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Cela tombe plutôt bien : la recette que je vous ai proposée hier illustre à merveille le thème que je vais aborder aujourd’hui – à savoir, les bienfaits d’un régime végétalien sur la santé. Si vous avez pris du retard dans le fil du blog, il n’est pas trop tard pour tenter ma soupe riche en protéines ! Après les raisons environnementales justifiant un mode d’alimentation 100% végétal, je vais aborder maintenant des motifs plus personnels – ou du moins, qui peuvent se ressentir de manière plus directe sur sa propre personne !
Quand j’ai commencé à abandonner peu à peu les produits animaux au profit d’une diète végétale, j’ai été soufflée. Avant, il m’arrivait souvent de me sentir fatiguée le matin ou au cours de la journée, fatigue qui me conduisait à me tourner vers le café pour un petit coup pouce – un shot, et ça repart ! Ou bien encore, mes muscles restaient longtemps endoloris après une activité physique relativement intense. Surtout, je conjuguais une digestion pénible à des rhumes et migraines tout au long de l’année… J’avais bien sûr pris tous ces tracas pour argent comptant et j’avais accepté l’idée d’être ‘une petite nature’…
Pourtant, c’est en éliminant progressivement les aliments d’origine animale et en me tournant vers les produits bio que j’ai été forcée de constater les changements qui s’opéraient en moi. Sans toutefois m’être transformée en SuperWoman, j’ai remarqué pas mal de choses : un meilleur sommeil (plus court mais davantage récupérateur) ; moins de courbatures et, globalement, une meilleure récupération après un sport ; une meilleure digestion (finie, entre autre, l’impression de lourdeur et de somnolence après un repas carné !); enfin, envolés cet éternel nez bouché, cette toux épaisse qui me suivait de saison en saison, et ces maux de têtes que je traînais depuis mon enfance…
Surtout, beaucoup, beaucoup plus d’énergie !
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Mafalda, Quino
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- Un risque de carences ?
– ‘Mais si tu arrêtes la viande, tu seras carencé ! ’,
– ‘Et les protéines ? le calcium ? le fer ?…’
– Ma préférée : ‘Les végéta*iens sont tout blancs, tout maigres, tout tristes…’
Et bien, que ces personnes soient détrompées ! Saviez-vous que près d’un tiers des végétariens le devient avant tout pour des raisons de santé ? Et oui, il a été montré par bon nombre de scientifiques qu’une alimentation végétarienne ou végétalienne peut être parfaitement équilibrée et adaptée à tous les stades de la vie, y compris l’enfance, l’adolescence, la vieillesse, la grossesse ou l’allaitement ; et bien plus encore, les bienfaits d’une telle alimentation ont été maintes fois soulignés. Une alimentation végétale n’est donc pas seulement possible, mais souhaitable.
az
☛ Mais… euh… et les protéines ?…
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Poser cette question, c’est oublier que les protéines d’origine végétale sont tout aussi satisfaisantes que celles d’origine animale, et qu’elles sont même meilleures pour la santé. Une protéine est composée d’acides aminés, dont 8 que le corps humain ne peut synthétiser tout seul et qu’il doit donc trouver dans son alimentation. Or tous ces acides aminés sont présents, en bonne proportion, dans un régime végétal. On peut choisir de combiner certains aliments pour tous les obtenir si les aliments ingérés n’en contiennent qu’une partie (par exemple, en associant féculents et légumineuses au sein d’un même repas, voire journée ou semaine). Bon nombre d’aliments insoupçonnés contiennent des protéines : saviez-vous que dans un bouquet de brocoli, vous trouvez 17 grammes de protéines ? Associés avec d’autres sources végétales de protéines contenant notamment de la lysine (un acide aminé essentiel, souvent absent des céréales, qui permet une bonne absorption des protéines par le corps), ces fleurettes devraient vous aider à répondre à vos besoins quotidiens !
Il faut savoir toutefois que certains aliments d’origine végétale contiennent déjà ces huit acides aminés – c’est le cas de certaines légumineuses (soja), des pseudo-céréales (quinoa, sarrasin, amarante) ou encore de certaines algues, comme la spiruline…
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☛ Et le calcium ?
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De la même manière qu’on met en doute la capacité d’une alimentation végétale à subvenir à nos besoins en protéines, on pose également la question du calcium – un argument cher aux industriels du lait. Ici aussi, rassurez-vous, bon nombre d’aliments végétaux contiennent du calcium en quantité, et permettent également une meilleure absorption de celui-ci : le sésame, les amandes, les épinards, les figues, le chou-fleur, les lentilles, les noix, les céréales… pour n’en citer que quelques uns.
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☛ Meuh… et le fer alors ?
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On entend souvent parler de risque de carence en fer, car c’est l’une des plus répandues dans le monde, et ici, les femmes ne sont pas à égalité avec les hommes, puisque leurs apports recommandés en fer sont beaucoup plus importants (8mg/jour pour un homme entre 19 et 50 ans, pour 18 mg chez une femme). Là aussi, pas de panique, les carences en fer ne sont statistiquement pas plus élevées chez les végéta*iens que chez les omnivores.
Dans une alimentation végétale, on trouve principalement des sources de fer non-héminiques, dont le taux d’absorption par l’organisme varie entre 1 à 50 %, selon son degré d’activation. A savoir, si vous voulez que votre corps absorbe mieux le fer, il faut aider à son activation : par exemple, en consommant au cours d’un même repas des aliments riches en fer et d’autres riches en vitamine C (jus d’orange, de citron, de papaye, d’acérola…), ou bien grâce à la lacto-fermentation (pensez choucroute !), ou enfin en cuisant certains de vos aliments (notre bouquet de brocoli, par exemple !). Attention également, certains aliments inhibent l’absorption du fer lorsque consommés lors d’une même prise alimentaire : le calcium (celui du lait de vache notamment), les protéines animales (plus particulièrement les oeufs), ou encore les tannins (thé et café).
Alors, quels sont les aliments riches en fer ? Entre autre, les légumineuses (soja, lentilles, haricots), les graines (citrouille, sésame, tournesol), certains fruits séchés (dattes, figues, abricots, raisins), et en vrac… le sucre complet, la mélasse, les noix de Grenoble et celles de pécan, les fameux épinards de Popeye, le cacao, le millet, les germes de blé… en encore pas mal d’autres !
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La seule vitamine dont les végétaliens doivent se soucier, c’est la B12. Pourquoi ?
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La vitamine B12 est synthétisée uniquement par les bactéries présentes dans le sol et chez les animaux. Pour nos ancêtres qui se nourrissaient de légumes dont la pelure était contaminée par le sol, pas de problème, mais pour nous et nos aliments sur-stérilisé-bouillis-pesticidés-pasteurisés, il n’y a plus que de maigres traces de B12 sur les végétaux que nous consommons. Certes, des aliments végétaux en contiennent de petites quantités : certaines graines germées, des produits issus du soja et souvent fermentés (lait de soja, tamari, shoyu, miso, tempeh…) ou des levures de bière cultivées sur un milieu enrichi en cobalt (et leurs produits dérivés, telle la fameuse Marmite). Toutefois, leur taux de B12 n’est pas assez important pour répondre aux apports nutritionnels recommandés, alors dans le doute, une seule solution : la supplémentation !
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- Pour une meilleure santé, mangez végé !
En quoi une diète 100% végétale serait-elle bénéfique pour la santé ?
Tout d’abord, par ce que les régimes sans viande sont complètement dépourvus de cholestérol, et leur taux d’acides gras saturé est extrêmement faible. Parce qu’ils contiennent naturellement beaucoup de fibres, de glucides, de sels minéraux, de vitamines et d’antioxydants, les aliments d’origine végétale peuvent représenter un véritable antidote en cas de problèmes de santé.
En effet, beaucoup d’études sérieuses ont montré le lien entre la consommation de produits animaux, qu’elle qu’en soit la quantité, et nombre de maladies. Parce qu’elle permet de réduire drastiquement le taux de mauvais cholestérol et de triglycérides sanguins, une diète végétale est un remède majeur contre les maladies cardio-vasculaires, l’hypertension et le diabète. Le lien entre l’indice de masse corporelle et la consommation de produits animaux n’est également plus à prouver : les végéta*iens ont globalement un poids plus faible que leurs camarades omnivores. Il en découle une baisse du taux de mortalité due à la pression artérielle, au cholestérol ou à l’hypertension.
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Enfin et surtout, c’est la corrélation entre une alimentation à base de produits animaux et le cancer dans ses différentes formes qui est la plus à souligner. Le cancer du colon – le deuxième cancer le plus courant chez la femme et le troisième chez l’homme – est ainsi directement lié à la consommation de viande rouge, tandis que celui de la prostate augmente avec la quantité de produits laitiers consommés par un homme. D’autres cancers, où l’on pourrait penser que l’alimentation joue un rôle moins majeur dans ses causes – et ses éventuelles guérisons – sont aussi attribuables en partie à la consommation de produits animaux, tel le cancer du sein.
Il est intéressant de noter ici que certaines régions du monde sont beaucoup moins touchées par le cancer que d’autres : l’Afrique et l’Asie, où l’on consomme globalement moins de produits animaux, connaissent des taux de cancer bien inférieurs à ceux d’Europe du Nord ou des Etats-Unis. D’ailleurs, les émigrés qui s’installent dans les pays occidentaux développés voient souvent leur taux de cancer augmenter dans la dizaine ou vingtaine d’années qui suivent leur migration. Pire encore, dans les régions d’Afrique ou d’Asie qui, de par la mondialisation et l’amélioration des conditions de vie, voient la part de produits animaux augmenter dans leur alimentation totale, on assiste à l’explosion de certains cancers, quasi inconnus jusque là.
Bon nombre d’experts se sont déjà prononcés en faveur de diètes 100% végétales comme outil de protection contre le cancer. On estime que les végéta*iens sont en moyenne moins touchés par les maladies et ont une espérance de vie supérieure aux omnivores, et ces taux sont proportionnels au nombre d’années où les individus ont suivi une diète végétale : le plus longtemps vous restez végétarien ou végétalien, le plus longtemps vous vivrez !
Et puis, il y a d’autres avantages à ne pas manger d’animaux…
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Bien sûr, je ne peux moi-même témoigner des effets à long terme d’une alimentation végétale sur ma propre santé, mais je note tout de même une chose : je n’ai jamais été en meilleure forme que maintenant ! Il est certain que cette bonne santé est aussi due au fait que j’écoute mon propre corps beaucoup plus que je ne le faisais auparavant. Je veille à la qualité de mon sommeil, à l’équilibre de mon alimentation, à me maintenir en forme par de l’activité physique. Euh… et dois-je ajouter ‘avec beaucoup de plaisir’ ?
Si je suis en bonne santé, c’est également parce que mon alimentation n’a jamais été aussi variée. Essayez de remplacer votre tranche de steak haché ou vos pâtes au jambon par des aliments végétaux et vous découvrirez tout un univers culinaire dont vous n’auriez pas soupçonné l’existence… J’espère vous en donner un petit aperçu sur mon blog ! Finis les œufs au plat au bacon trop cuit, bienvenue à quantité de nouveaux aliments chéris !
Sources:
Campbell T. C. and Campbell T. M., Le Rapport Campbell, Ariane, 2008 (titre original : The China Study, 2006). Extrait ici
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57 comments
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[…] – Pourquoi choisir un mode d’alimentation 100% végétal ? 2 – Pour la planète – Pourquoi choisir un mode d’alimentation 100% végétal ? 3 – Pour la santé – Pourquoi choisir un mode d’alimentation 100% végétal ? 4 – Pour les animaux […]
[…] de santé. J’avais déjà abordé celles-ci partiellement dans le cas plus général de consommation de produits animaux, mais, à en juger la question qui m’a été adressée, un développement plus ample est […]
Bonsoir
je suis tombée sur ton blog au hasard de mes recherches, je me pose bcp de questions sur mon alimentation. Tes articles m’ont interpellées et tout cela soulève de nouvelles interrogations.
je mange un peu de viande, un peu de poisson en faisant attention à la liste des espèces menacées, pas de lait car je n’aime pas, peu de yaourt mais du fromage, des oeufs… et bien sur fruits legumes, ceréales ect… Dans ton article tu parles des maladies/pb de santé liés à la conso de viande et pdts animaux, mais issus de l’elevage intensif industriel.
Mais qu’en est il de l’impact de la conso de produits issu de la filière bio? car ils sont une minorité, mais il y a des eleveurs qui nourrissent correctement leurs bêtes, des animaux elevés en plein air… si on envisage une consommation raisonnable, c’est à dire pas à chaque repas ou même pas tous les jours, l’impact est il aussi négatif?
quand à la maltraitance des animaux, j’y suis sensible, mais là encore, est ce que le circuit bio (ou le paysan du coin avec sa petite ferme) leur fait subir les mêmes atrocités?
je ne consomme que des oeufs de poules elevées en plein air, bio quand je peux, car j’ai vu les reportage sur les poules de batteries c’est horrible. Mais ces poussins broyés… en bio aussi??? et les porcelets ou vaches aux pattes cassées?
j’avoue que les produits laitiers j’ai réduit et pense arreter, c’est idiot mais depuis que j’ai eu ma fille et l’ai allaité, je n’arrive pas à m’empecher de faire le parrallèle avec la vache et son petit qui souffrent lorsqu’on les séparent…
Bref j’ai reduit ma conso de produits animaux, en me tournant vers le bio et local, qui de toute façon est plus cher dc j’etais obligée de reduire pour manger de la meilleure qualité, mais j’imaginais que dans ce circuit, les bêtes étaient mieux traitées…
desolee pour le roman, jespère ne pas être trop l’omnivore qui débarque de la lune…
ton blog est très interessant et tes recettes ont l’air super gourmandes
laetiel
Merci beaucoup pour ton commentaire Laetiel ! Il appelle à tant de réponses que je ne sais pas où donner de la tête ! 😉
– d’abord, en ce qui concerne les questions de santé liées à la consommation de produits animaux : bien sûr, en bio, le problème des animaux malades et des antibiotiques se pose moins, mais l’effet nocif de l’ingestion de protéines animales sur notre santé est exactement le même. Bon nombre d’études montrent maintenant des liens très réels entre le développement de maladies et la consommation de produits animaux (viande ou produits laitiers). Parmi elles, citons en 1er lieu les cancers, les maladies intestinales, les maladies auto-immunes, etc. Je t’invite, si tu ne connais pas cet ouvrage, à aller lire ‘The China Study’ (en français : ‘Le Rapport Campbell’), qui présente les résultats d’une vaste étude qui met en lumière les relations entre ingestion de protéines animales et maladies chez l’homme. Beaucoup, beaucoup serait à dire ici… mais sache, en bref, que bio ou non, les effets des protéines animales sur notre corps sont les mêmes en bio ou non. D’ailleurs, notre système digestif est bien plus proche de celui d’un frugivore (singe) que celui d’un omnivore (ours), ce qui peut expliquer cela…
– Pour ce qui est de la maltraitance des animaux dans l’élevage bio, voici quelques pistes de réflexion, en prenant l’exemple des oeufs :
Il y a deux types de labels pour les pondeuses (bio): ‘poules élevées en plein air’ et’poules élevées en libre parcours’ (dit aussi ‘poules qui courent’) Pour obtenir le 1er label, il suffit que les poules soient sorties quelques jours avant l’abattage, ou disposent de 2,5m2 de terrain. Seul le 2nd label semble garantir une meilleure qualité de vie : il nécessite 10 m2 de terrain herbeux par pondeuse. Les oeufs ‘Agriculture Biologique’ sont, en principe, censés répondre à ces exigences : pourtant, dans le cahier des charges Agriculture Biologique, il est bien question d’accès à un parcours herbeux, mais sa taille n’est pas spécifié. Toutes les dérives sont donc possibles : taille de parcours réduite au minimum, accès à ce parcours provisoire (en fin de vie ou à une partie seulement de la journée).
D’autre part, agriculture biologique ou non, les pondeuses en arrivent à pondre maintenant environ 300 oeufs par an, ce qui est énorme. Si tu élèves une poule, ne compte pas sur un oeuf par jour ! Ces poules sont donc conçues spécialement et exploitées pour pondre et pondre sans relâche, ce qui en dit long sur les contraintes physiologiques qui pèsent sur elles… D’ailleurs, bio ou pas bio, les poules pondeuses vivent un an environ : en principe, une poule a une durée de vie de 5 à 6 ans, voire 8 ans dans le meilleur des cas. Les poules pondeuses sont les plus ‘productives’ la première année : ensuite, leur ponte est moins importante, ce qui pose un souci de rentabilité pour les fermiers. La solution : les tuer. Au bout d’un an, les poules sont envoyées à l’abattoir, qu’elles soient bio ou non.
Ensuite, il nait autant de poussins mâles que de poussins femelles. Or que fait-on des poussins mâles – ceux qui ne pondront pas ? Et bien qu’on soit dans de l’agriculture biologique ou non, en plein air ou en cageot, on s’en débarrasse… on a le choix : on peut les broyer, les gazer, les jeter vivants dans des sacs plastiques ou de grandes bennes à ordures ou ils étouffent lentement, mais on peut aussi les écraser ou les enterrer vivants… Bref, il s’agit de le faire de la façon la plus économique possible.
Le même raisonnement s’applique pour les vaches laitières… Je ne sais pas si cela vaut la peine de développer ici, car c’est exactement la même situation en ajoutant une autre dimension : celle affective. En effet, même dans le bio, les veaux sont séparés de leur mère, et, sans vouloir verser dans le pathos, cette séparation est particulièrement tragique car les liens de filiation chez les mammifères sont autrement plus profonds que ceux qui existent chez les poules. Je te conseille d’aller lire ce document, même s’il est assez pénible (tu y trouveras d’ailleurs également une description poussée pour répondre à ta question sur les oeufs).
Voilà donc pour le lait, et si tu te poses la question du fromage, sache que la grande majorité des fromages, même biologiques, ne sont pas végétariens : pour faire fermenter le fromage, on ajoute de la présure, c’est-à-dire un coagulant extrait d’un des estomacs des jeunes veaux, la caillette. Les fromages contiennent donc de la chair de veau et, si tu te demandais ce qu’on fait des petits veaux (mâles) qui ne donneront pas de lait… tu as ta réponse : même dans l’agriculture biologique, ceux-ci finissent (tôt) à l’abattoir, car ils ne sont pas ‘utiles’ pour la production de lait.
Bon, comme tu le vois, la réalité n’est pas tout à fait rose, même dans le monde du bio… et comme ce n’est pas la première fois que ces questions comme les tiennes sont soulevées, je me dis que, décidément, un article là-dessus est nécessaire ! Merci beaucoup en tout cas pour ton commentaire, et à bientôt !
merci pour tes reponses et ton ouverture d’esprit. desolée si je débite des clichés ou prejugés d omnivore inconsciente.
manger devient un casse tete, tant de sons de cloche différents. c’est si compliqué, car au final, on ne sait pas réellement ce qu’on « doit » manger. a t on réellement un régime adapté à notre espece, lequel, pourquoi, comment, c’est dingue qu’en 2012 on ne sache toujours pas… frugivore oui, on a un 99% d’adn commun avec le chimpanzé; mais apparament le chimpanzé mange aussi, occasionnellement, des insectes ou de petits mammifères…
mon generaliste, qui me soigne aux HE et homeo, et fait aussi de l’acupuncture, a le bouquin de seignalet en evidence dans son cabinet ; on discutait alimentation, il me dit avoir été vegetarien mais depuis qu’il reconsomme un peu de viande il est bcp moins malade. il a evoqué l’alimentation basée sur le groupe sanguin, me precisant que sur la forme le bouquin du commerce c’est n’importe quoi, mais que sur le fond, certains elements seraient pertinents medicalement parlant, notamment le fait que tout le monde n’a pas un métabolisme adapté pour les proteines animales, au même titre que gluten a priori. mais bon je m’egare un peu
ma conso j’en ai conscience est hypocrite, jambon blanc de volailles steak haché… pas d’os tendon abats, pas de saignant ; il est evident que si je devais egorger un cochon ou vider un poisson moi meme je n’en mangerai pas. cependant j’apprecie certains morceaux ; je vais essayer de lire cette etude dont tu parles, mais là encore n’est ce pas l’exces qui cause problème? nos ancetres prehistoriques etaient cueilleurs mais aussi chasseurs, dc la viande est au menu de l’homme depuis un bail. juste pas d’orgies de steaks à l’epoque, des betes sauvages dc moins grasses et plus musclées, ça joue peut etre aussi…
le bio j’essaye de le decrypter, pas de pate a tarte bio a l’huile de palme par exemple, pas de shampoing bio avec du SLS ou ALS, mais j’ignorais ces subtils « details » sur le plein air des poules… le bio etant aussi aux mains des industriels, il est truffés de pièges (sic).
j’ai lu le lien sur vache, veau et poule, émouvant, dérangeant, ça fait reflchir… malheureusement, l’argument du bien etre animal ne touchera que peu de monde,l’etre humain se soucie deja peu de ses semblables, alors d’autres especes…
je ne sais pas quel chemin je vais emprunter pour le moment. mon ideal serait une consommation occasionnelle, de produits de qualité avec des animaux bien « traités »,si tant est qu’on puisse etre bien traité lorsqu’on est elevé pour etre mangé, mais visiblement cela n’existe pas… maintenant les produits laitiers, je pense que si etape il doit y avoir, ce sera la 1ère, juste le fromage et le beurre a supprimer. me comparer à une vache peut etre sembler ridicule, je ne vais pas dire « je suis maman je comprend ce qu’elle ressent », mais cette souffrance j’y suis sensible et cela me fait reflechir sur ma conso.
le jour ou j’aurai un plus grand jardin j’aimerai prendre qq poules, je n’aurai surement pas une boite d’oeuf par semaine mais pas besoin de tte façon. mais bon à voir d’ici là…
bref merci pour tes reponses, pour ce blog, et au plaisir de te lire,
laetiel
Merci à toi pour tes questions et ton commentaire, et ne t’excuse pas pour quoi que ce soit !
Si j’ai ouvert ce blog, c’est parce qu’il y a quelques années, quand j’ai fait ma transition vers une alimentation sans produits animaux, j’ai mis parfois du temps avant de trouver les réponses à mes questions et les informations nécessaires (un sacré travail de tri à opérer, comme tu le dis !), et je me suis dit ensuite qu’il fallait que ces informations soient plus aisément disponibles pour toutes celles et tous ceux qui s’y intéresseraient. Je suis donc ravie si je peux t’aider !
Je ne sais pas si, à propos de la question du régime alimentaire de l’homme, on ne sache réellement toujours pas… en fait, on le sait très bien, mais le déclarer publiquement causerait un tel séisme (surtout dans parmi les lobbies agro-alimentaires…) que peu de gens sont prêts à prendre ce risque. Il faut décidément que j’écrive un article là-dessus ! 😉 Cuvier déjà l’écrivait en 1805, et ses conclusions n’ont jamais été démenties depuis. Saisie des aliments, mâchoire, dents, appareil digestif, salive… en de très nombreux points, l’homme est à l’image des grands singes, comme les gorilles, et son régime naturel est à très grande prédominance végétale, c’est-à-dire mangeur de fruits, de pousses et de feuilles, accompagnés d’insectes et de larves… (je te rassure sur ce dernier point : j’ai fait une croix sur les araignées et les chenilles au petit-déj 😉 )
Pour ce qui est des questions de santé, je ne veux, bien sûr, pas contredire ton médecin. Tout ce que je sais, c’est qu’auparavant, j’étais très facilement malade (ma mère m’appelait ‘sa petite fragile’), je faisais des grosses migraines depuis la puberté et j’avais des problèmes digestifs : à partir du moment où j’ai commencé à manger bio et 100% végétal, je n’ai plus jamais rien eu. Pas un seul rhume, bronchite, gastro, mini mal de tête… rien depuis mon véganisme (je touche du bois !).
Je ne connais que de loin les principes de l’alimentation basée sur le groupe sanguin, mais j’avoue avoir quelques doutes sur ces théories, sans trop vouloir m’avancer dessus, bien sûr, puisque je n’ai pas lu ce livre.
Oui, effectivement, c’est bien l’excès qui pose le plus de problème, mais où situer l’excès ? D’après les résultats des enquêtes menées par l’équipe du Dr. Campbell (le livre que j’ai cité), même une très petite consommation de protéines animales (et non pas de graisses animales, comme on le croit souvent) se décèle en termes statistiques… J’imagine, bien sûr, que manger un yaourt une fois par semaine ou un fromage une fois par mois ne changera pas grand chose (à part peut-être une éruption de boutons ? 😉 ) Nos ancêtres, à la base, n’étaient pas vraiment chasseurs… Le foyer de l’humanité se situe au niveau de l’équateur : dans ce climat et dans un tel environnement, l’homme était cueilleur. Ce n’est qu’ensuite, forcé de se déplacer dans des contrées plus hostiles et moins riches en fruits/feuilles/noix, que l’homme a commencé à tuer des petits animaux pour se nourrir (ou plus souvent, à manger des animaux morts – ce qui le rendait d’ailleurs souvent malade).
Je dirais que chacun doit suivre son chemin qui lui est propre et le but de mon blog n’est pas du tout de convaincre : je ne ferai pas de toi une végane, n’aie crainte ! Mais je pense que tout ceci donne beaucoup à réfléchir, et c’est vrai qu’à partir du moment où je me suis penchée sur ces questions, il m’a fallu, certes, un peu de temps pour digérer toutes ces informations (alors nouvelles pour moi), mais ce qui m’a frappé le plus, c’est le nombre de raisons pour lesquelles ne pas consommer de produits animaux : si l’on me demande si je suis vg pour des questions d’éthique, de santé ou environnementales, j’ai parfois du mal à répondre tant ces éléments s’enchevêtrent ! Ce dont je suis certaine, toutefois, c’est que l’homme a le choix de ne pas tuer pour vivre, et que, à titre personnel, je ne veux pas qu’on meure pour me nourrir. Pas plus qu’on ne souffre.
A bientôt et n’hésite pas si tu as d’autres questions !
Je sais que cela fait un bout de temps que je n’ai pas commenté, mais je continue toujours à te lire !
Là j’en profite pour te remercier parce qu’en anglais on devait préparer un débat… Sur le thème de la malbouffe ! alors mon rôle était tout trouvé : présidente d’une association vg ! Je vais devoir me centrer uniquement sur les aspects de la santé, mais grâce à toi, j’ai plein de choses à dire 😉
Par contre ma prof a un peu tiqué, je crois, quand j’ai voulu lui expliquer que non, « vegetarian » et « vegan » n’étaient pas synonymes… 🙂
Oh, mais c’est génial !
Je sens que tu dois tenir ce rôle à merveille ! 😉
Congrats !
Et puis, si ça peut te rassurer : moi aussi je faisais tiquer mes profs d’anglais… je m’arrangeais toujours pour dégoter des mots qu’elles (c’était toujours des femmes) ne connaissaient pas… les pauvres, elles devaient serrer des dents avec moi !
Wow! Je viens tout juste de découvrir ton blog et je sens que j’ai un tas d’articles à rattraper! J’ai décidé de changer mon mode d’alimentation il y a un mois et en lisant l’article ci-dessus j’ai réalisé que j’ai probablement fait le meilleur choix de toute ma vie. Je vais continuer de lire jusqu’a ce que je sois à jour dans les publications. J’adore ton style d’écriture continu ce bon boulot 🙂
Merci beaucoup Cindy et félicitations à toi, c’est effectivement le meilleur des choix ! 😉
voilà que j’ai trouvé ce que je cherchais ici.. un article sur le fer et l’alimentation végéta*ienne.
J’ai été 10 ans végétarienne et ai été à moment donné pendant cette période très fortement carencée en fer. et donc très malade. Infection graves à répétition, chute de cheveux massives, fatigue extreme, etc..
Après avoir vu un médecin – autoritaire et vieux-jeu – qui a constaté la carence, il m’a dit que la seule solution était la prise de fer sous forme de comprimé ( jusque là ok) et surtout la reprise d’un régime omnivore. Et de recommencer par manger du boudin qui était le remède le plus efficace contre ce type de » mal ».
A contre coeur j’ai arrêté ce régime végétarien. J’étais vraiment très mal physiquement, inquiète pour ma santé, et résolue à aller mieux. Avaler un morceau de viande après 10 ans de non consommation était vraiment difficile. Ecoeurant. La digestion était extrêmement laborieuse. Je me suis sentie lourde. Et surtout pas en accord avec moi même ni avec mes valeurs. J’était devenue végétarienne pour des raisons politiques et morales. Puis pour des raisons de santé . Puis par goût. Puis finalement pour tout ça à la fois. Evidemment quand on choisit ce régime on doit le justifier. Combien sommes nous de vegeta*ien a avoir dû répondre à des questions ( pas forcement bienveillantes) sur ce sujet ? Je n’ai jamais demandé à personne de justifier son omnivorisme.. et d’ailleurs n’ai jamais jugé personne sur son alimentation, c’est un choix très personnel finalement
Aujourd’hui après plus de 5 ans de régime omnivore ( peu de viande et de poisson mais très régulièrement + oeufs, laitages, etc.. ) il vient d’être constaté à nouveau une carence en fer ( moins forte que la première , mais à nouveau très importante)
Je crois surtout que le problème ne vient pas de l’absorption ou pas de viande , mais d’assimilation du fer, ou autre raison ( il existe des personnes dont l’organisme absorbe très mal le fer et j’en fais peut être partie.)
Cela fait plusieurs années maintenant que je souhaite revenir à une alimentation végétarienne , et je vais me faire aider de mon nouveau médecin pour cela.
J’habite en Allemagne et les régimes vegeta*rien sont respectés par les médecins et l’ensemble de la société. Je sais que personne ici , même du corps médical ne me conseillera de manger de la viande si mon choix est autre. des alternatives , je le sais maintenant , il y en a.
Et après 20ans a être omnivore, 10 ans végétarienne, et 5 ans à nouveau omnivore, comme Ophélie je garantis que l’on se sent en meilleure santé et mieux dans son corps en étant végétarien.
Ce n’est peut être pas dû qu’à ça , mais je vois des différences au niveau de ma peau , de mon poids et de sa gestion et de l’état de santé en général ( maux de têtes ou lourdeur et somnolence après les repas avec viande). Pour moi c’est très clair.
oups pavé.. desolée
Alors, il y a plusieurs choses à souligner :
– il est souvent dit que le fer de la viande (héminique) serait plus facilement absorbé que le fer des végétaux (non-héminique). Ceci est à la fois vrai et faux : quand la viande est crue, certes, le fer animal est mieux assimilé que le fer végétal, mais quand on cuit la viande, une partie du fer héminique devient non-héminique… ce qui réduit son absorption ! Or c’est le plus souvent cuite qu’on mange la viande…
– le fer non-héminique, contenu dans les végétaux, peut facilement devenir héminique : il suffit de lui rajouter un électron ! Or, dans l’intestin, cet électron peut être fourni par la vitamine C, permettant alors de transformer le fer non héminique en fer héminique. C’est pourquoi je conseille, dans cet article, de toujours accompagner des repas riches en fer, ou, plus simplement, tous ses repas d’aliments riches en vitamine C. Une orange en dessert, une vinaigrette au citron, de la choucroute crue, etc. Il y a plein de possibilité pour faire en sorte que le fer soit bien absorbé !
– enfin, un point important : nous ne sommes pas égaux devant l’assimilation du fer. D’une part, chez les femmes, les besoins en fer sont accrus par rapport aux hommes, surtout dans certains cas (menstruations, grossesse, etc.). D’autre part, il y a plein de raisons qui peuvent expliquer une mauvaise absorption du fer (intestin irritable, thyroïde de Hashimoto, sensibilité au gluten, etc.) et contre lesquelles, quand bien même on se bourrera de fer, on ne peut pas grand chose.
Donc, si l’on est dans ces cas de personnes ne pouvant bien assimiler le fer des aliments, il n’y a qu’une chose à faire : se supplémenter. L’idée n’est pas de faire bondir sa ferritine et qu’elle explose le plafond, mais simplement de faire en sorte qu’elle soit un peu au-dessus de la dose minimale, ce qui permettra alors que son taux de fer sanguin, lui, soit ok. Donc, je ne sais pas si tu te supplémentes, mais je t’encourage vraiment à le faire. Il est vrai que beaucoup de suppléments en fer sont susceptibles de bloquer un peu la digestion et de constiper… mais ce n’est pas le cas de tous les suppléments en fer. Je sais que le fer ‘doux’, comme en vend Solgar, par exemple, ne crée pas de tels problèmes de digestion. Connais-tu également Floradix ? C’est un supplément naturel liquide en fer, qu’on trouve en magasin bio (je me demande d’ailleurs si ce n’est pas allemand à la base). Tu peux le prendre en plus de ton supplément, au cours de la journée, 1-2 cuillères dans tes smoothies ou desserts, par exemple : il se digère bien et n’apportera que des avantages !
Donc, pour conclure, si tu as encore des problèmes de fer malgré la viande, ce n’est pas si étonnant. Tu peux donc arrêter d’en manger sans culpabiliser… et commencer par les bons réflexes : fer+ vit. C & supplémentation ! 😉
J’espère avoir pu t’aider un peu, n’hésite pas si tu as d’autres questions !
merci beaucoup pour toutes ces infos pratiques!! Elles sont d’une aide précieuse.
Tu parles de se sentir coupable dans ta dernière phrase… c’est exactement ça. J’ai beaucoup culpabilisé d’avoir si mal traité mon corps quand a été constaté cette grave carence. Et le médecin en a pas mal rajouté à vrai dire. Et de ce fait, arrêter d’en manger devenait compliqué.
Je ne me suis jamais sentie bien en remangeant de la viande , mais je pensais au fer justement que j’absorbais et le faisais pour ma santé.
Après être redevenue omnivore, j’avoue avoir toujours ressenti un écoeurement devant un morceau de viande, devant l’étal du boucher , devant celui du poissonnier, un écoeurement soit qui persistait soit que je refoulais
J’avais lu une fois que les végétariens voit dans un morceau de viande son origine, c’est à dire qu’ils pensent à l’animal vivant d’où ce morceau provient. Pas l’animal en général, mais à cet animal là particulier, qui est né , a vécu, est mort , a été découpé avant de finir dans leur assiette.
Ceux qui n’ont pas pensé à devenir végétariens et qui sont omnivores, voient ce morceau de viande sans le relier à l’animal d’ou il provient. La viande devient une chose sans véritable origine. ( ils savent que la viande est d’origine animale bien sûr , mais cela reste très abstrait )
Je me suis toujours demandé ces dernières années quelle avait été la vie de cet animal que j’étais en train de manger .. ce n’était pas une obsession, mais cette pensée n’a jamais quitté mon esprit, même si elle était parfois rangé bien loin dans un coin de ma tête.
Ah et sinon, j’attends les résultats d’un check up complet chez le médecin. Après ma grossesse, (et puisque c’est souvent le cas chez les jeunes mamans) je soupçonne un problème au niveau thyroïdien. Après avoir parler des symptômes que je constate avec mon homme ( tout jeune médecin), il m’a lui aussi parlé de l’hypothyroïdie de Hashimoto. J’étais surprise que tu en parles dans ton commentaire ! il ne m’a pas parlé du lien entre hypothyroïdie et carence en fer..)
Si on soupçonne Hashimoto, alors je ne suis pas (du tout) surprise si tes taux de fer sont bas : les deux sont très souvent corrélés, sans qu’on puisse expliquer le rapport de causalité entre les deux. Le faible taux de ferritine peut- être un marqueur d’inflammation, comme dans le cas de Hashimoto où il y a destruction de la thyroïde par les propres anticorps de l’organisme. S’il s’avère donc que tu as cette maladie auto-immune, alors il est même probable que tes taux de fer resteront toujours très bas. Cela dit, cela ne doit pas t’empêcher de te supplémenter ! Cela devrait te permettre, à terme, d’avoir un taux de ferritine certes bas, mais dans les normes, et donc des taux de fer sérique et d’hémoglobine convenables. Je te conseille vraiment les compléments Solgar (sans faire de pub, hein), ils sont vraiment bien.
Et par ailleurs, pour renchérir sur ce que tu dis sur la viande… Pour moi, justement, un steak, une entrecôte, une bavette, ce ne sont pas ‘de la viande’, mais la poitrine, les jambes, le ventre d’un être vivant, d’un individu. Le mot ‘viande’ ne devrait peut-être même plus être employé, car il crée une confusion entre les aliments végétaux (les fruits, les légumes…) et la chair d’être vivants. Les enfants grandissent en se disant qu’un steak est un aliment comme un autre, qui pousse même peut-être sur les arbres ou dans la terre… S’ils comprenaient vraiment qu’il provient des animaux qu’ils chérissent tant (peluches, livres d’enfants, zoo…), je doute qu’ils accepteraient de continuer à en manger. Enfin… C’est une réflexion comme une autre ! 😉
J’ai reçu aujourd’hui mes résultats d’analyses, et ouf! pas d’hypothyroïdie. Les signes que je perçois, ressemblant aux symptômes de la maladie d’Hashimoto, viennent probablement de la grande fatigue que je ressens depuis plusieurs mois. Et qui est due très certainement au manque de fer, confirmé et mesuré par la prise de sang.
Je me suis procuré des suppléments alimentaires avant de voir ton message. Je note le Solgar pour plus tard.
Ta remarque sur l’utilisation de certains termes pour designer la chair de l’animal est très pertinente je trouve.
En français comme tu l’as écris, on utilise des termes spécifiques au domaine culinaire pour la chair animale. Je crois que c’est plus ou moins pareil en anglais.
L’allemand comme tu le sais est une langue très descriptive et même assez crue parfois je trouve ( le mot que je déteste le plus en allemand par exemple est le mot Zahnfleisch , littéralement « chair des dents » autrement dit « gencives » . J’ai l’habitude de dire « viande des dents » pour pousser le bouchon ;).
Il n’y a d’ailleurs en allemand pas de différence de mot désignant la chair animale et la chair humaine. On dit juste « Fleisch »
Ils font de même avec les morceaux chez le boucher : on commande du « steak de cou » ou du « steak de hanche » , ou du « steak de flanc », etc.. Certes le terme steak reste, mais quand on passe commande , je peux assurer que ce n’est pas la même représentation que l’on a en tête.. En effet commander une bavette laisse penser à l’assiette cuisinée et bien dressée présentant le morceau de viande. Commander un « steak du flanc », laisse plutôt imaginer l’animal lui-même que l’on a découpé… c’est peut être pour ça qu’il y a plus de végé en Allemagne ? 🙂 ( là aussi c’est une réflexion comme une autre..)
Et je crois que chez les enfants on constate fréquemment chez eux un refus de manger de la viande lorsqu’ils réalisent que ce qu’on leur donne à manger est de la chair animale. Beaucoup de parents les forçent, font du chantage, mentent pour la leur faire avaler ( pas par méchanceté mais parce que eux-mêmes pensent que c’est indispensable à la santé et qu’une alternative n’est pas possible).
Tu connais certainement déjà la video de ce petit Brésilien de 3 ans filmé par sa maman pendant un repas : http://www.youtube.com/watch?v=t9Nd_7woCEI
Je me suis demandé si les sous titres étaient 100% vrais, tellement cet enfant est éloquent !
je connais beaucoup d’enfants de tous ages ici à Berlin qui n’ont jamais mangé de viande de leur vie et qui sont en parfaite santé. je sais que je respecterai sont choix si mon enfant décide de ne plus du tout manger de viande ( il n’en est de toute façon déjà pas fan)
Ouuuuuf ! Grand soulagement car ce n’est pas drôle d’être en hypothyroïdie !
Dans ce cas, effectivement, ta fatigue peut être due à ton anémie, c’est un symptôme commun avec l’hypo.
Oui, la langue allemande est très ‘imagée/crue’, mais c’est ce que j’aime chez elle ! Pas d’hypocrisie comme en français, on sait ce qu’on a, à nous d’en prendre les conséquences. Très intéressant en tout cas ton hypothèse sur le végétarisme en Allemagne : qui sait ? Ça joue sûrement.
Oui, sinon, j’avais vu cette vidéo, je l’adore ! Si ton enfant n’aime déjà pas trop la viande, alors autant ne pas le forcer, surtout si tu arrêtes toi-même d’en manger. J’ai trop souffert, petite, de morceaux de viande que je mâchais et remâchais car je ne voulais pas les avaler… ou de ma mère, alors que j’enlevais les morceaux de la viande qui ne me plaisaient pas, qui me disait : ‘Mais c’est le meilleur, ça ! Il faut le manger !’ Yeuk 🙁
oui c’est clair, je n’ai jamais pu comprendre que l’on force un enfant à manger, et d’autant plus ce qu’il n’aime pas. Et je le comprends encore moins depuis que j’ai moi-même un enfant.. je lui ai toujours proposé des repas equilibrés , il y pioche ce qu’il veut. J’ai entendu que l’équilibre alimentaire ne se faisait pas sur un repas , ni une journée mais sur une semaine, voire 2. et c’est vrai que je constate chez mon garçon des jours ou il mange beaucoup de légumes et moins de céréales, et d’autres jours c’est l’inverse, parfois de la viande, parfois pas du tout. Par contre toujours beaucoup beaucoup de fruits :). ( il voudrait bien aussi beaucoup de tatô..)
Ton souvenir me rappelle aussi les repas de ma petite cousine , qui vers 3 ans refusait la viande, mais était forcé de la manger. je la voyais la pauvre mâcher, mâcher , mâcher sans pouvoir avaler
un jour ma tante a retrouvé tous les petits morceaux de viande mâchouillés dans la poubelle de la salle de bain. La petite fille gardait la viande dans ses joues, prétextait de se laver les mains ou je ne sais quoi, se levait plusieurs fois pendant le repas et aller tout cracher dans la poubelle.
Je n’avais pas repensé à cette anecdote avant que tu parles de ton aversion pour la viande depuis l’enfance.. avec le recul je trouve ça terrible, la pauvre.
on comprend que tu n’as jamais aimé la viande , mais j’ai cru comprendre en te lisant que tu en as mangé en étant jeune adulte non ? tu as appris à l’aimer ou c’était plutôt devenue une habitude alimentaire?
( tu as peut être déjà répondu à tout ça.. je n’ai pas fini de lire l’ensemble du blog..)
Désolé du délai de réponse, j’ai été happée par mon article du jour et ses innombrables commentaires…
Oh la la, quelle anecdote terrible et pourtant si forte ! Moi, j’essayais de cacher mes morceaux de viande sous un bout de pain, de la salade ou autre… ou bien je me forçais à les avaler tout rond, avec plein d’eau !
Oui, tu as raison, j’ai aimé la viande ensuite. C’était le poisson que je ne pouvais pas manger (les arrêtes, l’odeur, le corps du poisson…). La viande, j’étais de toute façon bien obligée d’apprendre à aimer cela : on en mangeait tous les soirs à la maison ! J’ai grandi dans une famille d’hommes, où la consommation de viande & fromage, sans entrer dans les clichés non plus, était valorisée comme quelque chose de convivial & identitaire : pour égaler les hommes, je me disais peut-être inconsciemment que je devais faire comme eux et embrasser leurs valeurs ! D’où la viande rouge, que j’ai longtemps aimée… J’ai quitté la maison très jeune, à 16 ans : apporter ces valeurs culinaires avec moi, ça faisait partir de mon rattachement identitaire et les retrouvailles de mes racines. Et puis, du jour au lendemain ou presque, je n’en ai plus du tout voulue : j’étais en train de devenir vg…. 😉
Pas de soucis , tu prends le temps que tu veux pour répondre.. je trouve déjà tellement appréciable de pouvoir échanger de cette manière. Tu te rends disponible pour chacun, c’est rare, et déjà très généreux de ta part.
Je ne trouve pas le temps en ce moment de continuer ma lecture sur ton blog, mais je vais y revenir très vite.
Comme un bouquin posé sur la table de nuit et qu’on a hâte de reprendre très vite 🙂 .. Je suis tombé dernièrement sur le terme Mook ( un condensé entre Book et Magazine) . je trouve que c’est un terme qui va bien au blog. J’adore tomber sur certains, comme le tien, que je lis du premier post jusqu’au plus récent et que je garde dans mes favoris pour consulter les dernières publications.
ton blog est vraiment une belle découverte, et une mine d’infos.. un super blog de chevet en somme..
( curieuse de connaitre l’article du jour et de voir pourquoi il suscite autant de commentaires 🙂 )
Ce que tu dis dans ton dernier commentaire, montres aussi combien les goûts alimentaires sont liés à des habitudes, elles mêmes liées à des croyances ou des représentations positives : La viande est incontournable de la gastronomie, elle rend fort, en bonne santé, etc.. Un ami Irlandais (la viande est très très présente dans la culture culinaire irlandaise) m’a même dit dernièrement que le désir sexuel et l’intensité du plaisir sont liés à la consommation de viande… J’ai bien ri ! mais il se trouve qu’il était sérieux..
Le goût pour un aliment peut se perdre.
je n’ai pas arrêté de manger de la viande par goût mais pour des raisons morales et politiques. J’ai décidé d’arrêter du jour au lendemain à 18 ans, mais il m’a fallu un peu de temps pour ne plus en manger du tout, le temps de changer mes habitudes. Puis le goût s’est perdu, et le dégoût s’est installé.
Il y avait aussi la vraie joie d’être en accord avec moi même. C’est une super sensation – en plus de celle de se sentir en bonne santé – ce qui convainc totalement du bienfondé de son choix.
Pour en revenir au sujet de ce commentaire, forcer un enfant à manger de la viande quand il la refuse c’est aller à l’encontre de ses désirs et de ses choix, aller à l’encontre de sa personne et user de son pouvoir pour lui faire avaler ce qu’on veut . C’est vraiment terrible, non ? Lui sait mieux que quiconque ce qui est bon pour lui , et il faut lui faire confiance.
Ce que l’on trouve dans la viande on peut le trouver ailleurs dans le milieu végétal, sinon en supplément alimentaire. A nous de chercher.
Je sis qu’en France c’est souvent difficile à accepter, mais je peux rendre compte de mon expérience ici en Allemagne où j’ai croisé beaucoup d’enfants végétariens qui n’ont jamais été carencés et qui sont en très bonne santé. ( grâce bien sûr à un régime végétarien réfléchit et équilibré)
Oh, prends ton temps pour lire mon blog… de toute façon, il ne part pas, tu peux y venir et revenir à ta guise, tu y es toujours la bienvenue ! 😉
Bonjour,
Je ne sais pas trop où poser ma question, mais il me semble que c’est l’endroit le plus approprié.
Je me demande quelles sont les sources alimentaires végétales de vitamine D? On m’a toujours répété les poissons comme le thon rouge, le saumon ou l’espadon. Mais je sais que ces poissons sont assez haut dans la chaîne alimentaire, et donc par conséquent très riche en PCB, métaux lourds, etc…. Pour moi, le bénéfice/risque est peu engageant.
Pour le moment, je supplémente tout mon petit monde (pas beaucoup de soleil en Belgique…), mais j’aimerais commencer à remplacer les compléments par de vrais aliments lorsque c’est possible, bien sûr!
Merci pour le temps que tu prendras à répondre à ce message parmi tant d’autres!
Je te souhaite une magnifique journée
Nathalie
Bonjour Nathalie,
Hormis les produits animaux, il est difficile de trouver de la vitamine D dans les végétaux. On en trouve un peu dans les champignons, mais c’est aléatoire. La source principale… c’est le soleil !
15 minutes 2 fois par semaine sur le visage et les bras en été, et c’est gagné ! En revanche, en hiver, si tu habites la Belgique, il faut te supplémenter. Prends de la D3 synthétisée (donc, d’origine végétale) car la D2 est moins efficace. C’est ce que je fais, et tout va bien ! 😉
En général, les véganes doivent obligatoirement se supplémenter en deux vitamines : la vit. B12, et, en Europe en hiver, en vit. D. Ce n’est pas grand chose, finalement, une pilule de temps en temps… à long terme, notre corps nous dira merci !
Salut Antigone,
Concernant la vitamine B12 j’ai trouvé cette solution sur le net:
« 1re solution, la moins contraignante. Utiliser de la vitamine B12 Gerda 1 000 µg/4 ml, solution buvable ou injectable : 1 boîte contient 6 ampoules de 4 ml, coûte 2,57 euros et peut s’acheter sans ordonnance [information actualisée en août 2004].
Ces ampoules sont parfaitement végétaliennes, car, en plus de la vitamine B12, elles contiennent comme excipients acide chlorhydrique concentré, chlorure de sodium, eau, et c’est tout […].
La dose recommandée par le Vidal [dictionnaire officiel des spécialités pharmaceutiques] est d’une ampoule tous les 10 jours. Pour être tranquille, vous pouvez prévoir large et prendre 2 ampoules par semaine, comme le recommande la Vegan Society [Société végétalienne du Royaume-Uni]. »
J’aimerais avoir ton avis, est-ce une bonne solution?
Merci
Oui, il n’y a aucune contre-indication aux ampoules de B12. En général, mieux vaut tout de même des doses de B12 plus petites mais plus régulières, mais bon, tous les 10 jours, ça va quand même ! Tu peux en prendre toutes les semaines, et puis, au bout d’un an, si tu vois que tes taux sont trop bas, alors tu peux augmenter un peu la cadence.
Bon j’ai changé de système vu que j’aime pas trop les composants de ces ampoules et je pense aussi qu’il vaut mieux des petites doses plus régulières.
J’ai trouvé ça dans la boutique bio du coin: http://www.maboutiqueonaturel.com/produit-b-complex-50-capsules-solaray,3298.html
Il faut prendre 1 comprimé/jour donc c’est pas trop contraignant.
Y a 3mcg de B12, soit 120% des apports journaliers recommandés, après est-ce qu’on assimile la totalité de la dose absorbée ça je sais pas.
Je vais commencer avec ces comprimés puis si ça suffit pas y a les B-complex 75 plus dosés où je chercherai d’autres comprimés.
++
Je m’aperçois que ce sont des gélules composées d’une capsule en gelée qui doit probablement être animale donc je ne conseille pas cette marque.
Ah mince ! Si elles ne sont pas certifiées végétales, alors ce sont certainement des capsules animales (souvent marines).
oui c’est la capsule en gélatine qui contient les vitamines qui est probablement animale je n’avais pas vu^^
je vais les terminer en otant la capsule en gélatine en versant la poudre dans un verre d’eau puis je changerai de marque
++
Salut,
Ayant terminé la B12 j’en ai acheté une nouvelle sous forme de cachets sécables de 250ug de la marque Gerda.
http://www.jevaismieuxmerci.com/media/produits/6174-p-vitamine-b12-gerda-comprimes.jpg
Il suffit pour un entretien dans le cadre d’un régime végétalien de prendre un cachet tous les 10 jours (je pense en prendre 1 par semaine).
C’est donc assez peu contraignant et la boite vaut une dizaine d’euros pour 24 cachets donc le prix est très intéressant aussi.
Ca m’a l’air d’être une bonne solution.
Ah, je ne connaissais pas celle-là, merci ! 🙂
Bonjour Seb, ton commentaire date, je ne sais pas si tu as rectifié depuis le temps mais les recommandations de la société végane sont :
– SOIT 1 microgramme trois fois par jour,
– SOIT 10 microgrammes en une seule prise une fois par jour,
– SOIT 2000 microgrammes une fois par semaine. Dans les 2 produits que tu as indiqué, la dose n’était pas suffisantes…
Un conseil : lis le doc de référence de la Société végane http://www.societevegane.fr/documentation/sante/ce-que-tout-vegane-doit-savoir-sur-la-vitamine-b12/ et surtout, inscris-toi sur le Groupe facebook « VIVE LA B12 », il y a une liste et des conseils pour savoir où trouver la B12, avec plein de choix de dosages bien plus pratiques 🙂
Salut Citron,
Merci pour ton com’ j’ai rectifié depuis et j’aurais dû rectifier aussi ici désolé!
En fait j’ai changé de système car ces cachets ne sont même pas vegan!
Il y a du lactose dedans!!!
J’ai changé pour les ampoules 1000ug.
++
*je conseille pas les ampoules non plus en fait car on sait pas si elles si la production implique ou non des tests sur les animaux on m’a conseillé le site iherb avec un gros choix de B12 vegan et des offres très économiques en plus.
Pas évident d’être vegan dès qu’on se tourne vers toute forme de produit industriel^^
Je suis allé jeter un coup d’oeil au groupe « vive la B12 » et c’est vraiment super bien fait avec de très bons conseils de personnes très compétentes en matière de B12.
Antigone xxi tu devrais aller voir et peut être conseiller aux nouveaux vegans de rejoindre ce groupe car c’est vraiment super simple de comprendre la B12 et de bien se supplémenter de façon vegan avec les gens qui animent ce groupe
J’ai découvert la natrol 5000ug qui me semble être une bonne solution: cyanocobalamine, végane et pas cher (ça revient à 3 ou 4 euros par an!!!, elle est dispo sur amazon).
Je pense couper les cachets en 2 ou 4 pour étaler la prise (je préfère prendre des plus petites doses) mais on peut ne prendre un cachet que tous les 15 jours sinon.
Bonjour Ophélie et merci pour tes articles.
J’ai cru lire dans un de tes articles que tu allais nous donner bientôt des bases pour cuisiner végétalien ! C’est une bonne idée car je me pose pas mal de questions à ce sujet. Je dois t’avouer que je fais très attention à ma ligne et quand je vois la quantité d’oléagineux utilisés, je prends peur et ça m’arrête tout de suite… Il doit bien y avoir une quantité limite à ne pas dépasser (dans un livre sur les amandes j’ai lu qu’on pouvait manger jusqu’à deux cuillères à soupe de purée d’amandes sans prendre de poids en supprimant bien sûr les graisses animales, je ne sais pas si tu confirmes)… Pareil avec le chocolat, les « faux-mages » à base de cajou ou les garnitures de tartes à base de cajou. C’est vrai que je pense beaucoup en terme de calories et je sais que ce n’est pas nécessaire, mais bon après des années à traquer les aliments trop riches, c’est difficile de se convertir. Je sais bien que ce sont des bonnes graisses, que leur IG est bas, mais cela reste malgré tout des lipides… Alors ce que j’aimerais comprendre c’est comment l’équilibre se fait sur la journée ou sur la semaine, bref avoir des repères dans un premier temps qui me rassurent. Avec des exemples de menus sur la semaine (pas trop compliqué à réaliser si possible. Je sais bien que tout cela doit être bien intuitif chez toi et pas vraiment calculé. Et j’imagine que tu ne manges pas tous les jours toutes les douceurs appétissantes que tu proposes sur ton blog ! Ou alors tu es une « addict » au sport…
Voilà je m’excuse pour mes questions très terre-à-terre et te souhaite le meilleur pour la suite ;-))
Morgane
Oh, je te comprends bien Morgane et c’est normal de se poser des questions quand on change de mode d’alimentation, même progressivement.
Je compte faire cet / ces article(s), oui, il faut juste trouver le temps maintenant ! 🙂
Mais sais-tu que je publies déjà les photos légendées de bon nombre de mes repas sur Instagram ? J’ai tout expliqué dans cet article-là, donc si tu n’as pas de compte Instagram, il y a plein d’autres moyens d’avoir accès à mes idées de repas vg équilibrés ! 🙂
Bonjour,
J’ai un peu l’impression de polluer ton blog avec tous mes commentaires ces temps-ci, mais sincèrement, je suis tellement emballée depuis que je l’ai découvert que je n’arrête pas de te lire et de faire mes essais.
Dans ces commentaires, (oui, je lis aussi la quasi totalité des commentaires ! Quelle dingue !), je vois que l’on peut faire des carence de vitamine D et B12 en hiver.
Alors je me pose une question. Une alimentation « saine » ou « équilibrée » ne devrait-elle pas prévenir la totalité de nos besoins ?
Je te pose cette question, parce que j’entend éjà mon conjoint me rétorquer que si on a besoin de complément, c’est forcément que ce n’est pas le bon mode de fonctionnement.
Mon but n’étant pas de vouloir le pousser dans la voie dans laquelle je m’engage (et que je ne suis pas sûre encore d’adopter, période de tests), mais j’aime pouvoir avoir une réponse raisonée, avec des « preuve ». Disons que la démarche scientifique est celle qui le convainc le plus 😉
Je respecte son alimentation, il respecte la mienne. Après, il ne fait pas tellement la cuisine, c’est son choix 😉
J’ai déjà trouvé beaucoup, beaucoup de réponses à mes questions sans avoir fini de lire ton blog.
Une vraie mine d’or qui regroupe beaucoup d’information que tu as du mettre un certain temps à trouver à droite à gauche.
Merci encore pour cette mine, que j’exploiterai au maximum, pour la santé de notre magnifique planète, la santé, les animaux, les hommes … MERCI !
Bonjour Marion !
Alors, d’une part, pour ce qui est de la vitamine D : c’est une carence fréquente, qui touche une grande partie de la population occidentale, omnivores compris. J’ai des amies qui, en hiver, doivent prendre un supplément de vitamine D, ma maman doit prendre un supplément tout au long de l’année, et pourtant… elles mangent de la viande tous les jours ! La carence en vitamine D touche donc tout le monde et je pense qu’en hiver, dans nos contrées, nous avons tous à gagner à prendre un supplément en vitamine D, que l’on soit vg ou non.
D’autre part, pour ce qui est de la vitamine B12, j’écrirai un article là-dessus, mais en bref : c’est une vitamine qui devrait être présente dans nos légumes et fruits, car elle est synthétisée par des bactéries présentes dans les sols, mais malheureusement, en raison des conditions de culture et récolte actuelles (pesticides, désinfectant, etc.), on ne plus la trouver en cet état. Nous sommes donc obligés de supplémenter en B12 les animaux que nous mangeons ou, quand nous n’en mangeons pas, de nous supplémenter directement ! Donc, en fin de compte, à moins de ne manger que les légumes de son jardin, à condition de cultiver en bio et en laissant un peu de terre par-ci par-là, nous nous supplémentons tous en B12, que cela soit directement (chez les vg) ou indirectement (chez les omnis, en supplémentant les animaux). J’ajouterai une chose : c’est une carence courante, même chez les omnivores, et ceux-ci doivent souvent se supplémenter aussi… D’ailleurs, c’est devenu une carence plus courante chez les omnis que chez les vg, car ces derniers font bien attention à ne pas en manquer ! 😉
Ah ! Super ! C’est exactement ça que je demandais.
Merci Encore !
Ca y est, le débât a été ouvert à la maison. Pour l’heure, c’est » Yves coppens dit que l’homme est devenu homme parce qu’il mangeait de la viande etc. »
Le bilan d’un premier weekend de discution c’est :
– Ok, on mange trop de viande, on essaie de diminuer à 2 fois par semaine. (Et on se rend pas compte qu’on mange tant de viande tant qu’on a pas choisit de diminuer… En réalité, elle est quasi partout ! )
– La viande sera dorénavant acheté uniquement en boucherie et poissonerie.
– Les produits ménagers, je fais ce que je veux.
– Le fromage roti de cajou est adopté à n’unanimité.
Merci de nous faire redécouvrir nos assiettes.
J’ai une question :
Dans le post « Pour les animaux », tu parles beaucoup de viande d’animaux terrestres. Pourquoi ne parles tu pas des poissons ? Les bas fond détruits, raclés par les grillages qui récupèrent du poisson, les poissons moitiés mort relachés pour prendre que ceux qui nous intéressent et faire baisser le quota, les poissons d’élevages nourris aux OGM ou autre aliments dont ils ne sont pas habitués etc.
(Oui, mon homme a une réfléxion très scientifique et aime donner la réplique pour alimenter le débât.)
Quoiqu’il en soit, nous commes globalement d’accord avec toi.
Parce que les poissons, je leur ai consacré un article entier ! 😉
Coucou Ophélie ! J’adore ton blog, ton site, tout 🙂 … Mais je retombe sur cette page et je suis un peu mal à l’aise avec tes explications sur la B12. Je me dis que personne n’est à l’abri de la désinformation, pas même la géniale Ophélie Antigone 😉
Beaucoup trop de véganes se sont retrouvés carencés en pensant qu’ils pourraient trouver de la B12 dans « légumes de leur jardin », dans le tempeh ou autre (le groupe facebook ‘Vive la B12’ recense ces commentaires). En fait, il n’existe pas un seul cas sérieusement recensé d’une personne végétalienne qui aurait évité la carence sans supplémentation. Et à ce jour, on ne connaît aucune source sûre de B12 dans une alimentation végane, à part les produits enrichis.
Bien sûr, tu précises bien que la supplémentation est nécessaire et je t’en remercie. 🙂 Mais je crois qu’il est aussi nécessaire de tordre le cou aux mythes (ce n’est pas vrai non plus de dire que les « omnis » sont autant carencés en B12 que les végétaliens : quand ils le sont, cela est dû à un problème d’absorption – notamment après 50 ans – pas à un problème d’apport.)
Du coup ce serait génial si tu pouvais apporter une petite précision à cet article – même juste une petite update ou un commentaire ! Je sais à quel point tu es écoutée (sans vouloir te mettre la pression 😉 L’idée n’est pas d’affoler bien sûr mais de tout faire pour protéger la vie des véganes. Les carences peuvent être dramatiques… Alors qu’il est si simple de prendre 1 bonbon de B12 toutes les semaines ou même toutes les 2 semaines (on peut se supplémenter pour 4 ans pour 5€) et de vivre en parfaite santé sans exploiter les animaux !
(Et désolée d’insister, je le fais aussi car j’ai beaucoup d’estime pour ce blog qui m’accompagne quasiment depuis mes premiers pas dans le monde végane).
Merci <3
PS : j'en remets une couche hihi http://www.societevegane.fr/documentation/sante/ce-que-tout-vegane-doit-savoir-sur-la-vitamine-b12/
Je me réponds à moi-même pour poster un article intéressant, car j’ai vu passer la question précédemment de savoir si « un régime naturel ne devrait pas prévenir toutes les carences » : ben de toute façon ça fait belle lurette qu’on n’a pas de régime « naturel ». Je pense que tout ce qui doit nous importer c’est de vivre en bonne santé sans provoquer l’exploitation inutile des animaux… Or ça tombe super bien, il suffit pour ça d’être végane et de prendre de la B12 🙂 http://lesquestionscomposent.fr/les-animaux-dabord/
Bonjour Ophélie,
je passe sur ce blog depuis quelques mois, et j’admire ton courage de devenir végane. Je me demandais comment tu mangeais lorsque tu n’as pas le temps pour te faire de bons plats (comme tu nous montres si bien dans ton blog), par exemple au bureau…
une autre question: lorsque tu es invitée chez des amis, au restaurant avec des gens très importants ou en famille pour la Dinde aux marrons de Noël, comment « échappes »-tu à la « pression omnivore »?
Ta réponse me serait fort utile, car j’hésite à être végétarienne… même en étant en bonne santé, je ne veux pas imposer trop de contraintes aux autres non plus, et j’ai peur que mon mode de vie soit BEAUCOUP plus cher (je suis étudiante).
Merci encore pour ce blog et pour le temps que tu accordes à nous répondre! 🙂
Bonjour, j’ai écrit une série d’articles sur le sujet, disponible ici. Bon courage, tu vas voir, ce n’est pas si dur ! 🙂
Et au contraire, sachant que la viande et le fromage sont affreusement cher, il est beaucoup plus économique d’être vg !
Bonjour Ophélie,
Merci pour ces articles intéressants et que tout le monde devrait lire ! Je prends enfin un peu de temps pour partager un peu de moi avec toi, toi qui m’a tant apportée ces derniers jours 🙂
J’ai changé d’alimentation il y a 1 an et demi, pour une alimentation saine (les gens me demande toujours quel régime je fais, et ils ne comprennent pas quand je réponds que c’est un ré-équilibrage alimentaire et que je n’ai pas l’impression d’être au régime) J’ai découvert que j’adorais manger des fruits et légumes, moi qui n’était pas fan avant… cela combiné avec du sport, j’ai perdu 32 kilos et je ne me suis jamais sentie en si bonne forme. Depuis quelques semaines, j’ai constaté que je n’avais plus envie de manger de poulet (la seule viande que je mange) ou de poisson (alors que j’aurais pu manger du saumon grillé tous les jours !). J’ai donc commencé à chercher une alternative et j’ai découvert qu’on pouvait remplacer ces protéines animales par des végétales ! à 35 ans, je me suis sentie super ignorante pour le coup… hop ni une ni deux, je file acheter pour commencer des lentilles, des pois chiches (une première pour moi !) et j’adore ! je me sens mieux, et j’ai perdu sans forcer 2 des 5 petits kilos qui s’accrochent encore (notamment sur le ventre). J’ai appris à écouter mon corps et ses besoins, il est après tout mieux placé que moi pour savoir de quoi il a besoin. Je n’ai plus envie de mes yaourts nature ou mes fromages blancs comme avant. Le fromage ne me tente même plus… j’ai l’impression qu’un changement s’opère en moi en douceur, mais ça me fait peur. c’est dur de réellement sauter le pas, de se dire, je suis végétarienne voire végétalienne ! Avec ses recherches faites pour les protéines végétales, c’est tout un monde, à la fois beau et gourmand mais surtout effrayant, qui s’est ouvert devant moi. Des réalités que je ne connaissais pas, ou inconsciemment peut-être ne voulais pas savoir et qui sont effrayantes, traumatisantes ! J’avoue que je suis un peu bouleversée et qu’il va me falloir un certain temps pour me remettre de ce choc, mais je sais que je suis en bonne voie et qu’il n’est jamais trop tard pour changer et s’améliorer. Ce qui me fait le plus peur je pense c’est l’alimentation de mes filles (8 et 11 ans) et comment parvenir à réduire voire supprimer, la viande et les produits laitiers pour commencer…
Je suis désolée pour mon roman ^^
J’ai des tas de questions, mais je ne vais pas t’embêter avec ça, je pense être capable de trouver les réponses comme une grande ^^ bon allez, juste une petite concernant la vitamine B12 : y a t-il signes indiquant qu’on en manque ?
Je te remercie une fois de plus pour ton blog et tes articles si complets, intéressants et vivants ! J’ai l’impression que tu m’as aidé à ouvrir les yeux, et bizarrement, à me retrouver…
je te fais de gros bisous et te souhaite une magnifique journée,
Michèle
Euh… Je ne suis pas totalement convaincue dans la mesure où, ayant moi-même fortement diminué mes rations de viande, je suis beaucoup plus faible qu’auparavent…
Avant, je n’étais jamais malade, mais maintenant, dès le mois de novembre je « chope » toutes les maladies qui trainent. Et en ce qui concerne mes perfomances sportives, elles ont aussi fortement diminué…
Bon, ensuite je sais bien que tout le monde est différent, ne serait-ce que pour la résistance au chaud et au froid, mais je suis très étonnée de voir que pour certains le régime végétalien a l’effet opposé de mon régime quasi-végétalien…
Je pense que ce que tu me décris n’est pas du tout normal et que tu ne dois pas manger assez / assez équilibré ! Il est complètement anormal de se sentir faible et de tomber malade ainsi : je te conseille d’aller voir sur le site de l’Association végétarienne de France, où tu trouveras plein d’informations sur l’équilibre alimentaire végétalien, les nutriments, les bonnes associations, etc. Bon courage !
Bonjour Ophélie ! 🙂 Est-ce que tu crois que tu pourrais faire un petit article sur la vitamine B12 ? Je m’inquiète un peu de voir à quel point de nombreux végétariens et végétaliens manquent d’informations à ce sujet. Moi-même je n’y connaissais pas grand chose avant de découvrir le (génial) groupe « Vive la B12 », sur facebook. Mais tout le monde ne connaît pas ce groupe, et tout le monde n’a pas facebook… Or ton blog ayant tellement de succès (tellement mérité ! 🙂 <3 ), je pense que ça pourrait beaucoup aider à faire tomber les mythes et à protéger la santé des véganes.
Quand je lis encore que des végétaliens pensent pouvoir se passer de supplémentation, je m'inquiète sérieusement… Or c'est tellement simple de prendre un petit "bonbon" de B12 tous les jours (10 µg 😉 ), ou toutes les semaines (2000 µg 😉 pour être vivre en bonne santé et sans exploitation animale… Bref, si tu le permets, j'en profite pour poster les recommandations de la société véganes sur la B12 : https://dl.dropboxusercontent.com/u/40648100/Societe_vegane/Ce_que_tout_vegane_doit_savoir_sur_la_vitamine_B12.pdf
Et j'invite tous les végétariens ou véganes à aller sur le groupe facebook "Vive la B12" (c'est de la pub complètement désintéressée hein, je ne gère pas ce groupe) !
Merci beaucoup !
Bonjour ! J’aimerais apporter ma petite pierre à l’édifice concernant la B12 ^^ Pour toutes les personnes (et surtout les végétalien(ne)s et véganes) auxquelles on a reproché qu’un régime sans viande ne s’auto-suffit pas, puisqu’elles doivent se complémenter en B12, voici un article concernant les « animaux-emballages » qui permettent aux carnistes d’avoir un apport suffisant en B12 : http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article405
Voilà voilà 😀 Sur ce, je vous souhaite une bonne journée !
[…] de diabète, etc. Il est très facile de trouver des arguments là-dessus (par exemple ici), et les bienfaits d’un tel régime ont été démontrés maintes et maintes fois. Je […]
Bonjour à tous,
je souhaiterais vous recommander un documentaire qui a changé ma façon de voir les choses: « la santé dans l’assiette » de Lee Fulkerson (2013). Il s’agit d’un documentaire (avec preuves scientifiques à l’appui) sur les liens entre alimentation et maladies chroniques, sans oublier les bienfaits sur la planète d’une alimentation végétalienne. Il mérite d’être amplement diffusé. Nous sommes tous acteur de notre santé.
P.S.: Merci pour ce blog utile!
Plus je lis ce dossier et plus j’ai envie de m’essayer à l’alimentation végétarienne (peut-être même végétalienne si j’en ai le courage, mais me départir de mon goût pour la viande et le poisson risque déjà d’être assez difficile). En tout cas je suis reconnaissante de voir que des blogs aussi utiles et passionnants que le tien existent !
Coucou
Je voulais savoir si on pouvait être végé en toutes circonstances ou si certaines maladies « imposaient » d’être omni?Peut-on être obligé à être omni pour raisons de santé? Par exemple on a souvent dit qu’en cas de leucémie il fallait manger du cheval. Y’a t’il des alternatives ou est-ce toujours le cas?
Moi, tous les maux ne se sont pas envolés!
Bonjour,
Merci pour ces articles détaillés..
Je voulais juste souligner quelque chose qui m’a frappée. L’utilisation de l’image où est dessinée une famille végane et une autre carnivore.Je trouve triste d’encore voir une image associant les personnes grosses à une négligence ou un laisser-aller.. ça renforce des préjugés. (Surtout associée à une autre image juste après montrant des personnes correspondants aux canons comme étant de meilleurs amants et sains et tout…)
J’ai l’impression vous pourrez être sensible à ce sujet, ce site étant un endroit où nombre d’oppressions et discriminations sont dénoncées et questionnées.
Merci, et une belle journée..