N°56 897

by antigonexxi

N°56 897 est inquiète.

Depuis hier, une drôle d’odeur a envahi l’air. Un souffle du dehors, proche, qui se répand dans le vaste hangar. Ses camarades sont nerveuses, elles crétellent, petits cris saccadés, plaintifs. La veille, certaines sont parties, emmenées. On ne les a pas revues.

N°56 897 a mal. Malgré les 48 semaines qui la séparent de sa naissance, son bec mutilé par le fer rouge la fait toujours souffrir. Difficile, aussi, avec ce tiers de bec en moins, de gratter le sol au dehors. De toute façon, ce n’est pas comme si elle y allait souvent, au dehors : la lumière du jour, elle l’a connue à six mois passés, avant, c’était l’enclos 7 jours sur 7, et comme elle se fait vieille, cela fait déjà un mois qu’elle ne l’a plus vue, cette lumière. Et puis, le sol… enfin, un maigre bout de terre aussi chauve qu’un oeuf, difficile d’apercevoir le ciel bleu sous l’enclos grillagé. Mais bon, on le lui a répété : tu es une chanceuse, toi, tu es une bio ! Un tiers de ta vie à voir le soleil, c’est pas donné à toutes, tu sais ! Et d’autant plus chanceuse qu’elle n’est pas née ainsi… et oui, comme il n’existe pas de production de poussins biologiques en France, n’importe quelle petite bête fait l’affaire, tant qu’elle a moins de trois jours. Ce qui fait songer à n°56 897 qu’on ne naît pas bio, on le devient.

*

*

N’empêche qu’elle a mal, et puis, comme si cela ne suffisait pas, ils viennent encore d’allumer cette foutue lumière. Et oui, par ces froids petits matins d’hiver, le soleil ne suffit pas pour assurer le bon développement des cocottes, alors on fait des heures sup : du néon pour 16h de luminosité continue. Bon, au moins, la nuit, on peut tourner l’interrupteur et se reposer un brin. Ses copines le lui ont dit, d’ailleurs : il paraît que celles des cages, elles, c’est 24h/24 parfois, les ampoules blafardes ! Et oui, quand il fait jour, on pond plus, et quand on pond plus, on ne nous éjecte pas immédiatement.

Elle se tourne vers sa voisine, immobile. Cela fait longtemps qu’elle ne bouge pas, celle-là, d’ailleurs. Hé ho, ça va ? N°56 897 étend un peu son aile (privilège des bio, ce n’est pas ici qu’on dispose d’à peine une feuille A4 pour s’ébattre !), mais la copine ne bronche pas. Hier encore, elle se plaignait de douleurs dans les cuisses en remuant faiblement son corps déplumé, ses vieux os fragiles. Elle picorait des cibles fantômes, sans fin, la mine défaite. N°56 897 la secoue, en vain. Elle ne bouge plus. Son oeil est blanc.

Celle-là s’est échappée plus tôt, une de moins parmi les 3000 du hangar. Mais des hangars comme celui-là, ils s’alignent en rangs d’oignons autour de la cour de gratte, il paraît même qu’elles sont près de 80.000, des cocottes comme elles, dans cet élevage. N°56 897 soupire. La semaine dernière, elle a manqué deux jours de ponte, tout comme celle d’avant. A ce rythme-là, elle ne pondra bientôt plus que le week-end, et encore. Elle a beau se dire avec fierté que c’était des gros, des L au moins, voire XL, en écartant les ailes pour jauger de leur taille, ça ne change pas grand chose. Elle le sait, la n°21 003, elle se faisait sèche, avare de ses ovaires. Une vieille cocotte avant l’heure, quoi. Et ils l’ont embarquée, plus revue depuis.

*

*

Elle a un peu faim. Elle gratterait bien le sol, mais bon, ça n’a plus l’air au menu, ça. Alors quoi ? Grignoter le tourteau de soja qui reste dans la mangeoire commune ? Elle préférerait du tourteau de sésame, ou même, grand luxe, des graines de colza, mais c’est rare, ça, réservé pour les jours de fête. Et puis, qu’y a-t-il d’autre à faire ici ? A part picorer, on s’ennuie à mourir. Il ne faudrait pas se plaindre non plus, les conventionnelles, c’est soja à tous les repas, huile de palme, antibios, hormones, tranquillisants, sulfamides, anabolisants et compléments – de la dope, quoi, et même pas de la bonne. Leurs oeufs sont tout bizarres, une vieille couleur de pisse pas mûre si on ne les jaunit pas ensuite artificiellement. Paraît même qu’elles en deviennent folles, de tous ces stups, les poulettes : trop proches, pas de place, du bitume et des grillages pour tout paysage, et puis, les autres, encore les autres, toujours les autres. Ça tourne vite à la rixe générale : s’entretuent, les poules, se bouffent entre elles, les cannibales. N°56 897 frissonne. Oui, c’est sûr, l’enfer, c’est les autres.

Ah, si seulement elle pouvait prendre un bain de poussière. Mon âme pour un bain de poussière ! songe-t-elle. Mais bon, sur sa litière souillée, ce n’est pas trop à l’ordre du jour. Ne jamais se plaindre, elle se dit, les frérots, eux, n’ont même pas vu la lumière du jour. Bio ou pas, le sort réservé aux poussins mâles est le même : un vrai monde d’amazones, où les petits mecs sont zigouillés dès la naissance. Ils appellent ça le ‘sexage’, pour faire joli, mais en vrai, ça veut juste dire que les poussins à peine nés sont passés à la meule : broyés encore vivants, les plus chanceux gazés, tandis que d’autres finiront directement à la poubelle, entassés dans le plastique qui les étouffe, vilaine agonie.

*

*

Au moins, ce parfum étrange, il couvre les émanations d’ammoniac des paillasses. C’est que ça empeste, ces litières ! Faut dire que le coup de carsher, ce sera lors de l’enlèvement – doux euphémisme pour exprimer le moment où la cocotte fait sa mue pour se réveiller poule au pot. Mais ça, n°56 897, elle ne le sait pas encore. Elle trouve juste que ça pue le fuel et que les copines du rang n°2, elles sont toujours pas revenues de leur balade matinale, lorsque les gars en blouse sont venus, encagoulés et de drôles de broches à la main. Elle a entendu des moteurs d’un côté du hangar, vu ce nuage étrange et vaguement étouffant.

Soudain, n°56 897 entend les portes qui s’ouvrent. Vacarme de fer-blanc sur la tôle, caquètement général, ça commence à piquer de partout, ça gratouille, confusion, adrénaline. Des voix d’hommes, quelques rires gras, bruits de pas. Nombreux. Puissants.

N°56 897 a peur, elle se terre dans un recoin de sa paillasse. Mais sont pas foutus de faire des espaces clos, sur ces caillebotis, non ? Brouhaha, affolement collectif, ça piaille de partout, ça saute, ça plume, ça volette pour échapper aux caisses de bois. Elle se recroqueville, donne des coups de son bec estropié, glousse d’effroi. Une main de caoutchouc la saisit au cou. Elle crie, épouvantée. Les doigts se resserrent, garrot, elle étouffe. Maigre filet d’air qui passe encore à travers son gosier étranglé.

Et puis, l’obscurité, les plumes, partout, les becs qui piquent, les pattes qui griffent, les ailes qui se brisent. Douleur horrible qui lui traverse la tête. Aveuglement. Elle sent le sang chaud qui se répand sur son bec, sur sa tête, plumes poisseuses. Elle hurle. D’un coup vif, une comparse affolée lui a crevé l’oeil. Déplacement de la masse de poules prisonnières des caillebotis au dehors, envol et puis retombée, épouvantable, la caisse emplie sur la tôle, une autre par-dessus. J’étouffe, s’égosille-t-elle, le bec muet suffoqué par le poids du corps de ses congénères. Portes qui se ferment, moteur qui démarre, le voyage commence.

*

*

Un long, long voyage pour n°56 897 qui ne sent déjà plus l’une de ses pattes, fracassée lors de la chute dans le camion. Bec fêlé, tête en sang, ailes broyées. Et puis le poids des autres, leurs hurlements, leur panique folle. Long trajet, pas des minutes, non, mais bien plus. Les cahots, la douleur, les arrêts, le va-et-vient, ça n’en finit plus.

Et si, finalement, le calvaire semble cesser. Les portes s’ouvrent à nouveau. N°56 897 tourne la tête, aspire une bouffée d’air, caquette de douleur lorsqu’une grosse main l’attrape par la patte blessée. La tête en bas, transportée, elle regarde les autres, celles qui ne bougent pas, celles qui ont été broyées. Souffrance de reconnaître n°07 401, la petite rousse, parmi celles qui ne se relèveront plus. Et la frêle blanche, là-bas, qui remue encore l’aile, brièvement, avant que la massue noire ne vienne pulvériser son crâne à terre.

Cri atroce quand elle sent qu’on suspend ses pattes brisées à un crochet de fer. Toutes, une à une, la tête en bas, le sang déjà, les corps défaits, les élancements dans les chairs, et la chaîne qui se met en route, saccadée, mécanique.

*

*

N°56 897 lance un dernier cri de terreur. Son oeil valide roule, affolé, dans son orbite. Elle voit l’eau sous sa tête. Elle voit ce liquide dans lequel elle va être plongée. Elle aspire une bouffée, une dernière bouffée d’air libre. L’appareil descend brusquement. Décharge fatale. Et puis plus rien.

Après ce bain à électronarcose qui l’étourdit, n°56 897 est ensuite saignée vivante, déplumée, éviscérée, avant d’être conditionnée pour la consommation. Sa dépouille de pondeuse a été rachetée 15 centimes d’euros par l’abattoir. Elle finit en morceaux bas de gamme, poule au pot ou bouillons-cubes. Peu importe. Des dix années minimum qu’elle aurait pu vivre, n°56 897 en a vécu un peu moins d’une. Ses oeufs ont été envoyés dans tout le pays, code 0, oeufs bio, les meilleurs. Blancs en poudre dans les biscuits en boîte, meringues, îles flottantes. Jaunes sur les gâteaux dorés, les tartes au citron, la crème brûlée. Oeufs entiers en omelettes, brouillés, à la coque. Les mouillettes au beurre des petits enfants.

Poulette broyée, mutilée, déchiquetée.

N°56 897 était une pondeuse bio.

Une cocotte heureuse.

* * *

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180 comments

Simon 25 avril 2013 - 19 h 14 min

C’est tellement horrible et malheureusement trop vrai…et ceux et celles qui pensent acheter des oeufs de poules bien traîtés… Où on expoite les animaux sans raison, les animaux ne seront jamais bien traîtés!

Bel article!

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Antigone XXI 25 avril 2013 - 20 h 21 min

Hélas, c’est l’hypocrisie de la société… Merci Simon !

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Rose Citron 25 avril 2013 - 19 h 59 min

whaou…
J’aurais pu dire que ton article m’a mis la larmichette à l’oeil, mais ça serait mentir, en fait, c’est pas une larmichette, mais de gros sanglots…
Ton article est remarquablement écrit, bravo, vraiment…
Et merci de me faire voir les choses autrement, par l’autre bout de la lorgnette. Car je connais les conditions de vie et de mort des poules, fussent-elles bio, mais lire ton texte le rends réel. Bravo pour cet exercice de style

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Antigone XXI 25 avril 2013 - 20 h 24 min

Merci beaucoup Rose Citron, et je suis vraiment, vraiment désolée si mon texte t’a émue comme cela…
Je n’étais pas partie pour écrire cela, et puis, c’est venu… l’histoire de cette petite poulette.

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Rose Citron 25 avril 2013 - 21 h 17 min

ne sois pas désolée, je suis très émotive à la base (un gif de chaton migon peut me donner la larmichette…)

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 6 h 27 min

Sorry quand même… la prochaine fois, je mettrai plutôt des gifs de chat mignon ! 😉

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Val de Ctresfacileafaire 25 avril 2013 - 20 h 11 min

ça me fend le coeur ton post, c’est dingue où on en est arrivé. J’ai la chance d’avoir des parents qui ont des poules et je peux dire qu’elles sont au paradis des animaux, elles.

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Antigone XXI 25 avril 2013 - 20 h 32 min

Si j’avais des poules, je les choierais jusqu’au bout ! On peut en sauver de l’abattoir d’ailleurs et les recueillir : le site de L214 donne des liens à ce sujet, je crois bien.

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Erethiel 25 avril 2013 - 20 h 26 min

Très bon texte, ça fait réfléchir même si on connait déjà un peu le sujet! Bravo

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Antigone XXI 25 avril 2013 - 20 h 32 min

Merci beaucoup Erethiel !

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Marie 25 avril 2013 - 20 h 40 min

Bon, je dois être très naïve car pensais qu’en élevage bio, les poules étaient bien traitées! Que pour avoir le label bio il y avait des normes très strictes!
Cette histoire est bien triste mais elle m’ouvre encore les yeux sur la condition animale.
MERCI!

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Antigone XXI 25 avril 2013 - 20 h 44 min

Hélas, je crois que les seules poules bien traitées sont celles des refuges ou bien celles que tu élèves toi-même et dont tu n’écourtes pas la vie…
Les poules bio, par comparaison, sont ‘mieux’ traitées que leurs comparses conventionnelles, mais l’essentiel est le même 🙁

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jeanne 25 avril 2013 - 20 h 58 min

j’aime venir sur ton blog, même si je ne suis pas vegan, j’aime l’inventivité de cette cuisine (et puis, on réduit petit à petit tout de même…)

j’avais vu un reportage sur les élevages de poules pondeuses bio aux E-U, fait par des petits producteurs pour montrer qu’il y a bio et bio, les grands élevages n’étant absolument pas respectueux.

je préfère mon volailler du coin, ses poules je les vois courir, (et d’ailleurs, on va bientôt lui en acheter 2 pour les installer chez nous)

finalement, mieux vaut des oeufs code 01 !

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 6 h 30 min

Oui, enfin, le mieux, c’est soit ses propres poules soit peut-être pas d’oeuf du tout !

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LAnna 25 avril 2013 - 21 h 04 min

Bonjour Ophélie,
Quel beau texte! Mais si triste! Je dois avouer qeu j’ai cru pendant longtemps que les poules bio étaient élevées en plein air (lien de causalité sur base du packaging, je suppose). J’aime beaucoup les poules, c’est pourquoi je réagis à ton article (je suis ton blog depuis presque ses débuts et c’est un vrai bonheur à chaque fois).
Pour la petites histoire, j’ai grandi chez mes grands parents et ils avaient des poules.J’allais les voir tous les jours . L’une d’entre elle (elle avait les yeux verts!!!) s’accroupissait sur le sol quand j’entrais dans le poulailler, je la prenais dans mes bras et je la prommenais ! Je ne le lui avait pas appris, ça c’était fait tout seul (et d’ailleurs aucune autre poule n’a eu ce comportement)! C’est peut-être difficile à croire, mais c’était une vraie amitié! Ce sont vraiment des animaux attachants et sensibles. Elle est morte vieille, des suites d’une attaque d’un renard. Aujourd’hui j’ai un grand jardin et j’envisage d’en avoir 2. Evidement, je voudrais que ce soit 2 « rescapées », mais ce n’est pas si simple à trouver apparement (en belgique en tout cas).

Sinon, tu sais ce qui m’énerve le plus? C’est que si je raconte mon expérience avec ma poule aux yeux verts ou si je fais lire ton post, on va me répondre en souriant avec condescendance que c’est de l’anthropomorphisation!

Enfin, j’arrête de monopoliser avec mes histoires et je te souhaite d’encore longtemps continuer à informer et éveiller les consciences par tes articles tout simplement géniaux!

à bientôt
Lanna

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 8 h 56 min

Merci Lanna,

Hélas, les directives peuvent être appliquées à la lettre et pourtant la réalité est tout autre que ce qui est indiqué sur le prétendu packaging : en bio – la ‘meilleure’ condition pour les poules pondeuses – il est obligatoire qu’elles voient le jour au moins 1/3 de leur vie. Ce 1/3 peut n’inclure que quelques moments choisis dans la journée, et les 2/3 restants peuvent se passer à l’intérieur, en éclairage artificiel, peu importe : la loi est observée, les poules sont ‘bio’…

J’ai beaucoup aimé l’histoire de cette jolie poule aux yeux verts. Je n’ai jamais eu de poules moi-même mais j’ai beaucoup lu sur leurs moeurs, leur intelligence et leur sensibilité. Les poules auraient pu remplacer nos chiens et chats de compagnie, si la société l’avait voulu. Mais on plaque des idées toutes faites sur les animaux ‘élus’ et ceux ‘de seconde classe’… difficile ensuite de croire qu’on puisse avoir une belle amitié avec ces animaux ‘bas de gamme’, mais c’est pourtant vrai, sans anthropomorphisme !

L214 donne des conseils pour tous ceux qui veulent recueillir des poules, dans cet article. J’espère que tu pourras en secourir et je ne doute pas qu’elles seront très heureuses !

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LAnna 28 avril 2013 - 0 h 08 min

Comme tu dis, oui ; c’est tout à fait vrai : ces animaux sont considérés comme « bas de gamme » ! Les réactions les plus fortes que j’ai entendues dans ce sens concernaient les rats. J’ai eu des petits rats comme animaux de compagnie pendant plusieurs années quand j’étais en appartement. C’est incroyable comme ils avaient chacun leur personnalité (une nerveuse téméraire, un dormeur fanas des caresses et une discrète-timide) jamais aucun ne m’a mordu, sauté au visage ou transmis la peste !!! C’est bien plus gentil qu’un chat ou un chien en fait ! Ils cherchent un vrai contact avec l’Homme et sont d’une intelligence étonnante ! Pourtant, quand tu vois ce qu’on leur fait subir et le dégout qu’ils inspirent à la plupart des gens …

Merci pour le lien vers l’article, j’avais déjà été le voir après avoir lu ton texte. J’ai regardé sur internet dans ma région, mais c’est essentiellement des éleveurs genre « boucherie à la ferme » où tu peux acheter la poule « prète à cuire » ou vivante. Bon, évidement, moi c’est la deuxième qu’il me faut, mais alors tu l’achètes entre 10 et 15 euros (le prix de la « bonne volaille de ferme du terroir élevée en « plein air » dans la joie et la bonne humeur). Outre le prix, je trouve que c’est créer une demande chez le fermier et donc participer au système.. Pour les élevages de pondeuses, j’ai pas encore trouvé quelque chose qui ne se situe pas à 100km de chez moi. Mais je vais trouver .

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Antigone XXI 28 avril 2013 - 8 h 27 min

Oh oui, tu as raison, les rats et souris ! C’est vraiment quelque chose que je ne comprends pas : ce sont des êtres tellement intelligents ! Et puis, j’avoue, je trouve adorables tous les petits rongeurs… jamais compris comment les gens peuvent en avoir peur ou bien comment ils peuvent mettre de la mort-aux-rats ou des tapettes pour les tuer 🙁 Ce qui m’énerve également, c’est d’entendre des gens dire qu’ils détestent les pigeons, ces ‘rats volants’… les mêmes personnes qui admireront la colombe, symbole de paix… alors qu’il s’agit simplement d’un pigeon blanc. Allô ?!

Oui, effectivement, acheter une poule que les éleveurs vendent vivante pour faire plus ‘authentique’ dans l’idée qu’on la trucidera et plumera à la maison (‘prête à cuire’… non mais quels termes !), ce n’est pas le top… quand on sait que ces éleveurs tireront 100 fois moins d’argent pour une pondeuse rachetée à l’abattoir, c’est assez déprimant 🙁 En tout cas, je t’encourage vraiment à sauver ces petites poulettes si tu en as la volonté, et j’espère vraiment que tu pourras en trouver : une autre blogueuse, Linda Louis a écrit un commentaire à cet article pour expliquer qu’elle vient juste d’en recueillir justement… pas la même région, mais peut-être aura-t-elle des conseils à te donner ?

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Anna 30 juin 2014 - 14 h 24 min

Tout comme LAnna j’ai eu des rats, et cette idée selon lesquels certains animaux sont « moins biens » que d’autres m’énerve vraiment !! J’ai eu beaucoup d’animaux plus « habituels » comme des chats, chiens, lapins, cochons d’Inde, hamsters, canaris… Et avoir un rat, c’est exactement pareil ! C’est un animal doté de sensibilité et qui vous aimera autant qu’un chat ou un chien… et c’est pareil pour les poules, les vaches, ou autres animaux de la ferme… Une fois j’ai vu une vidéo d’une vache qui s’était endormie la tête dans les bras d’un monsieur qui la caressait, c’était super beau… Et ça me dégoûte de voir comment on torture littéralement ces animaux !!

En tous cas super article Antigone ! J’avais déjà entendu parler des conditions de vie des poules bio, et c’est pourquoi je ne mange plus d’oeufs du tout, bio ou pas, mais je trouve que d’écrire du point de vue de l’animal marque vraiment les esprits…

Laurent 25 avril 2013 - 21 h 07 min

Bon texte qui me fait penser à Philippe Katerine et sa super chanson http://www.youtube.com/watch?v=4WbY1V-hnaw

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 8 h 45 min

Aaaah !… Je ne peux pas regarder cette video en Allemagne ! 🙁

Reply
Laurent 26 avril 2013 - 10 h 55 min

peut-être ici alors, c’est dans cette émission que j’ai découvert cette chanson.

http://www.franceculture.fr/emission-on-ne-parle-pas-la-bouche-pleine-nos-ancetres-les-gallinaces-gaulois-2013-02-24

émission sur un éleveur de poules (un vrai)

Reply
Antigone XXI 26 avril 2013 - 10 h 56 min

Merci beaucoup pour le lien, je vais écouter l’émission à tête reposée.

Reply
LN 25 avril 2013 - 21 h 35 min

gloupsssss….

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 6 h 24 min

Comme tu dis…

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Zinnora 25 avril 2013 - 22 h 41 min

J’en ai la gorge serrée…
Comme l’a dit Rose Citron, bravo pour l’exercice de style!
Voilà qui me conforte dans l’idée de poursuivre l’élimination des produits animaux de mon alimentation…

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 6 h 25 min

Merci beaucoup Zinnora, c’est une bonne décision.

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Gwen 25 avril 2013 - 22 h 55 min

J’ai commencé ton article en me disant qu’il ne faut pas que je le lise tout car ça va encore me faire mal au cœur et au moral. Et puis, il est tellement bien écrit que j’ai tout lu & ça fait toujours mal de se prendre la réalité en face.
Bravo pour tes articles si malheureusement vrais.

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 6 h 27 min

Merci Gwen.
Oui, parfois, la réalité fait mal mais elle est nécessaire

Reply
Gwen 26 avril 2013 - 10 h 17 min

C’est souvent même, c’est bien ça le problème…

Reply
Antigone XXI 26 avril 2013 - 10 h 47 min

Oui 🙁
Mais ne baissons jamais les bras ! 😉

Reply
Olivia 25 avril 2013 - 23 h 24 min

L’autre jour, chez le bio, je regardais les oeufs bio: je me disais que « oui vegan, mais bon, faut peut-être pas exagérer, elles doivent être bien traitées celles-la »… puis, une petite voix m’a dit « des oeufs! tu te dis vegan et tu regardes les oeufs??? non mais allô quoi! »
Et je suis repartie, un peu honteuse de ma pensée (de novice vegan…)

Puis j’ai pensé aux oeufs de mon enfance, ceux de l’éleveur bio qui aimait tant ses poules (et ses vaches aussi d’ailleurs): je me rappelle qu’il m’en avait mis une entre les bras en me disant qu’elle était déjà âgée, peut-être 7 ou 8 ans, et qu’elle ne pondait plus, mais qu’il y avait une vrai hiérarchie dans le poulailler et qu’elle était très importante la vieille poule pour le bon fonctionnement du poulailler! Qu’il fallait être gentil avec la vieille poule…

Et puis j’ai lu et relu ton article.
Et j’ai failli pleurer en pensant à la boite d’oeufs l’autre jour.

Merci pour ce bel article.

Reply
Antigone XXI 26 avril 2013 - 8 h 20 min

J’ai eu les mêmes questionnements quand je suis devenue vg, c’est bien normal : nous sommes élevés de sorte à ne rien connaître ni même soupçonner de ce qui se passe derrière nos têtes, les liens sont parfois difficiles à faire et puis, surtout, c’est tellement tentant de s’en remettre aux étiquettes… Si même le bio nous leurre, qui croire ? Hélas, bio ne signifie pas éthique, surtout maintenant où le bio devient de plus en plus demandé et qu’il se fait concurrentiel. Dans l’histoire des oeufs et des animaux bio, c’est le consommateur qui est visé, jamais les êtres qu’il consomme… 🙁

Merci beaucoup Olivia, tristesse que des éleveurs comme celui de ton enfance ne courent plus les rues…

Reply
Hélène 26 avril 2013 - 5 h 48 min

« L’enfer, c’est les autres » 😉 ou c’est les hommes ? Le même bonhomme a écrit : « L’homme est à inventer chaque jour » et en effet, il devient urgent de le réinventer, ce bourreau d’animaux. Bien sûr, naïvement, je pensais qu’au moins, les poules bio vivaient en plein air. Mais je ne pensais pas que c’était uniquement lorsqu’elles étaient jeunes pondeuses…

Tu as une plume fracassante, Ophélie 😉 merci pour ce beau morceau de réalité. Un jour, un jour, j’aurai des poules. Pas vraiment pour les oeufs, mais pour me dire que celles-là, oui, elles, sont des cocottes heureuses.

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 8 h 32 min

Merci beaucoup Hélène pour tes mots et pour tes pensées. Ah oui, il faudrait bien le réinventer, cet animal particulier qui se complaît dans la souffrance des autres ou bien préfère se la cacher… et continuer à manger.

Mon amoureux a peur d’avoir des poules et qu’elles se fassent manger par des renards… il a perdu ses cailles étant petit, fauchées par un serial-blaireau… ah, douloureux souvenirs d’enfance 😉

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Pastille 26 avril 2013 - 6 h 46 min

J’ai lu l’histoire de Petite Poulette avant de me coucher hier, et figure-toi que je n’ai pas cauchemardé. Au contraire, je pense avoir rêvé d’animaux bizarres mais heureux…

TU DOIS raconter la souffrance des animaux à tous les enfants qui sont en âge de poser des questions. Tu saurais trouver les bons mots ! C’est auprès d’eux qu’il faut agir en priorité car ils ont cette fabuleuse capacité d’aimer au-delà des apparences, si tant est qu’on les y invite dès le plus jeune âge.

Je m’essaye à cet exercice avec Têtarde mais seulement lorsque nous sommes en tête à tête, de peur qu’on ne vienne bousiller ma « résistance » secrète. « Non non, en vrai le clapier n’est pas la maison du petit lapin, non non les animaux du zoo ne sourient jamais… et le cirque ça n’est pas rigolo, oh tu sais, comme toi, le poussin ne voudrait pas être séparé de sa maman…Non le loup n’est jamais méchant si tu lui fous la paix »… Et ça marche ! V’la Têtarde qui rectifie d’elle-même ses histoires, pour mon plus grand plaisir. Mais je sens que je ne tiendrai pas longtemps comme ça ; son entrée en maternelle va m’obliger à revoir ma stratégie du tout au tout. Pas facile d’éduquer des enfants à penser par eux-mêmes, sans aller en contre de la société dans laquelle ils doivent s’intégrer. Opération roseau quoi ! 😀

J’attends avec impatience le jour où je pourrai enfin arrêter de changer les textes, ou sauter les pages des livres pour enfants qui passent entre mes mains. Surtout, préviens moi s’il te prenait l’envie de publier un livre d’images pour bambins. Ça m’aiderait beaucoup. 😉

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 8 h 42 min

Merci beaucoup Pastille,

J’avoue que ça ne me déplairait pas du tout d’écrire des livres pour enfants… 😉 enfin, il faudrait que j’édulcore quand même certains passages car la réalité n’est pas belle à voir quand on la raconte trop crue.
Oui, je crois aussi énormément à cet amour des enfants et en leur regard pas encore trop façonné de part en part. Et puis, les livres vg ou un peu ‘honnêtes’ francophones, ce n’est pas comme si cela courait les rues… encore dernièrement, j’ai vu mon frère acheter un livre ‘La ferme’ pour son petit garçon : j’ai feuilleté et ai failli lui dire ‘Mais tu crois vraiment que ça se passe comme ça, la ferme ?..’ Avant, les contes étaient cruels et ils donnaient une leçon de vie. Maintenant, on se raconte de jolies histoires pour faire croire que cette vie-là, aussi, elle est jolie, alors que c’est la plus cruelle.

Je comprends tes inquiétudes avec ta Têtarde, surtout avec l’entrée à l’école… mais tu sais, je pense que tu parviendras à faire passer tes messages, malgré le discours ambiant à l’école. Si déjà ta petiote relit les histoires à sa façon, c’est qu’elle a gardé sa capacité à voir les choses telles qu’elles sont, et non telles qu’on voudrait qu’elles soient. Ça va peut-être un peu secouer en classe, mais ça leur fera du bien, justement, de se faire voler dans les plumes – et non les arracher à ceux qui en ont été dotés par la nature…

Reply
cocolarico 26 avril 2013 - 7 h 17 min

bio, pas bio, de toutes façons, l’exploitation est toujours leur quotidien et la mort horrible toujours au bout de leur chemin de souffrances, ….tout ça pour satisfaire notre gourmandise ….MERCI ANTIGONE de montrer que la consommation d’animaux bio ne doit aucunement nous déculpabiliser quand nous les mettons dans nos assiettes….ce sont toujours des êtres doués de sensibilité que l’on maltraite et assassine….ne les mangeons pas, c’est aussi simple !!!!

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 8 h 21 min

Oui, difficile de se dire que toutes ces morts et ces souffrances, c’est juste pour qu’on puisse avoir notre petite madeleine au goûter ou nos macarons de chez Fauchon… 🙁

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Lou Pine 26 avril 2013 - 7 h 53 min

Ton histoire est à la fois atroce et belle, c’est assez perturbant.
Belle dans le sens où encore une fois tu as su enrober la cruelle vérité sans en cacher les détails mais de manière à ce qu’on se laisse absorber par la lecture et n’en rate pas une miette.

C’est terrible tout ça…

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 8 h 22 min

Merci beaucoup Lou Pine,
La fiction donne à montrer la réalité, et celle-ci n’est pas belle à voir…

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Pastille 26 avril 2013 - 8 h 39 min

Oups, failli oublier. Ça, c’est pour rester dans le positif.
Chicken Run, ou l’histoire d’une bande de poulettes qui rêvait d’évasion… 😉

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 8 h 44 min

J’adooore Chicken Run !!! 😀

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Pastille 26 avril 2013 - 8 h 45 min

Hahahaha, moi aussi, je ne m’en lasse pas ! 😀

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Musa 26 avril 2013 - 9 h 07 min

C’est un très joli texte, très émouvant. Petit à petit, je diminue les aliments de sources animales, et ton récit ne m’en motive que plus! C’est abominable la manière dont elles sont traitées.

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 9 h 15 min

Merci Musa, continue comme cela !

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Virtuelle 26 avril 2013 - 10 h 15 min

Excellent Antigone !
Ce texte n’est que trop exact. La mort, l’exploitation n’est pas et ne sera jamais bio.
Si certains s’en persuadent pour avoir meilleure conscience c’est que, peut-être, contrairement à ce qu’ils pensent, ils ne sont pas bien informés ou ne veulent pas vraiment savoir. Fiers d’avoir choisi d’acheter des « produits de qualité » et sans doute convaincus d’avoir fait bénéficier de ce privilège le contenu de leurs assiettes 🙁
On ne dira jamais assez combien il est important de connaître la réalité…

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 10 h 50 min

Merci beaucoup Virtuelle !
Je crois que ce texte est né de l’agacement face, justement, à tous ceux qui me disent : ‘Oui, mais moi j’achète des oeufs bio ! Des poulettes heureuses !’ La bonne blague. On peut les étiqueter de toutes les manières qu’on veut, l’exploitation et la mort restent ce qu’elles sont, point.

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Christine51 26 avril 2013 - 12 h 03 min

J’ai deux poules dans mon jardin, Marguerite et Gilberte, 2 cocottes heureuses qui pondent si elles en ont envie … et si elles ne pondent pas ?? pas grave, on les aime quand même. Pas de bec mutilé, un parc dans le jardin pour gratter la terre, un surplus en salade l’hiver car l’herbe manque, mon mari leur apporte de l’eau tiède quand ça gèle dehors. Elles n’ont aucune étiquette bio ou label rouge .. mais elles respirents la cocotte heureuse de vivre ! C’était mon petit témoignage à moi pour dire qu’il y a encore des poules heureuses. Et j’ai une amie qui a 40 poules et qui courent toute la journée dans son immense parc.

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 12 h 10 min

Des témoignages comme le tien, il faudrait les encadrer ! Cela fait tellement plaisir à lire !
Merci Christine de ce commentaire, et bravo !

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Virginie 26 avril 2013 - 14 h 53 min

Les oeufs « bio » et « plein air », c’est ce que j’ai toujours privilégié dans mes achats, pensant bien faire… Et puis j’ai échangé avec toi et beaucoup d’autres, j’ai lu des bouquins (comme « faut-il manger les animaux ? » entre autres, et dont je parle aujourd’hui sur mon blog), des articles… et j’ai réalisé qu’il s’agissait surtout de marketing et non pas de gages de qualité (à quelques exceptions près).
Finalement, les consommateurs sont tellement déconnectés de ce qu’ils mangent qu’ils ne voient qu’une boîte d’oeufs ou des blancs de volaille, des labels et des termes rassurants, mais pas du tout ce qu’il y a derrière…
Le rêve, c’est d’avoir ses petites poulettes dans son jardin, à bien les traiter tout en profitant – sans excès – de leurs oeufs…
Comme toujours, ton article est top et il a le mérite de parler de cette réalité-là…

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 16 h 43 min

Chouette, je n’ai pas encore lu ton article, mais je vais vite voir ça !

Oui, je suis parfaitement d’accord avec toi sur la déconnexion de notre société moderne… déconnexion dans laquelle l’industrie agro-alimentaire trouve parfaitement son compte et qu’elle alimente en même temps. Par le plus grand des hasards, je suis tombée sur l’avant-dernier numéro de La Vie Claire (disponible ici) au moment où je rédigeais cet article : en plein milieu, un double page intitulé Rencontre avec une poule de la Drôme. Je te laisse aller voir ce fameux morceau de maître du marketing… la poule pondeuse est tellement chouchoutée, pas étonnant, c’est du bio ! Sa vie est décrite comme ‘trépidante’ : arrivée à 18 semaines, prête à pondre (où était-elle avant ? en cage ? nooon…) ce qu’elle fera jusqu’à ses un an (que se passe-t-il après ?.. youhou, suspense). ‘Combien d’oeuf par jour ? Un seul mais un beau !’ Quand on sait qu’en situation normale, une poule ne pond pas avant ses 7-8 mois et qu’elle pond max. 5 oeufs par semaine… on se dit que ces cocottes bio sont un tantinet pressées par leurs éleveurs…

Triste univers de marketing… et nous qui sommes prêts à croire n’importe quoi, c’est tellement plus facile 🙁

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cerisah 26 avril 2013 - 15 h 34 min

Pas végétalienne ni même vegan, je consomme encore des œufs, j’avoue… Moi non plus je ne savais pas pour les œufs bio. Je pensais que les conditions de vie étaient vraiment différentes. Ce n’est pas le cas… 🙁
J’ai la chance d’habiter à la campagne quand je ne suis pas sur Rennes et du coup, les œufs que l’on consomme sont ceux de poules bien traitées. Et c’est tant mieux car je ne pense pas pouvoir me passer d’œufs pour le moment.
Une chose est sûre : quand j’ai mon chez moi, je vais recueillir des poules « d’abattoir ». D’ailleurs, je te remercie pour ton lien sur L214. Je l’ai mis dans mes favoris ! 🙂

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 15 h 41 min

Si tu es sûre que les œufs que tu consommes sont ceux de ‘poules bien traitées’, qui voient la lumière du soleil autant qu’elles le souhaitent, dont on n’écourte pas les vies dès qu’elles deviennent moins rentables et où les poussins mâles ne sont pas supprimés à la naissance, alors c’est super – en espérant que ça existe (ailleurs que chez des particuliers).
Sinon, le mieux, effectivement, c’est d’avoir ses propres poules ou, à défaut, d’apprendre à se passer des œufs… l’objet du prochain article ! 😉

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cerisah 26 avril 2013 - 16 h 27 min

Les poules, je sais qu’elles sont bien traitées ; elles appartiennent à une petite dame qui habite juste à côté de chez nous où les poules peuvent gambader dans le jardin comme elles veulent 🙂
Mais ça ne m’empêche pas d’être impatiente de lire ton prochain article ! 😉

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 16 h 28 min

Alors si tu as la chance d’avoir un voisin qui ne tue pas ses poules, profite ! 🙂

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Brigitte 26 avril 2013 - 19 h 07 min

et moi qui croyait que les poules bio étaient épargnées de toute cruauté, Dieu merci, je suis végétarienne, j’ai 4 poules et un coq qui disposent de 2000 m2 de terrain, elles ne seront jamais tuées, le coq non plus, certes nous mangeons leurs œufs quand il y en a, mais elles vivent pleinement leur vie, elles se lèvent quand elles veulent, se couchent quand elles veulent, bref elles sont heu…reuses

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 20 h 20 min

Oh oui, j’imagine bien qu’elles doivent être heureuses, tes cocottes ! Bravo à toi, quel bel exemple !

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Brigitte 26 avril 2013 - 21 h 57 min

j’ai aussi deux chiens, l’un trouvé abandonné dans un parc à peine sevré (César) et l’autre, adoptée, elle venait juste d’être recueillie par la spa (Maggy) et 3 chats recueillis aussi, 2 auprès de collègues de travail qui ne connaissent pas visiblement la stérilisation, et le 3e abandonné vers chez moi…. et tout mon petit monde vit en parfaite entente, je peux dire : j’adore les animaux, ils sont tous vaccinés, pucés,purgés (m^me mes poules et coq) « frontelinés » bref tous chouchoutés, nous ne partons jamais en vacance, c’est un choix, car nous préférons notre petite vie à la campagne avec nos animaux, j’essaie de convaincre mon mari d’arrêter de manger de la viande, mais y a encore du chemin, il en mange beaucoup moins, mais ce n’est pas encore gagné…il n’est pas du tout « ordi » j’ai beau essayé de l’intéresser aux articles qui dénoncent toute la maltraitance faite aux animaux, c’est pas encore gagné, mais je ne désespère pas, j’utilise les arguments : notre morphologie n’est pas faite pour manger de la viande, ça favorise le cancer, l’arthrose, les accidents cardio-vasculaires, que la viande pourrit dans les intestins, etc… mais je vais devoir encore patienter, et pour en revenir à mes poules et coq, ils ont tous un prénom, nous avons déjà perdu des poules et un coq qui sont morts naturellement, mon mari les enterre dans notre jardin. nous avons eu une poule malade, et nous l’avions amenée à la maison pour essayer de la soigner, nous l’avions mise dans une bassine en plastique avec de la paille, et l’un de mes chats dormait avec la poule dans la bassine. Malheureusement, nous n’avons pas pu sauver cette poule. Enfin si quelqu’un a des arguments plus convaincants que les miens pour que mon mari cesse de manger des animaux, je suis preneuse. le bon côté, j’ai trois filles, deux sont végétariennes, et la 3e, ça devrait pouvoir se faire très prochainement, je travaille tout doucement les collègues, une l’est devenue, une autre très près de le devenir, et une autre amie Facebook très proche de le devenir….si seulement on avait un président végétarien, ça serait le nirvana, et peut-être que les lois existantes pour protéger « certains » animaux seraient mieux respectées…. bon j’arrête de mobiliser ton intention, et en tout cas merci pour ton témoignage très poignant, et moi aussi, pour info, j’ai adoré Chicken Run

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Antigone XXI 27 avril 2013 - 11 h 05 min

Je suis tellement admirative, Brigitte ! C’est mon rêve d’être entourée de beaucoup d’animaux que j’aurais recueillis et de pouvoir leur donner une belle vie… bon, il faudra que je négocie avec mon amoureux qui, malheureusement, est allergique aux poils de chiens, chats, rongeurs, etc. 🙁 Mais je me dis qu’avec un grand jardin, on devrait pouvoir s’en sortir ! En tout cas, je trouve vraiment ta démarche admirable et je suis terriblement émue par ton histoire d’amitié entre cette poule et ce chat… comme quoi, notre imagination humaine qui veut faire des animaux de différentes espèces les pires ennemis du monde déforme bien la réalité !

Pour convaincre ton mari, il faudrait d’abord savoir ce qui fait qu’il mange encore de la viande. Souvent, c’est par habitude que les gens continuent d’en consommer : beaucoup d’enfants n’aiment pas ça étant petit (sauf les pièces ‘faciles’ comme le jambon, le saucisson, le cordon-bleu… où le lien à l’animal est aisément rompu), puis s’y habituent par la force des choses. Il est difficile de convaincre quelqu’un qui ne veut pas être convaincu, et il vaut mieux que la réflexion vienne de lui. Mange-t-il encore de la viande plus par habitude que par goût ? Le fait-il plutôt dehors ou à la maison ? A-t-il peur de la pression sociale ? Craint-il de rompre avec ses traditions ? A-t-il peur d’éventuelles carences ? Ou même d’une ‘dévirilisation’ à ne plus manger de viande ? (l’imaginaire collectif a construit le mythe de l’homme fort mangeur de viande…)
S’il aime lire, glisse-lui des livres entre les mains : Faut-il manger des animaux ?, No Steak ou encore Vegan, le choix de la vie… Ou bien imprime les articles que tu trouves sur internet s’il n’aime pas l’ordinateur. Tu peux lui faire part de tes lectures, en discuter avec lui, mais il faut que ces choses, il les lise lui-même pour qu’il y ait vraiment un cheminement personnel et un déclic.

Pour ma part, je n’ai jamais obligé mon amoureux à ne plus manger de viande. Au début, c’était un choix personnel qu’il a même encouragé (j’avais du mal à m’assumer) mais je souhaitais qu’il mange ce qu’il voulait. Je continuais donc d’acheter fromages et yaourts, jusqu’à ce que’il me dise de lui-même qu’il n’en voulait plus. En quelques mois, il a parcouru le même chemin que moi, lu les livres qu’avais moi-même lus auparavant… et puis, boum, ça y est, il ne voulait plus manger de viande ! Il est d’abord devenu végane tendance welfariste (je le taquine toujours avec ça… 😉 ). C’est en lisant des livres comme Le Rapport Campbell ou Bidoche qu’il a amorcé son changement. Il avait besoin d’arguments rationnels, de voir que la viande n’était ni nécessaire, ni même bonne pour la santé, que nous mangions des animaux malades et torturés, et puis, comme il est très écolo, il a été très sensible à l’argument environnemental… et maintenant, il est presque plus végane que moi ! Manger des oeufs le dégoûterait, tandis que je ne refuserais pas ceux de ma propre poule (vraiment heureuse !) 😉

Tout cela pour dire que c’est un chemin qui doit être personnel. Ne te fais pas trop de souci pour ton mari, essaie juste de monopoliser la cuisine et l’achats des victuailles : cuisine végé à la maison au maximum, végétalise ses plats préférés ou propose-lui des nouveautés gourmandes… et après, il ne restera plus pour lui que les repas pris au dehors, ce sera déjà un bien grand pas !

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Brigitte 27 avril 2013 - 20 h 23 min

Je crois bien que l’on ne va plus se quitter…..c’est ce que je fais, je commente un maximum de témoignages à mon mari, lui fais voir quelques images, j’achète des aliments bio et végétariens, mais aussi, je dois t’avouer qu’il n’y a pas longtemps que je suis végétarienne, ma fille ainée travaille pour une entreprise lyonnaise qui fabrique les produits Bjorg, et c’est grâce à elle que j’ai découvert l’univers de l’horreur, et j’ai horriblement honte d’avoir si longtemps mangé de la viande et donc cautionné toute cette horreur, j’ai également signé la charte : 0°/° cuir, je suis entrain de me débarrasser de tout ce qui est en cuir chez moi, ouf… mes vieux clic-clac sont en tissu….mais j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir pour être vegan, si déjà je peux faire de mon mari et de ma 3e fille des végétariens, ce sera déjà une belle victoire, ma meilleure amie (âgée de 48 ans) est végétarienne depuis l’âge de 8 ans, je lui en veux presque de ne pas m’avoir parlé de tout ça, mais faut dire qu’elle s’est coupée un peu volontairement de ce monde qui la dégoutte tant. Tas vu je t’ai mis la photo de ma défunte poule Rouquine avec ma Boubou dans la bassine sur ton mur de Facebook, je ne sais pas si tu as accès à mes photos, mais si c’est le cas, tu peux tout regarder, tu verras tous mes amis à poils et à plumes. Mon mari et moi sommes ouvriers, donc des moyens limités, mon rêve aurait été d’avoir l’arche de Noé, mais même sans aller jusque là, au moins avoir une vache et son bébé, une ânesse et son bébé, une jument et son bébé, une brebis et son bébé, une truie et son bébé….enfin presque l’arche de Noé…..Ah j’ai imprimé hier ton récit de cette pauvre poulette, et mon mari est entrain de le lire….. (je l’aurais un jour, je l’aurais) et puis je vais peut-être conclure en disant, que je vais, je l’espère, pouvoir convaincre un maximum de gens jusqu’à la fin de mes jours à devenir au moins végétariens, mais le mieux serait vegan, par compassion première pour les vaches laitières…. encore merci de toute ton attention (et non pas intention)…..

Antigone XXI 27 avril 2013 - 21 h 21 min

Je suis très émue par ce que tu me racontes, Brigitte, j’en ai presque les larmes aux yeux… Il faut dire que je viens juste de regarder le documentaire Adieu veau, vache, cochon, couvée (que tu peux directement visionner sur ce lien) qui m’a profondément déprimée… Excellent film, mais bouleversant. Voir d’un côté des personnes qui considèrent les animaux comme une pièce de viande et un investissement à rentabiliser à tout prix, et, de l’autre, lire ton merveilleux souhait d’une arche de Noé… il y a un tel fossé entre les deux que j’en suis vraiment retournée. Si tout le monde pouvait être comme toi !

Je n’ai malheureusement pas accès aux autres photos de tout ton petit monde sur facebook (si tu veux, j’ai une page personnelle également : Ophélie Antigone , n’hésite pas à m’ajouter en amie) mais j’imagine tous ces animaux vivants en bonne entente et emplis de bonheur !

Je suis sûre aussi que tu l’auras, ton mari, ne t’inquiète pas ! 😉 Mais il faut lui laisser du temps également… Si tu es végétarienne depuis peu, lui aussi doit faire son chemin. Dis-toi qu’il sera bientôt encerclé (son épouse et ses filles, toutes vg ! c’est une conspiration ! 😉 ) et puis, au fur et à mesure, les choses vont se faire. Au départ, je ne voulais convaincre personne… je crois que j’ai bien changé depuis : ne restons pas dans notre coin et battons-nous !

Marylin 26 avril 2013 - 19 h 20 min

malheuresement BIO ne veut pas forcément dire que c’est la vie génial pour les animaux … l’industrialisation existe aussi dans le bio … c’est pour cela que je vais le quitter car c’est d’une hypocrisie abominable … faut voir, ca m’a écoeurer pêrso … et bio ne veut pas dire plein air … pas du tous !!!! ce n’est pas uyne sinéquanon !!!

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 20 h 17 min

Non, hélas, bio ne veut pas dire plein air… et ne veut pas dire ‘éthique’ non plus 🙁

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Bip 26 avril 2013 - 20 h 36 min

Donc je résume : il faut prendre des oeufs bio ET de plein air ? Je mange des oeufs (et de moins en moins de viande), mais ça me débecte de savoir que je peux contribuer à ces barbaries (enfin, que ma mère peut contribuer ^^) ! C’est pas des choses auxquelles on pense tous les jours, mais tu écris vraiment très bien, c’est terrible et en même temps, ça donne un coup de fouet pour mieux consommer (qu’on soit végétarien ou vegan d’ailleurs), et faire attention à ce qu’on cautionne en achetant tel ou tel produit…
Il est vraiment bien ton blog 🙂

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Antigone XXI 26 avril 2013 - 20 h 39 min

Merci beaucoup Bip !
Non ! Prendre des oeufs bio (code O) ou de plein air (code 1) ne change rien ! De toute façon, les oeufs bio, c’est comme le plein air, à la différence que les poules mangent bio et ne sont pas dopées aux antibiotiques. Le bien-être des animaux ? le même… c’est-à-dire pas grand chose.
Donc, le mieux, c’est d’apprendre à se passer d’oeufs ! L’objet du prochain article… 😉

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Bip 26 avril 2013 - 20 h 49 min

Ouais, c’est ce que je me suis dit aussi après avoir posté le commentaire ^^’ .. Dans tous les cas, les animaux sont maltraités. J’ai plus qu’à me renseigner pour trouver une ferme près de chez moi ^^ (ou pour me passer des oeufs, argh ^^) !

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Antigone XXI 27 avril 2013 - 7 h 57 min

Promis, s’en passer n’est pas si difficile que cela ! 😉

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Linda Louis 26 avril 2013 - 21 h 15 min

Belle prose pour une triste réalité. En effet, les oeufs bio vendus au supermarché ne sont pas si « propres » que cela. En ce qui me concerne, je les achetais à la Biocoop, qui les récupère chez un éleveur local hors circuit industriel (une copine a bossé chez eux, c’est immense, elles gambadent toute la journée, sont rentrées le soir nourries avec un mélange « maison », pas de bec coupé). Comme je te le disais, le hasard a fait qu’aujourd’hui, nous avons récupéré trois poules bio de réforme. Bec coupé malheureusement, mais on les a sauvées, puisqu’elles partaient à l’abattoir ce jour même. Les autres… il y en avait tant… Les nôtres sont bien installées dans leur nouveau poulailler (10 m2 avec des caisses en bois et de la paille partout ^^), mélange de céréales bio, paille à volonté. L’une d’elle s’est installée directement dans son petit nid et a commencé à mettre des brins de paille sur elle (c’est bon signe). Je les aime déjà 🙂 Elles rejoignent les autres membres de la famille (chiens, chats, souris ^^)… et vivront heureuses, jusqu’au bout (pas d’abattage, elles nous auront tant donné).

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Antigone XXI 27 avril 2013 - 8 h 04 min

Je suis tellement heureuse de te lire ! C’est un magnifique exemple que ton adoption de ces petites poules qui allaient finir leurs jours à l’abattoir (bio ou pas… comme quoi, on voit que ça ne change rien à leur sort 🙁 ) et j’espère vraiment pouvoir faire de même quand j’aurai un jardin et assez d’espace. Bien sûr, il est dur de se dire que vous avez pu en sauver trois seulement parmi tant d’autres, mais c’est déjà formidable – c’est ça, le colibri 😉
Est-ce que tu as eu du mal à les récupérer d’ailleurs ? Dans un autre commentaire, LAnna disait qu’elle avait du mal à en trouver (en Belgique).
Je suis ravie en tout cas de voir qu’elles ont déjà fait sienne leur nouvelle maison, cela fait tellement plaisir de lire une histoire comme cela ! 🙂

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Smooth 27 avril 2013 - 14 h 09 min

Tu as vraiment une belle plume ! L’histoire de la petite cocotte m’a mis les larmes aux yeux.
Je l’ai lu vaguement dans certains commentaires mais je le redis : tu as un vrai talent , tu racontes de manière très touchante des choses difficiles, sans que ce soit larmoyant, agressif ou propagandiste. A quand le bouquin ? 🙂

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Antigone XXI 27 avril 2013 - 16 h 49 min

Oooh, merci beaucoup Smooth et pardonne-moi pour les larmes aux yeux… Tu es adorable et tes mots me vont droit au coeur.
A quand le bouquin ? Mmm… j’y songe, j’y songe 😉

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Shambalah 27 avril 2013 - 14 h 34 min

Merci Ophélie pour ce poignant article.
Je ne sais pas comment te joindre par tweeter, donc je profite de ce commentaire pour faire la pub pour la journée du 4 mai des Incroyables comestibles :
http://www.colibris-lemouvement.org/revolution/planter-ce-que-nous-mangeons/5-actions-pour-planter-ce-que-nous-mangeons/je-plante

et aussi :
http://www.incredible-edible.info/

et enfin :
http://www.colibris-lemouvement.org/revolution/planter-ce-que-nous-mangeons/5-actions-pour-planter-ce-que-nous-mangeons/je-plante-0

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce mouvement révolutionnaire, il y a cette formidable interview (attention, l’enthousiasme de François Rouillay est contagieux! ) : http://www.youtube.com/watch?v=ZfFbD9pBREA

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Antigone XXI 27 avril 2013 - 16 h 48 min

Merci Shambalah !
Une confidence : je n’utilise pas tweeter… j’ai déjà tous les autres réseaux sociaux possibles et imaginables. C’est ma petite lutte de colibri réactionnaire contre la modernité… je n’ai pas non plus d’iphone et autre téléphones dits ‘intelligents’ et d’ailleurs, je n’ai même pas de forfait téléphonique… :-p

Mais j’arrête de faire ma rabat-joie 😉 Merci beaucoup pour tous ces liens, c’est super et j’aime beaucoup l’initiative des incroyables comestibles. Je ferai de la pub sur facebook !

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Shambalah 27 avril 2013 - 19 h 49 min

Oui, je comprends. Moi je n’ai pas de portable et je boycotte facebook… on lutte chacun-e comme on peut ! Mais c’est sympa de faire de la pub pour les incroyables, c’est vraiment un mouvement révolutionnaire !

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Antigone XXI 27 avril 2013 - 21 h 01 min

Oh oui, ne t’inquiète pas, j’avais déjà fait de la pub pour les colibris, alors j’en ferai pour les incroyables comestibles ! Je me demandais même comment monter cela dans ma petite ville… 😉

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mamapasta 27 avril 2013 - 15 h 01 min

je ne mange plus d’œufs…..tous mes voisins ont des poules qui gambadent, et même si ils finissent hélas par les manger, elles n’auront jamais connu l’enfermement ni le camion vers l’abattoir ..

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Antigone XXI 27 avril 2013 - 16 h 42 min

C’est déjà ça !..

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Lili 27 avril 2013 - 18 h 48 min

Les larmes coulent, mes mains tremblent… Depuis que j’ai mes cocottes, je ne mange plus d’œufs, mis à part les leurs. Je les aime tellement. Mes poules, comme toutes leurs copines, sont belles, affectueuses, drôles, pleines de vie. Comment peut-on les traiter comme un vulgaire numéro ? Pendant longtemps, j’ai cru que les œufs bio étaient sans souffrance, quelle conne. Quand j’ai su le sort qui leur était réservé, j’ai cessé d’en consommer. Toute cette souffrance pour des œufs, qu’on sait si bien remplacer… 15 cts la poule. Une honte. Ce monde me file la gerbe. Merci Ophélie pour ce beau texte, tu as une telle plume… Bravo ! Je t’embrasse très fort xx

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Antigone XXI 27 avril 2013 - 21 h 11 min

Oh, Lili, je suis tellement désolée de l’effet produit par ce récit… Pardonne-moi 🙁 Ce n’est pas toi qui dois être convaincue par ce texte, toi qui aimes profondément tes poules !
Tu sais, moi aussi, avant de devenir vg, je croyais ce que je lisais… ce n’est pas pour rien que tout cet argent est investi dans le marketing… 🙁 Et je me souviens que quand mon amoureux m’a fait part du sort réservé aux jeunes veaux issus de la production de vaches laitières, je ne l’ai tout simplement pas cru au départ ! On vit avec de telles œillères…
C’est une bien triste réalité… mais il ne faut pas baisser les bras !
Merci beaucoup à toi, des bisous aussi et un très bon week-end, Lili !

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Lili 29 avril 2013 - 6 h 41 min

Avant de l’avoir vu de mes propres yeux, je ne savais pas comment on produisait le lait et ce qu’il y avait derrière… Comme tu dis, on vit avec des œillères… Merci encore pour ce texte qui a provoqué des réactions chez mes amis non vg… 🙂
Et ne baissons pas les bras, oh que non !!!

Je t’embrasse, bonne semaine !

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Antigone XXI 29 avril 2013 - 11 h 01 min

Tu sais, c’est tellement normal de ne pas être au courant de ces choses, avant de se pencher dessus… On nous les cache tellement ! 🙁 Maintenant, les enfants mangent de la même manière une pomme ou une saucisse : pas besoin de savoir que l’une provient d’un arbre et l’autre d’un être vivant, l’essentiel, c’est qu’on peut les acheter au supermarché !

Je suis ravie en tout cas si mon texte peut faire ‘bouger’ un peu les choses et remuer mêmes les non vg !

Gros bisous Lili, à bientôt !

Reply
Mély (@ChaudronPastel) 27 avril 2013 - 22 h 55 min

Quelque part, une fée souhaite que tes mots soient connus de tous.
Quelque part, une fée souhaite que cette vérité se sache.

Loin, une petite fée salue les mots de cette jolie Ophélie.

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Antigone XXI 28 avril 2013 - 7 h 51 min

Merci petite fée ✿

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Anne 29 avril 2013 - 0 h 32 min

Ce texte a le mérite de m’informer sur les élevages en bio.
J’ai déjà abandonné ma consommation d’oeufs depuis pas mal de temps. Parce que je refuse d’utiliser un être vivant, même si c’est un oeuf, pour me nourrir. Je pense qu’on peut aisément remplacer par autre chose.
on est 7 milliards sur terre, alors ce n’est pas possible de suivre un régime alimentaire occidental parce que ça veut dire élevage intensifs, et qui tiennent de la place.
Alors je me nourris sans oeufs. Même s’il m’arrive d’acheter une petite douceur sucrée de temps en temps à la boulangerie, j’ai vraiment réduit ma consommation de gâteaux, viennoiseries et pâtisseries traditionnelles, notamment pour des raisons diététiques ( le beurre cuit et surcuit, la crème au beurre, ce n’est plus mon dada).
Je me mets même au pain sans gluten, j’en ai trouvé un très bon.
Et puis ça ne me dit rien de manger un oeuf sur le plat par exemple, c’est comme de manger de la viande, ça me dégoûte, c’est comme si je devais manger un congénère, comme du cannibalisme quoi.
Je vais me documenter sur le sujet des oeufs bio grâce aux liens mis plus haut.
Merci.

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Antigone XXI 29 avril 2013 - 11 h 10 min

Merci Anne, c’est bien que tu aies abandonné les oeufs – qui, tu as bien raison, sont très faciles à remplacer ! Bien sûr, le régime carné occidental, tel qu’il est pratiqué à présent, n’est absolument pas transférable à l’humanité entière, et je prie pour que le changement se fasse rapidement… et non qu’il arrive en raison des trop nombreuses famines qu’il y aura eu de par le monde.
Pour les douceurs sucrées, je préfère de loin les faire, et quand je n’ai pas beaucoup de temps devant moi, je vais à la simplicité : truffes crues, cookies ou bien, très souvent, noix et fruits et secs… et me voilà comblée !

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Anne 29 avril 2013 - 12 h 20 min

Ah moi J’aime les petites douceurs élaborées ^^.
Non mais sinon ça m’a vraiment instruite ton texte, et J’espère trouver les infos dans les liens que tu as donnés.
Quand on pense aux oeufs, on ne se doute pas que ça cache tout ça derrière. On croit que en bio les poules gambadent dans un grand pré.
Mais si chacun mange son omelette le midi, fait sa quiche le soir, sans oublier le gâteau qui nécessite 8 oeufs….on réalise qu’il faut des élevages monstrueux pour pouvoir satisfaire la démesure de tous.
Quand les gens auront-ils un cerveau ?

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Antigone XXI 29 avril 2013 - 15 h 05 min

Mais moi aussi j’aime les petites douceurs élaborées… mais jamais les viennoiseries conventionnelles au beurre ! 😛
Je me souviens que moi-même, plus jeune, je me bourrais d’oeufs… au moins 8 dans ma quiche, et puis par-ci par-là dans mes gâteaux, mes flans, mes oeufs brouillé… LE truc pratique et pas cher pour une étudiante pas franchement formée niveau cuisine. Ouf, j’ai changé ! 😉

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Anne 29 avril 2013 - 17 h 06 min

Faudrait que j’essaie une de tes recettes, j’ai vu une superbe verrine blanche et orange, ça n’a pas l’air compliqué et j’ai presque tous les ingrédients je crois.
Par contre, j’aime pas du tout les graines, j’en ai un mauvais souvenir d’une fois, ça n’avait pas passé, depuis, j’arrête.
Ah oui, les oeufs brouillés, c’était du temps où j’étais au lycée, je m’en faisais deux fois la semaine à peu près, maintenant, je ne pourrais plus…
Ouais, pas si pratiques que ça les oeufs, je trouve, enfin pour moi: j’ai pas de voiture, je me déplace en bus, à vélo ou à pieds; donc j’ai toujours eu peur que mes oeufs se cassent, ça m’est arrivée à vélo il y a qq années, le choc et l’écrasement avec les autres produits dans le sac de courses.
Bref, c’est aussi pour ça que j’ai arrêté les oeufs.
J’ai une toute petite cuisine, un tout ptit plan de travail, en bois non vitrifié en plus, alors galère pour cuisiner, j’ai pas de mixeur, pas de blender, pas de robot…
Mais ça va mieux qu’avant.
Depuis que j’ai mon chez-moi, j’ai rarement fait des quiches, ou trucs bien traditionnels, peut-être parce que j’ai pas été éduquée à ce genre de cuisine, à la maison c’était plus pommes de terre steak haricots, riz-poisson, lentilles-jambon; pâtes au beurre, salades vertes, fromages. Mais pas de pizzas, quiches et compagnie.
Moi c’est pâtes, pommes de terre, avec des légumes, une bonne sauce végétalienne. J’achète aussi du tout prêt, mais fini les pizzas au gruyère, ça m’écoeure, fini les pâtes brisées au beurre cramées, et récemment, fini les viennoiseries ( ça fait 3 semaines environ que j’ai totalement arrêté, et même en passant devant, ça ne me fait plus envie, c’est dire…).
Par contre je trouve que le tofu soyeux coûte cher, et que si j’ai envie de manger plusieurs crèmes végétales faites maison avec ce tofu soyeux, ben ça me coûterait cher.
Je m’intéresse à l’alimentation crudivore, car je sens que c’est bon pour mon corps, donc en ce moment c’est guacamoles en différentes versions, tous les jours.
Et j’ai mangé une super baguette sans gluten, marque Révola, bio ( car tout le sans gluten n’est hélas pas bio), elle était au pavot, ben je l’ai faite dorer au four et miam ! Bon, c’est pas parfait car je crois qu’il y a de l’huile de palme dedans.
Mon rêve: savoir reconnaitre les plantes sauvages et les cueillir près de chez moi…
à bientôt…

Antigone XXI 30 avril 2013 - 19 h 47 min

Et bien, si tu essaies cette verrine, j’espère qu’elle te plaira !
Tu n’aimes pas les graines ? Peut-être cela dépend des graines… du sésame au millet en passant par le tournesol et le riz, on ne peut pas dire que le choix manque !
Et pour ce qui est du pain sans gluten, j’apprends en ce moment à faire le mien : un régal !
Pour le tofu soyeux, tu peux en faire facilement toi-même : il te suffit de lait de soja et d’un peu de nigari / ou citron, et hop, le tour est joué ! 😉
Bonne soirée Anne !

Anne 29 avril 2013 - 17 h 30 min

ah non, pas d’huile de palme dans ma baguette Révola, mais des huiles de colza et de tournesol, ouf !

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Mlle Pigut 1 mai 2013 - 15 h 15 min

Un grand merci pour cet article. Un pensée pour les n°56 897 et autres poules traitées comme des numéros…

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Antigone XXI 1 mai 2013 - 15 h 18 min

Merci à toi, Nath ! Oui, une grande pensée à elles, ainsi qu’à tous les nouveaux numéros qui prennent la place de ceux laissés vacants…

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Stef 1 mai 2013 - 19 h 36 min

Merci pour ce texte, qui malheureusement est tellement réel. Peut être que certains en le lisant changeront leurs habitudes… Du moins espérons que les générations futures arrêterons ces massacres, à nous de leur inculquer.

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Antigone XXI 1 mai 2013 - 21 h 16 min

Merci Stef, je l’espère aussi de tout coeur ! Oui, ne baissons pas les bras, continuons à œuvrer pour que les choses se sachent !

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Adele 1 mai 2013 - 20 h 20 min

Chere Ohpelie, cela fait des mois maintenant que je viens sur ton site, que je m’emerveille de tes recettes et enfin je me decide aujourd’hui a te remercier et vlan je lis ce texte, bein oui moi aussi larme a loeil………… C’est plus qu’un merci qu’il te faut car c’est vrai il y a bien trop de verites que l’on prefere ignorer, que ce soit la cruaute sur les animaux ou l’indifference a la souffrance des autres proches ou eloignes (animaux y compris). Merci merci merci pour tout, et qu’un jour des textes comme le tien ne soient qu’un triste temoignage de nos generations sordides!

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Antigone XXI 1 mai 2013 - 21 h 16 min

Merci beaucoup Adèle pour tes mots et pour ta compassion, à toi aussi. Et j’espère aussi très fort qu’un jour, tout cela sera derrière nous…

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schartier 1 mai 2013 - 22 h 41 min

je suis devenue végétarienne depuis peu, je mangeais peu de viande, mais j’ai fait le « saut » depuis que j’ai réalisé ce qu’il en était des élevages ! mais je mange des oeufs, bio… pensant que l’élevage bio c’était en liberté à 100%… c’est immonde ce que j’apprends… L214 fait une enquête sur les élevages en batterie, mais pourquoi pas les élevages bio qui ne respectent pas l’animal ? en tout cas merci à toi pour l’info et puis félicitations pour ton site qui est vraiment super intéressant, je vais m’en inspirer !

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Antigone XXI 2 mai 2013 - 10 h 15 min

Merci beaucoup Nadeige, L214 parle également beaucoup sur son site des oeufs de poule bio et nous incite beaucoup à les substituer par des équivalents végétaux et ainsi à ne plus en manger ! Un de mes prochains articles portera justement sur les manières de remplacer les oeufs en cuisine ! 😉

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SlivoPuce 7 mai 2013 - 22 h 55 min

Bien sur je suis tres touchee par ce que je viens de lire cependant je ne retrouve pas l’info des 1/3 de temps.en plein air. Je nne trouve que des explications d’acces libre. Quelq’un peut m’eclairer ?
Ca ne rend pas le restes plus supportable….

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Antigone XXI 8 mai 2013 - 10 h 58 min

C’est mentionné dans le Cahier Technique produit par l’ITAB (qu’on ne peut pas accuser de partisanisme !) dont j’ai donné le lien en fin d’article :
‘Les poules doivent avoir accès à
un espace de plein air pendant
au moins un tiers de leur vie, ce
qui se traduit le plus souvent, en
pratique, à un accès à partir de
26/28 semaines d’âge pour des
poules réformées vers 48 semaines
de production’

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SlivoPuce 8 mai 2013 - 19 h 21 min

Merci pour la source. Je trouvais d’autres textes sur le plein air accessible 24/24.. Je vais lire ca 🙂 merci !

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Jessica Eagle 14 mai 2013 - 2 h 23 min

Ouffff…mais quelle triste réalité. Ohhh my…ton texte, tellement véridique et senti ne peut faire autrement que d’amener la larme à l’oeil. Merci Ophélie pour cet article si révélateur. Je vais tenter de le faire lire par mon entourage. Vraiment, tout ça porte à de grandes réflexions.

Tu as un réel don pour l’écriture ma chère. J’n’en reviens pas chaque fois que je te lis.

Merci encore d’être sur la toile et nous donner la possibilité de lire et accéder à une partie de tes connaissances et expériences. On a beaucoup à apprendre de toi 🙂

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Antigone XXI 16 mai 2013 - 9 h 09 min

Je découvre avec un peu de retard ton commentaire Jessica, pardonne-moi et, surtout, un grand merci à toi pour tes mots.
Je crois surtout qu’on a beaucoup à apprendre… tout court ! 😉

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Mamikiki 2 juin 2013 - 20 h 52 min

Ahurissant ! Ecoeurant ! j’en ai du mal à écrire……. C’est raconté comme les « voyages » vers les camps de concentration et la vie y est peut-être encore pire.
Moi qui aime les oeufs, bio, bien sûr, qui rêvais de poulettes élevées en plein air, comme dans les ferme de mon enfance ou mon adolescence dans le centre de la France, j’ai un peu honte ! Et d’aimer également ce qu’on appelle communément le poulet….. c’est pire, je penserai à cet article avant d’en acheter.
Mais c’est pareil pour tous les animaux, alors la seule solution est de devenir végétarienne.
Cordialement
Mamikiki

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Antigone XXI 3 juin 2013 - 11 h 36 min

Oui, la seule solution, c’est d’apprendre à se passer des animaux ! Sauf si, bien sûr, tu décides de recueillir tes propres poules et que tu les chouchoutes sans jamais vouloir les faire passer à la casserole. D’ici là, je t’encourage à regarder comment remplacer œufs de poule et chair de poulet : on croit y perdre beaucoup au début, mais en réalité, on y gagne tellement au change !

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Nathalie 3 juin 2013 - 9 h 22 min

Qui dit oeuf bio dit obligatoirement poules en plein air! C’est la législation européenne pour le label Bio. Ici est décrit un élevage industriel bio. C’est pareil pour les légumes de supermarché: c’est du bio industriel qui épuise la terre. Mais dans les petits élevages locaux ou dans les petites exploitations maraichères locales, cela ne se passe pas comme ça. En achetant bio et local, vous savez ce que vous avez, vous pouvez aller voir où poussent vos légumes et comment sont élevées les pondeuse.

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Antigone XXI 3 juin 2013 - 11 h 43 min

Je suis désolée de décevoir vos représentations, Nathalie, mais je vous invite à lire en détail les documents que j’ai proposés en fin d’article, notamment le cahier technique qui explique assez clairement et sans parti pris l’état de la législation au sujet des conditions de vie des poules bio.
‘Obligatoirement en plein air en bio’, c’est, plus précisément, l’obligation que les poules voient le jour au moins 1/3 de leur vie. La loi n’impose rien d’autre sur les 2/3 restants. Ce 1/3 peut n’inclure que quelques moments choisis dans la journée, et les 2/3 restants peuvent donc se passer à l’intérieur, en éclairage artificiel, peu importe. La durée de vie des poules y est en moyenne entre 48 et 52 semaines.
Les oeufs bio vendus en magasin bio sont ceux de ces poules, et je ne parle pas ici d’oeufs bio de supermarché. Les petits élevages où les poules ont accès à l’air libre ‘toute leur vie’ sont – malheureusement – une toute petite minorité…

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Nathalie 3 juin 2013 - 15 h 24 min

Je connais bien la législation: je suis maraichère bio avec un petit élevage de poules pondeuses bio également. C’est pourquoi j’écrivais: bio et local, il n’y a que cela de vrai pour la terre, pour la vie, pour être sûr de ce que l’on a et de l’impact que l’on a sur le reste du monde vivant ou non.

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Antigone XXI 4 juin 2013 - 7 h 56 min

Je suis ravie de lire qu’il existe encore des éleveurs qui se soucient du bien-être de leurs animaux et qui ne les envoient pas à l’abattoir quand ceux-ci deviennent moins rentables.

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Kdiz 24 juillet 2013 - 9 h 36 min

Heureux que ce soit des végan qui m’aient confirmé dans ma volonté, issue de l’islam, de me détacher le plus complétement possible de cette société qui marche sur la tête, de ces producteurs engraissés d’euros fallacieux qui vivent de la torture de la création divine. Rassurez-vous, grandes sont les chances qu’avec si peu de respect pour leur bête, leur vie toute entière ne les destine au mélange de lave et d’huile bouillante qui attend certainement les transgresseurs, pour le jour de jugement, lorsque toutes les consciences seront réunies. Quant aux poules, malgré cette vie de calvaire, il leur reste dans le fond de ma tête, et par extension dans le fond du monde, de l’autre côté, une place de choix dans les jardins, à se nourrir de graines au goût insoupçonnés, les pattes versées de ruisseaux, sous une ombre épaisse, avec cette paix que la vie aurait dû leur garantir, pauvres poussins, depuis leur sortie de l’oeuf. Puissent les anges verser aux criminels qui s’entêtent leur salaire avec autant de générosité qu’Il n’accorde sa miséricorde à qui se repent.

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Marianne 10 septembre 2013 - 22 h 18 min

Je ne savais pas. Maintenant je sais. Merci!

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Antigone XXI 12 septembre 2013 - 8 h 40 min

De rien !

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Ju 28 octobre 2013 - 18 h 14 min

C’est écœurant, de contribuer comme ça à un tel massacre sans même le savoir, pire en s’imaginant même que puisque ce sont des œufs Bio on a fait une « bonne action », je me répète mais merci encore pour cet article j’imagine que ça doit te prendre pas mal de temps et d’énergie, quoi qu’il en soit je trouve que tu as un vrai don pour l’écriture.

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Antigone XXI 28 octobre 2013 - 20 h 48 min

Merci beaucoup Ju, ça me touche beaucoup (tu ne peux pas savoir !). Oui, c’est une belle hypocrisie les œufs bio… il fallait que j’écrive là-dessus.

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cg 4 novembre 2013 - 21 h 07 min

je viens de découvrir ce blog via l’article sur l’arrêt du shampooing. Je me demandais pourquoi tu étais ‘plus que végétarienne’, et je n’ai pas compris pourquoi tu ne manges plus d’oeufs…mais maintenant je comprends. Je vais continuer à aller chercher les miens à la ferme chez mes grand parents, ces poulettes ont à peu près 100 m² chacune, liberté, air frais et bonne nourriture. Si elles savaient leur chance…..

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Antigone XXI 4 novembre 2013 - 21 h 12 min

Oui, elles sont bien chanceuses, les poules qui vivent dans un espace de plus de 50 cm2 et qui meurent de leur belle mort… Si j’ai de l’espace, plus tard, j’en recueillerai !

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Corail 5 novembre 2013 - 9 h 17 min

Je ne suis pas végétarienne.
Je m’aperçois pourtant que ma consommation de viande a considérablement diminué ces derniers mois (et le peu que je consomme provient du « moins pire » en matière de boucherie, même si évidemment c’est loin d’être idéal).
Je ne sais pas encore si j’ai envie d’être végétarienne, je crois que je ne suis pas prête mais finalement peut-être que les allergies de mon fils seront une chance à ce niveau (PLV / œufs, ce qui bannit par extension la viande de bœuf et de veau) : pour les œufs, j’avoue que j’aime trop ça moi-même en revanche je crois que ton texte vient de me faire bannir à tout jamais les œufs « 0 » que j’achète en supermarché.
Je vais me mettre en quête d’une ferme ou d’un particulier qui vend des œufs et où j’aurai la certitude que les poules sont bien traitées… Je vis dans un coin plutôt rural, je devrais pouvoir trouver facilement.

Ton texte est terriblement bien écrit et fait mouche… Dommage que le sujet soit si triste !

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Antigone XXI 5 novembre 2013 - 9 h 23 min

Merci beaucoup Corail de ton message.
Oui, la réalité des poules pondeuses ‘0’ ou ‘1’, qui donne bonne conscience aux consommateurs, est en réalité bien hypocrite… Je ne peux que t’encourager à trouver un endroit où les poules sont bien traitées (ou même à en recueillir toi-même ? on peut ainsi sauver de nombreux animaux de l’abattoir). Sinon, pour ton fils, as-tu consulté mon article ‘Comment remplacer les œufs’ ?

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Corail 5 novembre 2013 - 9 h 29 min

Je vis en appartement donc le sauvetage de poules n’est pas envisageable 😉 En revanche oui, si j’ai un jour la possibilité d’avoir mes propres poules, je le ferai !
J’ai bien lu ton article « comment replacer les œufs », c’est par lui que je suis arrivée sur ton blog la première fois 🙂

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Antigone XXI 5 novembre 2013 - 9 h 30 min

Ah, d’accord, amusante coïncidence alors !
Moi aussi, je me dis que si j’ai un jardin et de l’espace plus tard, j’aimerais bien recueillir des petites poulettes… vraiment heureuses 😉

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oops06 7 novembre 2013 - 15 h 57 min

Nous avons la chance d’avoir une ferme bio à proximité, les poules sont au paradis sur un magnifique terrain à flan de montagne, beaucoup d’espace, et elles sont chouchoutées jusqu’à leur fin de vie naturelle (un casse-tête pour eux quand même, il faut bien le dire).
Mes filles vont leur faire des câlins de temps en temps (si-si, je ne savais pas que les poules étaient affectueuses à ce point !), l’aîné de leur famille est dans la classe de ma grande, il s’est autoproclamé « chef des poules », se sont « ses filles », trop drôle ! 🙂
Ça n’enlève pas le carnage du sexage à leur naissance… Je vais d’ailleurs poser la question de la provenance des poules à la prochaine occasion.

Merci et bravo pour cet article (et les autres), qui ne peuvent que toucher tous ceux qui les lisent.

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Antigone XXI 7 novembre 2013 - 18 h 26 min

Si, il paraît que les poules sont très câlines ! Bien sûr, quand on se contente de les enfermer dans d’immenses hangars où elles se piétinent mutuellement et deviennent folles à force de ne pas pouvoir bouger et de vivre dans un carré inférieur à une feuille A4, on ne se doute pas de leur potentiel affectueux !
Merci pour ton joli témoignage qui met du baume au cœur ! (sauf pour le sexage, c’est sûr…)

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nadine672 9 novembre 2013 - 23 h 51 min

Mille merci pour cet article Ophélie,
je n’arrive pas à croire que j’ai été si naïve jusqu’ici… au pays des bisounours, choisissant les œufs bios « 0 » consciencieusement. Quoique uniquement pour la pâtisserie.
D’ailleurs, sous le regard un peu perplexe-méprisant de l’amie qui m’emmène au supermarché.
Pour la viande, cela fait un an que j’ai quasiment arrêté, complètement chez moi, mais de rares fois en repas de famille.
Lire ton blog me renforce dans mon désir d’aller plus loin.
Merci encore, je continue à te lire 😉

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Antigone XXI 10 novembre 2013 - 8 h 14 min

Je t’en prie Nadine. Si cet article a pu t’aider à prendre conscience de certaines choses, j’en suis heureuse.
Prends ton temps, avance pas à pas et les choses se feront d’elles-mêmes, tu verras.

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