L’automne arrive et entraîne avec lui les derniers jours d’été.
Avec les feuilles qui tombent, petit à petit, partent nos lumières dorées, nos chaudes après-midi, nos derniers déjeuners aérés. Partent notre soleil matinal, notre clarté de fin de journée, notre éclat de rire méridional. Partent nos insouciances, nos légèretés, nos exubérances estivales.
Est-ce un péché de vouloir rester en été ? Profiter des rayons langoureux, défier le temps, arrêter les saisons. Croire que l’automne ne viendra pas, lui faire faux bond, remonter les jours, oublier les moissons, leur préférer les chaleurs sensuelles des temps à demi nus, laisser monter la vague, s’étendre l’ardeur, puis s’abandonner, lascif et charnel, au soleil de midi, le soleil déjà presque empreint de noir, teinté de mélancolie.
Mais l’automne n’est jamais prêt à renoncer et nous voilà qui bientôt revenons, l’œil bas et la mine défaite, penauds d’avoir cru nous échapper, avouant et repentants, honteux de notre infidélité. Oublier, raccommoder, prier l’automne de nous pardonner, avancer dans les jours doux et ambrés. Mais, parfois, regarder du coin de la tête, derrière son épaule, soulever les feuilles tombées et penser, repenser aux chaudes journées d’été. Un jour, qui sait, le sol restera chaud et le soleil invaincu. En attendant, à nous de cultiver nos rayons estivaux, à nous de laisser grandir en nos cœurs cet invincible été.
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J’aime la saison chaude et c’est toujours empreinte d’un mélange de peur et de nostalgie que je vois filer ses jours et arriver les premiers moments automnaux. Car qui dit automne, dit hiver prochain, et l’hiver et moi, on est pas vraiment copains.
En vrai, j’aime pas l’hiver, j’aime pas le froid, j’aime pas les pulls qui grattent, j’aime pas les bruines ingrates, j’aime pas Noël, j’aime pas les bonnets serrés, j’aime pas les lèvres gercées, j’aime pas la pluie, j’aime pas le soleil qui se lève après moi, j’aime pas le soleil qui se couche avant moi, j’aime pas la grisaille, j’aime pas les chaussettes trempées, j’aime pas les doigts glacés, j’aime pas les trottoirs qui glissent, j’aime pas le vent qui mord, j’aime pas la neige qui enserre, j’aime pas l’hiver.
Moi, j’aime les premiers jours de printemps, j’aime le soleil qui tape sur nos têtes, j’aime la saison des cueillettes, j’aime les crèmes glacées, j’aime le sable entre mes orteils, j’aime la nature qui s’éveille, j’aime les vagues hautes, j’aime les robes légères, j’aime la brise des bords de mer, j’aime les cerises, j’aime les brins d’écume à mon oreille, j’aime l’aube à mon réveil, j’aime le crépuscule à mon coucher, j’aime les dentelles, j’aime les étoiles haut dans le ciel, j’aime les verres en terrasse, j’aime les gens qui se prélassent, j’aime les joues bronzées, j’aime l’été.
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Je me demande souvent pourquoi je me retrouve toujours dans des régions fraîches, pluvieuses, la plupart du temps enneigées, et me voilà qui me surprends à rêver de plages éternelles, d’Australie et de soleil de Californie, de pieds toujours nus et d’éphélides qui mutent, s’additionnent et procréent à l’infini.
Bien sûr, au fond de moi, une petite voix susurre que l’automne a du bon, si l’on fait abstraction de ce qui s’ensuit. Et c’est pourquoi j’avais envie de partager avec vous quelques bonnes raisons d’accepter la baisse des températures et de renoncer à nos sandalettes et notre paréo à fleurs :
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1. C’est le retour des fruits et légumes d’automne
Attention, nous n’en sommes pas encore à la période maudite du trio pomme/poire/chou, mais s’ouvrent devant nous de belles perspectives de figues, de raisin, de coings et, surtout, de courges, potimarrons et autres délectables cucurbitacées – et rien que pour ça, on pourrait être en automne toute l’année !
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2. C’est la saison rêvée pour la comfort food
Vous remarquerez que je ne perds pas le nord et que, de toutes les raisons à apprécier l’automne, je place bien évidemment la nourriture en haut lieu. Mais c’est vrai, à défaut de soleil, autant se consoler : place aux soupes brûlantes, aux plats qui mijotent longuement, au thé parfumé aux épices, aux gâteaux plein de noisettes, aux belles cuillerées de confiture de marron… et bientôt au vin chaud !
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3. C’est une atmosphère un brin magique
Je ne sais pas vous, mais moi, les lumières d’automne, je ne me lasse de les regarder. Je me sens souvent enveloppée dans un bain de pigments dorés, le nez bien emmitouflé dans une chaude écharpe tricotée et les pieds qui gambadent au milieu des feuilles orangées. J’ai l’impression que les jours plus courts nous poussent à mieux en profiter et même les brumes matinales prennent un petit air de mystère qui n’en finit pas de m’enchanter.
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Cookies noisette & châtaigne Velouté de potimarron
Lait de châtaigne Quiche au fromage
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4. C’est le moment idéal pour bouquiner
Personnellement, rien que cet aspect me permet de me réconcilier un peu avec la chute des températures. Rien de mieux qu’être sous la couette, sirotant une tisane au gingembre, avec un bon gros bouquin entre les mains… Et en plus, septembre, c’est la rentrée littéraire ! A nous les étals de librairie pleins de nouveautés, les petits auteurs, les prix littéraires à la pelletée !
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5. C’est la saison des bottes !
Soyons honnêtes, les vêtements d’automne, c’est joli. Et c’est peut-être une joie assez féminine, je vous l’accorde, mais je n’aime rien de plus au monde que le trio jupe/robe + collants + bottes. Et, avouons-le, les bottes fourrées, ce n’est pas l’idéal à la plage, donc autant se réjouir des premières pluies et de l’arrivée des frimas. D’ailleurs, j’essaierai de vous présenter davantage de ‘mode éthique’ cette année – restez branchés !
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6. C’est le Vegan Mofo !
Euh… veganmofo, késako ? Le vegan month of food, bien sûr ! L’idée, c’est de marier votre amour de la nourriture végé avec votre amour de l’écriture (je me sens un peu visée…). Chaque année, pendant un mois, celles et ceux qui le souhaitent, blogueurs ou non-blogueurs, écrivent un texte par jour en lien avec la nourriture végé – qu’il s’agisse de décrire votre gâteau préféré, chanter les louanges de votre recette secrète, exposer les bienfaits d’une alimentation végane et, étendons un peu les choses, disserter sur l’antispécisme, le droit des animaux et toute autre thématique végé. Cette année, le Vegan Mofo a débuté le 1er septembre, alors, n’attendez plus : prenez votre plume et vos maniques et attelez-vous à la tâche sans tarder !
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Sachant que je commence à sécher pour vous trouver quatre bonnes raisons de plus, ce qui nous mènerait à dix belles raisons de se réjouir des derniers jours d’été (à part, bien sûr, sauter dans les flaques, Halloween-qu’on-fête-pas-en-France et les soirées de grand-mère ou pajama parties) et ce qui aurait, quand même, un peu plus de gueule , je crois que je vais m’arrêter là, mais c’est à votre tour maintenant !
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Quelles sont, selon vous, les bonnes raisons d’aimer l’automne ?
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Source des images : Pinterest.
Joyeuse fin d’été
79 comments
L’automne, je l’apprécie.
J’aime admirer le matin les fin diadèmes diaphanes, tout perlés de brume, des araignées.
J’aime, quand je suis sur le chemin du bureau, admirer le soleil qui se lève doucement, toutes ces couleurs tendres qui amorcent le jour.
J’aime le chaï chaud, accompagné d’un carré de chocolat, après avoir été dans le froid ou sous la pluie.
J’aime entendre les carreaux vibrer sous les gouttes tempétueuses, alors que je suis au chaud, attablée au synthétiseur ou dans les bras de mon amoureux.
Et j’aime le retour du feu dans le poêle, la danse des flammes qui me bercent pendant que je lis des contes et légendes, caressant doucement le pelage noir, doré ou blanc et noir d’un chat qui profite avec moi du confort des premiers frimas.
Enfin, j’aime quand tu nous emmènes dans la valse dorée des feuilles et dans la folie des pas qui éclaboussent nos chemins de l’eau des flaques et d’éclats de rire.
<3
Merci de ton magnifique commentaire, Emi, et pour tes derniers mots <3
(c'est vrai que le chaï avec du chocolat… c'est pas mal quand même 😉 )
J’aime l’automne car ma fille est née en octobre et l’idée de fêter sa naissance est un vrai bonheur pour moi.
J’aime aussi l’automne pour la cueillette des champignons, les couleurs de la campagne, le ciel qui change.
C’est à cette période que l’on commence à allumer la cheminée et être devant cette chaleur vaut tous les voyages du monde.
Et enfin j’aime l’automne qui nous offre parfois de très belle journée et qui nous permet d’aller nous balader à Gruissan au bord de la mer.
Merci de nous rappeler que chaque saison est belle !
huuuummmm les premiers feus de bois dans la maison, le fauteuil un peu défonçé tout près, le beau et bon petit verre en main – ou la tisane épicée, d’accord 🙂
et moi j’aime l’automne pour le changement des couleurs, notamment dans les arbres.
Assez d’accord, surtout depuis que je vis à Toulouse et qu’il fait doux assez longtemps. J’aime les couleurs, les bottes aussi avec une robe et des collants… et mon anniversaire 😉
Futur bon anniversaire alors ! 🙂
j’aime l’automne parce que les chats sont enfin là…..quand il fait chaud, ils siestent dehors on ne sais ou et ne se pointent qu’à l’heure de la gamelle…là, mes genoux commencent à être très convoités…et un chat, un livre , une tasse de thé…c’est le bonheur !
Oh oui, été comme hiver, j’aimerais tellement être entourée de chats ! 🙂
Etant en Normandie, on a souvent un été très moche, pluvieux mais un bel automne à la rentrée.. C’est vraiment ma saison préféré, notamment pour les raisons que tu as évoqués : les légumes de saison, les bottes et les bonnets (mais pas encore besoin des gros pulls), la belle lumière, les arbres rouges (qui vont bien avec mes cheveux), et le cocooning ! Puis à l’automne, il y a vraiment une atmosphère magique 🙂
Merci pour ce bel article, et vive l’automne !!! :*
j’aime l’automne parce que c’est mon anniversaire . j’aime l’automne parce que comme toi j’adore la soupe bien onctueuse bouillante à déguster dans ma robe de chambre le soir devant le télé . j’aime l’automne car je peux reporter mes vêtements d’hiver . j’adore aussi me glisser sous ma couette ! j’aime cette ambiance qui s’installe avec noël qui arrive , moi j’adore noël ! je trouve que chaque saison est belle , je n’aimerai pas vivre dans un pays ou il fait toujours chaud , même si j’adore l’été !
j’aime bien l’automne !! la nature qui change de couleur, les arbres qui s’enflamment, les noisettes, noix et châtaignes à récolter!! sans parler des champignons (en temps normal parce que cette année ………….vraiment trop sec pour l’instant 😉 ), les balades en forêts sous les feuilles qui « craquent » sous nos godasses, récolter les derniers légumes (ou presque) du jardin …..
et mes enfants qui sont nés en automne aussi !!! 😀 😀
il faut savoir apprécier les saisons, quelles qu’elles soient……… mais c’est vrai que le printemps et l’été …… ♫♫♫
des gros bisousssssssss
<3
Bonjour Ophélie,
Merci pour ce bel article, qui tombe à pic pour me rappeler d’être plus optimiste ; la grisaille d’aujourd’hui m’a fait pousser quelques soupirs… Pourtant j’aime beaucoup l’automne, pour les feuilles d’or et de feu qui virevoltent, les bourrasques dans les cheveux, les chocolats chauds réconfortants, les cueillettes de mures, châtaignes et champignons, les bottes fourrées, les craquements du feu dans la cheminée…
L’automne me ramène à une douce chanson de mon enfance : « Colchiques dans les prés, fleurissent fleurissent, colchiques dans les prés, c’est la fin de l’été. La feuille d’automne, emportée par le vent, en ronde monotone, tombe en tourbillonnant. Et ce chant dans mon cœur, murmure murmure, et ce chant dans mon cœur, murmure le bonheur… »
Très beau septembre ! 🙂
L’Automne est effectivement une très belle saison.
Les couleurs et surtout la lumière deviennent vraiment particulières 🙂
J’habite dans les Alpes mais je bouge beaucoup pour mon boulot (Mangeuse de salade, je suis en Normandie jusqu’au moins mi – octobre.. j’espère que tu auras raison 😉 ) et selon les endroits, ça peut être magnifique.
Bon, pour moi un endroit magnifique doit de préférence avoir un certain relief, mais pas que.
Et surtout, surtout, L’Automne annonce l’Hiver 🙂 🙂 🙂 🙂
Qui pour le drogué à la Neige que je suis est quand même la meilleure saison de l’année 🙂
(‘vais p ‘ t’être pas me faire que des amis sur ce coup là… )
Argh!! Parti trop vite..
Profitez donc bien de votre Automne qui commence à peine et tenez vous bien au chaud et au sec ( Paske pour le moment, Excuse moi Mangeuse de salade, mais par ici (Gacé) c’est plutôt frais et humide.. :-/ )
Aller dans les bois et voir toutes les belles nuances qui existent, trouver des champignons, ramasser des châtaignes en se faisant un peu piquer les doigts, sentir l’odeur de la terre grâce aux premières gouttes de pluie, mettre l’écharpe tricotée main de ma mère, avoir le bout du nez un peu froid et en rire…
J’aime l’automne, et les souvenirs que j’ai des saisons passées.
Pour ma part, c’est ma saison préférée! Je suis fan de châtaignes, de potimarron, de balades en forêt sans la chaleur écrasante, de champignons! Et quel bonheur de ne plus être moite sans savoir comment se rafraîchir! Quand il fait froid, une couche en plus et voilà! Et aime par dessus tout le calme qui règne sur la nature après le rush de l’été! Tout le monde reprend un rythme plus calme et la végétation commence à entrer dans une douce léthargie, tout comme nous! C’est apaisant! Et que dire de toutes ces odeurs de sous bois! Mon odorat se réveille!
et aussi ne plus se tartiner de crèmes solaire indice 50! Sans oublié l’arrêt de la tonte du jardin! Enfin
Alors moi je n’aime pas l’été la chaleur le sable dans les doigts de pied …..
Mais l’automne; les couleurs, la lumière, les premiers froids, les raisins qui poissent les doigts, les nuages d’oiseaux qui se regroupent , les nappes de brouillard, la pluie, les manteaux où on s’emmitoufle, les écharpes et les gants et surtout l’automne annonce l’hiver……..
Les pulls et couvertures moelleux. Les boissons chaudes gourmandes.
La rentrée des classes avec les nouvelles affaires.
Les paysages qui changent de couleurs.
J’aime l’automne et la pluie.
Bises
Pour le souvenir de la cueillette des champignons avec ma grand-mère, pour les châtaignes au feu de bois , pour la pluie (ça me manque cruellement dans le sud de l’ Italie où je vis), commencé à préparer noël en avance et réfléchir aux gourmandises que je vais offrir à mes proches, pour l’anniversaire de mon fils (et le mien aussi quand même) ,pour les produits que nous offre mère nature à cette saison qui est ma préférée…
Merci Ophélie pour ce très bel article qui m’emporte dans la mélancolie des balades que faisais avec ma grand-mère. ..
Sans avoir encore lu ton article, mon amoureux a eu envie de faire un feu ce soir justement. C’est peut-être parce que j’ai réussi la première épreuve d’un concours de violon et que la suite est demain que mon tendre à voulu me faire une jolie soirée. Et après avoir couché mes deux petits filles d’amour je me suis installée confortablement sur ma méridienne en face de la cheminée, avec du chocolat noir et une tisane rose bonbon. J’aime l’automne, et j’aime tes articles rassurants, doux, poétiques…
Merci Ophélie
J’adore l’automne! C’est une luminosité différente, « lavée », tout est plus brillant (certaines mauvaises langues diraient humide…),c’est un ciel qui peu être à la fois plombé et super lumineux (si, si, après la pluie, le beau temps), c’est une odeur d’humus, c’est les balades dans les bois, les champignons, ramasser les marrons, ramasser les feuilles et voir les enfants exploser mon tas de feuilles. c’est la nature qui change de couleur, des tons chauds, qui me plaisent. C’est la « chaleur » de l’automne qui est plus agréable, des belles journées au jardin, sans insectes qui piquent, un desherbage plus facile dans une terre bien humide.
C’est le calme après l’été, la rentrée et avant effervescence de Noël. C’est les soirées au coin du feu, les plats mijotés…
Et c’est pas encore le froid mordant de l’hiver!
quelle jolie écriture, couleur automne justement , je dirais non? tout est empreint de sensibilité, de détails qui réchauffent nos cœurs , merci Ophélie, c’est gentil tout plein de nous offrir tout ça, comme ça , juste comme ça! ….même si tu préfères l’été à l’automne , je te souhaite un très bel automne, savoureux et délicieux!!
This is where we have to part seasonal ways Ms Antigonexxi. Our winter has just given way to spring here in Tasmania Australia. The birds are singing, the days are getting longer and it’s light at 5.30am as I type this comment. We have all of the possibilities of spring and the heat and promise of summer ahead of us and as much as I would love to hang around in our wintry joy, I know that it is time to get out there and start planning our veggie garden futures all over again. I love our yearly seasonal cycles. They add colour and presence to our lives 🙂
Oh, spring in Australia… please, take me to your place, Narf! 😉
🙂 Spring is lovely here but summer is HOT!
Ca a été un régal de lire toutes vos raisons d’aimer l’automne ! Moi , j’aimais l’automne dans les vignes parce que je m’y baladais avec mon oncle chéri ! On faisait les vendanges de ses vignes , en petite colle : j’ai adoré cette période de ma vie ! Faire partie de quelque chose à peine plus grand que soi et en savourer ces instants ! Puis quand je suis remontée en Normandie , retrouver mon père pour les balades dans les bois ,déchiffrer le passage du sanglier et rentrer près de ma maman et préparer le repas , les châtaignes , les champignons <3 nous n'avions pas de cheminée mais qu'importe , nous étions là , tous ensemble , autour de la table tout près du four à se regarder en souriant ! Nostalgie
Moi, j’adore l’automne, son seul défaut majeur, comme tu le dis si bien, c’est qu’il annonce l’hiver ! Et chez moi (au Québec), l’hiver est long et neigeux (en avril, on en a toujours pas fini avec lui) alors je suis toujours un brin nostalgique quand l’été plie ses bagages. Mais l’automne pour moi, c’est les couleurs magnifiques des arbres qui deviennent arc-en-ciel, c’est la cueillette des pommes et l’odeur du beurre de pommes qui mijote, c’est halloween et les enfants qui débarquent à la maison déguisés en film d’horreur pour quêter des bonbons, non vraiment, j’adore l’automne, si seulement, il n’annonçait pas l’hiver…
Bonjour,
Je suis curieuse et intriguée par votre beurre de pommes! Qu’est ce que c’est?
Merci
Non, désolée …j’aime vraiment pas l’automne! Tout comme l’hiver d’ailleurs, que je hais encore plus! J’aime le soleil, la chaleur, les fleurs, les papillons , la plage, les barbecue, les apéros dans le jardin, les glaces…oui surtout les glaces, mais aussi les fraises, les abricots, les pêches, les myrtilles, les tomates et les concombres! Pourquoi je vis en Alsace? Je me pose cette question d’octobre à mars!
Ouf, ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule à me morfondre du départ des beaux jours ! 😉
Très chère Ophélie, bonjour,
J’ai découvert votre blog un peu par hasard, en surfant sur le net à la recherche d’infos sur la pratique du « no-poo » qui m’interpelle beaucoup.
A ce propos, votre blog est riche d’informations ; vos conseils me sont actuellement très utiles et je vous remercie de les avoir partagés.
Du coup, j’ai parcouru un peu votre site, à la recherche d’autres astuces pour prendre soin de son corps…
Et je suis tombée sur cet article qui n’a rien à voir avec tout ça et où vous parlez de ce mouvement que je ne connaissais pas : le végane. Je choisis cette orthographe pour ne pas vous heurter, mais, entre nous, cette querelle d’orthographes me paraît un peu futile, bien que votre verbe soit léger et votre texte plaisant à lire.
Bref. Autant le dire tout de suite : je n’adhère absolument pas.
Ce mouvement me semble fantaisiste et tout aussi futile que de se demander comment écrire son nom.
Et ce qui est plus grave, complètement déconnecté de la réalité et aux antipodes de préoccupations écologiques.
J’explique.
Je suis agricultrice.
Notre ferme est ce qu’on peut appeler diversifiée. C’est à dire que nous avons plusieurs activités, à savoir :
un élevage de moutons, pour la laine et le fumier.
un jardin qui nous nourrit une partie de l’année, nous deux et nos quatre enfants, mais aussi quelques voisins du hameau d’à côté. Et une production assez conséquente de pommes de terre que nous récoltons pour l’instant à la main pour fournir la cantine de notre village (collège et écoles maternelle et élémentaire)
des ruches pour le miel et la propolis
des céréales pour fabriquer notre pain au levain.
Le tout en bio.
Nous avons des chevaux pour travailler la terre. Nous avons bien un tracteur mais nous essayons de l’utiliser le moins possible.
D’une part pour limiter notre consommation de pétrole.
Et d’autre part, pour éviter le tassement du sol, ce qui le dégrade considérablement.
Nous l’utilisons surtout pour faire les foins pour nos animaux l’hiver (trop grande surface pour utiliser le cheval)
Après cette petite présentation, voici 3 points sur lesquels j’aimerais attirer votre attention :
1) la laine
A mon sens, utiliser la laine d’un animal n’est pas l’exploiter.
Le premier objectif de la tonte annuelle est le bien-être du mouton.
A l’état sauvage, le mouton perd sa laine naturellement.
Ce processus s’est perdu en partie depuis que le mouton est en captivité.
Vous me direz : « Pourquoi donc les maintenir en captivité ? » J’y reviendrai plus loin.
En tous cas, ne pas utiliser la laine, la jeter donc, serait gaspiller un produit somme toute très noble, mais aussi devoir la détruire et polluer notre chère planète.
J’aimerais également vous poser une question : Comment vous habillez-vous ? Privilégiez-vous des produits locaux ? Vous intéressez-vous aux étiquettes de vos vêtements ? D’où viennent-ils ? De France ? De Chine ?
Sont-ils faits avec des matières naturelles ou issues du pétrole ?
Le choix des vêtements qu’on utilise a un impact direct sur notre environnement et sur le quotidien de toutes ces personnes qui confectionnent ces vêtements.
Acheter un habit est un acte politique.
Pour ma part, je privilégie les vêtements de seconde main, qu’on me donne ou que j’achète pour 2-3€ dans un genre d’Emmaüs.
J’aime la laine et achète mes pulls dans une petite coopérative ardéchoise très méritante, qui n’exploite pas les gens de l’autre côté de la planète. J’essaie aussi d’acheter des vêtements bio quand j’en trouve.
Mes jupes, j’aime les choisir chez une petite couturière aux doigts de fée.
Et comme nous ne sommes pas dans un monde idéal et que je ne suis pas parfaite, j’enfreins mes propres règles parfois, quand je ne peux faire autrement ou que j’ai tout simplement envie de me faire plaisir.
2) la viande
Ma formation en agriculture biologique date de 2003. Et pourtant, je ne suis agricultrice que depuis 2011.
J’ai mis tout ce temps pour accepter de faire un compromis, pas le moindre : celui d’amener à l’abattoir des animaux de mon élevage, les mâles notamment.
Je ne suis pas en accord du tout avec le fait de devoir passer par là. Mais je ne peux garder des agneaux qui sailliraient leur mère.
Nous essayons de les vendre en priorité pour la reproduction.
En moyenne, nous amenons environ 5 agneaux par an à l’abattoir. A chaque fois, c’est une torture. A tel point que nous ne mangeons jamais la viande de nos animaux.
Nous ne sommes pas végétariens mais nous mangeons très peu de viande : du bœuf bio d’un élevage à 2 kms de chez nous, en échange de la viande d’un de nos agneaux.
C’est pas très glorieux…
Et pourtant…
Avec la viande de nos agneaux, des familles près de chez nous se nourrissent d’animaux qui ont été traités avec douceur et respect, de leur naissance à leur arrivée à l’abattoir, qu’on veut la plus tardive.
Ces familles mangeraient de la viande de toute façon.
Elles achèteraient de la viande de supermarché, celle d’animaux dont on n’est pas sûrs qu’ils ont été traités correctement et favoriseraient ainsi davantage ce genre de pratiques.
Et pourtant…
si personne ne mangeait de la viande, nombre d’espèces auraient disparu.
Je pense notamment aux chevaux comtois : nous travaillons la terre avec ce cheval de trait.
Nous ne mangeons pas de cheval chez nous. Mais il faut savoir que cette race existe encore grâce à la filière viande, malheureusement.
Sans tous ces gens qui mangent de la viande équine, nous ne pourrions pas aujourd’hui sur notre ferme, travailler avec notre cheval qui permet d’utiliser de moins en moins le tracteur et donc du pétrole dans un souci de préserver notre planète.
Sans les mangeurs de viande, nombre de races de moutons (entre autres) auraient disparu. Nous avons choisi des solognots, une race qui était en voie d’extinction en 2011.
Et pourtant…
S’il n’y avait pas d ‘élevage, qu’utiliserions-nous pour nourrir la terre et produire de bons légumes bios ?
Les élevages (et par là, je réponds à cette question : « pourquoi donc maintenir des animaux en captivité ? ») produisent du fumier que l’on composte pour nourrir la terre. Ce sont les bases de la biodynamie. Etre contre l’élevage, c’est donc refuser le mouvement biodynamique.
Et pourtant…
Sans les élevages, plus de biodiversité dans les prairies. Parce que la flore se développe grâce à leur pâturage.
Sans les élevages, plus de prairie. La forêt pour seul horizon.
Les prairies ont besoin d’être pâturées, fauchées, entretenues. Pas n’importe comment bien sûr. De façon réfléchie.
Je pense aussi aux abeilles, aux apiculteurs, aux mangeurs de miel que l’on peut accuser de piller ces pauvres abeilles. Mais sans ces apiculteurs, de moins en moins d’abeilles avec tous ces pesticides actuels, de plus en plus de maladies et plus aucun légume, aucune fleur, aucun fruit…
3) le tracteur, le cheval et les légumes
Vous me direz peut-être : « Pourquoi utiliser un tracteur, un cheval ? Pourquoi ne pas tout faire à la main ? »
J’ai crû comprendre que vous consommiez des légumes bio.
Produisez-vous vos légumes ? Combien de gens autour de vous produisent leurs légumes, font un jardin pour se nourrir exclusivement avec toute l’année ?
Autour de moi, peu de gens produisent leurs légumes. Beaucoup achètent dans des supermarchés bio ou non, au mieux dans des amap.
Moi-même étant à 600m d’altitude, je ne peux produire toute l’année et j’achète l’hiver mes légumes en supermaché bio.
Peu de gens (des maraîchers) produisent pour beaucoup de personnes sur des grandes surfaces. Et sur des grandes surfaces, on ne peut travailler à la main.
Le monde est ainsi fait maintenant, ce n’était pas comme cela, il n’y a pas si longtemps, avant l ‘exode urbain.
Certes nous ne sommes pas dans un monde parfait et nous sommes bien obligés de faire avec, en essayant de se remettre en question à plein de niveaux.
Tout n’est pas aussi simple que « être végane ou ne pas l’être »
Je trouve même à l’heure actuelle, dans le monde dans lequel nous nous trouvons et dans l’état dans lequel il se trouve aujourd’hui, irresponsable de tenir cette position. Je trouve qu’à l’heure actuelle, il y a trop de risque à avoir une position aussi tranchée.
Et cela ne m’empêche pas d’être d’accord pour dire non, à la violence sur les animaux, sur les hommes, sur la planète. Je sais ce qu’a dit Gandhi et comme il était végétarien. Ca me parle tellement.
Enfin, je voudrais dire tout le plaisir que c’est de côtoyer au quotidien des animaux. Une immense richesse, et notamment quand on a des enfants. Un trésor inestimable.
J’espère avoir chahuté les idées reçues.
Certains aspects m’auront échappé, c’est sûr.
Je ne demande qu’à me nourrir d’autres éclairages raisonnés.
Bien à vous,
Nadège
Ps : Moi j’aime l’automne parce qu’il annonce un autre rythme, le propre rythme de chacun. Etre à l’écoute de soi, faire le bilan, se reposer. Prendre soin de soi. L’hiver, quoi!
RePs : J’aime aussi la poésie que l’on trouve ici : les mots, les images. C’est beau.
Je vous remercie Nadège pour avoir partagé ici votre témoignage que j’ai lu avec attention et plaisir.
Belle journée !
Commentaire très intéressant. Je consomme de la viande produite localement, plus chère.Je sais que ces animaux ont eu une vie décente. Mais le point noir reste toujours l’abattage, comme vous l’évoquez….
Merci de votre message, Nadège.
Malheureusement, j’ai très peu de temps pour y répondre vraiment, mais je vous invite à aller lire les commentaires publiés sur ma page Fb, vous y trouverez quelques éléments de réponse !
Et comme cela n’a pas été abordé sur ce fil, je vous renvoie vers un article que j’avais écrit au sujet des alternatives écologiques et locales à la laine : https://antigone21.com/2013/02/19/chaud-ethique-et-ecolo-yes-we-can/
Bonjour Ophélie! et merci pour votre réponse.
C’est bien dommage que vous n’ayez le temps de répondre vraiment, d’autant que votre premier lien m’indique que son contenu n’est pas disponible actuellement.
Votre deuxième lien est intéressant. Mais, à chaque proposition, on peut mettre un bémol. Nous utilisons les terres agricoles de plus en plus pour d’autres choses que de la nourriture : agrocarburants, fibres textiles. L’Afrique en sait quelque chose et cela a un lien direct avec le problème de la famine, là-bas et ailleurs, mais surtout là-bas, je crois. Enfin pour l’instant,c’est ce qu’on sait.
J’ai trouvé un article, écrit de votre… clavier, encore plus intéressant à la fin du deuxième lien : « TOUCHE PAS À MA LAINE ! » qui m’a donné la nausée, en effet. Je ne connaissais pas ce genre de pratiques. Et en effet, mieux vaut se passer de laine dans ces cas-là.
Mais je m’aperçois que nous ne parlons pas vraiment de la même chose. Vous parlez de l’agriculture industrielle, de la production en masse, en oubliant qu’il y a d’autres pratiques.
Le problème de notre société, c’est surtout cette production de masse, la surconsommation à tout prix (et je pèse mes mots) et non pas le fait de porter de la laine de moutons, qui en soi n’est pas un crime et qui est essentiel au bien-être du mouton (mais je me répète)
Il me semble qu’il n’y aurait pas autant de dérives si chacun pratiquait la simplicité volontaire et la sobriété heureuse (celle dont parle Pierre Rhabi) et achetait local. Car c’est en allant à la rencontre de vrais gens que sont les agriculteurs, qu’on peut connaître les pratiques et s’assurer qu’elles sont conformes à notre éthique. Ou alors, on a encore cette possibilité, celle de produire soi-même tout ce dont on a besoin, ou le plus possible. Et là au moins, on sait de quoi on parle et on mesure tout ce que tout cela implique.
Là est mon combat en tous cas. Cessons d’être des consommateurs et devenons acteurs!
Pour terminer, j’aimerais aussi évoquer cette préoccupation de vouloir payer toujours moins cher : par là nous devenons complices des dérives.
J’espère vous avoir apporté cette nuance que représente la production locale.
Vous souhaitant une belle journée,
Nadège
A vous lire Nadège, on se demande comment la Terre a fait, ces derniers milliards d’années, pour s’en sortir avant l’arrivée de l’homme ! Et si personne ne mangeait de viande, cela signifierait une conscience humaine plus respectueuse du monde animal dans sa globalité, et nombre d’espèces n’aurait PAS disparu.
Merci Nadège pour ce témoignage ! Je vous suis à 100%…
Les animaux (espèce humaine comprise) sont tous susceptible de mourir de la prédation, du parasitisme ou de la maladie… Tel est la loi de la nature. Nous avons par contre le privilège d’être doué de conscience, à nous d’en profiter pour mener nos réflexion, faire nos choix et en être responsable. Mange donc ce que voudra manger celui qui le voudra 😉 ! Viande/pas viande, il n’y a pas de jugement à faire là dessus ! Chacun est libre de faire ses choix en matière d’alimentation et de nutrition, j’espère, avec le respect des autres. Là où il y a effectivement à blâmer, c’est quelle viande… Quelle viande ?
Pour répondre à Valérie,
1) avant que l’homme n’apparaisse, la terre n’avait pas à le nourrir. Elle s’en sortait donc très bien toute seule ! Seulement voilà, l’homme est arrivé et maintenant, on essaie de jongler avec les ressource encore disponible. Il y a ici deux clan : ceux qui s’occupe de les restituer de mieux possible, comme Nagège, et ceux qui ne s’occupe que de leur compte en banque, avec ou sans ressource naturelle (mais avec c’est quand même plus facile, hein).
Il faut constater aujourd’hui qu’il est nécessaire de « s’occuper de la terre » comme le fait Nadège pour palier aux dégâts causé par le reste de la société ! Avec notre présence, elle ne peut clairement pas s’en sortir toute seule ! Évidement, si nous disparaissions du jour au lendemain, la terre et la vie reprendrai du poil de la bête sans aide et ce serait reparti !
Il faut cependant savoir que sans l’homme, la terre ne serait qu’un vaste climax, avec une biodiversité moindre et respective aux 5 zone climatique terrestre, où les rares changements de climat-sol qui permet d’augmenter la diversité des espèce ne serait due qu’à des ‘accidents’ avec un faible potentiel (arbre qui chute au sein d’une foret, volcan qui entre en éruption, fleuve qui déborde). Il est vrai que l’action de l’homme sur la terre cause beaucoup de dégâts, fait disparaître des espèces… Mais à côté, non seulement, comme le disait Nadège, l’homme sauvegarde des espèces mais elle est responsable du développement d’une énorme quantité de nouvelles espèces depuis que l’homme Mais ça personne n’en parle !
2) Tuer un animal pour le manger n’est pas un manque de respect, ou alors la nature est d’un profond irrespect les êtres vivants, les animaux entres eux (et, désolé pour les végés : les végétaux aussi non seulement se font manger par des animaux mais sont en guerre entre eux. Concurrence pour l’espace, la lumière, les ressources… jusqu’à la mort de certaines espèces au profit des autres qui colonisent le milieu). C’est la loi de la nature même, sélection naturelle entre les espèces et au sein même des espèces.
Je suis conscient et respectueux du monde animal. Je suis conscient aussi du fonctionnement du monde, et enfin que personne n’a les mêmes besoins, envies, forces… C’est la diversité !
Le respect c’est de ne pas asservir les animaux. Le respect c’est donnant-donnant : le bétails gagne à être élevé dans des zones qui leur sont dédiés, nourrit, protégé des maladies et des prédateurs. L’éleveur gagne à utiliser la laine, le lait et la viande de son troupeau, en conservant une population stable et saine. C’est un aspect de « l’agriculture sauvage » ou « naturelle ».
Enfin, être Végan, c’est un engagement, rien de plus. On défend ce que l’on souhaite défendre, avec ses armes. Ce n’est pas un dogme à respecter, ce n’est pas la vocation de l’humanité, ce n’est pas ce qu’il faut pour tous. C’est tout cela pour certains individus et ils font bien d’être en accord avec eux même. Vive la diversité, vive le dissensus, vive la liberté !
Bonjour,
Je ne partage pas du tout le point de vue de Nadège et j’aurais aimé avoir le temps nécessaire pour l’expliciter davantage. Quelques mots néanmoins…
A mon sens, l’expérience de Nadège, qu’elle a bien voulu partager avec nous, et l’ensemble de son positionnement sont classiques des tenants d’une agriculture bio et paysanne, ce qui est très bien mais pas du tout le sujet. Le sujet n’est pas l’agriculture « bonne » ou traditionnelle, qui s’accommode de la demande sociétale en matière de « bien-être » animal, mais plutôt l’arrêt de l’exploitation des animaux (à notre seul profit !). C’est ce que portent les véganes et qui paraît si radical et subversif à la plupart de nos concitoyens tant les valeurs mises en avant par les véganes sont fortes et à l’opposé de la plupart de celles de la société occidentale actuelle. En cela les véganes font partie de ce que les sociologues appellent les « créatifs culturels », au sens où ils sont en train de créer une nouvelle culture qui inclut une pensée particulière mais également des actes, consommatoires notamment, en cohérence avec cette pensée.
Concernant l’agriculture, les races d’animaux évoquées sont pour la plupart, si ce n’est pour la totalité, issus des travaux de zootechnie de la seconde moitié du XIXe siècle (le pendant agricole de la révolution industrielle, en résumé) qui avaient pour principale motivation la rationalité économique. C’est ainsi que nous avons fini par avoir des vaches qui produisent trop de lait, des moutons qui ne perdent plus leur laine et l’accumulent comme le fameux bélier Shrek néozélandais, etc. C’est sans doute à cette période que je situerais le moment où le rapport de l’Homme à l’Animal (de rente pour le cas qui nous occupe) à commencer à se vriller pour être vu prioritairement à travers le filtre économique. Mais l’agriculture n’a pas plus besoin des animaux que nous n’en avons besoin pour nous nourrir. Voir ce lien : http://www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article427 , ainsi que ce document très complet : http://www.vegetarisme.fr/boutique/agriculture-vegane/
Enfin, je dirais que le vivant n’a en aucun cas attendu l’Homme pour se diversifier. La nature a ses équilibres que nous jugeons bons ou mauvais, mais ils ne sont en réalité ni l’un ni l’autre… La prairie n’est ni meilleure ni moins bonne que la forêt, elle est juste différente. La forêt a aussi ses avantages en termes de diversité, de productivité (y compris à visées nourricières : voir les jardins forêts des permaculteurs), de stockage de carbone, etc.
Merci Anne-Claire pour ces liens, notamment le premier.
Vous m’avez apporté par ce biais un éclairage raisonné qui correspond à mon questionnement et à mes aspirations.
Souhaitant une belle journée à chacun.
Nadège
J’aime la prose d’Ophélie!!! Merci pour ce joli texte pour commencer une journée sous la pluie diluvienne et dans le métro bondé…! L’automne au Japon est l’une des plus belles saisons, mais elle commence un peu plus tard, une fois que les typhons sont retournés dans leurs pénates souterraines. L’automne annonce la fin des chaleurs humides étouffantes de l’été, le retour du soleil, les lumières dorées et surtout les couleurs magnifiques des parcs, bois et forêts avec les feuilles de momiji (érables du Japon, je crois, pas trop la possibilité de vérifier là tout de suite) qui passent du vert au rouge. Je ne parle pas de fruits et légumes d’automne que j’adore au demeurant, mais ici, c’est toujours la lutte et les inquiétudes sur ce qu’ils contiennent, ni de la rentrée littéraire, mais l’année prochaine (2016), je participerai à l’événement à Paris avec la présentation de mon livre (cross fingers)…!
Bel autonme donc!
Je ne connais que l’été japonais, chaud et humide, mais j’ai toujours rêvé de visiter ce pays en automne (pour changer des traditionnels voyages au printemps ! 🙂 )
Et sinon, tu m’intrigues avec ce livre… hâte d’en savoir plus ! 🙂
Bonjour,
Très joli texte, J’étais hypnotisée…
Je n’aime pas l’automne juste parce qu’il avant l’hiver… et l’hiver vraiment je n’aime pas.
Belle journée 😉
J’ai du mal avec la chaleur de l’été, sa lumière blanche et j’adore l’automne et l’hiver =)
Une bonne raison de les aimer : les couleurs des feuilles, les brumes, puis la neige et les cristaux de givre. En ville on loupe toutes ces beautés, à la campagne on en est submergé !
Et aussi : on retrouve le plaisir de tricoter au coin du feu, de faire du ski, de passer des journées pluvieuses à jouer à des jeux de société en famille….
Eh bien moi, j’aime l’automne, et l’hiver, et l’été et son printemps. À chaque changement de saison, je ne peux m’empêcher de penser que celle-ci est bien ma préférée, et je suis un Dom Juan de l’acte II qui, à chaque paysanne, dit sincèrement qu’elle est dans mon cœur supérieure, oubliant tout le reste. J’aime les veloutés de potimarron et l’odeur des châtaignes, j’aime les pulls doux et les charmes des matins de brume, j’aime la mélancolie des feuilles mortes et les sanglots longs de violons sans langueur monotone, j’aime les teintes ocres et les horizons de douce tiédeur, celle de l’intérieur, celle du bon côté de la vitre, celle de contempler la pluie et le froid dans les bras de celui qui est toutes les saisons à la fois, qui est le Nord, l’Ouest, l’Est et le Sud tout entier. J’aime les mains qu’il faut réchauffer, les promenades qui font danser les feuilles en nature morte et couleur vive, les pommes tièdes, le déclin des jours et la déclinaison des palettes des petits chemins. J’aime l’automne et son repli, son rappel à l’essentiel, à ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Son injonction à voir, dans la courbe descendante autant que dans sa correspondante ascendante, une beauté pure et brute, ineffable et insondable. Celle d’un parcours qui doit accepter le deuil et l’arabesque parfois tendant vers la nuit, vers le vide, et si belle, si belle dans tout ce qu’elle a d’immuable. L’automne n’est pas une pente, ni un précipice, c’est une vague qui s’enroule, pour mieux rappeler que la vie part, et qu’elle revient.
Merci de tes mots si justes, si doux, Céline, des mots qui touchent et qui donnent espoir. Ton automne à toi, je veux bien alors, mais sans langueur monotone, les belles arabesques des feuilles qui s’envolent avant de toucher le sol me plaisent déjà bien assez. Et vive la vague, la vague qui nous prend, nous embrasse, nous plonge en elle avant de nous laisser reprendre notre souffle, par bribe, léger, heureux à chaque nouvelle bouffée.
Merci pour ce joli blog… quel plaisir : les soirées automnales nous inviterons à plus de temps pour le lire et le relire
J’aime l’automne parce que j’aime le « froid » (un peu :-p ) , un peu comme l’hiver …mais avec un beau soleil. Le temps gris…bof, sauf si je suis à la maison pour cocooner. Il y a de jolies couleurs aussi durant l’automne et puis c’est le retour des potirons and co, et ça j’aime ! 🙂 Même si les légumes d’été vont me manquer…
J’aime l’automne, comme j’aime toutes les saisons! (je dois être optimiste de nature!!!). Ce que j’aime en automne, c’est qu’on peut à nouveau allumer le four (faut dire que j’habite de l’autre côté des pyrénées, et ici il faut chauuuud en été!), et même recommencer à faire du feu dans la cheminée! J’adore le brouillard le matin quand je me lève. J’adore les feuilles dans les bois qui font crouich-crouich. Et ce que je préfère, c’est que je passe à nouveau plus de temps avec mes enfants: l’été, c’est la folie, j’ai pas de temps pour eux, entre le potager, les travaux, les fêtes, les trucs à arroser sinon ils crèvent… pfff pas une minute pour les enfants, à part quelques heures de plage… Alors l’automne, je l’attends vivement! On va se blottir dans le sofa, avec des yakaris et des tisanes, on va tisser et tricoter ensemble devant le feu, on va hurler de joie en observant les hirondelles qui se rassemblent, on va passer des heures à faire des biscuits à la cannelle, on va se cacher sous la grosse couette du lit en écoutant la pluie, et puis bientôt, ce sera l’hiver! Youpie! La neige qu’on attend impatiemment, les bûches qui craquent dans le feu, et surtout, surtout, notre spectacle favori, qu’on regarde pendant des heures depuis la fenêtre: les dizaines d’oiseaux qui viennent picorer nos kakis bien mûrs sur leur arbre!
Au passage: j’adore ton blog, je le lis avec plaisir depuis un bon bout de temps même si je ne commente jamais rien. Bonne continuation!
J’aime beaucoup les couleurs d’Automne dans les arbres. Certes le soleil va aussi me manquer, mais il n’est pas souvent présent par chez moi. Les courges sont mon petit bonheur d’automne aussi ! Je vais retrouver mes chaussettes toute douce pour le soir après le boulot et ma couette toute douce pour regarder un film sur le canapé en mangeant ma soupe. Je pourrai dire : « Je fais ma petite mamie ». Avec un peu de chance mon chat Loukoum viendra contre moi et il réchauffera ses petites pattes glacées par le froid du grenier où il aime traîner.
Oh, Loukoum… j’aime ! 🙂
Je me reconnais TELLEMENT dans ton article…
Moi non plus, je n’aime pas l’hiver, je n’aime pas l’automne. Inconsciemment, ça m’angoisse (je fais des cauchemars de la fin de l’été, c’est dire comme c’est ancré au fin fond de moi-même). Je n’aime pas le froid, le manque de luminosité, les journées très courtes et le fait que, quand tu bosses à l’intérieur en horaires « bureau », tu ne vois quasiment pas la lumière du jour…
Pour moi, les raisons d’aimer l’automne/hiver sont de rester au chaud chez soi à hiberner sans culpabilité, à bouquiner, regarder des films en gilet et chaussettes « pilou-pilou » sous un plaid avec une bonne tisane. De pouvoir porter le combo collant bien chaud et confortable avec une jupe ou une robe et des bottes. De sentir l’odeur de chicorée dans l’air frais. De donner des coups de pied dans les tas de feuille. Pour le reste, je reste une éternelle amoureuse des ces chants d’oiseaux qui annoncent le retour des beaux jours, de cette nature qui rejaillit et nous offre ces belles couleurs et délicieux parfums estivaux, de la sensation du soleil sur la peau, de pouvoir sortir les cheveux mouillés et les laisser libre à l’air et aux rayons du soleil…
J’aime l’automne car c’est la saison de mon anniversaire 🙂
C’est le moment où l’on peut mettre des vêtements doudous comme des pulls bien moelleux, des mitaines ou des écharpes, sans pour autant qu’il ne fasse trop froid.
Les feuilles d’automne.
La bouffe: champignons, potirons, pommes, miel.
Boire un chocolat chaud en terrasse.
Et comme c’est la rentrée, c’est aussi synonyme de nouveau départ!
Mais vous fêtez tous votre anniversaire en automne !.. A chaque fois que je craindrai les jours qui raccourcissent et s’assombrissent, je penserai à tous mes lecteurs et lectrices qui s’éveillent à cette saison… futur bon anniversaire ! 🙂
Merci 🙂
Et tu peux aussi penser à tous ces bons films que tu vas regarder bien au chaud sous la couette, en buvant un bon chocolat chaud (ou un thé). En fait l’automne est une saison très romantique… Hier j’ai vu plein de couples se serrer sous les parapluies, c’était vraiment mignon 🙂
Et aussi, La couleur des arbres ici en Auvergne est sublime. C’est le moment d’aller se promener !
(Mais moi aussi j’aime l’été)
L’automne est ma saison préférée, pour quasiment toutes les raisons que tu as si justement mentionnées dans ton article. La lumière automnale, cocooner dans sa comfort zone, les couleurs chaudes, l’atmosphère générale… L’automne, c’est la vie ! xx
Magnifique l’automne, les couleurs chaudes font du bien !Mais j’aime me cocooner avec un bon chocolat chaud maison et des petits gâteaux 🙂
Je suis comme toi, je ne suis pas fan fan de l’automne! Mais il faut avouer qu’il a quand même quelques bons cotés, dont les courges et le feu dans la cheminée. Et puis aussi les couleurs mordorées des arbres. Un de mes grands plaisir d’automne : marcher sur les feuilles mortes pour les entendre craquer (je suis même prête à faire des détours dans la rue pour ça!). En fait, plus que l’automne et le froid qui s’annonce, ce que je n’aime pas, c’est l’humidité qui va souvent de pair. Mais si l’automne est beau et sec alors là oui, on peut dire que j’aime l’automne!
Bonne fin de semaine à toi.
Bonjour, je découvre votre blog et je suis ravi ! A l’automne, oui c’est le moment de prendre soin de soi, de bons petits plats, de belles balades dans une nature aux tons chauds, des massages aux huiles etc… Envie de douceurs, de bougies, d’encens, d’ambiance feutrée….
Belle Antigone, personnellement, j’aime le soleil et la chaleur estivale, le sable sur la peau, le sel dans les cheveux, l’odeur du thym et de la lavande dans la garrigue, les balades langoureuses, les ploufs a la belle étoile, le camping dans les montagnes, les cerises et les framboises qui n’ont que quelques centimètres a parcourir entre l’arbre/arbuste et la bouche, la pluie chaude invitant a danser avec elle, les robes légères… mais tout autant la neige et le froid, les vents glacés qui sentent bon le Nord, les chocolats chauds au coin du feu, les pieds, nez et mains gelés qui picotent en se réchauffant, les histoires qu’on se raconte ainsi les longues soirées d’hiver, les chats qui se lovent sur nos genoux, les matins tout blancs ou chaque pas crisse sous notre poids, les habits chauds et réconfortants, les sourires des gens rentrant dans la cuisine ou mijote une petite soupe délicieuse après avoir affronte Dame Nature et sa froide blancheur… J’aime aussi les tempêtes et les orages si violents que l’électricité est coupée et qu’on doit sortir les bougies, j’aime les inondations et tous ces événements naturels qui rappellent a l’Homme qu’il n’est rien, que la Nature sera toujours plus forte et que nous devons suivre ses règles, que nous le voulions ou non…
Par contre, j’aime pas quand les gens râlent tout le temps contre la chaleur, le froid, la pluie, le vent, le brouillard, le ceci et le cela… pourtant tout cela, c’est notre environnement naturel et nutritif, et cela me parais simplement merveilleux… Faisons plutôt comme toi dans ton article et profitons de toutes ces bonnes choses quand elles sont la, et laissons partir les autres pour que nous puissions mieux les retrouver ensuite!
Aahhh <3 J'aime ton commentaire. Pour moi les saisons qui passent ne me réjouissent ou me déplaisent pas. Je suis contente que l'été soit fini car je n'ai plus à gérer la chaleur, je suis triste que l'été finisse car il faut affronter la pluie, je suis contente que l'automne arrive car je peux remettre ma parka, je suis triste que l'été soit fini car je dois remettre des chaussettes. Bref, je suis comme toi, j'aime toutes les saisons et mon bonheur et mes joies n'en dépendent pas. Je suis en fait contente de passer à autre chose, j'ai eu assez d'été.
Aller cueillir les châtaignes, les champignons, marcher parmi les arbres et s’imaginer qu’on se trouve dans une forêt canadienne aux mille couleurs… et l’odeur de l’automne : du boisé et du frais… <3
L’automne, c’est chouette quand on a une cheminée… mon rêve!
Et c’est très bientôt !.. Un très bon anniversaire à toi aussi ! 🙂
J’habite dans le sud alors la notion d’automne est un peu relative par chez moi… J’aimais beaucoup cette saison quand je vivais en Franche Comté et qu’il faisait vite frisquet, qu’on pouvait vite ressortir manteaux, bottes et collants pour patauger dans les feuilles mortes… Ici c’est plus ambigu. Par exemple le matin il fait 14/15 et l’aprem 25/26… Vestimentairement parlant je HAIS cette espèce de demi-saison qui me contraint à être en jean 7/7. Pareil les tisanes de gingembre, la lecture sous la couette etc… on oublie… la couette pour le moment me sert qu’en fin de nuit.
Au niveau de la nourriture y’a des bons côtés : effectivement l’automne est plus propice à la comfort food… déjà à l’intérieur de mon appart il fait une température décente, donc je peux à nouveau laisser des tas de truc mijoter, compoter et confire sans avoir l’impression de vivre dans une étuve. Ensuite ce que j’aime en automne c’est le retour des courges et je me damnerais pour des courges faut bien le reconnaître. Y’a aussi les coings et les noisettes miam. Cela me console un peu d’avoir dû dire adieu aux pêches, aux framboises, aux courgettes, aux tomates et aubergines.
Après oui les lumières sont plus douces et j’adore quand il commence à faire un peu frais et que dehors ça sent la pomme et le feu de bois (souvenirs d’enfance)… même si pour ça je vais encore devoir patienter un bon moment :-).
Cél à couché un automne que je ne voudrais pas dénaturer. Sa petite prose est à l’image de chaque saison, vivantes et belles.
Voici alors mon remix (feat AntigoneXXI) pour vous raconter l’hiver…
« […] les bruines ingrates (sont belles, dansants dans les lumières du soir et du matin, des lampadaires de villes, dans les ruelles…), […] les bonnets serrés (sont autant de couleurs portées sur la tête de tout-un chacun ! du bleu, du rouge, du orange… ravivent les journées devenues trop terne), […] les lèvres gercées (de votre partenaire, délicates à mordre, qui donne à aimer la rusticité, la (re)découverte de sensations oubliée sur le bout de vos propres lèvres), […] la pluie qui berce le soir en tapant contre la vitre derrière laquelle vous êtes bien protégé, au fond même de la couette), […] le soleil qui se lève après moi (et que je peut enfin surprendre au lever ! rien de tel que de voir le monde s’éveiller… L’Antigone de Jean Anouilh savait cela !), […] le soleil qui se couche avant moi (et dont je peut apprécier la poésie avant qu’il ne se love dans son nuage d’édredons), […] la grisaille (qui fait frissonner le matin, rend son mystère au monde la journée, joue dans les lampadaires le soir et nous engloutis la nuit à la sortie des pubs où nous nous réchauffionsentre amis), […] les chaussettes trempées (desquelles on s’extirpe à grande joie avant de prendre une douche bien chaude et bien méritée), […] les doigts glacés (de votre ami(e) qui vous serre la main à la recherche de chaleur) , […] les trottoirs qui glissent (luisants au matin du verglas que la nuit lui à déposé dessus), […] le vent qui mord (les oreilles et le nez, points rouges débordants des laines, qui réveille vos sens et qui vous fait sentir bien vivant !), […] la neige […] (légère, blanche comme un drap de soie… que les enfants façonnent avec tant d’insouciance…), […] l’hiver (c’est la poésie d’un monde rustique, conviviale, où l’on se perd dans des discussions sans fin entre ami à boire du thé ou du vin chaud, au bord du feu si l’on a de la chance, dans des canapés confortable, emmitouflé de laines et de couvertures. On rigole, on chante, on se serre les uns-les-autres, on joue à des jeux de société… On prend du temps pour soi, pour se reposer pour faire une pause… L’hiver est un plaisir aigre-doux, tendre-mordant. On s’y ressource pour enfin ré-attaquer les nouvelles saisons avec énergie et passion ! Le printemps est déjà là… Exactement quand on l’attendait). »
L’automne c’est aussi les longues balades dans les forêts dorées, les derniers vide-greniers, la reprise de pleins d’activités culturelles trop chouettes qui se sont arrêtées le temps de l’été 🙂
Mais les 6 premières raisons que tu as données sont quand même les meilleures haha
Ah oui l’automne… pour l’instant elle est bien plus ensoleillée que ne l’a été mon été et j’en profite ! j’ai surtout envie que ce soit l’hiver, en espérant avoir un peu de neige et pouvoir admirer le givre sur les arbres le matins en me levant…
Quel joli texte … On n’a pas envie d’y ajouter quoi que ce soit !
C’est un texte bien amusant que tu nous livres là Ophélie ! En fait, (en vrai) tu l’aimes bien l’automne … comme toutes les saisons. 🙂 Ben moi, je les aime toutes ces saisons, ces diversités, ces nouveautés renouvelées. J’aime ces lumières différentes dont nous bénéficions en Europe. Et pourtant, je n’aime ni la grisaille, ni l’humidité, ni les trottoirs qui glissent. Mais j’aime allumer des bougies le soir dans ma maison, voire faire un feu dans ma cheminée, m’envelopper dans une douce couverture de laine et préparer un chocolat chaud bien épais (celui qui fait de belles moustaches gourmandes). En fait, comme toi et bien des personnes qui ont répondu à ce post, je crois que j’aime la vie, tout simplement. Merci de ton témoignage. A bientôt donc
[…] faut dire que je suis une nostalgique des saisons (cf. ici et là) et que je tire toujours sur la corde pour savourer les derniers abricots en septembre, les […]