De nombreux jours se sont écoulés depuis la parution de mon premier article sur la laine… et voilà enfin, comme promis, le tant attendu second volet de nos aventures en Moutonnerie. Au programme ?
Après avoir ôté nos œillères et ouvert grand les yeux, nous continuons donc notre périple en Terre Verte, le pays où se vêtir n’implique pas de raboter les fesses des moutons ni exploiter leurs copines ovines, et où l’on peut retirer son gilet en laine de souffrance pour un joli petit pull naturel, chaud, éthique et écolo.
Vous ne me croyez pas ?..
Alors, suivez-moi… et c’est parti pour un tour du monde des matières à privilégier pour rester au chaud sans détruire la planète ni faire de mal à nos amis les animaux !
*
Les pièges : chaud mais pas écolo
*
Cardigans en chanvre, polaires en lyocell, pulls en polyester, linges en bambou… Difficile de savoir parfois comment reconnaître, parmi la foule de matières qui se proposent à nous en remplacement de la laine, les ‘bonnes’ des ‘mauvaises alternatives. Beaucoup de voix s’élèvent pour dire que refuser la laine, c’est, forcément, en contrepartie, accepter des matériaux pas vraiment écolo, mais est-ce toujours vrai ? Ne pas nuire aux animaux implique-t-il pour autant de nuire à l’environnement ?
*
• Les fibres synthétiques
Les fibres synthétiques sont des composants qu’on retrouve dans bon nombre de pulls et vêtements à petits prix, pour la simple et bonne raison que leur coût de production est moindre que celui de la laine. Issus de la pétrochimie, ils comptent parmi leurs rangs le polyester et le nylon, mais aussi l’acrylique et l’élasthanne…
Inutile de dire que, qui dit pétrole, dit aussi ressource non renouvelable, non locale et, bien sûr, non biodégradable. Sympa, pas vrai ? Ajoutons que le procédé de production de telles matières est extrêmement gourmand en énergie, sans compter les nombreux solvants et produits chimiques nécessaires à leur traitement : c’est autant de plus pour l’empreinte écologique et le bilan carbone de notre planète. Colorants et additifs sont également des composants toxiques pour la santé, dont les particules fines peuvent pénétrer l’organisme, ou bien devenir de potentiels allergènes.
Pour produire des fibres synthétiques, on utilise ainsi des solvants chimiques pour les nettoyer, puis on les trempe dans de l’acide sulfurique, avant de les blanchir. Souvent, on décolore également avec de l’hypochlorite de soude, avant de procéder à l’encollage, où l’on baigne les fibres dans de l’amidon, des résines synthétiques et des produits gras. Les fils obtenus seront souvent enduits d’une autre substance chimique, pour les protéger lors du tissage et, enfin, un autre traitement chimique permettra de se débarrasser du produit d’encollage. Et si vous pensez que la laine est plus naturelle… sachez que le même procédé est appliqué à la laine conventionnelle ! Et encore… c’est sans compter la multitude d’autres traitements d’apprêt : azurage, antifeutrage, traitement antitaches, etc.
Cette image accompagne un excellent article que je vous invite à aller lire…
• Le coton conventionnel
Le coton est certes une fibre naturelle d’origine végétale, ceci ne signifie pas pour autant que sa production soit écologique. J’avais déjà abordé le sujet plus en détail dans cet article, mais un rappel ne fait jamais de mal.
Le coton n’a en effet plus rien de ‘naturel’ lorsqu’il est cultivé de façon conventionnelle. Il est est hélas une des cultures qui utilisent le plus d’eau, de pesticides et d’insecticides au monde. Pour un seul T-shirt en coton, comptez 25 000 L. d’eau, 5.2 kg de CO2 et 140 g de produits chimiques. La culture du coton ne représente que 2,5% des surfaces cultivées sur Terre et pourtant, 1/4 des pesticides utilisés sur la planète. Rien qu’aux Etats-Unis, ce sont 3,2 millions de produits chimiques qui sont nécessaires, chaque année, pour traiter les champs de coton. Le plus grave dans tout cela ? C’est que, le coton, c’est 1 million de cas d’intoxication et 22 000 morts par an parmi les personnes employées dans sa culture.
N’oublions pas non plus le traitement du coton, tout aussi polluant : blanchiment au chlore, teinture à base de métaux lourds (chrome, plomb…) et encore quelques produits chimiques pour les finitions : un peu de cyanure, et votre T-shirt gardera son brillant sans jamais froisser ! Personnellement, j’adore, pas vous ?
✿ Allez, rattrapez-vous en optant pour du coton biologique ! De nombreuses marques proposent maintenant des vêtements en coton bio labellisé EKO, GOTS, Ecocert, IVN Nature ou Soil Association. Il s’agit d’une culture qui, certes, demande plus de temps et de savoir-faire et qui, pour le moment, coûte plus cher pour le producteur, mais dont les rendements sont excellents et les méthodes nuisent bien moins à la biodiversité et l’environnement.
Parmi les marques proposant des vêtements en coton bio, en vrac : Article 23, Gossypium, Idéo, Kolam, Numanu, Patratac, Ekyog, Les fées de Bengale, Seyes, Machja, Living Crafts, Ethos, Côté Nature bio, Peau éthique, Quat’rues, Laspid, La Queue du chat, Les Racines du Ciel, LeAF, Ethos, Misericordia… Et venus d’ailleurs ? Choisissez Pachama et Mandacaru du Pérou, Tudo Bom ? et Envão du Brésil, Jaël a des ailes de Turquie… et bien d’autres encore !
Pas mal, déjà, non ?..
**
*
Chaud et un peu plus écolo
*
Dans la famille ‘éthique’, je demande le label ‘un peu meilleur pour l’environnement’, et ça donne quoi ?.. Issus du recyclage, de l’agriculture bio ou de ressources naturelles, un certain nombre de matériaux répondent à ces critères : on n’est pas encore dans le top du top, mais par rapport aux matériaux précédents, il y a du mieux !
*
• Recyclons gaiement !
L’idée de base du recyclage, c’est d’utiliser des déchets post-industriels (anciens vêtements, chutes de tissu d’usine, bouteilles plastiques…) pour pouvoir les transformer en de nouvelles fibres réutilisables. Le nylon et le polyester recyclé sont de bons exemples de telles pratiques.
✿ Les avantages ?
Ils sont multiples ! D’une part, le recyclage décroît la dépendance vis-à-vis de matières premières non renouvelables, comme le pétrole. Cela permet aussi de générer moins de déchets, et donc d’aboutir à une réduction des émissions toxiques induites par les incinérateurs. Moins de pollution de l’air, des eaux, des sols… et en plus de ça, la production de ces fibres seconde génération génère moins d’énergie et permet surtout au cycle de toujours se perpétuer : aucun souci pour recycler du nylon déjà recyclé !
Bon, vous allez me dire… des vieilles bouteilles de soda, c’est sympa, mais si ce n’est que pour faire des polaires, on ne risque pas de remporter haut la main le concours Miss Vg Sexy, pas vrai ? Et bien, sachez que vous êtes dans le faux !
On trouve désormais de très chouettes vêtements en recyclé autre que les grosses doudounes rouge écarlate pour yéti des Carpates (même si Quechua fait du bon boulot à ce sujet, avec des polaires ultra chaudes 100% polyester recyclé !) Version casual, Patagonia propose de très jolis sous-vêtements, robes légères et mini-shorts, en plus de vêtements sportifs extrêmement agréables à porter. Affrontez également vent et marée grâce à votre coupe-vent ou votre cape de pluie Nooc en plastique recyclé ! Pour ne plus avoir froid au cou ou à la tête, troquez écharpe et bonnet en laine pour leur équivalent en polyéthilène recyclé au Comptoir du recyclé ! Pour transporter votre maison à votre bras, Collpart et Réversible font des sacs à main et des sacs de voyage à partir de PVC ou de nylon recyclé. Et enfin, patientez jusqu’à mars 2013 pour découvrir la nouvelle collection InCycle de Puma, une nouvelle gamme streetwear en biodégradable et/ou recyclé.
*
• Les fibres artificielles végétales : une fausse bonne idée ?
Produites à partir de ressources naturelles mais par des procédés de transformation chimique, les fibres artificielles sont à la mode en ce moment. Parmi ces matériaux de cellulose, on retrouve le bambou, le soja, les algues, la pulpe d’eucalyptus (Lyocell), etc. Vantées comme ‘matériaux écologiques’ par leurs producteurs et revendeurs, ces fibres semblent pourtant moins vertes qu’il n’y paraît. Qu’en est-il ?
✿ Les avantages ?
Le grand plus de certaines de ces matières, c’est qu’elles sont issues du ‘surplus’ de l’industrie. Prenons le soja : il s’agit d’un textile issu des résidus de l’industrie agro-alimentaire qui seraient, en tant normal, jetés. La protéine de soja est liquéfiée et extrudée en de longues fibres, qui sont ensuite découpées et utilisées comme fil à tisser. En raison de sa douceur et de sa légèreté, on surnomme la fibre de soja le ‘cachemire végétal’. Un autre avantage réside dans sa capacité d’absorption : idéal pour évacuer la transpiration et – élément non négligeable – pour utiliser moins de teinture lors de la fabrication du vêtement.
Un autre exemple de fibre artificielle végétale est le lyocell. Produite à partir de pulpe d’eucalyptus, c’est une fibre à 100% cellulosique biodégradable. Issue, dans le cas notamment du Tencel®, de plantations certifiées FSC (Forest Stewardship Council), et dissoute dans des solvants naturels non toxiques et recyclés en circuit fermé, elle permet d’économiser énergie et eau, tout en offrant un matériau absorbant, infroissable et très résistant.
✖ Le problème ?
Le petit hic de ce genre de fibres… c’est que certaines d’entre elles sont bien moins éco-friendly qu’elles le prétendent. Et oui, souvent, le procédé par lequel ces fibres sont fabriquées implique un traitement riche en produits chimiques.
Le lyocell, n’ayez crainte et allez-y les yeux presque fermés, surtout s’il s’agit de Tencel® : une tout petite minorité d’industries de lyocell utilisent encore un traitement à base de formaldéhyde, mais dans la grande majorité des cas (notamment chez Patagonia, Ekyog et Modrobes), les solvants utilisés, de même que les matières premières, sont éco-friendly. On est dans le vert et on aime ça 😉
En revanche… les choses sont moins claires concernant le soja, le bambou et, plus généralement, la viscose.
☛ Le problème de la fibre de soja, c’est qu’elle est très souvent issue de grains génétiquement modifiés… La Chine, pays star du textile de soja, importe 70% de son soja de régions du globe où le soja transgénique règne en roi, à l’exemple des Etats-Unis. La fibre de soja bio se développe, mais elle n’est pas encore monnaie courante…
☛ Le bambou, quant à lui, est un petit malin. De plus en plus de produits textiles portent le nom – trompeur – de ‘fibre de bambou’. Pourtant, à l’heure actuelle, il existe extrêmement peu d’entreprises qui commercialisent la véritable fibre de bambou, produite avec des méthodes naturelles, comme la vapeur et l’ébullition (comme ici).Cette fibre produite de façon naturelle possède d’immenses qualités écologiques : hélas, comme vous l’avez compris, elle est rare et donc chère.
A l’inverse, on trouve facilement de la fausse ‘fibre de bambou’, autrement dit de la viscose de bambou. Le procédé qui permet de transformer la plante en textile est tout sauf vert : soude, sulfure d’hydrogène, sulfure de carbone… Des produits très toxiques et bien peu respectueux de l’environnement. Il en est de même, plus généralement de la viscose – ou ‘rayonne’ – produite à partir de pulpe de bois, qu’on dissout dans de la soude caustique et plonge également dans du sulfure de carbone, un solvant très toxique.
*
Chaud, éthique et écolo ? Bingo !
*
J’ai gardé pour la fin mes matériaux préférés… des fibres naturelles et végétales, éco-friendly, chaudes et éthiques ? Et oui, ça existe bel et bien, promis ! Du plus rare au plus répandu, place à l’ortie, au chanvre et au lin !
*
• L’ortie
Vous songez à ces douloureuses brûlures lorsque, petit, vous ramassiez framboises et cassis en mini-short et chaussures ouvertes (très mauvaise idée) et que le doux froufrou de la plante vous frôlait au passage ? Ne partez pas en courant ! L’ortie, ce n’est pas toujours urticant et c’est même un textile de choix !
Au Moyen-Âge, l’ortie était même une fibre très courante qui remplaçait avantageusement le coton, trop cher à importer. Le principe ? On enlève les feuilles pour obtenir une paille, qu’on broie et qu’on tisse. Tout simple !
✿ Les avantages ?
La fibre d’ortie est très résistante : il est presque impossible de la couper à la main ! Elle est aussi très souple (plus que le coton) et, surtout, elle possède une action thermorégulatrice : en hiver comme en été, vous êtes ainsi bien isolé ! Ne croyez pas non plus que, qui dit ‘plante’ dit ‘rustique’ : au contraire, l’ortie blanche est réputée pour son éclat et sa brillance, proches de la soie. C’est aussi une plante extrêmement intéressante au point de vue environnemental : locale, elle pousse parfaitement en Europe, n’a besoin ni de pesticides ni d’engrais, et est peu consommatrice d’eau (elle résiste d’ailleurs très bien à la sécheresse).
✖ Le problème ?
Comme elle reste rare encore, elle est relativement chère… du moins, les vêtements faits en fibre d’ortie ne sont pas donnés. G Star a récemment créé un jean 90% coton bio / 10% ortie, commercialisé par Netl, une marque néerlandaise : comptez 90€ pour une paire en solde en ce moment. Netl propose d’ailleurs un choix assez vaste, et on profite des soldes : entre 70 et 90€ pour des vestes, gilets et pulls coton/ortie et 125€ pour une robe automne/hiver.
Pour les tricoteuses, comptez entre 10 et 12€ pour un écheveau (100g) en ortie tissé artisanalement dans la Creuse.
*
• Le chanvre
Très certainement ma fibre textile favorite, le chanvre était tombé en désuétude en Europe pendant de nombreuses décennies avant de connaître un regain d’intérêt ces dernières années – et heureusement pour nous ! Une fibre écologique, résistante et très isolante : que demander de mieux ?
✿ Les avantages ?
Le chanvre offre des conditions de culture idéales : robustesse, croissance rapide, nul besoin de pesticides et d’engrais chimiques, zéro irrigation… Et en plus, c’est une plante locale par excellence puisque la France est le premier producteur européen et le deuxième producteur mondial ! C’est en Bretagne que cette culture s’est de nouveau implantée, après un siècle de disparition en raison de la concurrence du coton et des fibres synthétiques. Récolté et traité à la main le chanvre était hélas jugé moins rentable que ces autres textiles bon marché…
La réputation du chanvre est d’être un tissu inusable. Saviez-vous d’ailleurs que les premiers jeans étaient souvent faits en chanvre ? Parfait isolant, il offre donc chaleur et réconfort en hiver, et fraîcheur et légèreté en été, tout en protégeant efficacement contre le soleil grâce à son tissage bien serré.
On trouve actuellement du chanvre bio au mètre : comptez alors sur une vingtaine d’euros/mètre pour une bonne qualité de tissu. Pour les vêtements, bon nombre de boutiques bio et écolo proposent des créations en chanvre, en ligne comme en magasin : Filabio, Naturellement Chanvre, Hempage, Kanabeach… et bien d’autres ! Et pour le tricot, soyez heureux, car Hékate proposera très bientôt des écheveaux de chanvre français, colorés artisanalement avec des teintures végétales ! Je ne sais pas vous, mais moi je bondis de joie ! Pour les petits impatients, c’est ici…
• Le lin
Dernier matériau à vous présenter pour clore cet article, le plus populaire certainement, j’ai nommé : le lin. Même s’il n’est pas toujours bio, le lin est une fibre très intéressante, tant en termes d’environnement que de confort.
✿ Les avantages ?
Il s’agit d’abord d’une fibre locale : Normandie, Flandres, Belgique, Pays-Bas et d’autres régions d’Europe de l’Ouest la cultivent et la transforment localement. Ne craignez rien, c’est une culture non délocalisable : c’est le climat océanique humide, allié à une faible densité thermique et des sols fertiles, qui assure la prospérité du lin dans ces régions.
Même en agriculture conventionnelle, le lin pèse nettement moins lourd sur l’environnement que bon nombre d’autres cultures : 5 fois moins d’engrais et de pesticides que le coton conventionnel, culture de rotation, pas besoin d’irrigation, transformation des fibres par procédé mécanique sans solvant ni eau… et une culture sans déchets : tous les sous-produits sont utilisés ! Pulpe, graines, huile… rien n’est perdu. Saviez-vous que 650 millions de m3 d’eau seraient épargnés si les cultures de lin remplaçaient celles de coton ?
Et en plus, le lin est une matière idéale pour les vêtements : excellent isolant thermique, biodégradable et recyclable, il est en outre d’une extrême douceur ! Pour parachever le tout, il semble que son effet ‘santé’ ne soit pas négligeable : des études ont en effet montré que l’on a tendance à s’endormir plus rapidement et plus profondément dans des draps de lin… étonnant, non ?
Pour le trouver, vous avez le choix, même en bio ! En plus des boutiques citées dans le cas du chanvre, sachez que Côté Nature Bio l’utilise très souvent, de même qu’Ecolution, en alliance avec le chanvre. Et pour le tricot, il n’est pas rare non plus : pour les parisiens, c’est notamment chez Lil Weasel que ça se passe !
*
Je n’ai, bien sûr, pas pu être exhaustive ici : il existe tant de boutiques bio et écolo que toutes les citer n’aurait fait que doubler encore la longueur de cet article, bien assez long comme cela ! En revanche, comme vous l’avez peut-être vu, des boutiques françaises 100% vg, il en existe nettement moins… Bon nombre des liens auxquels je me réfère ici ne présentent pas des collections 100% véganes et vous y trouverez souvent, tantôt de la laine de mouton, tantôt du cachemire, tantôt de l’angora… faites attention donc et vérifiez toujours les composants des vêtements que vous achetez !
Un petit mot pour rassurer les plus ‘frileux’ du textile éthique… Ne croyez pas que ma garde-robe soit entièrement composée de matériaux bio, éthiques et écologiques… loin de là ! Je ne suis pas parfaite, ma bourse n’est pas bien épaisse et puis, surtout, je n’ai pas toujours été végane. Pendant longtemps, je me disais que manger 100% végétal était bien assez et, si je veillais à ne pas porter de cuir et de fourrure, je refusais rarement un pull en synthétique à petit prix. Je sais seulement qu’à présent, plutôt que d’additionner les fringues à la qualité aussi basse que le prix, je préfère acheter moins, mais mieux.
Pour les petites bourses, ne croyez donc pas que tout ceci soit hors de votre portée : et si, pour commencer, vous faisiez le point sur ce que vous avez déjà ? Ce pull qui vous fait de l’oeil, en avez-vous vraiment besoin ? Ne vous laisseriez-vous pas tenter par les sirènes de la (sur)consommation ? Et si vraiment vous en avez envie, n’oubliez pas que le second-hand, et bien, c’est déjà un très joli pas !
Et si le minimalisme était le nouvel idéal ?..
*
171 comments
Un grand Merci pour cette suite, je l’attendais avec impatience ! J’espère trouver au Québec des endroits tel que tu nous proposes 😉
Merci à toi Nadia !
Je dirais qu’au Québec, c’est même un peu plus simple… avec l’influence des US, les marques véganes ET écolo sont plus courantes et qu’on peut trouver facilement des marques fabriquées aux US ou au Canada qui exportent dans toute l’Amérique du Nord… l’Europe est toujours un brin à la traîne ! 😉
Ca oui ! Et moi qui passe des States à la Russie, le fossé est très large en effet ^^ Je m’aperçois à quel point les US et l’Amérique du Nord sont précurseurs et en avance sur tout un tas de choses et dans de nombreux domaines, alimentaires notamment. La France et l’Europe sont à la traine certes … et la Russie semble être encore dans l’ère préhistorique pour tellement de choses, on ne l’imagine meme pas. Heureusement, elle possède tout un tas de richesses diverses qui ravissent mes yeux et mes sens en général.
Ton article est très intéressant Ophelie et je ne peux que t’en remercier. Pour ma part, je découvre le chanvre mais en graines décortiquées et sous forme de farine et d’huile, ce qui est un pur plaisir pour les papilles … reste à poursuivre sur ma lancée et être encore plus respectueuse de l’environnement en m’habillant de façon plus écolo encore ( bien qu’il faut l’avouer ce ne soit pas si évident au quotidien ) en apprenant à déchiffrer les étiquettes. On a tous, je crois, encore un peu de travail mais les habitudes et les changements de comportements se feront progressivement ( et parfois plus rapidement qu’on l’imagine … me sens véritablement vegetalienne tu sais depuis de nombreuses semaines et je parviens meme a rallier mon amoureux a mon mode alimentaire … on est entrain de devenir le couple français expatrié à SPb le plus » green et vegetalien » de Russie, et le plus épanoui ^^ ) et grâce a des initiatives et des articles comme les tiens qui viennent bousculer les croyances et les idées reçues mais aussi les mentalités souvent trop hermétiques au(x) changement(s), qui plus, brutaux.
Encore merci pour tout ce que tu nous offres si généreusement.
Des bisous russes enneigés **
Merci beaucoup Laurence !
Oh oui, pour toi, le changement a dû être rude ! Mon père a encore je ne sais combien de chapkas en fourrure ramenées tout droit d’URSS… 🙁
Je suis ravie que tu découvres les produits de chanvre ! J’aime beaucoup l’huile de chanvre (surtout sa couleur !) et je fais souvent du lait à partir de graines (si doux… j’adore !). J’ai découvert récemment la protéine de chanvre (je me méfie toujours un peu des poudres ‘miracle’ et des protéines extrudées, d’ordinaire, mais Mély a su me convaincre que ce n’était pas trop dénaturé dans le cas du chanvre…) que j’aime vraiment bien : dans du yaourt ou une petite sauce salade, cela ajoute un caractère un peu corsé mais très doux en même temps… oh la la, je me rends compte que je raffole vraiment du chanvre, et pas seulement dans mes vêtements ! 😉
En tout cas, je suis absolument ravie de te lire : un grand hourra pour le couple le plus green de Russie ! Je suis sûre que si tu te lances dans des cours de cuisine, un blog ou une boutique bio spécialement pour les Russes, tu auras un succès fou ! 😉
Chez nous aussi, des bisous (à nouveau) enneigés ! Vivement le printemps ✿
Bien compliqué tout ça… La solution la plus simple me semble effectivement le minimaliste (qui a en outre l’avantage d’éviter la perte de temps à courir les magasins…). En tous cas, merci pour cet article qui m’a permis d’apprendre plein de choses. J’ignorais qu’on pouvait s’habiller avec de l’ortie: ça me rappelle le conte d’Andersen « Les cygnes sauvages », où l’héroïne se retrouve obligée de tisser des tuniques en ortie pour ses frères: jusqu’à présent, l’idée me semblait incongrue, mais en fait, elle ne l’est pas tant que ça… Maintenant, je n’ai qu’une idée en tête: tricoter de l’ortie pour être à mon tour une héroïne de contes de fée!
Oh, mais tiens, c’est vrai, ça, je n’avais pas fait le rapprochement avec Andersen ! Oui, à l’époque, ce n’était pas du tout étrange finalement, ces tuniques d’ortie, et ça ne devait pas les gratter ! C’est un peu comme Cendrillon et ses souliers de vair… Disney en a fait des escarpins en cristal et voilà nos frères vêtus de feuilles urticantes, j’aime le renouvellement de l’imaginaire collectif ! 😉
Merci, j’attendais ton article avec impatience! Je n’ai rien fait de laine (incapable de toute façon, ça me chatouille trop), mais je me rend compte que la majorité de mon linge est fait de coton non-bio. J’ai commencé à fortement réduire mes achats de vêtements (j’en ai tellement de toute façon) et quand j’en aurais vraiment besoin, j’ai trouvé une petit boutique vendant des vêtements en chanvre. Ils sont juste assez cher.
Merci pour ton article! 🙂
Merci à toi Simon !
Je suis ravie que tu aies trouvé une boutique en chanvre près de chez toi ! Je crois que, si tu habites au Québec, tu devrais être plus chanceux que nous, car les matériaux alternatifs semblent plus répandus là-bas qu’ici… hélas pour nous !
J’attendais cet article avec impatience, je suis ravie !! Merci !
De rien Lucile ! J’espère avoir pu t’aider !
Merci pour ce super article qui, suite au premier que tu avais écris, donnés la sensation de pouvoir être acteur du changement. Je suis plutôt à tendance méga minimaliste (un seul sac à main, deux paires de chaussures…) mais c’est vrai que l’idée de trouver en plus de nouvelles acquisitions écologiques et veganes me séduit. Par contre le seul hic je trouve c’est de trouver des magasins réels et non seulement sur le net, car je ne sais pas toi, mais moi j’aime bien essayer avant d’acheter. Sur Paris je ne connais que Ekyog et je trouve ça vraiment très cher… Sais tu s’il existe d’autres boutiques dans la capitale? As tu déjà essayé l’achat par internet? En tout cas merci pour ces articles toujours très instructifs et éclairants. J’adore ta conclusion qui rappelle que le mieux est encore de se demander ce dont on a vraiment besoin, car c’est la l’ultime solution: pour le porte monnaie, et pour la planète!
Merci à toi, Taïa !
Waow, bravo pour ton minimalisme : tu imagines, si tout le monde faisait comme toi ? Pourquoi est-on bercé depuis l’enfance avec l’illusion qu’il nous faut toujours plus ?… ça me sidère 🙁
Oui, moi aussi, je préfère essayer avant d’acheter, rassure-toi ! Alors, j’ai quitté Paris l’an dernier et c’est vrai que je connais davantage l’Allemagne, donc c’est plus simple pour moi… et quand j’étais en France, je profitais souvent de soldes ou de petites boutiques écolo plutôt que d’acheter en ligne. Si tu veux quelques adresses, tu pourras en trouver ici ou là . J’espère que tu trouveras ton bonheur ! 😉
Merci pour cet article très complet!!! Je rajoute à la liste des marques Kanabeach qui a une collection en coton bio et chanvre. C’est pas donné, mais ne profitant des soldes ça peut valoir le coup. J’ai offert un sweat à mon amoureux, il est est ravi, je trouve que la qualité a l’air pas mal du tout!
Oh mais oui, Kanabeach !!!
D’autant que j’adore cette marque et que j’ai justement un pantalon à 55% en chanvre de Kanabeach (et je l’aiiime!) 😉
Excellent article, Ophélie. Je suis obligé d’avouer que j’ai appris plein de choses et que je risque d’y revenir très souvent – oui alors non, je vous vois venir, ce n’est pas parce que je suis trop c*** pour tout comprendre du premier jet mais bien parce que l’article liste un nombre important de marques et de boutiques en ligne -. J’adore et en plus pour une fois que ma chère Bretagne se distingue positivement (avec le Chanvre) sur un blog végane – franchement, j’étais pas beau à voir -. Je ne peux qu’applaudir des deux mains – remplies d’algues vertes, cela va s’en dire -.
Coté chaussures, je ne peux pas m’empêcher de citer la marque Sanuk qui se démarque pour moi par l’esprit et la qualité. Les meilleurs pompes que j’ai eu avec mes éternelles all star (pratiquement certain qu’il y a de la matière animale dans la colle).
Merci Ophélie, pour avoir publié l’article si tôt dans l’année, cela me laisse un peu plus de temps pour corriger quelques fautes de goût grossières et améliorer mes chances pour l’oscar masculin du parfait petit végane 2013. Il y a encore du travail hélas.
Merci beaucoup Gildo !
Si cela peut te rassurer, je ne connaissais pas tout avec autant de précision et j’ai également appris beaucoup à l’écrire (c’est ce que j’aime avec le blog, je me sens devenir meilleure… ;-)) et puis, cet article est tellement long que c’est normal de devoir y revenir !
Alors, j’ai choisi de ne pas faire les chaussures ici, d’une part pour des questions de longueur et puis, d’autre part, parce que j’aimerais peut-être écrire un article à part sur la question du cuir et des alternatives… bientôt peut-être ! En attendant, j’espère que nous serons de plus en plus nombreux à être parés pour l’hiver prochain !
Ça me donne vraiment, vraiment très envie de me diriger professionnellement vers l’ortie ! Le textile m’intéresse beaucoup beaucoup, et ma sensibilité pour l’environnement, et aussi pour les belles choses bien faites tout simplement, me pousse forcement vers ce genre de fibres.
En m’intéressant aux vêtements, je me suis rendu compte à quel point tout ceux qui nous entourent dans les magasins les plus proches sont d’un extrême mauvaise qualité. Il y a des millions de petits trucs que les industriels utilisent pour faire de ridicules économies de bout de chandelle (qui se retrouvent justifiées quand une entreprise produit d’énormes quantités), comme par exemple faire des points plus longs pour économiser du fil. Tout, de toute façon, tend vers une réduction de la durée de vie des objets, mais dans le domaine des fringues c’est très frappant. Le phénomène de la mode qui passe et se dépasse est très utilisé bien sur, mais pour des trucs comme les collants, on demande carrément à des ingénieurs de travailler à les rendre de moins en moins solides, petit à petit pour que ce soit imperceptible.
Il y a aussi cette espèce de domination du coton que je trouve insupportable ! On a le choix entre du coton, du synthétique dégueulasse (parce que c’est à base de pétrole et que la transpiration pue dedans !), ou de laisser un bras pour se payer autre chose. Pour trouver un joli imprimé sur du lin assez fin pour y tailler autre chose qu’une grosse veste, bon courage… Alors du bio ! De la teinture non dangereuse pour la santé et l’environnement ! Des produits locaux ! Vous n’y pensez même pas.
Je crois que je pourrais continuer comme ça pendant des pages et des pages, et c’est pour ça que j’aimerais bien proposer de nouvelles choses. D’ailleurs je pense que de la laine éthique c’est possible. Il faudrait juste, pour commencer et pour l’ensemble des textiles, améliorer drastiquement les normes d’étiquetage…
Oh mais c’est super, ça, Coralie !
Oh oui, une nouvelle vocation ! Au vu du regain des ‘nouvelles’ matières écolo et du (très) petit nombre encore de filatures d’ortie, à mon avis, tu pourrais prospérer ! Allez, lance-toi dans l’ortie !!! 😉
Sur le sujet que tu évoques, l’obsolescence programmée, je te conseille vivement le dernier livre de Serge Latouche, Bon pour la casse, qui traite exactement de cela (je me demande s’il ne parle pas, justement, des collants en nylon…)
pour l’obsolescence programmée, ce reportage est top
sinon, je suis d’accord avec Coralie, personnellement j’adorerais trouver des tissus en alternative avec de purs imprimés.. au vu de mes créations, ça serait juste vraiment d’enfer ! mais bon, tous les tissus que je trouve un peu sympa à mon goust sont forcément en coton 🙁
c’est nul cette omniprésence !
Oh super pour le lien !
Je crois que c’est justement le film dont Latouche a accepté de tirer un livre par la suite… j’avais justement envie de le voir, merci !
En même temps, tu ne crois pas que tes petits tampons vampire, ce serait top sur un beau tissu de chanvre ? 😉
haha, si effectivement 🙂
encore faut-il pouvoir investir dedans, j’ai cherché des liens de tissus au mètre d’ortie, mais rien de trouvé :/
et pour les autres compositions il faut que je cherche aussi.. mais alors après, il faut trouver une peinture nature ou faite maison qui résiste au lavages.. que de contraintes ! et j’imagine le prix de mes créations après ! groumpf !
Effectivement, l’ortie est encore rare à trouver, surtout en France… et surtout au mètre ! Le seul endroit où j’ai trouvé pour le moment, c’est ici, et ça vient du Népal… 🙁
Oui, mais après, imagine la renommée de tes créations… 100% pur éthique/écolo/magique ! 😉
Et j’ajouterais que vraiment, le chanvre est une plante merveilleuse ! La culture du chanvre a été interdite en France entre 41 et 90, de tous les chanvres, même les variétés sans psychotropes. J’ai envie de dire : n’importe quoi ! Interdire la production et la consommation d’une huile et d’une fibre avec tellement de qualités ! Ça date d’avant ma naissance mais je trouve ça révoltant.
N’est-ce pas ? Je crois d’ailleurs me souvenir que l’huile de chanvre n’a été autorisée à la vente en magasins que très récemment en France… et on ne trouve toujours pas de lait de chanvre (alors que c’est tellement bon ! ;-))
Merci Ophelie pour ce long article ! J’imagine tout le temps que ce blog doit te prendre (surtout en ce moment il semblerait que tu n’aies pas que ca a faire !) mais je pense qu’il contribue vraiment a faire changer les mentalites… Ta conclusion me parle pas mal en ce moment : j’ai realise que j’avais tellement de fringues dans mes placards que j’en oublie la moitie regulierement ! Il suffit de « gratter » au fond des etageres pour trouver des choses que je n’ai presque jamais mises. Le pire dans tout ca c’est que je ne suis pas du tout le genre de fille a faire les boutiques. Je n’achete jamais rien, je me sens d’ailleurs toujours un peu a cote de la plaque lorsque je dois me rendre dans un centre commercial. Je n’ose donc imaginer les placards des autres ! Ma mission depuis quelques semaines est d’ecouler un peu les stocks (charites, ebay, friperies) pour vivre sur moins de choses. Et pour finir, j’ajouterais que pour les moins riches d’entre nous, la fripe peut etre une solution. Perso j’ai trouve des perles comme ca !
Encore merci pour cet article que je vais faire partager, et je vais checher un peu ici ce qui se fait ! 🙂
Oh oui, il a été long à écrire celui-là… j’ai cru que je n’arriverai jamais à le publier ! Mais ouf, c’est fait ! 😉
C’est un peu bête car, bien sûr, je parle surtout de ce qui est local… pour la France et l’Europe ! Je ne me suis pas assez renseignée sur les autres continents (sauf en Amérique du Nord, c’est un peu la fête là-bas : les US regorgent de boutiques bio/écolo/vg ! Pas juste…). En Australie, à ton avis, quelles seraient les fibres star ?
Pour ma part, j’avoue porter et reporter des fringues qui ont plus de 10 ans (je mets même encore un T-shirt de mon grand frère taille enfant qui date de 1984 !) et je me dis que je prendrai le prétexte d’un vrai grand départ à l’étranger pour écouler mes stocks… (si je vais vivre là où le soleil flamboie hiver comme été, je n’aurai plus besoin de gros pulls, pas vrai ?.. ;-))
Et je me souviens, à propos de fripes, quand j’étais ado : j’adorais les vieilles fringues un peu hippie de ma mère… j’ai regretté qu’elle se soit séparé de la majorité !
Il faut que je me renseigne sur l’Australie, pour l’instant je n’en ai aucune idee. Garde quelques gros pulls si tu pars au soleil, on peut parfois etre etonne des hivers dans les pays chauds ! (en Australie les maisons sont tres mal isolees et l’humidite n’aide pas… mais tu peux avoir un gros pull et des lunettes de soleil sans probleme !).
J’ai regarde un peu les differents liens que tu as postes (pas tous encore) : le probleme c’est que c’est pas tres sexy tout ca. Couleurs vertes pour montrer qu’ils sont ecolos, site traficote avec des gens probablement pas experts… c’est dommage ! Ils auraient peut etre besoin d’une directrice artistique ces gens ? 😀
Tu as raison pour les pulls même dans les pays chauds : d’ailleurs, je n’ai rarement été aussi souvent malade que lors de mes voyages au soleil… la clim ne me réussit en général pas du tout !
Bon, j’accepte un peu d’humidité, un peu de mauvaise isolation… si c’est pour garder mes lunettes de soleil vissées au nez toute l’année, j’accepte tous les sacrifices ! 😉
Pas sexy, les sites tu veux dire ? Disons que certains sont bien faits (Ekyog, Kanabeach, etc.) mais d’autres sont très old-style, c’est le moins qu’on puisse dire… tu nous en ferais des petites beautés ? 😉
Coucou !!
merci pour cet article fort attendu !! 😉
Pour le label du coton bio, tu as oublié GOTS, c’est THE label, il est très exigent, Ekyog l’a choisi.
Ensuite d’autres marques que je n’ai pas vues: Leaf ( en coton bio), Ethos, Misericordia, Les Racines du Ciel…
Ceci dit, j’encourage plutôt le lin ou le chanvre, je vais boycotter littéralement le coton lors de mes prochains achats chez Ekyog, car on sait que même bio, le coton est gourmand en eau …
Je ne m’habille, comme ma copine Lilie, que chez eux, et ça tombe bien, leurs dernières collections proposent de plus en plus de lin ! On peut aimer ou pas, parce que c’est un petit peu irrégulier niveau visuel, contrairement au coton: c’est un peu strié, un peu transparent, mais voilà, c’est mettable ^^, c’est même très beau, féminin et original. ( J’ai qq tops en lin d’Ekyog, je les ai longtemps portés, je les ai toujours bien-sûr, ça fait même deux étés de suite que je les porte 😉
Idéo et Kamakala n’existent plus…
Le lyocell est éco-responsable chez Ekyog ( ils m’ont expliqué, au niveau des solvants).
ça alors je ne savais pas que le chanvre poussait en Bretagne !! Par contre, il me semble qu’Ekyog ne propose pas de chanvre, mais du lin, et beaucoup de lin dans ses nouvelles collections !! C’est génial !!
A noter la page Facebook: la Confédération européenne du lin et du chanvre, qui promeut le lin et le chanvre dans la mode et tout le reste ( art, habitat…).
Voili voilou.
Merci pour cet article :-))
Anne
Merci à toi Anne !
Mais oui, je ne peux pas être exhaustive et je n’ai donc pas TOUT mis dans cet article ! Merci pour tes ajouts, que j’ai inclus ici.
On ne trouve plus, effectivement, de vêtements Kamakala en France (j’ai un pull d’eux alors je croyais encore… snif !) mais on peut encore acheter plein de fringues Idéo sur des boutiques et sites en ligne, donc j’ai laissé la mention ici.
Et puis, je vais peut-être te surprendre, mais je n’ai aucun vêtement Ekyog ! Il faudrait que je m’y mette, tu me tentes ! 😉
Oui ! car quand j’ai lu tes marques de vêtements bio, j’ai halluciné quand tu n’as pas cité Ekyog dans ta liste !!
lol
Bon moi je ne vais pas faire de folies cette saison: je ne vais pas renouveller ma garde-robe. Bon on verra. Il y a -15% sur l’eshop uniquement demain je crois: regarde !!
bises
Anne
Ah ? Pourtant il ne me semblait pas l’avoir oublié, une si grosse baleine comme celui-là ! 😉
Non, moi je ferme les yeux… mon porte-monnaie est au régime et il ne faudrait pas le tenter !
Merci Antigone pour cet article encore une fois très instructif.
Les statistiques sur le coton me sidère… je pense que la prochaine fois que j’achèterai des vêtements neufs, je débourserai le montant supplémentaire pour avoir du bio.
Oui, la culture du coton conventionnel est assez désespérante… mais maintenant, on trouve vraiment facilement du coton bio, profitons-en !
Merci pour cet article que j´attendais tant …je ne sais vraiment pas ce que je serai devenue sans toi !!
Oh, il ne faut pas exagérer 😉 Merci beaucoup !
Ah encore une fois merci pour cet excellent article très documenté et avec pleins d’idées <3
Evidemment, mon homme est en train de regarder toutes les boutiques en lignes "pour plus tard", haha ! Les pulls chanvre lui font de l'oeil, arf… D'ailleurs il se plaint que les hommes sont souvent moins lotis (ou vêtus en l'occurence) pour le choix d'habillement…
C'est super d'avoir de bonnes pistes de marques et boutiques ! Et tu as bien raison de rappeler qu'il est important avant tout de se demander si on a besoin des vêtements avant de les acheter.
Ah et ma petite note perso, hehe : Pour moi, l'occasion est plus qu'un "très joli pas" pour ceux qui en "ont vraiment envie". Quand on y réfléchi, faire fabriquer des vêtements vegans écolo et durables VS récupérer des vêtements vegans déjà utilisés (qui peuvent aussi souvent être durables et parfois écolo), je ne suis pas sûre que le nouvellement fabriqué l'emporte. Je pense que ces deux pratiques se complètent. Et on peut très bien trouver des vêtements d'occasion pour tous les goûts, j'avais fait le test : http://pigut.com/2010/06/20/vive-la-mode-doccasion/ :-p
Hey, mais je ne connaissais pas cet article ! (meuh comment ça se fait ? moi qui pensais connaître ton blog par coeuuuur ! vivent les surprises !) et j’adore ton T-shirt vache… j’ai l’impression qu’on a le même gabarit, quand est-ce qu’on procède à des échanges ? 😉
Tu as complètement raison et je t’avoue que, pour moi aussi, ce n’est pas juste ‘un joli pas’ : j’adore les fringues d’occasion ! J’ai juste trop souvent la flemme de faire les friperies (notamment à Paris où c’est souvent bondé et en vrac ; à Berlin, c’est bien différent, et j’ai hâte d’y retourner, entre autre, pour les magasins de second hand !). Le seul souci avec le vintage, c’est qu’il faut, tout de même trouver des vêtements vg… dans les petites boutiques parisiennes, ça sent tellement le cuir et la fourrure que je suis d’emblée dissuadée d’y rentrer 🙁
Je pense, tout comme toi, qu’il faut ÉNORMÉMENT encourager les gens à se tourner vers les vêtements d’occasion : c’est la meilleure manière de lutter contre tout ce qui, dans la société, nous pousse à toujours et encore consommer ! Quand j’étais petite, on allait très souvent dans les boutiques 2nd hand avec ma mère et j’ai récolté des tas d’habits comme cela… mais le regard social pesait : devant mes ‘amis’, je me taisais – si la vérité éclatait, j’aurais été (encore plus que je ne l’étais déjà) la honte du collège…
Bonjour Antigone,
Je trouve vos articles très i,téressants même si parfois je ne suis pas d’accord sur tous lesarguments et toutes les ressources qui je pense sont à creuserun peu plus ( en ce qui concerne leur véracité). Pour ce qui est de l’ortie Fonty ,je sais que c’est un ortie de la marque Fonty,mais ce n’est pas Fonty qui le fabrique (souvent Fonty à des produits qu’ils ne filent pas eux meme…,ils lesachètent tout pret et les revendent),ensuite ilscharment un peu trop à mon gout les consommateurs pr de belles paroles,alorsqu’ils ne sont pas totalement francs sur la traçabilité de leurs produits.
Pour le lin c’est une qualité que j’adore et que je crochette. Je prends le lin Français que j’ai trouvée sur le site http://www.creationmohair.com ,et aussi du coup j’ai vu qu’ils ont des collections d’ortie et laine chanvre et coton tout en teinture végétale! Je n’ai pas encore essayée, mais celà me donne envie.
Pour les marques, comme Ekyog ou autres, je suis un peu méfiante, car souvent ces marques ont un beau discours pour enjoliver leurs produitset amadouer les clientes en endormant le poisson,alors qu’ils sont à fond green business… Du coup on croit etre des consommateurs respectueux en achetant chez eux,mais on se fait avoir! (Fable ,du corbeau et du renard
Merci Hénault pour votre commentaire,
Si vous avez des questions concernant la véracité de certaines infos, n’hésitez pas à me demander, je me ferais une joie de vous en indiquer les sources. Pour ce qui est du site Creation Mohair, oui, c’est celui que j’indique qui revend les écheveaux de Fonty. D’ailleurs, pour ce point précisément, j’essaierai de contacter la filature dans la Creuse : je suis un peu étonnée de lire que ce ne serait pas eux qui filent ces fibres, mais je vérifie ça, promis !
Pour Ekyog et toutes les autres marques, vous avez raison d’être méfiante car le green-washing est plus que jamais à la mode en ce moment, mais je pense qu’il faut bien vérifier les labels qui sont gage de qualité et ne pas hésiter à poser des questions directement auprès des marques !
Merci pour cet article, aussi complet et intéressant que le premier. C’est vraiment le genre d’informations dont nous avons tous besoin. Personnellement, comme je suis encore un ovo-lacto-végétarien de base qui essaie juste de diminuer sa consommation de fromage et de rendre plus éco-friendly ses produits cosmétiques, mon armoire reste assez peu vegan, disons-le. Néanmoins, je commence à avoir une idée plus claire pour les chaussures et ton article m’aidera, le temps venu, à m’orienter pour le reste de la garde-robe. Yara aussi est très intéressée. Comme il me semble (au risque de paraître sexiste) que les femmes sont bien plus patientes que nous pour lire les étiquettes, je pense du reste que ce passage à un habillement vegan se fera grâce à elle.
Merci beaucoup !
Hi hi, pas de sexisme, effectivement, mais je me reconnais plus de patience à déchiffrer les étiquettes que Tistou… c’est un petit jeu dont je ne me lasse pas ! 😉
Tu sais, les choses doivent se faire au fur et à mesure, à son rythme… si l’on veut brusquer alors qu’on ne s’en sent pas tout à fait près, on a l’impression d’une montagne insurmontable : pas à pas, on avance plus vite vers le sommet !
[…] du 20/02/13 : La suite du billet auquel je réponds : Chaud, éthique et écolo ? Yes we can. Vous y trouverez des informations relatives à différents types de matières qui peuvent […]
je t’aime !
<3
c'est à peu près tout ce que j'ai envie de répondre à ton billet qui est top !
j'ai cherché et glané des infos ici ou là, mais là, tu condenses tout et c'est PARFAIT ! j'avais très envie d'acheter du tissus de bambou et je me disais pour les serviettes hygiéniques lavables ça serait mortel, mais quand j'ai cherché un peu et j'ai découvert que c'était très chimique de le fabriquer, j'ai laissé tombé mes recherches et en suis restée au coton..
Là, tu m'éclaires bien et je crois que je vais adorer l'ortie ! une plante tellement décriée et comme tu le dis si bien, des souvenirs souvent mordant, c'est une plante pourtant tellement géniale, elle est bonne pour la santé, bonne à manger, bonne à tisser et en plus ça pousse partout tout facilement !
merci pour cet article complet, super chouette et qui m'éclaire bien ! et merci de passer du temps à faire des recherches compliquées et longues et de nous faire partager tout ça !
Oooooooh… merci !!!
Oh oui, le bambou est un sacré tricheur… et l’ortie, à mon avis, est une fibre d’avenir !
Je me demande parfois pourquoi l’on perd de vue certaines choses, comme ça, pour les redécouvrir des décennies ou des siècles après… On aurait fait ça au lieu de se tourner vers le pétrole, ç’aurait été pas mal ! Oh, et tu m’as fait envie avec la mention ‘bonne à manger’, j’ai trop envie d’une soupe d’ortie maintenant ! 😉
Merci à toi et ravie d’avoir pu t’aider !
WOUAHHHHHHHHHHHHHHH………………merci beaucoup pour tous ces renseignements, j’adoooooooooooooooore et cela va me permettre de me diriger de plus en plus vers le chanvre…j’ai lu dernièrement dans le livre « conversation avec Dieu » de Neale Donald Walsch, il dit que le chanvre est la solution à tout par rapport à nos forêts dévastées, eh oui avec le chanvre on peut faire, du papier, des habits, des fils à tricoter etc…..ses grands messieurs le savent, mais voilà, pour eux, seul l’argent comptent.
Oh merci Christiane !
Et bien, je n’ai pas lu ce livre, mais pour ce qui est du chanvre, son auteur a bien raison : le chanvre est magique, on peut tout faire avec lui ! 😉
Ouh, je trouve enfin le temps de lire ton article en entier ! Tu me donnes des pistes pour verdir ma garde-robe 🙂 c’est un sujet que je n’ai pas beaucoup potassé (à part les petits pulls et tshirts ekyog)…
Merci, Ophélie !
Je t’avoue que je n’ai pas passé le cap des vêtements green du jour au lendemain… il m’a fallu un peu de temps ! Mais en fait, c’est comme pour l’alimentation : à partir du moment où l’on fait ses courses en mag bio et non plus au supermarché, pourquoi ne pas faire de même pour sa garde-robe ? 😉
Merci Ophélie pour cet article. Effectivement, tu as dû y passer énormément de temps ! C’est vraiment très complet, bravo ! 🙂
Je suis épatée qu’il existe des vêtements qui utilisent de l’ortie. Le lin et le chanvre, je connaissais… Mais l’ortie, pas du tout !
Personnellement, j’achète très peu de vêtements. Je ne suis pas dépensière de ce point de vue là. J’ai bien envie de me tourner vers les matières que tu proposes mais les quelques sites que j’ai regardé dans ceux que tu proposes, ça ne me donne pas envie d’acheter quoi que ce soit. Même si la qualité est meilleure, je n’ai pour le moment pas les moyens…
Je trouve ça très cher malgré tout. À part quelques sites…
Je ferai attention à la matière quand j’achèterai maintenant. Déjà que j’achète peu… Mais vraiment, ces sites… Pas dans mon budget. 🙁
Alors je reconnais tout à fait qu’une partie de ces sites proposent des vêtements plus coûteux que ceux que l’on a l’habitude de trouver dans des magasins de prêt-à-porter courants… (//la différence bio / non-bio…) pour moi aussi, je te rassure !
En fait, j’ai très peu d’habits green achetés neufs au prix initial… La plupart du temps, je profite d’offres promotionnelles ou de soldes (mon pantalon Kanabeach en chanvre par exemple !) ou bien, comme je le mentionnais précédemment, je regarde du côté du second-hand. Dans ces conditions, les prix descendent quand même vraiment pas mal !
Et puis, toutes les marques proposées ne sont pas hors de prix non plus : pour l’ortie, ce n’est pas encore ça… mais le coton bio, on en trouve presque partout maintenant ! Mon 1er T-shirt en coton bio, j’avais dû le payer 5£ chez Primark il y a presque sept ans, et je l’adore toujours autant ! 😉
Oui, en effet, le coton bio doit être plus abordable. J’irai faire un tour dans les magasins de ma ville à l’occasion. Ce sera peut-être pas trop cher…
Depuis 3 ans j’achète des vêtements en chanvre, j’adore la collection printemps/été 2013 de HEMPAGE
http://www.rueduchanvre.com/Textile/Catalogues/HEMPAGE_chanvre_PrintempsEt%C3%A9_2013.pdf
Merci pour le lien ! J’ai cité Hempage, effectivement, dans mon article, mais je ne connaissais pas leur nouvelle collection : c’est très sympa en effet !
Merci pour ce super article !
Tu me convaincs, d’autant plus que si j’ai un tout petit budget, je ne suis vraiment pas une shopping addict… Donc tant qu’à acheter des fringues une seule fois par an, autant qu’elles me durent un peu plus longtemps que ce que j’achète d’habitude.
En plus, tu cites Laspid, une petite marque Lyonnaise que j’adore, et ça ça me fait plaisir 🙂
Merci à toi Anna,
C’est vrai, tu connais bien Laspid ? Je n’ai jamais eu l’occasion de tester l’un de leurs vêtements, mais j’aime beaucoup ce qu’ils font, pepsy et très sympa ! Et puis le slogan… Green against the machine : j’adore !
J’habite pas très loin, ça aide ! Le vendeur de la boutique est super gentil, et j’avais craqué pour un t shirt en édition limitée qui est devenu un de mes préférés… je craquerais bien plus souvent mais vu le prix je dois me limiter 🙂
Hmpf, tu me fais envie… pourquoi n’ont-ils pas de boutique près de chez moi ?!..
Bonsoir Ophélie, merci pour cet article bien fourni! Et mille mercis pour m’avoir citée, ça me fait très plaisir 😉
Tu as plutôt bien fait le tour de la question, j’ajouterais juste quelques petites choses dont tu n’as pas fait mention.
• De mon point de vue, je pense qu’en premier lieu, comme tu dis, le minimalisme est la clef! Et mieux encore, faire soi-même ses vêtements : car en les faisant, en y passant du temps, on prend réellement conscience de leur valeur (comme pour tout autre chose d’ailleurs), et on en prend soin. Sans compter tout l’amour qu’on met dans ces chiffons! on les bichonne et du coup on s’y sent bien quand on les porte 🙂
• Il y a un point que je trouve important aussi, c’est qu’il faut absolument boycotter les grosses enseignes, car lorsqu’elles se mettent au bio, c’est bien évidemment du greenwashing, saloperie de marketing sans conscience derrière… Donc des fringues en coton bio oui, mais si c’est du Carr*four ou Z*ra, c’est comme manger une salade bio chez M*do ^^
• Pour les fibres synthétiques, recyclées ou non, ce sont des « matières parasites » qui nuisent à notre bien-être en interférant sur notre électromagnétisme personnel, c’est pourquoi il faut les éviter le plus possible, car elles nous empêchent au final (et pour faire court) d’être « naturel » (à juste titre!). Si ça t’intéresse, tu peux prendre connaissance des travaux du Dr Gérard Dieuzaide, posturodentiste :
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=yVteUqSLIW0?rel=0&w=560&h=315%5D
Alors je dirais qu’il faut recycler bien sûr, mais pas forcément pour l’habillement, et carrément s’abstenir de consommer du plastique!
Bon, je te remercie encore, et pour info, je viens d’ajouter la possibilité de s’inscrire à une newsletter pour être informé de l’ouverture du site (qui a pris un peu de retard)…
Bonne fin de soirée, à bientôt!
Merci à toi KeïKo !
Super pour la newsletter, je vais mettre le lien directement dans l’article ! Je ne pouvais pas ne pas te citer quand même, j’espère bien que plein de gens vont se précipiter sur tes pelotes ! J’espère que tu ne m’en veux pas pour l’emprunt de la photo… je la trouvais très jolie et elle illustrait bien les propos.
Tout à fait pour les points que tu mentionnes : tu as bien raison, rien de mieux que de faire ses vêtements soi-même, et j’espère un jour avoir davantage de temps devant moi pour pouvoir m’y mettre vraiment, au-delà des petites retouches et personnalisations que je fais pour le moment… Mon arrière-grand-mère était couturière et ma grand-mère avait gardé l’habitude de faire tous les vêtements de ses enfants : plus jeune, ma mère n’a jamais porté un vêtement acheté ! Et elle a d’ailleurs gardé des milliers de petits habits tricotés ou cousus par ma grand-mère… je compte bien les utiliser pour mes propres enfants ! Il y a tellement d’histoire et d’amour derrière ces vêtements…
Tu as raison de prôner la méfiance à l’égard du bio de grandes surfaces : je ne mets jamais les pieds en supermarché et n’y achète pas de fruits et légumes ‘bio’ (venus des quatre coins du monde dans trois tonnes d’emballage…) alors le coton bio de carrouf ne me tente guère non plus… quand je vois certains produits qui y sont vendus et où le packaging est 100% greenwashing, je déprime 🙁
Et j’essaie d’éviter au maximum le plastique chez moi… notre cuisine est bientôt trop petite pour notre collection de pots en verre ! 😉
Merci beaucoup pour cette mine d’infos ! Plein de belles découvertes 🙂
Merci à toi Déborah ! 🙂
[…] L’article d’Antigone XXI m’a donné envie, une fois de plus, de balancer tous mes vieux pulls moches et pas vraiment chauds… sauf que pour une fois, je sais où trouver des alternatives écologiques et éthiques – le fantasmagorique pull en bouteilles plastiques recyclées, mais aussi des pulls en fibres naturelles. Merci Ophélie ! […]
Tu m’as fait découvrir pleins de choses ! Beau boulot ! Moi jusqu’à présent pour avoir chaud je suis sur du Damart 😉 Bon dimanche **
Merci Elodie !
Oh oui, Damart… j’avoue, depuis quelques années, mon petit maillot de corps ne me quitte plus en hiver… je suis une vraie grand-mère (et je l’assume !) 😉
merci pour cet article hyper documenté…Une mention spéciale pour l’ortie, c’est une plante de phytho remédiation, c’est à dire qu’elle peut sauver des sols pollués ( surtout en cas d’excès d’azote) donc elle aurait toute sa place en Bretagne….
pour ceux qui sont en Normandie il y a très bientôt » festi-ortie) avec des tas de gens qui vendront des produits à base d’ortie.
http://www.lahayederoutot.com/les-festivals/la-fete-des-legumes-oublies.html
L’ortie asiatique est différente de la notre , on la trouve sous le nom de ramie
Merci beaucoup Eve, et surtout, merci pour le lien !
C’est que c’est bientôt, cette fête des orties : si seulement j’habitais en Normandie… avis à tous les intéressés ! 😉
Merci
Mais au plaisir !
Bel article très intéressant!
Je découvre une utilisation de l’ortie que j’ignorais et un joli site de vente!
Et oui le minimalisme est la clé, je l’ai fait dans mon alimentation, je le passe peu à peu dans toute ma consommation, je reconnais que ce n’est pas simple, mais c’est tellement plus agréable de consommer mieux et au final on y gagne, non seulement pour la planète et notre bien être, mais aussi pour notre porte feuille si!si!
Je vais voir pour le fête des orties ça me branche bien!
Merci Lysisca !
Tu as parfaitement raison : avec le minimalisme, nous y gagnons tous ! 😉
Hello Ophélie ! J’arrive un peu après la bataille (due à une petite pause « blogsphère » ;)) mais quel plaisir de découvrir ce super post qui envoie du lourd.. ou plutôt du chaud, de l’éthique, du technique… C’est le top du top cet article ! Grâce à toi on va pouvoir découvrir de nouvelles marques Végan et de nouvelles matières, c’est géant ! De l’ortie.. ?! Mais j’en suis resté baba ! je connaissais le lin et le chanvre mais j’étais loin d’imaginer que l’une de mes petites plantes sauvages préférée pouvait aussi nous tenir chaud ! Le chanvre me tente bien aussi j’avoue… Il se marierait si bien avec mes jolies bottes Aigles fourrées synthétiques 😉 Merci pour ce super méga zoom si bien détaillé et construit, j’ai appris pleins de trucs grâce à toi 😉 Des gros bisous !
Coucou Ellen !
Ne t’inquiète pas du tout, moi aussi j’ai été un peu loin des blogs ces derniers temps et j’ai découvert seulement aujourd’hui tes délices à la lucuma !
J’ai fait attention cette fois-ci, pas d’images choc ! (de toute façon, je t’avoue une chose, je déteste les images ‘choc’ justement… c’est un peu le problème à avoir beaucoup de connaissances facebook véganes et militantes… il y a bien des images dont je me passerais !)
Oh, tes bottes me font bien envie ! Allez, une petite jupe en ortie pour aller avec ? 😉
Vite fait !
En cherchant où me procurer le magazine Kaizen, j’ai découvert que le dernier numéro (mars) était consacré aux vêtements éthiques : http://www.info-presse.fr/magazine/kaizen-magazine-378562.htm Je pense que je ferai un petit tour à la maison de la presse demain 😉
Merci en tout cas pour ce billet instructif !
Merci beaucoup Nolwenn pour ton lien !
J’ai vu passer le dernier Kaizen en notant le sujet, mais j’ai ensuite complètement oublié d’y regarder de plus près : grâce à toi, cet oubli est réparé !
En parlant de magazine, je vous en conseille un que je viens de découvrir et qui s’appelle Biomood. Le dernier numéro parle notamment du coton bio et plus particulièrement du coton utilisé pour le jean. Il y a, je pense, de bonnes adresses à tester pour des achats pendant les soldes et notamment la marque green and pepper. On y trouve pleins d’autres articles intéressants et j’ai d’ailleurs décider de faire un potager en carrés sur ma terrasse.
Merci beaucoup Anne,
Je ne connaissais pas du tout Biomood, c’est chouette de savoir qu’il y a de plus en plus de magazines sur ces sujets !
Je vais rajouter Green and Pepper à ma liste, je ne connaissais pas avant, mais c’est la deuxième fois qu’on la mentionne !
[…] XXI sur les alternatives écologiques et véganes en matière d’habillement : CHAUD, ETHIQUE ET ECOLO ? YES WE CAN Elle m’a fait l’honneur de citer Kaneh-Bosem, je l’en […]
Merci pour cet article ! Je découvre ton blog via keiko et je suis ravie de cette découverte !
Merci Elodie !
Et moi je découvre ainsi le tien et j’aime énormément les mots de ton avant-propos !
Bonjour,
Merci pour ton article, je decouvre ton blog par Hekate et ça fait plaisir de lire un vrai bon article.
Merci beaucoup Bison,
De mon côté, ça fait plaisir de lire un tel commentaire !
Salut,
Je suis tombée sur ton blog en arrivant par les poils hihi et marrant en le lisant je me disais, « tiens comme moi et le végéta*isme, j’adhère complet mais je franchis pas le cap ».
Juste pour cet article, je mettrais hélas un autre bémol…
La matière première, c’est bien si on peu la choisir plus eco-friendly tout ça mais à part une seule marque, dont je ne retrouve plus le nom, TOUTES les teintures sont faites au Bangladesh à base de produits chimiques dans des conditions déplorables… Et oui, même le coton bio… Même que la pire couleur à produire est le NOIR….
Voilà… Espérons trouver une alternative à ça ! 🙂
Bonjour SlivoPuce,
Oui, le sujet des teintures est un sujet très important, tu es la seconde à m’en parler, et je mijote justement un article sur la question prochainement… Tout vient à point qui sait attendre ! 😉
Bonjour, bravo pour cet article très complet, j’aurai juste une question complémentaire : quelles sont les matières « éthiques et écologiques » qui ne nécessitent aucun repassage, sans pour autant ressembler à une serpillère au bout de 2 heures ? Parce que le lin ou le chanvre, c’est chouette sur le mannequin le temps d’une photo, mais une fois sortie du lave-linge, ou une fois porté dans la « vraie vie », c’est tout de suite moins sympa…
Désolé, j’ai bien tardé pour répondre, mais me voilà ! Alors, je dirais qu’il faut, comme pour toute chose, faire attention à la qualité ! Pour ma part, j’ai quelques pièces en chanvre qui gardent une tenue parfaite après lavage, sans souci ! Peut-être faut-il revoir ses habitudes de lavage en machine à haute température et privilégier des lavages autour de 30-40°C avec une lessive naturelle et douce. Ensuite, pas de séchoir automatique mais un étendage et, à la rigueur, un petit coup de fer à repasser, viennent à bout du lin le plus plissé… Pour ma part, j’avoue ne jamais rien repasser et je n’ai aucun souci avec mes vêtements écolo 😉
J’ai déjà tout bon pour les habitudes de lavage, pas de séchoir, étendage sur cintre des chemises de monsieur… et pas de fer à repasser ! Mais comme j’ai un très mauvais souvenirs des pantalons en lin avec lesquels se battait ma mère (des heures de repassage, et sitôt mis sitôt froissés), que je suis partagée…
Mais je suis motivée, il ne reste plus qu’à trouver la bonne coupe (choisir un pantalon sans l’essayer, pas simple !).
Oui, je me souviens moi aussi des pantalons de lin achetés à petits prix quand j’étais plus jeune… ça se froissait tellement ! Je crois que la qualité joue beaucoup ici : autant j’ai des vieilles pièces de lin qui se fripent en moins de deux, autant j’en ai qu’on pourrait rouler en boule et jamais le moindre pli !
En règle générale, pour le lin, il ne faut pas le laver à plus de 40°, pas d’essorage à trop grande vitesse, puis mieux vaut attendre 1/2 h avant de plier les vêtements, les étirer si l’on veut les repasser, ou bien les rouler comme des sushis ! 😉
Je découvre ton blog, et j’avoue qu’étant végétarienne de naissance à la base, puis depuis quelques années quasi végétalienne pour raisons de santé, et étant fiancée à un homme qui a de profondes convictions sur la condition des animaux (alors que pour moi, c’était « juste » mon éducation alimentaire avant de le rencontrer) j’ai très longtemps trainé des pieds sur la question de la laine. Tout simplement parceque le tricot est ma passion, et mon métier à présent, et que bien que je sois au courant pour le mérino d’australie, j’ose espérer que la pratique du mesuling n’est pas répandue partout sur la planète. Et pourtant, depuis quelques temps, il y a une petite voix dans ma tête qui me dit que je ne pourrais pas ignorer ce problème toute ma vie.
Alors j’ai lu avec beaucoup d’attention les fibres naturelles que tu évoques, et que nous les tricoteuses, nous connaissons bien : lin, chanvre, ortie. Et j’ai été assez surprise ! Pour nous tricoteuses, nous qualifions ces « laines » (on va dire « fils » pour être plus réalistes) de matières d’été et de printemps. En terme d’isolation et de chaleur. Alors, faut-il passer par un style vestimentaire « multi couches » pour être super au chaud au coeur de l’hiver ? Je suis surprise quand tu cites les capacités d’isolation de ces matières, qui dans mon esprit, me semblent quand même assez légères et aérées. J’ai du mal à m’imaginer sous la neige et les températures négatives avec elles. Mais peut-être que c’est un apriori ? Tu en portes même à -5° sans inconfort ?
Bonjour Elise et merci beaucoup de ton message.
Bien sûr, comme tu peux en juger dans les commentaires de l’article précédent, la pratique du museling est très répandue, mais par partout… Après, même les laines dites ‘éthiques’ ne le sont souvent que pour les hommes : les animaux finissent tôt ou tard à l’abattoir… 🙁
Alors, oui, on peut très bien avoir chaud avec du chanvre, c’est un peu magique comme matière ! Regarde les merveilles que fait Keïko pour sa petite pour l’hiver ! J’habite une région particulièrement froide où il neige tout l’hiver (forêt noire) et je dois dire qu’ici, avec des habits bien choisis, j’ai moins froid qu’à Paris ! Et heureusement, car je ne supporterais même plus la laine… ça gratte ! 😉
Merci Ophélie ! allez j’ai décidé de tester et tricoter un pull entier en chanvre, j’ai découvert grace à toi en plus une autre source de laines teintes naturelles (une amie a suivit un cours sur le sujet des teintures naturelles, c’était passionnant je l’enviais !)
j’ai commandé de quoi me faire plaisir, et si l’aventure me plait, j’en parlerais avec plaisir sur mon magazine dédié aux arts de la laine : http://intheloop.fr/ 😉
Juste une petite remarque : toutes les laines ne grattent pas 😉
Je t’en prie, ça me fait plaisir et j’espère que tu en seras contente !
Je suivrai ton magazine, merci !
Et oui, tu as raison pour ce qui est des laines grattantes… je remarque juste que, il y a peu, j’ai essayé de remettre un vieux pull en laine que je portais beaucoup autrefois : est-ce ma peau qui s’est déshabituée ? Toujours est-il que je n’ai pas pu le supporter plus d’une matinée (en faisant un effort !). Il est donc parti dans le carton des ‘à donner’ ! 😉
Pour répondre à ta question, l’industrie de la laine a beaucoup changé par rapport à « autre fois », et les clientes ne supportent plus de nos jours la laine qui gratte. C’est d’ailleurs tout le soucis du mérino : c’est une laine extrêmement douce, mais avec les conditions de production que tu connais… 🙁
Il est loin le temps du vieux pull en laine qui gratte. Aux origines, c’était les anglais qui troquaient avec la France, entre pécheurs et éleveurs, car c’était certes désagréable, mais c’était aussi le seul vêtement quasiment imperméable de l’époque. Chaud, aéré, et la pluie ne traversait pas.
De nos jours, « on » demande autre chose aux pull 😉
Avec l’islande pardon je voulais dire
Je vois ce que tu veux dire et c’est très intéressant (je ne connais pas bien l’histoire de la laine).
Je pense néanmoins que ma peau a changé et elle a peut-être développé une petite allergie à la laine désormais… ou je suis devenue la princesse au petit pois ! 😉
merci pour cet article ! merci merci merci
Oh, mais je t’en prie !
[…] XXI sur les alternatives écologiques et véganes en matière d’habillement : CHAUD, ETHIQUE ET ECOLO ? YES WE CAN Elle m’a fait l’honneur de citer Kaneh-Bosem, je l’en […]
Wouffff j’arrive après la grande discussion mouâ, je n’avais pas lu la date !!!
pas grave 🙂 j’aime bien lire ton blog et tout tes posts même les (un peu) anciens.
je voulais de parler du lin et des vêtements deuxième mains. Il y a qq années j’ai commencé à écumer les vide greniers, et quand j’ai vu les superbes habits que l’on me proposait j’ai craqué et depuis je n’achète plus que chez Emmaüs ou en vide grenier. Quand je vois mes amies mettre des sommes astronomiques dans des habits pas géniaux de mauvaises qualité certes neufs et à la « mode » cela me fait rire et en même temps cela me met en rogne.
Je peux te dire que mes vêtements sont de bonne qualité, bien coupés et pour 2 à 5 euros maxi j’en suis ravie. En été je ne met pratiquement que des vêtements en lin. Et cerise sur le gâteau, on me dit toujours que je suis bien habillée ! Et bien sur je me régale à dire le prix d’achat. Par exemple, cet hiver j’ai porté un manteau, très belle coupe moderne, en mérinos et cachemire doublé et bien cette merveille m’a couté 2 euros et y ‘a pas le moindre défaut. Et toc 🙂
Et comme j’ai beaucoup de vêtements j’en donne aussi beaucoup et je renouvelle ma garde robe pratiquement à chaque saison.
La passion des vide greniers m’a aussi, avec bonheur, donnée la passion des pièces anciennes comme les draps en lin. Et là c’est le bonheur total, hiver comme été dormir enfouie dans le lin doux chaud (ou frais l’été) et qui sent bon et ben pour moi c’est du bonheur.
S’ils sentent bons mes draps c’est parce que je les repasse quasi sec avec une petite pulvérisation d’eau de lavande (fait maison, une bouteille un pschiit de l’eau et de l’huile essentielle de lavande)
Et comme tu l’expliques bien ils sont lavés à 30 degré avec ma lessive maison.
Voilà ce grand commentaire juste pour dire que les draps en lin, monogrammés et presque centenaire, c’est du vrai bonheur.
Merci encore pour tes posts c’est toujours très intéressant et tu les rends passionnant 🙂
bonne fin de semaine
Yamina
Kanabeach a fermé ses portes depuis un petit moment malheureusement..:(
Ah mince alors… 🙁
[…] Vous en portez probablement sans même vous en rendre compte. Je vous invite à consulter cet article d’Antigone XXI sur le sujet. Il est très complet et fait suite à un billet tout autant détaillé au sujet de la […]
hello Ophélie, travaillant dans le secteur du lin, je me dois de corriger l’affirmation selon laquelle le lin provient uniquement d’Europe du Nord (France, Belgique, Pays-Bas). C’est bien le berceau du lin car le lin a besoin d’un climat très particulier pour pousser : alternance de pluie et de soleil et un certain degré d’humidité de la terre. La Chine et l’Europe de l’Est cultivent le lin depuis de nombreuses années maintenant mais le rendement étant très faible, la culture se fait à cout d’engrais chimiques. Ici, les intrants chimiques ne sont quasiment pas nécessaires car le terroir est idéal. Le lin pousse tout seul et améliore même le rendement des cultures suivantes (en général cultivé tous les 5 ou 7 ans sur une même parcelle). En plus, 100% de la tige de lin est utilisée pour diverses fonctions en dehors de la fibre utilisée pour les vêtements (engrais, litière, …). Merci pour ton article ! C’est remarquable d’écrire de façon aussi documentée et passionnée !! MERCI !
Plus qu’un petit pas, je pense que le second-hand c’est la clef, ça évite la surproduction, la pollution, l’exploitation de petites mains qui bossent comme des esclaves pour trois fois rien, etc etc. La transparence en matière de fringues étant rare, je pense qu’il vaut mieux éviter le neuf, quel qu’il soit, en plus ça a l’avantage de nous apprendre à revoir nos envies (caprices?) consuméristes. Merci pour ce billet très intéressant!
[…] https://antigone21.com/2013/02/19/chaud-ethique-et-ecolo-yes-we-can/ […]
Merci beaucoup pour cet article qui va me permettre de mieux acheter pour la saison qui arrive !
Hello,
Je cherchais des sources complémentaires pour trouver des vêtements chauds, je dois avouer que malgré les clics sur les liens qui sont dans ton article seuls quelques pulls en chanvre semblent répondre à mon besoin de chaleur et d’un minimum de tenue en bureau … J’aurais bien aimé trouver une veste par exemple.
Je suis tombée sur un site reprenant ton article mais où je n’ai pas vu ton nom : http://www.veganpaysbasque.org/comment-shabiller-ethique/
Je te laisse les contacter s’il y a du plagiat.
Ou laaaa ! oui, il y a plagiat, je n’avais jamais vu cet article. Je vais les contacter, merci beaucoup ! 🙂
excellent sauf que … l’agriculture biologiques besoin des animaux (fumier, traction, etc) et laisse leurs cornes aux vaches comme aux béliers qui disparaîtront de la Terre si on ne les élève plus.
un peu de viande très bonne très rarement et de la laine angora par exemple, chèvres en liberté – oui on sait maintenant les « enfermer 24h/24, en revanche les moutons, brebis, agneaux crèvent s’ils ne sortent pas tous les jours, donc vous avez compris quoi encourager
MPN htpp://citedesplates.tumblr.com