9 mois.
C’est bientôt l’heure.
Il fait encore sombre à l’intérieur.
Chaud, agréable, nid douillet. Pas bien envie d’en sortir, mais un peu à l’étroit.
Tiraillement. Répit. Tiraillement à nouveau. Repos. Tiraillement, encore. Précipitation.
Cris étouffés, poussés au loin, mais à l’intérieur qui résonnent. Tant de cris.
Tout coule, il faut partir. Douleur diffuse, de la mère à l’enfant.
Soudain, une grande clarté. Acide. Froide. Aveuglante.
Un air dur s’engouffre dans les poumons vierges.
Hurlement.
*
Antoine et Aloïs voient le jour.
*
*
Il fait froid. Antoine est contre sa maman. Peau contre peau. Antoine a chaud, il se rassure, il ne pleure plus.
Celle-ci l’a pris contre ses seins. Il blottit sa petite tête encore humide dans sa poitrine tendre. Elle le berce doucement, lui murmure des mots secrets, des mots tous doux, de ces mots qui consolent et apaisent les plus cruelles plaies.
Antoine a 1 jour. Il pèse 3,2 kg.
C’est un petit humain heureux.
*
Aloïs a aperçu sa maman. Vite. Entre deux bras musclés. A la dérobée.
A peine hissé du ventre maternel, on l’a sorti de la pièce. Il a crié. Elle a crié. Rien n’y a fait.
Maintenant il pleure faiblement. Son cordon ombilical n’est pas encore coupé, il pendouille sur le bitume. Aloïs est faible, ses petites jambes tremblent sur le sol froid. Il grelotte, ses genoux se cognent, il ne voit pas encore bien. Partout sur son corps, il sent l’odeur de sa mère, il lui semble l’entendre encore. Mais c’est le vide autour de lui. Aloïs hurle, triste et seul.
A 200 mètres de là, dans un enclos sombre, sa maman pousse des cris déchirants. On lui a pris son bébé.
Aloïs a 1 jour. Il pèse 45 kg.
C’est un petit veau malheureux.
*
*
Antoine est un beau garçon. Il est rose bonbon. Sa maman est heureuse. Il tète bien, mais elle est fatiguée : peut-être passera-t-elle bientôt au lait artificiel.
Le papa d’Antoine a assisté à la naissance. Il est à la fois fier et soulagé. Les grands-parents, frères et sœurs, tous viennent voir le nouveau-né.
Son papa le prend dans ses bras, il dit qu’Antoine a hérité de son menton et de ses oreilles un peu joufflues. Il embrasse la maman sur le front, ému.
*
Aloïs n’a jamais pu téter. Le lait de sa maman ne lui est pas destiné.
Il boit tous les jours un liquide sans goût, fait de lait en poudre reconstitué et de suppléments, sans fibres, sans fer. Il pâlit, Aloïs est anémié. Sa chair ne doit pas être rouge comme celle des adultes, elle doit rester celle d’un veau rosé.
Aloïs ne connaît pas son papa, il a perdu sa maman, engrossée de force, comme chaque année. Dans trois mois, elle sera de nouveau inséminée.
*
*
Antoine est à la maison. La nuit, il dort contre sa maman. Son petit lit est chaud et moelleux. Il se réveille souvent, elle lui donne son sein, il se rendort, repu.
Il fait ses premiers sourires. Son papa le laisse caresser sa barbe de ses petites mains gauches. L’appartement est grand. Sa maman le prend dans ses bras et l’entraîne de pièce en pièce. Une fois par jour, elle l’emmaillote contre elle et ils sortent au grand air. Le vent vif chatouille ses narines, il entend des bruits vifs, mais il n’a pas peur, sa maman le serre bien fort.
*
Aloïs dort à même le sol en bitume. On ne lui a pas donné de litière, par crainte qu’il ne la mange. Ses sabots glissent, il dérape souvent.
Il passe ses journées et ses nuits dans une cage si petite qu’il ne peut pas se retourner. Il ne connaît pas l’air du dehors. Il entend du soir au matin les cris des autres veaux enfermés autour de lui. Les plus faibles ont été abattus dès la naissance. Aloïs se souvient de la chaleur maternelle, il pleure souvent.
*
*
La maman d’Antoine s’est arrêtée d’allaiter. Elle sait bien qu’il faudrait pousser plus longtemps, mais elle en a assez d’être prise pour une vache.
Antoine a un peu râlé, mais il se précipite maintenant sur son biberon de lait infantile. Celui-ci est fait de lait de vache transformé pour être mieux assimilé. On y a ajouté des huiles végétales, de la maltodextrine, de la lécithine de soja, de l’amidon, des vitamines et du fer. Sa maman peut ainsi le laisser à son mari et aller travailler ou se promener.
*
Même si elle n’allaite pas son bébé, la maman d’Aloïs a mal aux mamelles : celles-ci sont douloureusement enflammées. Du pus y suinte. C’est une mastite. Toutes les vaches autour d’elle ont la même maladie.
C’est qu’on lui donne trop de protéines à manger, on demande trop d’elle. Elle porte tant de lait qu’elle peine même à se déplacer. Une vache produit aujourd’hui 8 400 litres de lait par an – 3 fois plus qu’en 1950.
Dans 5 ans, de toute façon, elle sera abattue. Dans la nature, elle aurait vécu 20 ans.
*
*
Antoine a bien grandi. Il a 4 mois.
Il essaie d’attraper les objets autour de lui et, quand il y parvient, il les porte à la bouche pour les goûter. Il bave beaucoup et babille souvent. Sa maman se penche sur lui, il lui attrape les cheveux, il tente d’imiter les sons qu’elle produit et tous deux partent parfois dans de grands éclats de rire.
Antoine est un joli bébé. Tout le monde vient le voir et lui fait des bisous.
Il gazouille de plaisir.
*
Aloïs a bien grandi, lui aussi. Il a 4 mois.
Il est faible et jette toujours des regards craintifs autour de lui. Hier, son petit voisin, malade, est tombé dans sa case. Ils l’ont sorti de là, traîné par les pattes arrières, Aloïs ne l’a plus revu.
Ce matin, un drôle de parfum a envahi le hangar. Une odeur de peur. Quelque chose se prépare. Un bruit de moteur au dehors se fait entendre, tout va ensuite très vite.
Des hommes parmi les enclos. Les uns après les autres, ils tirent les veaux de leurs boxes. Aloïs a très peur, il ne veut pas sortir. Une masse de fer s’abat sur son derrière, il hurle de douleur et est contraint à quitter sa case. Claudiquant, il est emmené jusqu’à un grand camion dans lequel on le jette. Il tombe sur ses camarades.
Tous pleurent autour de lui. Le voyage est long, très long, une journée et une nuit entières. Aloïs ne peut pas s’allonger, il est épuisé. A côté de lui, plusieurs petits se sont évanouis. Il a beau lécher son voisin, Gaspard, celui-ci ne se réveille pas. Aloïs pleure doucement, il se sent si seul.
Le camion s’arrête brutalement. Les veaux sont arrivés. Ils hument la mort aux alentours. Ils ne veulent pas descendre. A coups de bâtons et de décharges électriques, ils sont hissés hors du camion. Aloïs tremble d’effroi. On le pousse vers l’intérieur du bâtiment, dans un couloir nu où tous se succèdent. Il est précédé d’un de ses voisins de chambrée qui rue en arrière et donne des coups de sabots. Deux hommes précipitent celui-ci dans une salle. Aloïs entend son compagnon qui hurle, un bruit sourd, puis plus rien. C’est au tour d’Aloïs d’être bousculé vers la petite porte qui se referme derrière lui. Il hurle de peur. Il sait déjà.
Tandis qu’un homme le maintient entre ses jambes, un second lui glisse un pistolet sur le front. Aloïs prend une dernière bouffée d’air, cet air dur et froid qui entre dans ses poumons au moment où la balle perfore sa tête. Il tombe.
*
*
*
*
Aloïs est le visage des ‘3 produits laitiers par jour’.
Aloïs pourrait être né dans un élevage intensif, il pourrait être bio. Il pourrait s’appeler numéro 56, Gaspard, André, Pierre, Julien, Hector, Antoine. Il est un bébé comme un autre.
Ne pas manger d’animaux, c’est bien. Ne pas boire de lait de vache, c’est encore mieux.
Laissons aux petits veaux le lait de leur mère. Buvons celui de la nôtre lorsque nous en avons besoin et ne croyons pas qu’il soit nécessaire, une fois adultes, de boire le lait d’une autre espèce. Apprenons à nous en passer.
Pour les nourrissons, il existe du lait maternisé 100% végétal, à base de riz ou de soja (plus d’info chez Enfant Végé : ici et là). Pour les plus grands, on trouve une très grande variété de laits végétaux, aux goûts variés et délicieux (soja, amande, châtaigne, noisette, avoine, etc.), dont j’ai déjà proposé des recettes maison ici et là. Les produits à base de lait de vache, comme la crème fraîche ou le beurre, ont, eux aussi leurs substituts : crème de soja, d’avoine, d’épeautre, de cajou… purée d’amande blanche, huiles végétales (notamment l’huile de coco, dans les gâteaux), etc. Les yaourts de soja se déclinent dans de nombreuses saveurs – du classique nature à des parfums plus exotiques. On trouve également des desserts sans soja – des crèmes de riz, des entremets de coco ou de noisette… La gamme de fromages végétaux proposée sur le marché s’élargit de plus en plus : on trouve maintenant des fromages fondants (Teese, MozzaRisella), des fromages frais (Sojami, etc.) ou des fromages plus typés (Vegusto). Sans compter ceux qu’on peut faire soi-même !
*
*
Il est tout à fait possible de ne pas consommer de produits laitiers. Je sais bien que ce n’est pas toujours simple, surtout quand on a été élevé dans le culte du lait et du fromage, dans un pays comme le nôtre. Je ne veux en aucun cas vous blâmer. Je sais que beaucoup d’entre vous ne connaissent pas cette réalité et que d’autres préfèrent s’en préserver. C’est naturel. Mais on peut tous essayer de changer les choses : cela commence à notre échelle. Mettre de côté les produits laitiers dans son quotidien, ce n’est pas aisé, mais c’est possible. Et cela vaut le coup d’essayer…
Parce que les produits laitiers, c’est loin d’être des sensations pures.
*
Pour plus d’informations :
- mon article sur le lait & la santé : No Milk Today
- mon point sur la Nutrition et l’Ostéoporose
283 comments
Merci et bravo pour cet article, et plus généralement pour tout ce que tu publies. Je suis très touchée par ta sensibilité, ta poésie.
Je te souhaite mes meilleurs voeux pour 2014, et beaucoup de forces et de courage pour surmonter 2013. Que toutes tes énergies positives te portent sans faiblir !
Merci encore pour ces cadeaux que tu nous fais sur la Toile.
Merci beaucoup Flo, ta présence ici et ton soutien me touchent beaucoup !
Une très belle année à toi aussi et j’espère que tu continueras encore longtemps à écrire sur Makanai… que je suis depuis un sacré paquet d’années ! Merci pour ça aussi !
Merci pour cet article sur un sujet aussi épineux que celui-ci dans notre société de (sur)consommation où les produits laitiers ont un place en or… enfin ce qu’on veut bien nous faire croire…
« Manger au moins 3 produits laitiers par jour » sur des petits flyers à destination des écoliers… ou encore « 2 laitages à chaque repas pour limiter l’ostéoporose » le médecin à ma belle-mère…
Et cette belle et fausse idée bien encrée où le petit veau vit avec sa maman dans un champs bien vert… dure réalité…
Pour ma part j’ai stoppé les produits laitiers il y a 6 mois et je m’en porte bien mieux (bon j’avoue encore craquer pour un petit morceau de fromage quelque fois. J’suis faible 😉 lol).
Bon dimanche !!
Merci à toi, Anna, pour ton soutien et ta lucidité !
Faible ? Je dirais déjà très forte d’avoir appris à te passer de produits laitiers, bravo !
Ton article est bien écrit et poignant. Je ne mange plus de viande depuis plusieurs mois maintenant. Je mange des oeufs rarement, si c’est le cas c’est sous forme « cachée » chez les autres (en quiche, biscuits, etc). Je mange encore du poisson, de temps en temps. Je ne bois pas de lait. Mais jusque là je mangeais du fromage blanc tous les matins dans mon « porridge » et je mangeais du fromage de chèvre frais le plus souvent midi et soir. Ca faisait pourtant un moment que je me disais que je pourrais/devrais arréter. Ton article m’a donné envie de me renseigner davantage sur comment substituer ces produits. J’ai trouvé une recette de lait d’avoine express cru qui je crois pourra parfaitement remplacer mon fromage blanc le matin (http://www.lesbonheurs.fr/2013/08/lait-davoine-cru-en-5-minutes.html) et je pense utiliser l’okara restant pour remplacer le fromage. Ne me reste plus qu’à acheter les flocons d’avoine, finir ce que j’ai entamé dans le frigo et je m’y mets. Merci pour tes articles, ils sont une prise de conscience pour beaucoup d’entre nous et à défaut de faire bouger l’humanité, ils touchent et changent quelques uns qui sont toujours un petit pas de plus vers moins de souffrance animale. Bisous et très bonne continuation 🙂
Merci beaucoup Gwenaelle, c’est très gentil à toi.
Bravo pour tout ce que tu fais déjà, c’est tellement immense par rapport à beaucoup de gens, et bravo pour la conscience et l’empathie dont tu fais preuve.
Pour le lait et le fromage blanc, peut-être seras-tu contente de voir mes prochaines recettes… elles aussi express ! 😉
Merci pour ton soutien, ça me fait plaisir 🙂 Je les attends avec impatience alors ! Parce que même sur la toile et les blogs végé que je suis, c’est difficile de trouver ^^
J’en ai les larmes aux yeux tellement ton récit est réel. Je suis végétalienne depuis un peu plus d’un an maintenant, au début c’était surtout pour ma santé (qui s’est améliorée grandement avec l’arrêt des produits laitiers !), désormais cela est aussi éthique. Je ne supporte plus de savoir que des bébés sont séparés de leurs mères, et que tout ce petit monde soit abattu froidement pour nous « nourrir »… ou plutôt nourrir ce monde agroalimentaire.
Merci d’écrire la réalité telle qu’elle est, Ophélie…
Je t’en prie, merci de ton soutien et de ton engagement, Ludivine !
Merci infiniment pour cet article, je suis végétarienne depuis peu de temps et je commence à tendre vers le végétalisme. Je prend conscience au fur et à mesure de ce qu’on peut faire subir aux animaux et ça me fait vraiment mal. Des blogs comme le tient m’encourage à continuer dans cette voie et me prouve que je ne suis pas seule et pour ça MERCI! 🙂
Merci à toi Ricou, cela est très important pour moi de voir que mon article touche d’autres personnes que des véganes de longue date et que je ne prêche pas qu’à des convaincus !
Et bravo à toi, pour tes convictions et ton bel engagement.
Hé oui le lait c’est pour les bébés et ceux de la même espèce bien entendu …
Un surprenant article sur les « accords » entre l’industrie laitière et les professionnels de santé 😉
http://www.lanutrition.fr/communaute/les-grands-debats/les-produits-laitiers/produits-laitiers-toute-la-verite/ces-pediatres-tres-proches-de-l-industrie-laitiere.html
Parallèle bien choisi Ophélie même si ça peut en choquer certains ça a le mérite d’être plus que parlant !
Ouille, ça fait mal cet article… et il est on ne peut plus explicite ! Je le ferai circuler, c’est assez affligeant.
Merci à toi, Virtuelle, je ne pensais pas que cet article soulèverait autant de voix, positives ou négatives !
Cet article interpelle tout simplement car il fait référence à un lien : le lien mère/enfant et c’est sans doute là où le bâts blesse pour certain(e)s qui sont peut-être dans le déni ou qui ne se posent tout simplement pas la question sur la provenance réelle de ce doux poison ou de cette blancheur trompeuse…
C’est possiblement pour cela que d’aucun(e)s peuvent y ressentir de la « violence ». Il n’en est rien je te rassure, ce ne sont que les faits, bien réels eux et sans images choquantes comme tu l’as précisé.
C’est dérangeant cette vérité non ? 😉
Personne n’apprécie vraiment la vérité toute nue quand elle fait mal.
Je reconnais que c’est sans doute plus facile à dire pour une vegan de longue date mais je pense qu’après coup, beaucoup se diront : mais pourquoi donc n’ais-je pas compris ça avant ?
Dans le temps les gens ne consommaient pas tous ces produits, le lait était réservé aux bb, c’est vraiment un commerce qui a vu le jour à peu près au moment où les grosses exploitations prenaient le pas sur les petites entreprises familiales. L’argent (encore lui) au détriment de tout est le moteur de toute cette vaste fumisterie 🙁
Tu perçois parfaitement les choses, Virtuelle !
Il faut rester lucide et modeste, également. Je crois que, il y a plusieurs années, non-vg, j’aurais été tant choquée par la violence de cette réalité que j’aurais volontiers été dans le déni : comment ?! Oser comparer des veux et des humains ? Je suis sûre qu’il reste quand même du lait pour les veaux… et que ça dépend des exploitations, ça ne peut pas partout être comme ça… et puis, le lait, c’est vital… et c’est trop bon !
🙁
J’aimerais vous poser deux questions : savez-vous ce qu’il en est des autres animaux élevés pour leur lait (chèvres, brebis, buffles pour la mozzarella…) ? J’imagine qu’ils connaissent un sort similaire, mais on parle moins d’élevages intensifs de chèvres par exemple, y en a-t-il ? Et les chevreaux ou les bufflons (les agneaux si) ne sont pas mangés dans une alimentation carniste française, est-ce que ça veut dire que ces petits-là sont juste tués une fois nés ? Je suis désolée si mes questions sont naïves ou choquantes, mais j’ai l’impression d’avoir besoin de m’imposer de voir les choses en face pour arriver à y croire.
Malheureusement, la situation des chèvres, brebis et buffles n’est guère meilleure… Certes, elle est à plus petite échelle et on a plus de chance de trouver, dans les produits bio, des entreprises un peu plus ‘éthiques’. Il faut toutefois savoir que, dans la plupart des élevages (je rappelle que 90% des élevages sont de type industriels, malheureusement), les petits sont pareillement séparés de leur mère, castrés et écornés sans anesthésiant, et tous les animaux présentant des ‘défauts’ u bout d’un certain temps ou ne produisant plus assez de lait selon les ‘normes’ en vigueur sont tués avant d’atteindre l’âge de deux ans (voir d’ailleurs mon article sur la laine).
Le mieux si vous souhaitez continuer à consommer le lait des chèvres ou brebis, c’est soit d’avoir vous-mêmes vos propres animaux, soit aller le chercher chez un tout petit producteur de votre connaissance qui n’élève pas pour la rentabilité mais pour une consommation très restreinte, et qui ne tue donc pas les animaux ni ne les fait excessivement souffrir.
Non, mon but est d’arrêter totalement le lait de vache (pour l’instant ce n’est le cas que chez moi), et je préfère en profiter pour étendre ça à tous les laits animaux plutôt que de continuer à consommer d’autres laits animaux en me disant que peut-être potentiellement ces animaux souffrent un petit peu moins que les vaches…
Merci pour votre réponse.
Argh… Tout ça on le sait, ou du moins on l’imagine, mais avec des mots comme ça, ça fait encore plus mal. Je n’ai pas mangé de veau depuis que l’on m’avait aussi dit qu’ils étaient blindés d’antibiotiques pour les raisons que tu décris. C’était il y a des années. De toutes façons je ne mange quasi plus de viande, si ce n’est en période de grosse fatigue, pour me donner bonne conscience face à mon médecin qui me dit qu’il me faut des protéines. Je vais tâcher de me souvenir de la vie d’Aloïs, la prochaine fois qu’on en parlera. Idem pour les produits laitiers. Plus de yaourts pour moi. Presque plus de fromage hormis pour parsemer un gratin maison. Comment peut-on remplacer ce fromage là ? Et le lait des crèmes au lait que je fais pour mes garçons ? Nous avons déjà testé des laits végétaux du commerce, mais ne sommes pas très enthousiastes : trop sucrés, avec des grumeaux, etc… Comment fait-on sans le lait de la maman d’Aloïs ?
Merci d’avance et bonne journée
Alors, pour le fromage du gratin, tout dépend s’il est dedans ou juste au-dessus, mais pour un gratin classique, ma petite astuce à moi, c’est de parsemer le tout de levure maltée (au petit goût fromager délicieux) et de noisettes concassées ou de graines de sésames torréfiées… c’est un peu différent mais c’est délicieux ! Sinon, pourquoi ne pas faire une béchamel vg toute simple avec du lait végétal et de la levure maltée, pour parfumer ? Une petite pointe de miso brun et hop, le délice est assuré !
Pour le lait végétal et tes enfants, j’ai déjà proposé deux recettes (noisette et noisette-châtaigne) dans l’article, mais mon prochain article sera encore plus lacté ! Mais pour ce qui est des laits du commerce, je suis surprise… n’avez-vous pas eu de mauvaises expériences avec quelques laits ? Le choix est quand même très vaste et je dirais qu’aucun lait ne se ressemble, même à partir d’un même produit (soja, noisette, amande…). Il y a des marques que j’adore (mmm… Bonneterre ! mais souvent trop sucrée, c’est vrai !) et d’autres que je n’aime pas beaucoup, et, de même des laits dans certaines marques très bons (l’avoine est bonne partout !) mais tous les laits de cette marque ne se valent pas. Il faut tester sans se décourager, ce serait rare, tout de même, de ne pas en trouver un qui convienne ! Et les grumeaux ? Hmm… encore une mauvaise expérience ! Il faut bien secouer et hop, aucun souci !
Je prends note et je vais tester, j’adore venir ici ! 🙂
Merci de répondre aussi gentiment et certainement à bientôt
Oh, je t’en prie, merci à toi !
Magnifique article !
J’ai supprimé le lait depuis pas mal de temps déjà, (à part le dimanche, un peu de fromage)
et plus jamais je ne mangerais de veau, promis ! Merci pour ton blog et le regard que tu portes sur la vie.
Merci beaucoup Fanou, c’est génial ce que tu écris là !
Superbe article, Ophélie! J’aime beaucoup le ton et l’angle de vue.
J’ai banni le lait de vache de mon alimentation depuis maintenant 7 ans et je m’en porte très bien malgré les avertissements du corps médical et des gens qui m’entourent.
J’en discutais encore hier soir dans un diner où les gens me sont tombés dessus en me disant que j’allais avoir des carences en calcium, etc … C’est difficile de faire tomber les croyances limitantes et d’effacer des années de conditionnement publicitaire et de message des pouvoirs publics.
Mais comme tu le dis si bien , Ophélie, « tout commence par nous »: c’est à nous de montrer l’exemple, d’expliquer les alternatives et de montrer qu’on peut être en bonne santé en consommant différemment; c’est un travail de tous les jours.
Lorsque j’ai envisagé de bannir le lait de vache, je n’étais pas très convaincue mais je me suis dit : « je fais un essai honnête pendant 1 mois et j’observe si cela fait une différence ». L’essai s’est transformé en 3 mois, puis 6 mois … 7ans !
Je propose souvent aux gens, autour de moi, de faire un essai honnête pendant une durée limitée afin d’expérimenter le « sans lait de vache » ou « sans viande » ou autre. Je ne désespère d’en embarquer quelque-uns avec moi dans l’aventure malgré les nombreux refus que je rencontre.
Merci à toi de relayer le message avec autant d’élégance et de sensibilité.
Déjà 7 ans ? Bravo Pandore, c’est admirable !
Et cela montre aussi que tout n’est que question d’habitude… quand on veut se passer des produits laitiers, on en prend vite le pli et on découvre aussi une gamme de nouveautés assez incroyable ! Je n’ai jamais mangé aussi bien et aussi diversifié que depuis que je suis vg !
Et pour les gens qui t’embêtent avec l’ostéoporose et le calcium, montre leur le rapport de l’OMS et de la FAO que je cite dans mon article sur l’ostéoporose et le bilan proposé par Harvard qu’une lectrice donne en lien un peu plus haut… cela devrait suffire !
Bonjour!
j’ai atterri ici en surfant au gré des blogs de chevelu(e)s naturel(le)s, je ne m’attendais pas à tomber sur un tel article;
Je ne vais pas faire un très long discours pour répéter ce que bien d’autres ont dit ici avant moi, à savoir qu’il y a des éleveurs qui aiment leurs animaux et les traitent correctement, sans maltraitance inutile, bien que oui, ces éleveurs respectueux et respectables, mais trop peu nombreux, récupèrent quand même le lait de vaches qui préféraient certainement le destiner à leurs petits veaux. Là où je passe souvent mes vacances, dans un petit village pyrénéen, les (trop rares) agriculteurs de la vallée pratiquent une agriculture raisonnée et un élevage plus « humain » si j’ose dire, on voit souvent des vaches et des chèvres en pâturage et si le lait qu’elles produisent atterrira principalement dans le bol de céréales de centaines d’enfants de la région, leurs éleveurs n’oublient pas leurs petits pour autant et donnent aux veaux une part de ce qui leur est dû.
Bref, si ces éleveurs ont des méthodes louables et devraient être pris en exemple plus souvent, le lot commun des bêtes reste l’élevage en batterie et la violence physique comme psychologique au quotidien pour des animaux qui ne voient parfois pas la lumière du jour, n’ont jamais été au contact de leur mère et ont été mis au monde pour mourir et être servis dans l’assiette de la sudiste amatrice de foie gras et de poisson vapeur que je suis.
Je me vois mal me passer de fromage, de lait, de yaourt tous d’origine animale; cependant, les alternatives grandissent, lentement mais sûrement. Me passer de viande, de poisson, de volaille risque d’être difficile dans la mesure où je vis encore chez mes parents et suis ainsi dépendante du contenu du caddie qu’ils remplissent eux-mêmes. De plus, ils sont réfractaires à tout changement, même quand je mets en avant les bénéfices pour leur santé. « des flocons d’avoine ? Je suis pas un p***** de canasson! » (dixit mon père).
Ce texte pourrait bien être le déclic que j’attendais.Depuis quelques mois déjà, j’ai un mode de vie plus sain, j’ai arrêté de fumer il y a maintenant 6 semaines, je me mets doucement au sport, et je suis entièrement au naturel en ce qui concerne mes cheveux, ça y est. (c’est déjà ça!) J’ai maintenant envie de quelque chose de plus poussé, de plus engagé. Je n’aime pas particulièrement les animaux, ils me gênent pas hein, c’est juste que je ne suis pas spécialement démonstrative, je ne suis pas du genre à caresser les chiens que je croise dans la rue, mais les animaux, je les préfère quand même en vie qu’en terrine. Maintenant, avant même d’avoir amorcé le virage du végétarisme, je vois des obstacles partout. J’ai fait quelques achats pour les soldes, et je me rends compte que sur les deux paires de chaussures que j’ai achetées, l’une d’elles est entièrement en cuir et l’autre comporte des empiècement de cuir. Partout où je parle de chercher des sortes de substituts aussi qualitatifs -car c’est là le problème, le cuir est très résistant et les chaussures tiennent mieux le coup, on peut espérer les garder plusieurs années-, on me répond « connais pas ». J’ai tendance à abandonner avant même d’avoir commencé, et quand je pense à toutes les choses que je vais devoir cesser de faire, j’en ai la nausée. Doit-on vraiment se convertir d’un coup ? C’est ce que j’ai fait pour les cheveux car ce n’est pas très contraignant, mais honnêtement, remiser mes nouvelles chaussures au placard ne m’enchante absolument pas.
Tout ça pour dire que j’ai des moments de doute, je veux faire les choses correctement, pas à moitié, mais en même temps, le végétarisme et le végétalisme sont de gros engagements qui nécessite une implication quotidienne et qui ne supportent pas les écarts. Combien d’amis « végétariens » ai-je mais qui portent, comme moi, du cuir ? Quoi qu’il en soit, je veux juste te remercier pour avoir écrit cet article, qui m’aide à me rappeler qu’il est temps pour moi de me lancer dans cette folle aventure herbivore mais qui, en même temps, sème le trouble dans mes convictions.
Très belle journée,
Anaïs T.
Bonjour Anaïs et pardonne-moi du délai de réponse, je suis en déplacement et ce n’est pas évident de se tenir à jour au niveau des commentaires, nombreux !…
Alors, pour répondre brièvement à tous les points que tu soulèves, je te conseillerais de faire les choses pas à pas. A savoir : commence par limiter ta consommation de produits animaux. Détecte les produits dont tu peux dans l’immédiat te passer, ceux que tu dois remplacer et ceux que tu ne peux, pour le moment, éviter (chez des amis, par exemple – tant que ta position n’est pas claire et que tu n’est toi-même pas encore vg, difficile de l’imposer chez les autres). Vois donc si tu dois absolument manger des macarons à 16h, si tu ne peux pas remplacer la yaourt de ton petit-déjeuner par du yaourt de soja, ou ton jambon de midi par du jambon végétal ou du tofu fumé…
Une fois que ces étapes auront été effectuées au niveau de ton alimentation, alors seulement regarde du côté de ton habillement. Ce que j’ai fait pour ma part, c’est de continuer à utiliser jusqu’à la moelle tous les vêtements non-vg que j’avais déjà. J’ai juste fait attention à ne pas en racheter et j’ai pris le temps de regarder quelles opportunités s’offraient à moi pour mes futurs achats. Sais-tu, par exemple, que Doc Martens fait maintenant des chaussures vegans d’excellente qualité ? Et qu’on peut en trouver en ligne ? Bref, le temps que tes chaussures rendent l’âme (quelques années…), tu as le temps de chercher !
Ce que je te conseille avant tout, malgré les envies d’absolu qui semblent s’imposer, c’est de prendre ton temps. Justement, il ne s’agit pas d’être découragé à l’avance ! Vas-y à petits pas, pardonne-toi si tu n’y arrives pas partout et tout le temps, accepte de faire quelques pas en arrière parfois, mais pour mieux avancer ensuite. Sois indulgente et compréhensive avec toi-même et tout ira bien tu verras !
Bonsoir,
un grand merci d’avoir pris le temps de me répondre! Je le fais moi même avec un retard énorme, mais les partiels se terminent tout juste et je peux donc enfin reprendre une vie sociale à peu près normale.
C’est rassurant de lire une réponse pareille, j’avais un peu peur du « tout ou rien » qui consisterait à mettre mon frigo et ma garde-robe sens dessus dessous pour éliminer tout produit/article d’origine animale. Effectivement, ça semble raisonnable de commencer par la nourriture, d’autant que j’adore les légumes -bien plus que les fruits d’ailleurs- donc les possibilités culinaires qui s’offrent à moi sont plutôt larges. J’ai déjà commencé à m’entraîner, d’ailleurs je ne sais pas si tu connais mais je regarde régulièrement le blog « chocolatecoveredkatie », une américaine végétalienne qui propose notamment une tarte saveur cookie avec des haricots pour ingrédient principal. Ça m’a l’air super bon en photo en tout cas!
En ce qui concerne les vêtements, je ferai comme tu le conseilles, à savoir finir d’user jusqu’à la corde tous mes vêtements et les remplacer petit à petit par des tissus plus en adéquation avec le végétarisme. Pour les Doc Martens, ça m’intéresse, j’aime beaucoup ces chaussures, donc c’est parfait!
Ça prendra du temps pour arriver à un mode de vie irréprochable, si cela existe toutefois, mais je suis prête à faire certaines concessions pour le bien de la planète et des êtres vivants qui y vivent. Bonne continuation, merci d’avoir éclairé ma lanterne, très belle soirée!
Anaïs T.
Merci à toi, Anaïs !
Tu sais, si ça peut te rassurer, beaucoup de végéta*iens commencent très progressivement : il n’est pas facile d’aller à l’encontre de décennies d’habitudes alimentaires du jour au lendemain !
Ce que je peux te conseiller, c’est d’aller jeter un coup d’œil au site de l’Association Végétarienne de France (AVF) : ils ont beaucoup de documents intéressants, et publient notamment un guide du végétarien débutant très bien fait – il peut t’aider !
Tu peux également aller voir sur des blogs très bien faits, comme celui Pigut (plein d’infos notamment dans la rubrique Liens)ou Végébon : tu y trouveras plein d’explications, des idées de recettes toutes simples, des astuces pour végétaliser son assiette… Bref, n’hésite pas à fureter parmi leurs articles, je suis sûre que ça va t’aider ! 😉
Je connais le blog de Katie, oui, il est bourré de recettes saines et faciles !
Si tu lis l’anglais, tu peux trouver des informations pour bien débuter sur le site Vegankit, avec notamment un onglet ‘Becoming Vegan’ (‘Where to start ?..’). D’ailleurs, si c’est bon pour l’anglais, envoie-moi un petit mail et je t’enverrai un livre en pdf qui peut t’être très utile pour bien débuter !
Merci à toi pour toutes ces ressources, ça va m’aider, j’ai tellement envie de changer et d’être plus consciente du monde qui m’entoure que ça me donne (un petit peu) le vertige, alors avoir quelques repères n’est pas de trop!
Je lis l’anglais oui, mon but est de devenir bilingue mais j’ai encore du travail, m’enfin, si je peux joindre l’utile à l’agréable en parcourant des blogs anglophones… Du coup, je t’ai envoyé un mail!
Plein de bisous, et belle journée!
Je viens de voir ça, oui, je te réponds bien vite !
Bonne journée à toi, Anaïs ! 😉
Ok, je me suis arrêtée de lire à un moment donné … mais j’ai bien saisi ce que tu voulais partager avec nous je pense …
Le lait de vache, il n’est que rarement à la maison (et jamais pour moi). J’essaie de m’en débarrasser petit à petit … mais faire aimer le lait végétal à son cher et tendre n’est pas une mince affaire … alors je l’intègre aux préparations, en espérant qu’un jour, la lait végé tel quel « passe » …
Aucun lait végétal ne passe ? Même les tous doux à base de noisettes, cajou ou châtaigne ? Un conseil si tu veux qu’il aime : ‘charge’-les un peu plus que d’ordinaire… Mets plus d’oléagineux, plus d’édulcorant naturel, ajoute un peu de vanille, une pincée de sel… Et pourquoi pas une ou deux cuillerées de purée d’amande blanche ou de cajou -c’est encore plus doux ! 😉
très bel article, émouvant ! Oui les prises de conscience sont nécessaires ! Personnellement, j’ai choisi de ne pas tout faire disparaitre, mais nous commençons vraiment à modifier nos comportements alimentaires, c’est une démarche nouvelle pour moi depuis qq mois et c’est passionnant. C’est vrai que c’est édifiant de voir ce que l’on peut nous faire avaler dans tous les sens du terme :-).
Comme je débute, j’ai une petite question, mes filles ne boivent pas de lait mais les yaourts c’est une autre histoire lol, des pistes sympa pour des enfants de 6 et 10 ans ? merci d’avance.
Merci Marie !
Pour les yaourts, personnellement, j’adore celui de soja nature (je le fais maison), mais ceux aux fruits ou à la vanille sont également très bons ! (en mag bio, marques Sojade et Provamel – en revanche, je n’aime pas du tout celui de supermarché, Sojasun…)
Sinon, en mag bio, tu trouveras beaucoup de petits desserts à base de riz, de noisette, de coco… des petits flans végétaux, des crèmes, des entremets… et c’est aussi très facile à faire soi-même (un peu d’agar ou de fécule, et hop, c’est fait !).
Merci pour ce bel article sur l’enfer animal. Il n’est pas facile de mettre autant de poésie et de tendresse autour de la terrible réalité de cette souffrance sans tomber dans le ridicule, et pourtant c’est une réussite qui permet à la végétarienne que je suis depuis mon adolescence, de partager simplement mon point de vue et mes convictions. Quand j’ai cessé de manger de la viande, il s’agissait pour moi de répulsion pour un morceau de chair morte, et de compassion envers les animaux, mais désormais (une quarantaine d’années plus tard ) des enjeux écologiques et économiques ont émergé dans la conscience humaine, et il est bon que soit ainsi relayées d’une manière ou d’une autre, les exigences d’une planète dont bien des habitants sont malmenés et en souffrance, et qui est elle-même torturée pour des motifs de rendement et de productivité toujours plus exigeants.
J’ai été très touchée par ton texte, relié par Mle Pigut et je vais le faire tourner à mon tour.
Je n’étais pas végétalienne jusqu’à la fin de l’année dernière, mais depuis une dizaine de jours, j’apprends également à me passer des produits laitiers et je m’en sens de mieux en mieux 🙂
Je craignais pour mes os comme nombre d’entre nous.
On peut être végétarien et ne pas avoir conscience (oups !) qu’il existe des animaux qui ne vivent que tant qu’ils nous sont utiles avant d’être éliminés, une fois usés et périmés. C’est affligeant et je veux pouvoir manger sans que ma conscience ne me fasse mal à son tour.
Grâce à Virtuelle que je remercie au passage 😉 et aux commentaires ci-dessus, je suis confortée dans mon choix et cela me soulage car j’ai l’ossature fragile.
Un grand merci donc, pour cet éclairage qui confirme un éveil à un végétalisme… extrêmement gourmet et gourmand à ma grande surprise, et léger de surcroit 😉
Bonne continuation à ton blog sur lequel je passe toujours avec grand plaisir, time to time, et merci également pour les recette et conseils divers 😉
Bonne année paisible et saine !
Maryline
Merci beaucoup Maryline et désolé du délai de réponse – je suis en déplacement.
Ne craignez rien pour vos os, c’est au contraire dans les pays où l’on consomme le plus de produits laitiers que le taux d’incidence de l’ostéoporose est le plus élevé !.. Ca paraît fou à première vue, mais en fait, c’est assez logique… (comme je l’explique dans mon article sur l’ostéoporose et déjà dans mon premier article sur le lait).
Bravo en tout cas à toi, quel bel engagement !
Bonne journée et une très belle année, Maryline !
Merci beaucoup pour cet article fort intéressant. Je ne suis ni végétalienne, ni végétarienne et cet article me parle pourtant beaucoup!
Ceci dit, je n’achète jamais de viande, et quand j’en mange c’est parce que je suis invitée et que je n’ai pas le coeur de dire à mon voisin qui a tué un de ses 5 agneaux pour moi que je n’en veux pas.
La même chose pour les oeufs des 3 poules qui courent dans son jardin.
Quant aux produits végétaux en alternative aux produits laitiers, tout comme Chaosnail le commentait plus haut, je m’y mettrais volontiers mais dois pour cela faire plus de recherche: en effet, mon porte-monnaie ne me permet pas de faire du lait d’amandes. L’inconvénient de mener une vie modeste à la campagne 🙂 (ceci dit, en lisant les commentaires je découvre le lait d’avoine, bonne nouvelle!)
Tout ça pour dire que je pense que ce qui est très important c’est la prise de conscience: essayer de se rendre compte de tout ce qui passe dans notre assiette, de savoir d’où cela vient, ce que ça contient, et qui vivra avec le prix que l’on a payé. Bref, consommer local et responsable.
Et au passage, j’en profite pour vous glisser que j’aime vraiment beaucoup ce blog qui reflète la plupart de mes pensées (voilà d’ailleurs plusieurs semaines que je me lave les cheveux au bicarbonate de soude, et c’est grandiose! 😉 )
Oh, mais voilà, avec une vie à la campagne, l’avantage, c’est qu’on peut faire son propre lait végétal à partir des fruits de son jardin ou de sa cueillette ! 😉 Pour ma part, je raffole particulièrement du lait de noisette fait à partir des noisettes du jardin de mes beaux-parents… et que dire du lait des châtaignes qu’on a pris le temps de ramasser en forêt ?..
Merci beaucoup en tout cas, Ferdinance, votre message me touche beaucoup !
bonjour
merci ,tres dur mais tellement vrai.
je mange deja tres peu de viande, essentiellement quand je suis invitée(pas facile de refuser)mais je vais essayer de ne plus manger de fromage.
a bientot
Mais oui, Corinne, continue sur cette lancée !
Bon, je n’ai pas pris la peine de lire les 154 commentaires précédents, mais je pense que le mien ressemblera à de nombreux autres.
Merci. Merci pour cet article, même si mon mascara Cruelty Free est en train de me dégouliner sur les joues.
Je suis végétarienne, on a beau me dire que le lait est produit de manière atroce, une partie de mon cerveau refuse d’enregistrer l’information. Parce que j’aime trop le fromage, Normande que je suis !
Sauf que maintenant… J’étais végétarienne, dès demain je serai végétalienne.
(Des conseils pour choisir son « lait » végétal ? Goût, texture… et lequel passe bien dans le café ? Merci…)
Alors, le prochain article parlera de lait, justement, végétal… Ce qu’il faut bien dire à propos des laits végétaux, c’est : tout dépend des goûts ! Ils sont tellement différents !
Il y a des laits dont je raffole de manière générale (amande, noisette, châtaigne…), mais qui ont un goût qui ne passe pas avec tout, et qui varient beaucoup qu’on les fasse à la maison ou qu’on les achète en commerce. Pour le café, je dirais soja, et là encore, tu verras, parmi les différents laits de soja proposés (nature, vanille…) et selon les différents marques, le goût varie du tout au tout. J’aime beaucoup aussi le lait d’avoine du commerce (beaucoup moins celui maison pur en revanche), mais il est assez doux en goût : si tu ne sucres pas ton café d’ordinaire, tu seras surprise !
Bref, tu l’as compris, le tout est d’essayer ! 😉
Bonjour Antigone !! J’attends avec impatience ton article sur le lait végétal ! En effet il y’en a tellement !! Et ils varient entre les marques ! Dernièrement j’ai découvert que Isola proposait du lait de millet, ainsi que des variantes riz-noisette, riz-amande, riz-coco et autres combinaisons sans doute délicieuses ! J’ai aussi trouvé du lait de teff… Si je faisais un recensement des laits végétaux, je pense qu’il y’en aurait au moins une cinquantaine. Comment ne pas y trouver son bonheur ? 😉
J’en propose déjà un sur le lait de cajou aujourd’hui et puis, peut-être ferai-je un article plus général sur TOUS les laits végétaux qu’on peu trouver – mais ça fait beaucoup, c’est sûr ! 😉
Très touchant ton récit Ophélie…!!! Quelle triste réalité, hein ?! J’suis entièrement d’accord avec toi, il y a maintenant tellement d’option végétale sur le marché ou en version maison qu’inutile de faire souffrir. Un être vivant est un être vivant, peu importe sa race.
Merci à toi Jessica, si seulement tout le monde pouvait s’en rendre compte…
Krystele Titouan et Yuna
Une maman deux enfants
Allaitement durant un an pour chacun
D’ailleurs Yuna a été allaitée jusqu’à la fin du septième mois de grossesse de titouan
Les deux enfants se sont toujours bien portés
Et rien ne fut plus beau que ce lien magique de l’enfant allaité avec ce bébé dans le ventre qui venait s’imbriquer contre sa soeur.
Aujourd’hui Titouan et Yuna ont 10 et demi et 12 ans. Ils sont beaux. Ils vont bien. Ils n’ont aucun souci de santé. Ils sont Bio végétariens, comme leur maman. Ils ne boivent pas de lait de vache bien sûr. Ils ne sont pas « soufflés » comme des popcorn. Ils sont sains. Belle courbe de poids, belle santé et pas une carie !!
Je ne regretterai jamais de m’être écoutée . Oui j’ai longtemps allaité en étant enceinte, et aucun des deux enfants n’en a souffert.
Merci pour ce joli texte Antigone
Oh, merci beaucoup Rosalie (ou Krystèle, plutôt ?) pour ce magnifique témoignage qui m’a beaucoup touchée.
Je ne doute pas que tes deux bambins soient en parfaite santé et je vous souhaite à tous trois beaucoup de bonheur à venir encore !
bonjour. je viens de lire cet article avec une de mes 3 minettes sur mes genoux. je suis en larmes. je sais qu’il vaux mieux arrêter le lait mais jusqu’à présent je me donnais l’excuse que je n’en consommais que quelque fois. A la lecture de cet article je me dis que je ne veux plus participer à cette cruauté. L’amour que j’ai pour mes chattes je l’ai autant pour ces veaux alors pourquoi lui ferai je subir ce que je supporterais pas pour elles? Un grand merci pour cette prise de conscience.
Merci à toi, Anthony, pour cette prise de conscience et l’empathie dont tu fais preuve. Bravo !
Je suis végétalien donc je ne suis plus à convaincre mais c’est un parallèle qui’il faut reprendre encore et encore jusqu’à provoquer le déclic. Attardons nous sur ce que l’on a en commun et non ce qui nous distingue. L’homme est aussi un animal. Cela rejoint la démarche de M. Joy que j’aime beaucoup. Bravo à toi !
Merci beaucoup Gildo, moi aussi j’aime beaucoup M. Joy que je suis en train de lire justement !
Bonjour,
Je n’ai pas d’enfant moi même, mais je travaille dans le milieu médical, et durant mes études, j’avais fait un stage dans un service de maternité. Et bien je crois que quand on est végé, on a interêt à s’accrocher, et à être attentifs. Figurez vous qu’il ya des maternités, ou en tout cas des soignants pour qui c’est trop contraignants d’apprendre aux mamans comment faire pour allaiter. Car oui, ça prend du temps. Ce n’est pas parce que d’un coup on est mère que l’on sait de façon instinctive comment faire pour que son bébé tète au sein. Il faut savoir l’installer, le guider, être patient car ce pauvre petiot ne sait pas non plus comment faire. Des fois c’est compliqué, et les soignants vont vous conseiller de donner un biberon, voire vont donner un biberon au bébé sans vous le dire car c’est plus simple pour eux(evidemment et heureusement, tous ne le font pas). Je l’ai vu faire… Et parfois, le bébé ne veut plus téter au sein car le lait maternisé a un goût plus sucré qui peut l’attirer davantage parfois!
Bref, je pense que lorsqu’une femme est enceinte, il faut qu’elle se renseigne auprès de la maternité pour connaître les pratiques, et parler en ammont de son désir d’allaiter.
En revanche, je crois qu’aborder le sujet du lait végétal en maternité reste très très très compliqué! A mon avis, celle qui en parle va être considérée comme une dangereuse criminelle. Il n’y a qu’à lire les articles sur le végétarisme chez les enfants!
Courage à toutes les mères qui, au final, ne veulent que le bien être de leur enfant!
Cécile
Merci beaucoup Cécile !
Ton témoignage va dans la direction que j’attendais… et c’est bien malheureux !
Oui, je crois que, quand on veut allaiter et qu’on accouche dans un environnement médical ‘classique’, il n’est pas facile d’imposer ses choix, et encore moins quand il s’agit de proposer un lait infantile végétal ! Mais je n’ai pas de doute que la situation évoluera en France de façon positive, et elle est même déjà en train de le faire !.. (doucement, mais sûrement !)
Je ne sais pas si tu connais Gary Yourofsky, je viens de voir un discours qu’il a fait dans une fac américaine: très interessant, il est dément ce mec! C’est génial car s’il arrive à convaincre ne serait-ce qu’un étudiant, c’est une petite victoire!
Je te mets le lien: https://www.youtube.com/watch?v=9ivPJUypbVs
A la fin, il parle des vaches laitières: AntigoneXXI sort de ce corps… 😉
Cécile
Si si, j’aime beaucoup ce discours, il est impressionnant !
D’ailleurs, récemment, as-tu vu son interview ?
Bonjour, non je ne l’ai pas vu, mais je vais de ce pas faire une recherche sur le net…
Cela dit, il est tellement à fond, que ça me culpabilise davantage pour la façon dont je nourris mes chats!
AAHHHH, que faire? Ca devient obsessionnel: j’en ai rêvé cette nuit!
Svp, chers lecteurs de ce blog, si l’un d’entre vous a fait l’expérience des croquettes végétariennes pour chat, pouvez-vous me faire un retour de cette expérience? Merci!!
Cécile
Bonjour Antigone,
Bravo pour ton blog ! Je parcoure tes articles toujours avec plaisir et intérêt tant ils sont bien documentés et convaincant pour opter pour un mode de vie différent et respectueux.
Actuellement, j’essaie de changer ma manière de manger et par la même occasion de manger moins de viande !! Ton article vient me rappeler les raisons de ma conversion progressive du no-viande! Mais je continue de manger du poisson pour l’instant.
J’essaie aussi de bannir les produits laitiers de mon alimentation; j’ai arrêté la crème fraîche, le beurre et la lait d’origine animale mais je n’arrive pas à me passer de yaourts faits maison que je faisais au lait de vache et que je fais maintenant au lait de chèvre (apparemment meilleur et plus digest…).
Comment faire des yaourts maison avec du lait végétal ?
Merci pour tous tes conseils avisés ! Aujourd’hui j’essaie le lait de cajou !
Bonjour Anne-Sophie et merci beaucoup !
Pour les yaourts maison, je fais cela au lait de soja (nature, sans calcium, ni sucre, ni rien), et cela fonctionne très bien ! Et ça marche exactement comme pour un yaourt au lait de vache, c’est l’avantage !
Très beau récit!!! J’ai essayé il y a peu, de passer au végétalisme pour toute la famille, mais on à stopper rapidement, car c’était dégeu! crème liquide au soja=berck! lait de soja=reberk, alors j’ai déjà pris du lait d’amande j’aimais bien il faut que j’essaye, mais pour la viande on m’a fait flipper sur la santé de mes enfants, alors j’ai pas voulu prendre de risque…du coup tout les produits laitiers et oeufs sont bio chez nous et la viande on achete en faisant attention…
Mais il ne faut pas s’arrêter pour cela ! Vous avez eu une mauvaise expérience avec des crèmes/laits de soja, mais, tu sais, il doit exister près d’une centaine de crèmes et laits végétaux différents (amande, avoine, épeautre, noisette…) : cela m’étonnerait que tu ne trouves pas ton bonheur là-dedans !
Pour les enfants, c’est à la fois dommage et attendu que l’on essaie de t’effrayer à propos de leur santé, mais si tu t’informes davantage, tu verras qu’avec une diète bien menée, tes enfants ne courent aucun risque. La plupart des enfants végé sont en excellente santé – parfois même meilleure que leurs petits camarades qui mangent des produits carnés ! Je t’invite à aller consulter le blog de Sophie, Enfant Végé, où tu trouveras réponse à tes questions, et n’hésite d’ailleurs pas à lui demander tout ce que tu veux !
Ex-cel-lent! J’ai eu la « chance » de rencontrer, à l’âge de 15 ans (il y a donc déjà tréééés longtemps!!) dans un tout petit village de haute savoie, un homéopathe qui m’a fortement recommandé d’arrêter toute consommation de produits laitiers et grâce à qui et à quoi je suis en parfaite santé depuis! A l’époque, la seule alternative était le lait de soja et quel lait… dégueu (le mot est faible!), et dans le pays du fromage j’ai malgré tout tenu bon! Dés années plus tard, j’ai imposé le même régime à mon 1er fils (bronchiolites, pneumopathies à répétition, allergies etc…) et depuis rien, nada! Difficile de tenir, même aujourd’hui, face à la puissance des grands groupes agro-alimentaires, des médias, des cantines, des copains, de la famille! Heureusement une certaine prise de conscience se fait sentir et certains médias sont moins dupes et relayent l’info!
Je prépare depuis plusieurs mois un article sur ce poison pour notre santé et la manipulation qui règne autour tant le sujet me tient à coeur et surtout pour partager toutes les alternatives possibles : le lait de soja ok, mais certaines marques sont 10 fois meilleures que d’autres, idem pour la crème de soja, le lait d’avoine et d’épeautre sont beaucoup plus neutres (pour répondre à Lila) et conviennent bien pour la cuisson et les gratins salés etc, etc. Serais-tu d’accord pour que je mette le lien vers ton article dans mon blog?
Mon approche se base plus sur l’aspect santé, mais j’avoue que je suis trés, trés, trés admirative de ta qualité d’écriture et j’ai été trés touchée par cette vision, que d’émotions…
Bravo également pour toutes ces réactions que tu entraines, les commentaires sont également trés enrichissants!
Hi hi, moi j’aime bien le lait de soja ! 😉
Mais, tu fais bien de le souligner : certaines marques sont mille fois meilleures que d’autres ! Et ne parlons même pas du lait de soja maison, encore très différent…
Oui, bien sûr, sinon, je serais ravie que tu mettes le lien vers mon blog dans ton article ! As-tu vu que j’avais abordé déjà la question santé dans deux de mes précédents articles ? Ici et là !
Merci pour les liens vers les 2 articles, tout est dit, tout est parfait, simple, clair! En prime je repars avec la recette de verrines pour mes invités samedi soir!! Youhou!!
Je t’en prie ! J’espère que mes petites verrines te plairont ! 😉
Merci je vais allez voir!
C’est la première fois de ma vie que je pleure en lisant un texte! Ce témoignage est vraiment poignant! Bravo pour votre blog que je découvre!
Je ne consomme que des yaourts de brebis bio (pensant que le bien être de l’animal était assuré…) Est-ce vraiment le cas?
En toute honnêteté, et je ne dis pas cela parce que je prône l’arrêt des produits animaux, mais non, malheureusement.
A moins, bien sûr, que vous n’ayez vos propres animaux ou bien alliez chercher directement vos yaourts chez une personne qui élève quelques brebis ou chèvres en vue de sa consommation personnelle… mais sinon, le bien-être de ces animaux, même en bio, n’est pas assuré.
It is through people’s complete ignorance of where their food comes from that these sort of barbaric practices continue. If we were all aware of how animals are treated in the name of someone’s dinner and how callous and uncaring we humans can be when profit is the only motivating factor, the world would be full to the brim with vegans. Thankyou for sharing this beautifully poignant juxtaposition between species
I’m impressed you caught the meaning of this post just by using google translate (or does it mean that words are not necessary when it comes to such a reality ?).
Thank you for your compassion and your kind words.
It was beautifully illustrated and even though I am vegan and shun the heartless production line of veal as a sideline of dairy farming it made me cry. The fact that we can cherish and protect one form of life with our lives and completely negate the pain and suffering of another shames humanity deeply. I was very touched by this beautiful post. I loved the images of the cows and your gorgeous baby and it was a well written and incredibly powerful post. Kudos on being able to pen something this challenging with such a delicate touch.
I can’t tell you how much your kind comment means to me, Narf.
Thank you very much.
Juste merci !
D’abord pour cet article, mais également pour l’ensemble de ton blog.
Je suis passée en 7 mois du régime omnivore (avec malgré tout très peu de viande) au végétalisme … Je suis végétalienne depuis donc un peu plus de 2 mois, et ce sont les blogs comme le tien qui « m’aident » (car ce n’est pas un effort !) à garder le cap en proposant sans cesse de nouvelles recettes, de nouvelles idées, de nouveaux arguments …
Oh, merci Myrific et bravo à toi !
Ton message me touche beaucoup, tu peux être fière de toi ! Tous mes encouragements pour la suite !
J’ai découvert ton blog il y a peu, et cet article à l’instant.
Je viens de pleurer toutes les larmes de mon corps. Parce que oui, je n’ai jamais voulu voir toute cette partie de notre quotidien.
J’ai déjà commencé à limiter ma consommation de produits laitiers (même si en extérieur ce n’est pas encore si évident). Mais cet article va m’amener à évoluer un peu plus rapidement que ce que je pensais.
Merci pour cet article, et ce blog, qui m’aidera à changer ma façon de vivre!
Merci beaucoup à toi Galinette, n’hésite pas à fureter sur mon blog pour des idées de remplacement des produits laitiers ou des astuces pour gérer les sorties à l’extérieur… J’espère que tu trouveras de quoi t’épauler !
Toutes les personnes qui veulent revenir à une alimentation naturelle sont traitées de folles : si on ne mange pas de viande, on va mourir – le lait et les laitages sont très bons pour la santé – etc…..
Or tout cela est faux mais l’habitude étant là, impossible de s’en défaire. Les personnes qui pourtant ont accepté de changer leur mode de vie et de se nourrir autrement le savent, le résultat est là mais pas immédiatement car il faut beaucoup de temps pour que le corps se débarrasse des toxines qu’il a reçues en grande quantité pendant longtemps et même, au début de ce changement, l’individu peut se sentir mal et croire qu’il se trompe mais ce n’est pas vrai, passé un certain temps, le corps commence à ressentir les bienfaits de ce changement et les analyses de sang et urine sont là pour prouver que les résultats sont au top et que même parfois, certaines maladies (diabètes, tension, cholestérol etc….) retombent à des taux bien meilleurs.
Mais un autre phénomène se produit, lui aussi au bout d’un certain temps, c’est l’impression de se sentir bien dans sa tête, d’être animée d’une énergie qu’on avait perdue ou jamais connue, une façon de positiver de façon naturelle et comme c’est un challenge de réussir à changer ce qui paraissait impossible, la fierté que l’on ressent s’ajoute aux bienfaits décrits et c’est armé de courage qu’on aborde la suite qui sera, elle aussi, pleine de découvertes intéressantes.
Bien sur, c’est là que le problème de communication avec les autres commence car allez dire cela à des carnivores qui ne peuvent pas se passer de leur steak ! mais cela, ce n’est déjà plus notre problème et, tant pis pour eux . Et ce que je raconte, c’est MON histoire.
Et bien, merci beaucoup pour ton témoignage, Telavivcat !
Très intéressant. Et émouvant !
As tu des sources pour ce que tu avances ? (Ceci dit, je crois ce que tu dis malgré tout)
http://www.l214.com/vaches/elevage-vaches-laitieres
http://www.animalter.com/alimentation/ouvrez-les-yeux/40-veaux
http://www.vegsource.com/sarah-taylor/dairy-cows-and-their-calves-when-mother-is-separated-from-baby.html
http://www.peta.org/issues/animals-used-for-food/factory-farming/cows/dairy-industry/
etc.
Très beau texte, Antigone xxi. Poignant. Tu as tout pigé. Je souhaite qu’un maximum de personnes tombe sur ton article et comprennes à leur tour.
Merci beaucoup ! J’espère aussi…
Bonjour Antigone,
Bel article, très poignant. La vente de viande de veau devrait vraiment être interdite… J’ai découvert ton blog il y a peu de temps, je reviens maintenant très souvent 😉
Moi, ça me déprime car j’ai l’impression que c’est impossible de faire évoluer les choses. Les monstres de l’agro-alimentaire sont tout-puissants. Il faudrait un changement drastique des mentalités, et malgré la montée des opinions VG, il n’y a pas beaucoup de repercussions. Je vis aux USA ou il y a beaucoup de végétariens et de vegans, mais ça n’a pas l’air de peser beaucoup de poids sur les monstres de l’industrie agro (qui contrôlent en partie l’USDA). Les petits producteurs ou éleveurs bio et responsables doivent faire face a des conditions de travail difficiles et chères, souvent a cause de régulations d’ordre « hygiénique » comme l’obligation de conduire leurs animaux dans des abattoirs officiels, etc.. ce qui revient très cher pour un petit éleveur.
En tant que biologiste, je ne peux qu’être d’accord avec toi: bien que les animaux ne puissent pas exprimer leur potentielle souffrance et douleur de la même façon que l’être humain (langage pour nous), leurs comportements (évitement), leur peur, etc.. sont la pour nous le montrer. En laboratoire, il y a des études sur stress périnatal, la séparation maternelle (180 min de séparation par jour, on est loin de la séparation totale) chez les souris et les rats. Ce sont des modèles utilisés pour l’étude des troubles anxio-depressifs et sur l’impact d’événements traumatisants pendant l’enfance sur le futur adulte, etc.. Si c’est reconnu pour une souris, ça devrait l’être pour la vache.
Mon seul petit froncement de sourcils en lisant ce bel article, c’est la petite phrase sur la maman qui se « libère » de l’allaitement pour aller « travailler ou se promener »… Il a y beaucoup de raisons pour lesquelles une mère peut/doit arrêter d’allaiter après un certain temps, ce n’est pas forcement son choix (plus de lait ou travail). Toutes les femmes ne peuvent pas prendre de longs congés maternité ou travailler a la maison..
Ici aux USA, c’est les 2 en même temps: congés maternité ultra court (je me suis renseignée la ou je bosse, c’est 6 semaines), mais par contre tu dois allaiter le plus longtemps possible… Paradoxal.
J’aime beaucoup ton blog, plein d’articles sur des sujets et problèmes qui correspondent exactement a mes questionnements actuels 🙂
NB/ J’espère qu’il n’y a pas trop de fautes, je me rends compte qu’il m’est de plus en plus difficile d’écrire en français 😉
Bonjour Chloe et merci beaucoup de ton commentaire !
Rassure-toi : je ne sous-entends pas du tout que toutes les femmes doivent allaiter longuement et que celles qui donnent le biberon le font parce qu’elles veulent aller ‘se promener’…
J’ai juste utilisé l’exemple d’une femme qui faisait ce choix pour ces raisons d’apparence futiles, pour souligner le fossé entre, d’un côté, un petit veau privé de tétée, et, de l’autre, un petit bébé qui peut bénéficier de ce lait de vache quand bon il semble à la maman. C’est surtout pour montrer que passer au lait infantile d’origine animale peut sembler évident et très facile, mais pourtant, ce n’est pas un geste anodin car il implique de lourdes questions éthiques. Si l’on ne peut ou veut allaiter, je pense qu’il vaut mieux opter pour des laits infantiles végétaux (comme j’en cite en fin d’article) car ceux-ci sont de qualité équivalente aux laits infantiles animaux, la souffrance animale en moins.
Voilà ! Donc, j’espère que ton sourcil se défroncera ! 😉 Oui, j’ai entendu pas mal parler de l’exemple des US pour l’allaitement : c’est tout à fait paradoxal, et j’espère que les choses évolueront (6 semaines, c’est tellement peu !).
Et tu écris très bien ! 😉
a tous les amoureux des quatre pattes
Je constate depuis un certain temps qu’i ci et là on s’affole, on s’énerve, on désespère d’arriver à changer le cours des choses et je pense que c’est une erreur, car le découragement et la colère sont des freins plutôt que des moteurs.
De tout notre cœur, nous agissons en faisant tout ce qui est en notre pouvoir et s’il est vrai que le pouvoir de chacun est tout petit, multiplié par des milliers, il devient grand.
Nous voyons déjà, de temps en temps, du changement :
-de plus en plus de gens (des jeunes surtout) devenir végétariens,
-certaines de nos pétitions ont un impact et arrivent parfois à freiner voire arrêter un projet que nous condamnons
– Nos actions répétées inquiètent et dérangent les lobbies industriels qui, petit à petit, se sentent cernés et obligés, soit de rassurer, soit de lâcher du lest.
Le processus est en route et il ne s’arrêtera pas mais n ’éparpillons pas nos forces en vaines colères ou désespoir, gardons notre calme, soyons vigilants, continuons, sans nous occuper de ceux que cela dérangent et ne permettons à personne d’avoir raison de notre courage et volonté d’agir pour le bien des animaux et par la même, de la planète toute entière.
Sourcil défroncé 🙂
Merci pour ta réponse. Je m’en vais de ce pas lire ton nouvel article sur les baumes a lèvres!
Quand j’ai vu cette vidéo, j’ai pensé à toi. Elle met du baume au cœur 🙂
http://blog.petflow.com/a-group-of-people-rescued-cows-from-certain-death-you-wont-believe-what-the-cows-did-when-they-were-freed/
Magnifique ! Un grand merci, Sib !
Excellent article, particulièrement émouvant. Difficile de changer les habitudes du jour au lendemain, mais ça donne à réfléchir très sérieusement. En tout cas merci.
[…] Antoine et Aloïs Une histoire bouleversante qui montre la différence entre la naissance d’un petit garçon et celle d’un petit veau par Antigone XXI. […]
Oh mon Dieu quel article émouvant j’en ai eu la larme à l’œil mais tout en lisant ton article Ophélie, une réalité est revenue à mon souvenir: tu as déjà dû entendre parler de cette histoire où un nourrisson a été enlevé à sa mère et placé dans les services sociaux parce qu’elle ne le nourrissait pas au lait de vache conventionnel, son pédiatre l’a dénoncé il me semble, alors à présent je stresse pour le jour où j’aurai un enfant et que je n’aurai pas le temps de le nourrir au sein assez longtemps.
Comme je ne bois pas de lait moi-même depuis plusieurs années pour les raisons que tu as déjà évoqué et auxquelles j’adhère depuis longtemps, je n’ai pas envie d’en donner à mon futur enfant.
Alors si tu as connaissance de cas comme celui que j’ai cité n’hésite pas à nous les faire connaître, je pense que toutes les femmes souhaitent savoir à quel point les lobby agroalimentaires sont puissants dans notre pays et peut être ainsi pouvoir communiquer des « black-list » de médecins et pédiatres ainsi qu’à l’inverse recommander des praticiens plus ouverts d’esprit afin que les mères ayant choisi un mode de vie « alternatif » pour elles et leurs enfants ne soient pas injustement accusées.
Je ne veux pas faire de militantisme mais j’aimerais juste qu’on n’oublie pas qu’aujourd’hui en France les esprits sont encore trop souvent obtus et réfractaires à un mode vie alternatif à un point qui peut nuire à notre avenir.
Merci pour ton attention et à bientôt car ton blog est si proche de mes préoccupations et de mes valeurs qu’il est devenu un peu mon « blog de chevet » ! 🙂
Ce qui est dur aussi, c’est de savoir que tous les bébés humains n’ont pas une transition aussi douce entre le ventre maternel et l’extérieur, même en Europe… L’arrivée au monde de trop de bébés humains ressemble encore beaucoup à celle de ton petit veau, même en Europe, hein, je me répète mais c’est important de savoir que ce n’est pas reserve à cette « afrique », pays-homogène-qui-englobe-tous-les-malheurs. Césarienne peu respectueuse du lien mere-bébé (comme une trop grande partie des césariennes en France), accouchement « naturel » dans un grand hôpital parisien non respectueux de la physiologie, maman qui par ignorance ou effet mouton refuse ne serait-ce que la première tétée à son bébé… et nous voilà hélas dans le cas de ton Aloïs, cette fois-ci à visage humain.
Bonsoir,
Je viens de lire ton article et j’ai pleuré, pleuré … Je ne l’avais pas encore lu et en laissant un commentaire pour le concours, j’ai lu quelques remarques et je suis venue le lire. Je suis bouleversée, j’aime les animaux, je les adore, tous. Je me suis prise une sacrée claque, parce que oui, on le sait tout ça, on l’entend, mais en a t-on vraiment conscience…
Je suis en pleine prise de conscience justement, je ne suis pas végétalienne, ni même végétarienne puisque je mange du poisson, il m’arrive de manger de la viande parfois, et là j’ai honte…
Il est difficile de changer radicalement son alimentation, la viande c’est plus facile, mais les produits laitiers, je fais des périodes sans, et puis reviennent les envies, et je craque, mais je me dis qu’à force, je vais y arriver. Et ton blog donne vraiment envie et je t’en remercie.
Et puis, encore une fois je me sens honteuse, et tu vas me trouver ridicule, mais je n’avais jamais fait la relation entre le fait que pour nous fournir tous ces produits laitiers qui me font si envie, on enlève le lait à ces petits veaux.
Alors je crois que ce soir avant de m’endormir, ça va être un grand chamboulement dans ma tête. Et je te remercie de m’avoir ouvert les yeux.
MERCI pour ton merveilleux blog, et encore bon anniversaire !
Il y a longtemps que je suis confrontée à cette image tous les jours, de part le fait que ces veaux qu »ils engraissent , sont à 50 m de notre maison.
C’est inhumain à mes yeux.
Magnifique article.. Tu as eu raison de comparer les deux histoires.
Je sui végétarienne, et je ne prends plus de laitage non plus.. Pour deux raisons : pour celle que tu viens de donner dans ton article mais aussi parce que c’est très mauvais pour l’Homme, contrairement à ce que l’on nous rabâche nuits et jours.
J’essaye de sensibiliser mon entourage mais ce n’est pas simple d’enlever des idées reçues bien implantées dans la tête des gens…
Merci pour cet article en tout cas, il ne fait que confimer que j’ai eu raison d’adopter ce genre de mode de vie.
J’en ai les larmes aux yeux… Mon fils s’appelle Aloys…
[…] produits laitiers, on l’a vu, c’est has been ! Souffrance animale, danger pour la santé, impact écologique… Bref, pas besoin d’en rajouter, on le sait : mieux […]
[…] Voici un article de Antigone XXI : https://antigone21.com/2014/01/10/antoine-et-alois/ […]
[…] Voici un article de Antigone XXI : https://antigone21.com/2014/01/10/antoine-et-alois/ […]
[…] écologique et de ces désastres sur la santé humaine, le lait est synonyme de souffrance ( https://antigone21.com/2014/01/10/antoine-et-alois/ )… Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous devons nous passer de certaines […]
[…] le second sur les poules et le troisième sur les porcs. Le petit dernier (il me semble) traite des veaux. Quand je les ai lu nous étions déjà vegan mais ça nous a tiré pas mal de frissons […]