus j’y pense au plus je crois que ces fonctionnements sont dictés par une forme de jalousie, d’envie aussi. Ou peut-être aussi que ces gens se sont trompés sur leurs propres motivations et que pour eux c’est lourd à vivre au quotidien ? Alors de lire que d’autres le vivent sans efforts apparents, tout naturellement et sans prise de tête ça énerve non ? 😉 Car j’ai souvent vu aussi comme une forme de comment dire …besoin de reconnaissance, de revendication de leur statut, de ce que EUX ont réussi à sacrifier et c’est là tout le problème je le crains.
Sont-ils torturés par la « tentation » au point de ressentir le besoin irrépressible d’aller regarder comment d’autres vivent ça et se jeter avec délectation sur LE détail qu’ils pourront pointer pour se consoler ?
De mon côté je ne ressens ni privation, ni sacrifice et être vegan me semble très simple mais je comprends que ce ne soit pas pareil pour tout le monde 🙂
Oui, tout à fait ! Le café, le thé (!), etc. Tous ces produits qui sont loin d’être locaux, et qui ne sont pas toujours forcément bio ou équitable, mais dont on oublie volontiers, par la force de l’habitude, qu’ils sont tout sauf locaux ! Et tout le bio n’est pas rose non plus : ce n’est pas parce qu’un produit est bio qu’il est garanti éthique, de saison et local…
Tout à fait également pour les téléphones, mais pensons aussi aux machines à laver, aux réfrigérateurs (on ne reproche jamais au gens d’avoir un frigo, alors que c’est un gouffre au niveau énergétique !), à tout notre matériel numérique et électronique… Bref, oui, je crois que tu as raison au sujet de l’envie et de la facilité/difficulté à vivre ces choix. Personnellement, je vis très bien également mon véganisme, mais je comprends que certaines personnes puissent ne pas le vivre de la même manière et partent donc en quête de ce qui leur fera se sentir mieux… même si c’est en attaquant les autres.
Bravo pour ce très beau post, très instructif et bourré de bon sens.
Je suis moi-même dans l’idéal d’être végétarienne et sur le point de devenir végétalienne (c’est dur, donc j’y passe petit à petit). Mon compagnon lui est carnivore, mais très sensible aux arguments santé et impact environnemental. Il a donc accepté de réduire sa consommation de viande à une ou deux fois par semaine (contre deux fois par jours auparavant). Les produits laitiers, j’ai encore du chemin à faire avec lui, mais je ne désespère pas. Nous ne vivons pas ensemble, ne pouvons nous voir qu’un weekend par mois (il finit ses études). Du fait qu’il soit très bon vivant et que j’adorai la viande, je fais des écarts, une à deux fois par trimestre. Au début, je me trouvais minable, nulle, hypocrite, bobo, stupide et monstrueuse. Et puis, monsieur a fait une remarque très juste : « tes écarts t’aident, tu as besoin de lâcher prise quelques fois, mais si tu ne les apprécies pas et que cela te ruine le moral, n’en fais rien ». Alors oui, quand je suis invitée chez ma belle-mère, pour qui mon régime alimentaire est « hallucinant et incompréhensible », je lâche l’affaire et je mange ce qu’il y a et j’en reprends, parce que c’est super bon. Quand je vais au restaurant, je ne cherche pas nécessairement la salade verte sans féta, je profite de cette superbe soirée si rare pour apprécier mes amis et point barre.
Mais chez moi, pour les courses, la consommation, la nutrition, ça roule ! Quand j’ouvre mes placards, mon frigo ou que je prépare mon repas, je me sens en paix et je suis fière. Fière d’y arriver quand même un peu, en attendant d’y arriver tout le temps. Fière de voir la tête de mon homme, à chaque fois un peu plus surpris d’aimer ce que je prépare. Fière qu’il m’ait offert un germoir à graines sans rechigner et en me posant des tas de questions sincères, alors que trois ans auparavants, il se sera tout simplement gaussé et moqué gentillement, en me faisant comprendre que mes gamineries étaient « adorables ».
Mais surtout, je crois que dans mon parcours vers une meilleure santé (de mon corps mais aussi de la planète) et une meilleure consommation, le plus important fut ma découverte de « la communauté végé »… Ca a été très rapide. Et j’ai abandonné les forums végétariens et végétaliens, beaucoup trop agressifs à mes yeux, trop tout. Trop vindicatifs, militants, hurleurs… Jamais, au grand jamais, je n’aurai réussi à convaincre mon compagnon très conventionnel du bien fait des pâtes complètes au petit épautre si je l’avais confronté à cet environnement social si exclusif. Jamais il n’aurai accepté un tajine sans viande avec ce genre de communauté.
Et effectivement, je fais sans doute beaucoup d’erreurs, certaine consciemment, d’autres par ignorance, mais en partageant avec douceur et patience mes convictions, mes envies et ma soif de découverte, ma famille m’écoute, vient tester chez moi des recettes, des ingrédients (le beurre d’amande maison n’a malheureusement pas fait beaucoup d’effet, mes les biscuits vegan du petit déjeuner prêts en 15 minutes si ! Ma soeur en prépare désormais tous les dimanches pour la semaine). Mes proches ne lèvent plus les yeux au ciel en me traitant d’intégriste et d’extrémiste antipathique.
Je déteste cette communauté qui se considère au dessus de tout. Il y a un temps pour chaque chose. La découverte d’une autre façon de consommer, la phase d’apprentissage, le développement personnel, l’envie, les erreurs, les sens inverses, les joies et surtout le plaisir. On ne peut pas vivre engager sans y trouver du plaisir. Et être agressée dans ses convictions personnelles, toujours en demander plus, ne jamais être satisfait, ça fait fuir les gens.
Alors, quand mon compagnon décide de préparer une salade végétalienne, mais qu’il met un oeuf (parce qu’enlever les lardons, c’est déjà dur pour lui), je le félicite d’avoir ajouter des graines germées maison, d’avoir choisi une salade du voisin et un oeuf bio de l’AMAP.
Et ce n’est qu’une fois le repas fini que je lui explique que la prochaine fois, on essayera sans l’oeuf. Et je mange sa salade, qui est très bonne. Il accepte les changements de mode de vie que je lui impose quand il est chez moi, il m’encourage, s’intéresse, partage. Alors il est hors de question que je le culpabilise, que j’essaie de le dégoûter… Il viendra au végétarisme, mais plus tard, bien plus tard, à force de patience, de douceur et surtout pas de manipulation hautaine.
Voilà ! Merci beaucoup pour ce beau post dans lequel je me suis vraiment retrouvée. La question de l’idéal est fondamentale. Merci. Et pardon pour le roman.
C’est très intéressant ce que tu dis, Violaine, et si je ne peux pas rebondir sur tout, faute de temps, je relève trois choses principalement.
D’abord, je pense que ton chéri a eu parfaitement raison de te dire « tes écarts t’aident, tu as besoin de lâcher prise quelques fois, mais si tu ne les apprécies pas et que cela te ruine le moral, n’en fais rien ». Je crois que c’est la meilleure manière d’aborder un changement somme toute drastique, comme peut l’être celui d’un mode d’alimentation ou, plus généralement, de vie.
D’autre part, à propos des communautés et forums. Je connais peu, à dire vrai, ce milieu car je me suis beaucoup faites vg ‘seule’. A savoir, j’ai lu des blogs à droite à gauche (dont des excellents et non-dogmatiques, comme VG-Zone, Pigut ou Végébon), mais je n’ai jamais participé à des forums, traîné avec la communauté (par écran interposé ou en chair et en os). Bref, et encore maintenant, comme j’habite en Allemagne, je suis assez loin de tout cela. Donc les pressions d’une communauté qui juge et condamne, ouf, je n’ai jamais eu à les gérer ! Je pense qu’on peut très bien être écolo, vg ou décroissant en regardant ces communautés d’un peu loin et en faisant son propre chemin.
Et bravo à toi de ta propre patience et ta pédagogie vis-à-vis de ton compagnon. Tel que tu le décris, vous m’avez l’air très sages, tous deux ! 😉
Pour le beurre d’amande, sucre-le, ça devrait mieux marcher… 😉
Merci de ce bel article!
La critique a quelque chose de paralysant, elle ne sert qu’à celui qui l’a fait afin de se valoriser et minorer les efforts de l’autre.
Quand j’ai commencé à être vg, je l’ai fait pour des raisons écologiques et surtout à cause de la faim dans le monde . Je me suis rapprochée d’un groupe vg de ma ville et là, j’ai eu droit à un flot de critique comme quoi je ne suis pas une vraie végétarienne, parce que seuls ceux qui le sont pour les animaux sont louables. On a critiqué ma famille, et le fait que j’accepte de vivre, d’embrasser un conjoint qui mange du cadavre et qui doit avoir le goût du sang dans la bouche, le fait de scolariser mes enfants.
Et bien, j’avoue que ça m’a refroidi sérieusement et je me suis éloignée, j’aurais pu participé à des événements vg, à des conférences, des manifestations…mais non j’ai préféré me protéger et même ne plus en parler du tout.
J’ai continué toute seule dans mon coin et grâce à internet à m’informer et découvrir l’atroce condition des animaux et m’en révolter mais seule dans mon coin , sans en parler, ou le moins possible.
Finalement ces critiques desservent complétement.
En tout cas merci pour ton article qui fait vraiment plaisir!
Je t’en prie, Ingrid !
Oh la la, je n’en reviens pas de ce qu’on a pu te sortir !.. A côté, les critiques que l’on m’a adressées sont des chants de Bisounours ! Ces propos font honte à la communauté vg !..
(à Ingrid) Ouah, la vache, je comprends que tu te sois éloignée… J’ai fui l’aspect communautaire des religions, c’est pas pour aller avec des végé-dogmatiques ! j’ai l’impression qu’au fond dans chaque « groupe » (politique, idéologique, religieux, loisirs…), il y a toujours des dogmatiques, à-fond-dans-le-truc, qui savent mieux que tout le monde… pfiou.
Merci pour cet article intelligent et courageux. Il aide certainement plus que tous ces articles moralisateurs et culpabilisants ne reflétant que l’ego de petits chefs en mal de reconnaissance…
Je t’en prie, Amarige, merci beaucoup à toi pour ton soutien !
Merci pour ce super billet qui a fait beaucoup réagir…Moi aussi j’en ai marre de devoir tout le temps me justifier, j’ai changé radicalement mon alimentation, certains comportements quotidiens, je fais attention à mes déplacements et je décortique les étiquettes. Comme le colibri, j’essaie de faire ma part !!
Quant aux contradictions et aux réflexions, j’avoue que j’ai un peu de mal… Je mange du quinoa, de l’épeautre…je ne suis pas fan du tofu !! quant je pense aux problèmes environnementaux (déforestation, main d’oeuvre exploitée, ressources en eaux qui s’épuisent) que ça engendre, qu’est ce que je mange alors???
Je ne mange plus au self, j’en est marre des réflexions..Les fêtes de fin d’année dans ma belle-famille ont été un enfer.. Je suis en accord avec mes convictions, j’essaie d’avoir une alimentation saine pour toute la famille, Je ne suis pas parfaite, je fais ce que je peux!!!
Encore merci pour toutes ces réflexions, une belle rencontre virtuelle, des échanges constructifs…bref restons positives. Bonne journée.
Je comprends l’envie de s’isoler… parfois, toutes ces remarques sont très difficiles à gérer.
J’ai de la chance d’avoir des amis formidables, plus curieux et avides de connaissances que critiques et grognons, et un certain nombre d’entre eux sont même devenus vg, ce qui fait que les relations sociales sont plutôt faciles de ce côté-là, mais je ne pourrais en dire autant de l’ensemble de mon entourage… J’essaie souvent de prendre sur moi !
Merci à toi, Valérie !
bonjour
et bravo pour votre article car ce n’est pas facile d’etre entier.
j’ai moi meme beaucoup culpabiliser et ete jugée( je le suis encore) mais peut importe,comme vous le dites,je fais de mon mieux.l’essentiel c’est que nous avancons tous pas à pas.
nous sommes des colibris.
bonne continuation
corinne
Bonjour Corinne et merci beaucoup !
Nous sommes tous jugés, c’est malheureux, alors essayons au moins, nous qui subissons ce jugement, de ne pas le faire subir aux autres…
C’est très intéressant de lire ça aujourd’hui parce que c’est une question qui me taraude depuis quelque temps.
J’admets, c’est ma faute, je suis allée me faire du mal en lisant un tumblr dont le but est de dégommer tous les arguments des véganes.Et dans un de ses articles, l’auteur parle de l’argument « ne pas faire souffrir/tuer lorsque ce n’est pas nécessaire », que les végés de tous bords convoqueraient quand on leur dit que leur alimentaion végétale tue aussi (pendant les récoltes, etc.).
Et le type poussait le raisonnement jusqu’au bout en disant que dans ce cas, un « vrai » végane ne devrait pas manger plus que nécessaire à sa survie (pas de dessert par exemple), car cela occasionnait des morts non nécessaires. Et depuis ça me trotte dans la tête. D’un côté je trouve qu’il a raison et que je manque de cohérence et je me trouve des excuses pour ne pas avoir à me convertir au jaïnisme tout de suite, et de l’autre ça m’énerve qu’il m’ait troublée comme ça alors que lui mange de la viande et passe son temps à réfléchir sur les défauts des véganes. Grrrr.
Quant aux idéaux en contradiction et l’opposition œuf/tofu, je suis récemment tombée sur un article qui expliquait que manger végétalien consomme moins de ressources que manger local (nananère).
(quand à en arriver à ne plus exister pour n’avoir aucun impact… c’est loin d’être le cas ! il aurait fallu ne jamais avoir existé. J’ai eu une conversation passionnante un jour avec une amie qui parlait de toutes les cochonneries stockées dans nos corps qui se font la malle dès qu’on se décompose… c’est un sujet très intéressant ! pour les écolos finis convaincus, sachez qu’il existe des cercueils en carton et qu’après incinération, vous pouvez servir de terreau à un futur arbre grâce à une urne spécifique 🙂
Je vais aller jeter un coup d’œil aux mille commentaires maintenant 😀
Ah, mais il ne faut jamais se faire du mal comme ça !
Bien sûr, on vivant, tout simplement (même sans manger…), on a un impact, on tue indirectement des animaux, des insectes (et les acariens, hein ?), mais voilà, si l’on veut n’avoir aucun impact, il faut tout simplement se supprimer ! A condition d’avoir un cercueil en carton, comme tu le dis ! 😉
Non, mais, à tous ceux qui utilisent l’argument de : ‘mais l’agriculture tue des vies…’ ou ‘manger vg, c’est consommer énormément de fruits et légumes, et donc ça a un coût très important pour l’environnement’, tu peux répondre que, de toute manière, manger des animaux qui mangent ces produits de l’agriculture a un impact énergétique et en terme d’effet de serre bien plus important. Donc, on garde en mémoire qu’on ne peut atteindre le zéro, on peut juste minimiser les choses.
Et l’idée du véganisme, ce n’est pas de sacrifier l’homme à tout prix, c’est juste de vivre le mieux possible en minimisant autant que possible le mal nécessaire pour ce bonheur.
C’est sûr que pour le coup, ton blog fait beaucoup plus de bien à lire !
Tout ça (et notamment un commentaire plus bas qui parle de mieux consommer) me refait penser qu’hier je suis allée lire sur Rue89 l’article sur les minimalist moms, qui essaient de moins consommer ou de consommer plus responsables pour leurs enfants (ne pas leur acheter douze mille jouets ou fringues). Les premiers commentaires étaient effarants de bêtise, à les critiquer pour être « coconnes en plus d’être bobos », à les traiter de bourgeoises jouant aux pauvres, etc.
Comme l’a dit quelqu’un d’autre ici, quoiqu’on fasse il y a toujours quelqu’un pour juger… autant laisser couler. Mais ça m’attriste quand même sur les penchants humains en général.
J’espère que les choses changeront et, à dire vrai, je suis assez positive là-dessus (sûrement parce que j’ai quitté la France aussi !) 😉
Tout de même, à chaque fois que je reviens à Paris, je vois un resto vegan de plus, et, surtout, que mes amis non-vg y vont ! Avant, ça n’aurait sûrement pas été le cas… Les avis évoluent, et plus vite qu’on ne le croie ! J’ai confiance, moi, on va de l’avant 🙂
Merci pour ce bel article !
Je remarque pour ma part que j’ai tendance à relever les incohérences de ceux qui se placent en juges – je me souviens en particulier d’une amie qui voulait me culpabiliser de prendre deux douches par jour, de 5 min. chacune, « alors que ce n’est pas nécessaire » alors qu’elle en prenait une de 20 minutes « parce qu’elle aime trop rester sous la douche ».
Au fond, quand les gens se posent en juges moralisateurs, c’est probablement parce qu’ils ne sont pas hyper à l’aise avec leurs propres choix : soit qu’ils se jugent eux-mêmes pas assez parfaits, soit qu’ils sont frustrés par leurs privations.
Je dois t’avouer que ça me fait aussi plaisir de te lire dans ce sens, car je me demandais souvent si toi-même, tu cherchais juste à informer, donner d’autres pistes, ou si tu mettais au bûcher les non-végéta*iens.
Ce qui m’a intrigué aussi, c’est qu’au fond ça m’a fait penser à une religion… dans laquelle on désespère d’être parfaits… certains en viennent à se dire « bah, de toute façon, je suis cuit, alors à quoi bon faire quelques efforts » et d’autres veulent être « plus catholiques que le pape ».
Je dois dire que comme je crois aux gouttes d’eau, je trouve ça déjà bien de manger moins de produits animaux, etc. Quand des gens autour de moi me disent qu’ils ont diminué leur consommation de viande, je trouve ça génial.
On ferait mieux de voir le positif, plutôt que toujours les failles. Pour ma part je sais que les affirmations sont plus efficaces que les interdits : comme par exemple, « remplacer le beurre par de l’huile quand ça s’y prête bien » plutôt que « ne pas manger de beurre ».
En tout cas, merci de t’être exprimée aussi clairement. Et n’écoutons pas trop les bigots.
Merci beaucoup Dame Andine !
Oui, c’est amusant, c’est exactement cela : « je suis cuit, alors à quoi bon faire quelques efforts » ou soyons « plus catholiques que le pape »… Euh, il n’y aurait pas moyen d’être un peu entre-deux ? 😉
Bonjour, c’est la première que je commente votre blog même si j’y passe tous les jours. Je trouve votre article vraiment salutaire et plein de vérité. Il fait un écho à un article de coline du Blog « Et pourquoi pas Coline? » http://www.etpourquoipascoline.fr/2014/03/impact-les-sapes/ qui est aussi dans une démarche écolo/mieux consommer etc et qui doit faire face aux même type de critiques. J’attendais le passage sur le mouvement colibris car c’est tout à fait ça. Que chacun fasse ce qu’il peut à son niveau, avec son niveau d’exigence et ses capacités, chaque pas en avant est début vers un monde meilleur. Signé: une apprentie végétarienne qui fait de son mieux.
C’est intéressant, je ne connaissais pas son blog, encore moins son coup de gueule. Effectivement, il fait un peu écho au mien et je comprends sa prise de position.
En revanche, il y a juste une petite phrase qui me fait ciller, c’est :
« N’oublions pas que la consommation est le pilier de notre société. A partir du moment où l’on choisi d’y vivre il faut alors accepter certaines choses…ou alors changer totalement de vie..et de société. »
J’ai l’impression qu’il y a un peu du ‘on ne peut rien y faire, alors autant l’accepter’… ce avec quoi je ne suis pas tout à fait d’accord.
Mais en tout cas, je partage tout à fait son idée : on fait de notre mieux et c’est déjà pas mal ! 😉
j’y ai mis le même bémol 😉
Comme quoi çà fait réfléchir, me revoici, la nuit ne m’a pas fait passer à autre chose et je me suis souvenue de cette citation d’Eduardo Galeano « L’utopie est à l’horizon. Je fais deux pas en avant, elle
s’éloigne de deux pas. Je fais dix pas de plus, elle s’éloigne de dix pas. Aussi loin que je puisse
marcher, je ne l’attendrai jamais. À quoi sert l’utopie ? À cela : elle sert à avancer »
Je trouve que çà illustre à merveille ton propos !
Ah, j’aime beaucoup cette citation, elle est magnifique !
Merci Delphine, je la garde tout près de moi 😉
Yeah, tu l’as fait!!! ça c’est dit! Et tu n’as pas oublié la palme du parfait vegan 😉 100% d’accord avec ton article. On dirait que plus les gens ont d’idéaux, plus ils se divisent et se critiquent pour des détails. C’est sans doute la cause de l’éparpillement du mouvement de défense animale, où règnent guerre et divisions, ce qui hélas l’affaiblit (et le discrédite) totalement. J’en parlais justement avec un ami écolo militant chez les Verts qui regrettait que les « animalistes » ne fassent que critiquer les propositions politiques allant pourtant dans leur sens et refusent de s’engager à leurs côtés.
Ah oui, et j’adore les légendes des photos!
Ouiiii ! C’est entre autre grâce à toi, Sophie, qui me disait d’arrêter de me justifier tout le temps !
C’est bien dommage, je trouve, de se diviser ainsi. J’espère de tout coeur que tout le monde va finir par en avoir marre et qu’on va se bouger pour enfin un peu bosser la main dans la main… et avec les Verts, justement, aussi ! 😉
Bon billet 🙂
Personnellement, je me préoccupe de plus en plus des questions d’écologie, véganisme etc. Concrètement, je fais bien peu de choses comparé à toi ! Mais j’essaie de réfléchir à ce que je mange, de remplacer certains produits d’entretien par des trucs naturels… Petit à petit.
Et quoique je suis bien loin de me poser en exemple, j’ai déjà été confrontée à des remarques du type « ah ouais mais t’as combien de paires de chaussures ? » « tu t’habilles chez h&m » ?… Et ce, venant non pas d’écologistes parfaits-ou-presque… mais plutôt venant de gens qui ne font rien *du tout* !
Comme s’ils avaient, eux aussi, besoin de se rassurer.
Il n’y a pas de ‘peu de choses’ ni de ‘petites choses’, tu sais : tu fais plus que ton voisin qui ne fait rien, et ça, c’est déjà (très) bien.
Bonjour Ophélie!
Exceptionnellement, je n’ai pas pris le temps de tout lire: c’est de plus en plus difficile à chaque billet! J’espère donc ne pas être trop redondante…
Ton dernier paragraphe m’a évidemment rappelé bien des interrogations de tiers, et aussi quelques moments de découragement. La profusion des gouttes d’eau, ou la part du colibri ne parlent pas à tout le monde. Et honnêtement, ça ne me suffit pas toujours non plus. Mais finalement, ce que je fais, parcellaire et imparfait, c’est valable en dehors des résultats concrets: je le fais pour être en accord avec ce que je trouve juste, et ne pas le faire me coûterait.
Cet argument, profondément sincère, a un effet secondaire intéressant: il fait généralement taire les goguenards, les pessimistes, et ceux qui ont de grandes idées mais oublient parfois de mettre les mains dans le cambouis.
Et aussi: bravo; Et merci.
Oh, mais ce n’est pas grave ! effectivement, j’ai l’impression que la déferlante de commentaires est de plus en plus puissante à chaque fois ! 😉
Merci beaucoup Karine, espérons que, des plus grognons aux plus spirituels, tous finissent par mettre les mains à la pâte !
Et bien cet article et les commentaire m’ occupent depuis ce matin à chaque fois que je le reprends la liste s’est furieusement allongé.Quel succès! Et pour cause…Ton blog est vraiment génial je crois bien que je suis fan : je te suis sur tout les réseaux sociaux (me suis même inscrite sur instagram) maintenant histoire de rien louper hein…
Cet article me parle vraiment car j’ai toujours été particulièrement sensible à la critique,j’ai toujours manqué de confiance en moi alors c’est encore plus difficile de se défendre…du coup j’ai entamé beaucoup de changement sans en parler, (sauf à mon homme bien sur ça aurait été difficile de lui cacher lui qui à eu un peu de mal à me suivre au début…mais bon quand je l’entends expliquer à nos amis carnivores qu’on ne mange jamais de viande à la maison et que ça ne lui manque pas du tout je suis plutôt contente)
Au fil du temps j’ai trouve mon équilibre entre mes convictions et ce que j’en fait, je ne suis ni vegetalienne, ni même vraiment végétarienne même si je suis très sensible à la cause animale alors je fais de mon mieux je refuse ce qui provient de l’élevage industriel comme les oeufs que je prends à une personne qui à une petite production bio (j’ai d’ailleurs lu récemment la critique d’une personne vegane qui critiquait ce geste en expliquant que même la on tuait les poussins mâles, je n’en ais pas la confirmation dans mon cas je poserais la question à ma productrice car ça m’intéresse de le savoir) alors oui je pourrais arrêter tout simplement d’en manger mais je ne suis pas encore prête à tout révolutionner, j’ai déjà changée tellements de choses et d’habitudes depuis quelques temps que je préfère avancer à mon rythme et ne pas rentrer dans un système trop radical… je réduis ma consommation et j’adapte mes recettes petit à petit.
Bref pas toujours facile de tout assumer dans une société ou l’on n’a pas le droit à l’erreur et ou la critique et le jugement d’autruis sont partout…
En tout cas merci pour cet article bravo pour ce que tu fais, ignore les quelques pinailleurs, que représentent-ils comparé à tout ceux qui te suivent et te soutiennent!
Bonne continuation à toi.:-)
Cécile
Oui, et je n’ai toujours pas fini de les traiter ! Ouf, bientôt, je prends une pause ! 😉
Merci pour Instagram, ça me fait très plaisir !
Bon, pour les oeufs, cela dépend de la taille de l’élevage. S’il s’agit de 3-4 poules chez un particulier qui, manifestement, a aussi un coq ou qui ne tue pas ses poules, on peut se dire que les poussins mâles n’ont pas été sacrifiés et il ne me paraît pas criminel de manger leurs œufs. En revanche, c’est vrai que dans une majorité des cas (même en bio, donc), il y a indifférenciation à la naissance : c’est-à-dire que les poules ne naissent pas ‘bio’ ou ‘conventionnelles’ (j’en avais parlé dans cet article) mais sont indifférenciées, puis ensuite envoyées dans différents type d’élevage. Donc, dans ce cas, les poussins mâles sont malheureusement toujours broyés… Le mieux est de recueillir des petites poulettes qu’on sauve ainsi de l’abattoir ! 😉
Tu as bien raison, il ne faut pas oublier que c’est en mettant un pied devant l’autre que nous devenons des personnes meilleures et que nous construisons notre monde meilleur. J’ai ouvert une ‘ruche qui dit oui’ en début d’année, et certains de mes clients me sermonnent de « oui mais lui il est pas bio, blabla », je sais combien c’est épuisant, et à chaque fois je leur explique que le bio n’est pas toujours local, que ce n’est pas forcément gage de petite production de bonne qualité, etc… le tout est de reconnaître que tout cela résulte de choix, et que chacun d’entre nous établit ses propres priorités. L’important c’est justement d’arrêter de d’auto-flageller et d’être tolérant avec soi-même pour avancer en paix avant tout.
Bravo pour ta ruche, c’est super, Sophie ! (au passage, j’adore ton ‘nom de famille’ 😉 )
Et puis, il faut aussi penser que la certification bio coûte cher, qu’elle est difficile à obtenir et que de nombreuses conditions doivent être réunies pour l’obtenir. J’achète un certain nombre de mes légumes ici à des tout petits producteurs locaux qui ne sont pas certifiés bio, mais dont je sais que les produits ne sont absolument pas traités et sont plus recommandables que du bio poussé sous serre à 500 km !..
Bonjour Ophélie,
Je suis presque « surprise » de voir que tu as tenu le coup aussi longtemps, parce que j’imagine que depuis les débuts du blog, tu as dû en essuyer des réflexions stupides et des remarques blessantes. Rien que pour ça, chapeau, belle perf’! Je t’avoue que je n’ai pas pris le temps de lire tous les commentaires et je prends donc le risque de ressasser le discours d’un-e autre lecteur-trice, mais je prends le risque. Je pense qu’il y aura toujours des gens désagréables pour critiquer tes actions, tout simplement parce que toi, tes choix, ta vie que partage avec nous les renvoie à leur triste réalité et à leur inactivité. Regarde, c’est comme le réflexe de jalousie stupide que l’on a toutes eues au moins une fois dans sa vie, lorsque l’on rencontre une fille belle comme un cœur avec un corps de rêve. « Oui Pénélope est superbe, elle fait du sport, mais regarde, elle est pas très jolie de profil, et puis elle a tellement d’abdos, c’est pas très féminin… » (dis-je en m’empiffrant d’un énième cookie). Pourquoi casser du sucre gratuitement sur le dos de Pénélope? Parce qu’elle nous renvoie en pleine face le fait que nous aussi, on pourrait avoir des abdos, si on se motivait un tout petit peu… C’est directement lié au fait que les gens n’ont pas conscience de leur potentiel. Toi, moi, lui, tout le monde a le pouvoir de déplacer les montagnes. Tout le monde peut vivre en accord avec ses convictions! et avoir des abdos! Tout ça pour dire que je suis intimement convaincue du fait que si on disait un peu plus souvent aux gens qu’ils sont fantastiques et qu’ils ont le pouvoir de faire plein de choses, la vie serait plus saine. Enfin je crois… D’ici là, merci pour tout. Tu sais quoi? Tu as bien plus de pouvoir que tu ne l’imagines!
Et oui, j’ai tenu le coup longtemps ! Mais ça a fini par craquer… et Dieu sait combien je suis parfois patiente, prête à prendre sur moi plutôt qu’exploser.
C’est très intéressant ta remarque sur la jalousie (ah, sacrée Pénélope !) et ça me fait pas mal réfléchir aussi… surtout qu’on aimerait tous avoir des abdos en claquant des doigts et tout en s’empiffrant de cookies ! 😉
Un grand merci à toi, Charlotte !
Coucou Ophélie, je tenais à te communiquer mon soutien par ce petit commentaire. Antigone XXI est un site que j’adore visiter et tu es une nana géniale, n’en doute pas une seconde ! Comme ma p’tite Miss Parisienne (Lauraveganpower) je me suis éloignée des vegans (même si je sais qu’il y en a des géniaux) et c’est bien mieux ainsi. Ne perd pas ta précieuse énergie avec ceux qui n’ont rien à faire dans leur petite vie, ça n’en vaut pas la peine.
Bises
Alex
Oh, merci Alex, c’est adorable !
Et oui, on a mieux à faire que ça ! 😉
Bonjour!
Rhoo ben ça alors!
Je vais tout t’expliquer:
– je trouve ton blog en soi supercool (design, structure, photos, etc.)
– je trouve ton blog en soi supercool (tes textes, tes idées, tes coups de gueule, tes essais, tes évolutions et leur descriptions, tes réponses à chaque commentaire (!) etc.)
– je trouve ton blog en soi supercool (étant moi aussi Française en Allemagne; à ce propos je ne crache pas sur le miel de mon père qui habite en France et sur les galettes bretonnes qui me manquent tant et qui me parviennent par la Poste, ce qui n’est donc ni local-friendly, ni umweltfreundlich ni rien, mais qui me fait plaisir à moi)
– je trouve ton blog supercool en soi (étant juste à la limite végétarienne-végane, tes recettes et idées me tirent plus du côté végane, même si je résiste encore un peu et que je trouve parfois des choses véganes plus compliquées qu’un bout de fromage, tout de même, je trouve que tu proposes, très généreusement, des choses qui tirent les gens vers le mieux et qui leur offrent d’autres horizons)
– Je trouve, en soi, ton blog supercool (parce que parfois je fais déjà des choses un peu comme toi alors je suis contente de voir que je ne suis pas la seule avec mes idées tordues de sacs en papier que je réutilise chez mon petit marchand bio du marché le samedi, des mousses de noix diverses, mes trajets en vélo même en hiver, réparer mes choses et changer les fermetures éclair qui coincent plutôt que d’acheter de nouvelles vestes)
– En soi, je trouve ton blog supercool, il ne faut pas se décourager par les extrémistes de tous poils.
– En soi, je trouve ton blog supercool parce qu’il est très rafraichissant.
Ce qui est important, c’est que tu sois heureuse juste comme tu es et comme tu vis.
Merci de partager tout cela avec nous.
Amice
PS: si je fais un blog est-ce que je peux te mettre dans mes liens?
Rhoooo…
Tu sais que je m’attendais à un ‘Mais…’ 😉
Du coup, ton commentaire n’en est que plus savoureux !
Merci mille fois Amice, c’est trop gentil !
Et bien sûr que tu peux me mettre dans tes liens, j’en serais ravie ! Et tiens-moi au courant quand ton bébé blog naîtra !..
Bonjour Ophélie,
merci pour ton gentil mot. Le blog est né mais n’est vraiment que balbutiant, j’ai presque honte. Mais je te mets quand même l’adresse (amice.over-blog.com), il faut bien démarrer quelque part! 🙂 À mon niveau, on aime encore les critiques, alors si tu en as… euh… je prends mais juste les très gentilles 🙂
Merci pour tout le temps que tu nous consacres et bon week-end à toi!
Amice (-y-a-pas-d-mais! :))
Oh, mais tu habites en Allemagne ?! Où ça ?..
Je n’ai aucune critique à faire, je trouve ça super que tu aies eu l’idée de ce blog pour partager tes connaissances et aider ainsi d’autres gens. Bravo !
Bon week-end, Amice-sans-mais ! 😉
Merci pour tes encouragements!
Oui oui, je suis à Kiel juste à la frontière du Danemark! Un endroit où tout le monde est épaté quand il fait 14°C…
J’espère que tu t’habitues à ta vie allemande, j’ai beaucoup aimé ton article sur le carnaval, parce qu’à Kiel ça n’est malheureusement pas beaucoup fêté. Ici, ils ont les Biikebrennen (http://de.wikipedia.org/wiki/Biikebrennen), ça tient chaud 🙂
Ah oui, tu es hyper au Nord ! A presque 1000 km de chez moi !..
Je ne connaissais pas les Biikebrennen, mais ça ressemble fort aux feux de joie d’ici !
J’adore la vie en Allemagne, 2 ans déjà et je ne me lasse pas ! 😉
Bonjour Miss Antigone
C’est un très beau texte que tu nous a pondu la (hihi pondu), tu résume tout très bien mais ne te blesse pas a cause d’une remarque que quelqu’un de totalement fermé te lance (malgré le fait que vous partagez tous les deux le même idéal) rappelle toi que cette personne te le reproche parce qu’elle se sent coupable de faire la même chose que toi !
Tu n’as pas a justifier ton attitude et tes choix (enfin se que je lis dans blog et sur facebook) et j’aimerais arriver a en faire autant
Continue de rester toi même tu m’aides beaucoup a avancer dans mon parcours de nouvelle végétalienne
Tendresse et chocolat
Marie J. 🙂
Merci beaucoup Marie !
Non, rassure-toi, je ne me sens plus blessée désormais, et puis, je n’écrivais pas ce texte seulement pour moi : je crois que beaucoup de gens peuvent se sentir concernés !
Tu as raison, il ne faut pas négliger cette propre culpabilité qui peut expliquer bien des attitudes.
Plein de chocolat à toi aussi ! 😉
coucou, je vois que tu as deja une tonne de commentaires alors je vais t’en rajouter un mais pas trop long! 😉
pour ma part, je n’ai pas encore ce genre de commentaires sur mon blog (mais plus petit que le tien!), c’est plutot le contraire. comme je t’avais dis sur Fb, c’est la rançon de la gloire! lol
maintenant, je t’avouerai que ca m’horripile, les pseudos blogs « verts » qui n’ont de verts que ce qu’ils veulent bien montrer. Certes personne n’est parfait (moi la premiere) et c’est meme souvent compliqué car il faut souvent faire des choix que ne devrions pas avoir besoin de faire (comme le celebre bio/local/ethique/equitable…). Mais les personnes qui se revendiquent ecolo sans l’etre ca m’agace, c’est comme ca… je suis partisane de faire l’écologie par l’exemple et non pas qu’avec des beaux discours dont les actes ne suivent pas. Mais je te rassure (!), pour moi ton blog est un vrai blog green et même de référence! Les attaques que tu as reçues sont infondées, peut etre par jalousie, peut etre par extrémisme, peut etre par intolérance…
c’est difficile à dire de laisser couler car elles nous touchent toujours vu l’investissement que nous mettons dans nos blogs. Mais, surtout pense à tous ceux qui te soutiennent, te suivent, et te mettent en référence 😉
Des bisous ensoleillés
Salutations greens
Ha ha, merci de penser à moi ! 😉
Non, je plaisante, ça me fait bien sûr très plaisir de recevoir autant de soutien… je ne vais pas m’en plaindre !
Oui, c’est vrai, je reconnais que moi aussi, parfois, ça m’agace de voir des gens, des compagnies ou sites qui se disent ‘écolo’ mais qui n’en font pas une miette… on va mettre ça dans le panier du green-washing, hein ? 😉
Merci en tout cas beaucoup, Mélanie, je croise les doigts pour que tu ne sois jamais attaquée sur quoi que ce soit !
Bonjour.
J’ai pas lu tout les coms’ alors j’espère que je ne serai pas trop rébarbatif si je répète ce que certain(e)s ont déjà dit. J’ai bien aimé cet article. Je ne débute pas dans le bio mais côté viande je fais des allers et retours. Je m’en passe volontier, j’ai réussi à bannir totalement le foie gras se mes repas de fêtes et le très peu de viande que je consomme je l’achète chez un petit paysan. C’est très agréable d’avoir de l’indulgence dans cet article car quelques fois je peux lire beaucoup de choses désagréable sur les gens qui consomment de la viande. Moi je fais ce que je peux avec la culture viandarde que l’on m’a transmis. Côté éthique animale je ne vais pas au zoo ni au cirque et n’y emmène pas mes enfants. Bref je m’égare un peu.
En faite tout ça pour vous dire merci pour votre indulgence. Je suis bio, végé, et local mais pas à 100% et ça fait du bien de lire quelqu’un qui ne me culpabilise pas.
Mais ce n’est jamais rébarbatif de lire des choses aussi gentilles, Anthony ! Et puis, cela fait plaisir de voir aussi un homme prendre la parole ici ! 😉
Bravo pour tout ce que vous faites, pour avoir arrêté le foie-gras et pour faire le choix de ne pas emmener vos enfants au cirque ou au zoo… Cela peut paraître dérisoire pour certains, et pourtant, quand on sait combien ces pratiques sont ancrées dans la mentalité collective, on sait aussi combien il est difficile de s’en démarquer ! Donc, bravo !
J’ai aussi remarqué qu’il y a peu d’homme qui prennent la parole ici. Ca ne veux pas dire qu’ils ne te lisent pas. 😉 c’est peut être ma part de féminin que j’assume qui m’aide à m’exprimer…?
😉
Tu n’es pas parfaite? On m’aurait mentie? Flûte, je suis déçue!!! Je suis fan de ton blog, j’admire tes articles toujours instructifs, tes jolies photos. Il faut viser la perfection, tout en sachant que nous ne l ‘ atteindrons jamais. Et puis les gens parfaits sont sûrement très ennuyeux. J’espère te lire encore très longtemps!
Dernière remarque, c’est trop facile de s’attaquer à des gens, comme toi, qui s’exposent, qui partagent …Vous êtes victimes de votre succès, et c’est vraiment dommage. Bon we.
Ha ha, si, allez, j’avoue, je suis un peu parfaite mais j’essaie de ne pas laisser trop gonfler mes chevillettes ! 😉
Merci beaucoup Sarah, c’est très gentil à toi. J’espère aussi que les gens finiront par se lasser, mais j’ai l’impression que ce n’est pas gagné…
que de bla bla pour ne rien dire……………. VIE ta vie le reste on s en fout
Je conseille surtout, Bernadette, si tu t’en fous que :
1. tu ne lises pas mon article
2. tu ne prennes pas le temps d’y laisser un commentaire
3. tu refermes l’onglet qui ouvre sur la page de mon blog
4. et tu te casses.
Parce qu’honnêtement, ton comm, ça fait beaucoup de blabla pour quelqu’un qui s’en fout.
Hi hi !!!! 😀
Je suis tout-à-fait d’accord avec toi.
Nous ne pouvons nous permettre de distribuer les bons et mauvais points, et je bats ma coulpe pour le post concernant l’huile de coco, que je ne trouvais pas très « locale ».
Il était certes nécessaire que je reformule ma remarque, car, globalement, je partage tes idéaux.
Ceci dit, ma priorité va aujourd’hui au local. Et ta remarque concernant les « gens foufous qui mangent des ovules de galinacés m’avait fait réfléchir: doit-on privilégier une nourriture de proximité (dont le bilan carbone est satisfaisant) ou une nourriture végétale (dont l’impact sur l’environnement est moindre)?
Aujourd’hui, ta réponse dans le tableau comparatif que tu a publié m’a permis de modifier mon point de vue (en grande partie: je te rejoins).
Mais certaines critiques t’ont-elles parfois permis de modifier également ton point de vue?
Toutes les critiques font réfléchir, mais je remarque que celles formulées de manière réfléchie et sans agressivité sont susceptibles de faire plus d’effet que les autres, du moins, d’effet positif ! 😉
Effectivement….
La grande partie de ton blog étant particulièrement bien documentée, penses-tu qu’un prochain article pourrait voir le jour sur les arbitrages à faire aujourd’hui entre: Végéta*isme/ Local/ Zéro déchets?
J’y ai pensé, notamment sur le 100% locavore.
Je vais attendre un tout petit peu, mais c’est sur ma liste ! 😉