Aujourd’hui, pour changer un peu, j’avais envie de mettre la main à la pâte, non pour la porter à la bouche cette fois-ci, mais aux lèvres ! Et hop, c’est parti pour un petit DIY ! (‘DiAïeWouaille’, ou Do It Yourself pour les non-initiés).
La baumàlévrisation (Littré, du latin vulgaire balmalabritionis) était un incontournable de mes années collège : on se passait le baume de lèvres en lèvres (I♥Microbes!), on rivalisait à qui aurait le plus fluo des gloss, et on finissait même par manger ces tubes au goût de fleur, malabar, chocolat ou barbapapa. Malheureusement, à l’époque où l’on changeait de baumes comme de vêtements, on ne savait pas vraiment ce qu’il y avait dedans, et si l’on avait su, on n’aurait peut-être pas aussi goulûment lapé nos sticks multicolores…
Aujourd’hui, je vais vous montrer pourquoi et comment faire son baume à lèvres maison, un baume très rapide à faire, personnalisable à l’envie, requérant un nombre d’ingrédients & d’ustensiles très limité, 100% naturel, bio et végétal… bref, vous allez voir, il n’y a que des bonnes raisons pour opter pour les baumes à lèvres maison !
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Pourquoi faire son baume à lèvre maison ?
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Les baumes à lèvres du commerce sont très chers au regard de leur composition. Prenons un stick très courant, le Labe**o Classic (3,15€) pour ne pas le nommer. Sur le site de la marque, les ingrédients sont au nombre de deux : Huile précieuse de Jojoba, Beurre de Karité naturel (cela ne suffirait pas de mettre ‘huile de jojoba’ et ‘beurre de karité’, encore faut-il qu’ils soient ‘précieux’ et ‘naturels’, mais bon, passons…).
Vérifions la liste des ingrédients telle qu’on peut la trouver ailleurs :
cera microcristallina, octyldodecanol, hydrogenated polydecene, cetyl palmitate, ricinus communis, myristyl myristate, vp/hexadecene copolymer, cetearyl alcohol, polyglyceryl-3 diisostearate, butyrospermum parkii, cocoglycerides, pentaerythrityl tetraisostearate, cp/eicosene copolymer, C20-40 alkyl stearate, cera carnauba, simmondsia chinensis, tocopheryl acetate, penthenol, vitis vinifera, glycerin, cera alba, aqua, limonene, linalool,benzyl benzoate, citral, parfum.
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On a donc majoritairement (dans l’ordre d’importance) :
- des dérivés du pétrole : la cera microcristallina, c’est de la paraffine, autrement dit un corps gras inerte issus de minéraux, au prix de revient très bas pour le fabricant, mais à l’effet occlusif sur la peau (= bouche les pores) et sans aucun élément nutritif. Les huiles minérales sont, d’autre part, très polluantes.
- des alcools gras : (octyldodecanol, cetearyl alcohol, C20-40 alkyl stearate) On les utilise comme émulsifiants, épaississants et opacifiants. Ils ont les mêmes caractéristiques que les huiles minérales, mais sont en plus irritants pour l’épiderme.
- des silicones : le hydrogenated polydecene, c’est une matière de type plastique inor- ganique obtenue à partir de silicium et d’oygène, extrêmement néfaste pour l’environnement, car très peu biodégradable. Les silicones n’ont, en outre, aucune propriété bénéfique pour la peau, puisqu’elles se contentent d’y laisser un film inerte.
- des polymères : (vp/hexadecene copolymer, cp/eicosene copolymer) Il s’agit d’une matière plastique aux propriétés semblables aux silicones : production d’un film sur la peau qui peut boucher les pores.
- des émulsifiants : (polyglyceryl-3 diisostearate, pentaerythrityl tetraisos- tearate) Dans les produits conventionnels, ces tensioactifs sont presque tous d’origine synthétique ou animale, alors qu’en bio, ils sont souvent dérivés de cires végétales ou de sucre.
- des ingrédients toxiques ou d’origine douteuse : le cetyl palmitate, un ester dérivé des acides palmitique et cétylique, peut provenir de baleine ou de dauphins (1, 2) ; les parfums sont à l’origine de réactions allergiques en raison des molécules aromatiques de synthèse…
- de (trop) rares produits naturels : l’huile de ricin (ricinus communis), le beurre de karité (butyrospermum parkii) ou l’huile de jojoba (simmondsia chinensis) sont certes naturels, mais en quelle proportion sont-ils présents ici ? Les deux ingrédients étiquetés comme ‘principaux’ par la marque n’arrivent respectivement qu’en 10e et 16e position ! De plus, ces ingrédients sont souvent extraits à l’aide de solvants, ce qui peut réduire à néant leurs propriétés naturelles.
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Autrement dit, pour 3,15€, on a un produit composé de pas moins de 28 ingrédients (!), quasiment dépourvu de principes actifs, potentiellement irritant, allergène et occlusif, contenant des matières plastiques et des produits animaux… Sympa, non ?
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Et si je dis qu’en échange on peut avoir un produit économique, efficace & naturel ?
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Comment faire son baume à lèvres maison ?
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Plutôt que vous donner une simple recette de baume à lèvres, je préfère vous donner la ‘formule’ pour faire de superbes baumes maison 100% végétaux. Une fois les proportions comprises, il ne vous restera plus qu’à concocter vos propres baumes personnalisés ! A titre d’exemple, je vous proposerai 4 recettes au choix. Vous allez voir, c’est un jeu d’enfant !
Pour un baume maison, il faut :
- un beurre végétal*
- une huile végétale
- de la cire végétale (candelilla, carnauba, riz, etc.)
- un conservateur (huile de germes de blé, vitamine E…)
- la botte secrète (opt.) : des huiles essentielles et/ou des colorants naturels.*
* Vous pouvez aussi n’utiliser que de l’huile, mais le pouvoir hydratant et nourrissant sera moins important.
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Comme vous le voyez, on n’a ici besoin que de 4 ingrédients de base… Voilà qui change des 28 ingrédients du Labe**o ! Selon les huiles utilisées, votre baume à lèvre n’aura pas les mêmes propriétés. On peut opter pour un baume spécial ‘grand froid’ ou plutôt pour un baume léger et qui donnera une jolie couleur à vos lèvres…
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Pour plus de détails :
- le beurre végétal : les beurres de karité ou de cacao sont riches en acides gras essentiels (notamment oméga-3) et en vitamines (A, C, et E), en plus d’être très hydratants et tonifiants. Parfaits en hiver, pour les peaux abîmées, et les lèvres gercées. Le parfum du karité est neutre, tandis que celui du cacao est assez prononcé.
- l’huile végétale : l’huile de noyau d’abricot convient à tous les épidermes, notamment les peaux fines, sèches et ridées ; l’huile d’amande douce réduit les inflammations et favorise la cicatrisation des crevasses ; l’huile d’olive est particulièrement riche et idéale pour les peaux sèches ; l’huile de coco est un excellent lubrifiant et hydratant naturel ; l’huile de carotte (en fait, le résultat de la macération de racines de carotte dans de l’huile de tournesol) est particulièrement riche en bêta-carotène et prépare bien au soleil.
- la cire végétale : j’utilise de la cire de candelilla (comme dans mon déo maison), mais libre à vous d’en choisir une autre. Cette cire est particulièrement adaptée aux soins des lèvres abîmées, de par son pouvoir de rétention de l’huile.
- un conservateur : je choisis de l’huile de germe de blé plutôt qu’une huile spéciale ‘vitamine E’, car elle est plus économique et on la trouve facilement en magasin bio. Etant naturellement dosée en vit. E, elle est excellente pour les peaux abîmées, sèches et ridées. On l’utilisera ici comme conservateur en toute petite quantité. [et non, elle ne contient pas de gluten !]
- les bottes secrètes : (opt.) les huiles essentielles (vanille, géranium, orange…) présentent de nombreuses propriétés (antiseptiques, hydratantes, nourrissantes, adoucissantes, restructurantes…), en plus d’avoir des parfums envoûtants. La poudre de cacao ou de betterave, ou encore des fruits secs (framboise, fraise…) réduits en poudre fine, donnent de merveilleux colorants naturels.
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Sans plus attendre, les recettes !
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D’abord, le baume à la vanille : un classique, assez neutre, pour homme comme pour femme, parfait pour protéger vos lèvres contre le manque d’hydratation et le froid, tout en restant discret.*
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Baume à lèvres Vanille
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Pour 10 ml. de produit
Ingrédients :
- 5 g ou 5 ml [1/2 tsp] de beurre de karité
- 5 g/ml [1/2 tsp] d’huile de noyau d’abricot
- 2 g. [1/2 tsp] de cire de candelilla (ou autre cire végétale)*
- 2 gouttes d’huile de germe de blé (ou vit. E)
- 2-3 gouttes d’HE de vanille
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* Ces proportions sont idéales pour un baume en stick, notamment. Si vous voulez un résultat plus crémeux (proche du gloss), diminuez la part de cire végétale.
☛ 5 g/ml signifie que 5 g = 5 ml .
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Préparation :
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- Faites fondre au bain-marie le karité, l’huile d’abricot et la cire.
- Une fois le tout fondu, ajoutez l’huile de germe de blé et l’HE. Remuez à l’aide d’une spatule.
- Versez le tout dans votre pot ou stick vide (attention, ça se solidifie très vite !).
- Laissez refroidir votre baume et voilà le travail !
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Et maintenant, place à mon chouchou !
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Mmm… ce baume au chocolat est tout simplement à croquer ! C’est un baume spécial hiver ou lèvres fragiles, de par la présence de beurre de cacao et d’huile d’amande douce. Pour la jolie couleur, un petit peu de cacao en poudre et c’est tout ! Rassurez-vous toutefois, il ne s’agit pas là de rouge à lèvres : la teinte du baume est très délicate et subtile.
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Baume à lèvres Chocolat
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Pour 10 ml. de produit
Ingrédients :
- 5 g/ml [1/2 tsp] de beurre de cacao
- 5 g/ml [1/2 tsp] d’huile d’amande douce
- 2 g. [1/2 tsp] de cire de candelilla (ou autre cire végétale)
- 2 gouttes d’huile de germe de blé (ou vit. E)
- 1/4 càc [tsp] de cacao en poudre
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Préparation :
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- Faites fondre au bain-marie le beurre de cacao, l’huile d’amande et la cire.
- Une fois le tout fondu, ajoutez l’huile de germe de blé et la poudre de cacao. Remuez.
- Versez le tout dans votre pot ou stick vide.
- Laissez refroidir votre baume et délectez-vous de sa saveur cacaotée.
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Et maintenant, mettons un peu de peps sur nos lèvres !
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Un peu fatigué par le froid et le temps maussade ? Alors essayez mon baume Peps ! Voici un baume à lèvres ultra-vitaminé, parfait pour le printemps et l’été, à la saveur tendre et acidulée d’orange douce. En guest star, l’huile de carotte, bourrée de bêta-carotène, histoire de protéger vos lèvres et leur donner de belles couleurs en vue du grand soleil de l’été…
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Baume à lèvres Peps !
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Pour 10 ml. de produit
Ingrédients :
- 5 g/ml [1/2 tsp] de beurre de karité
- 5 g/ml [1/2 tsp] d’huile de carotte
- 2 g. [1/2 tsp] de cire de candelilla (ou autre cire végétale)
- 2 gouttes d’huile de germe de blé (ou vit. E)
- 2-3 gouttes d’HE d’orange douce
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Préparation :
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- Faites fondre au bain-marie le beurre de karité, l’huile de carotte et la cire.
- Une fois le tout fondu, ajoutez l’huile de germe de blé et l’HE. Remuez.
- Versez le tout dans votre pot ou stick vide.
- Laissez refroidir votre baume et préparez-vous pour bondir !
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Pour finir, un peu de douceur dans ce monde de brutes…
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Quoi de mieux pour adoucir vos lèvres fragiles que mon baume Fleur ? Jeunes âmes délicates et petites fées des bois, ce baume est fait pour vous ! Pour une extrême douceur et une parfaite hydratation, j’ai choisi l’huile de coco. Quelques gouttes d’huile essentielle de géranium suffisent à donner un délicieux parfum de rose (vous pouvez aussi opter pour de l’HE de rose, mille fois plus chère…) et une pincée de poudre de betterave pour une jolie couleur. Pour une teinte plus rosée, je vous conseille la poudre de framboise !
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Baume à lèvres Fleur
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Pour 10 ml. de produit
Ingrédients :
- 5 g/ml [1/2 tsp] de beurre de karité
- 5 g/ml [1/2 tsp] d’huile de coco
- 2 g. [1/2 tsp] de cire de candelilla (ou autre cire végétale)
- 2 gouttes d’huile de germe de blé (ou vit. E)
- 2-3 gouttes d’HE de géranium
- 1 pointe de couteau de poudre de betterave
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Préparation :
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- Faites fondre au bain-marie le beurre de karité, l’huile de coco et la cire.
- Une fois le tout fondu, ajoutez l’huile de germe de blé, l’HE et la poudre. Remuez.
- Versez le tout dans votre pot ou stick vide.
- Laissez refroidir votre baume et laissez-vous envahir par sa douceur !
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Et voilà ! Ces baumes se conservent 10-12 mois (et peut-être davantage…). Le prix de revient moyen est d’environ 0.90€ par baume: pour de la qualité bio, je crois qu’on ne peut guère faire mieux ! La plupart des ingrédients nécessaires à la confection de ces baumes se trouve en magasin bio, et sinon, j’ai donné les liens dans l’article.
J’espère que cet article vous aura intéressé et que vous ne regarderez plus votre stick du commerce de la même manière ! Croyez-moi, il ne sert à rien de vider son porte-feuille dans des produits dont les principaux ingrédients sont du pétrole et du plastique. Mieux vaut sans hésiter ici opter pour la préparation maison !
Et si vous êtes récalcitrants, sachez que vos lèvres se porteront aussi très bien au naturel ! Une goutte d’huile (quand j’insiste) en hiver, rien du tout en été… les lèvres de mon amoureux sont vierges de tout baume, et, croyez-moi, elles sont on ne peut plus douces ! 😉
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765 comments
Ce sera un pep’s pour moi, s’teuplait. Merci !
Juste WHAOU ! Je fais plus simple, mais ça n’est pas non plus le top : un pot d’huile de coco au bureau (pour les mains et les lèvres), et un mini-récipient avec de l’huile d’olive à côté du lit (pour les ongles et les lèvres). Le côté portable, ça me manque…
On peut remplacer les beurres par de l’huile de coco, à ton avis ?
Oh, merci beaucoup Hélène, c’est très gentil !
Mmm… ton bureau doit sentir bien bon et faire la joie de tes camarades de travail ! (et ta chambre, un peu plus vinaigrette, le bonheur de ton chéri ! 😉 )
Oui pour l’huile de coco, ce sera peut-être un peu moins nourrissant, mais ça marchera tout aussi bien !
Trop bien, tes petits baumes! J’en ai fait une série récemment avec de l’HE d’amande amère, mais une version vanillée (voire vanille-choco?) me tente beaucoup! Je vais partir en quête de petit pots pour une tambouille du dimanche! 🙂
(En revanche, j’ai deux beurres de karité dont un qui sent super fort, et j’ai un peu de mal avec le goût dans les baumes…)
Merci beaucoup Gaïane !
Ah, super fort ? Hmm… le mien ne sent rien, car j’avais opté pour un non-brut, au parfum très discret, mais je viens de me rendre compte qu’il n’est plus disponible en ligne…
Bjr,
Une collègue m’avait ramené du beurre de karité de Côte d’Ivoire et bien l’odeur arrache. Je continue à en acheter en mag bio qui n’a pas d’odeur.
Je fais le mien aussi depuis cet hiver ! Un peu pareil, je mets beurre de karaté, cire de riz et… huile de calendula. J’ai essayé plusieurs recettes mais rien ne vaut cette huile hyper hydratante ! Sans elle, j’avais toujours les lèvres sèches.
Ah, je n’ai jamais essayé l’huile de calendula ! Si j’en vois, je n’y manquerai pas ! 😉
Bonjour,
Merci pour ces recettes, ça me donne envie d’essayer. J’ai toujours les lèvres gercées (été comme hiver) et je cherche toujours LA crème miracle! J’aimerais bien me lancer dans la fabrication maison, pourrais tu me dire où je peux acheter les ingrédients?
Merci,
Emilie
Merci Emilie.
Alors, soit en magasin bio (la plupart y est disponible), soit en ligne : pour les produits qu’on ne trouve pas forcément en magasin, comme les cires végétales, j’ai mis des liens vers Aroma-Zone, une boutique en ligne.
Merci beaucoup pour ces recettes.
Je t’en prie, Elisabeth !
Whaaa… tellement super comme D.I.Y !!!
je crois que je vais me faire celui au cacao sans plus tarder, j’ai presque tout ce qu’il faut pour ! 🙂
Juste une petite question, où trouves-tu ces petits pots tout simples et tout mignons ? Et aussi, je ne m’étais pas beaucoup penchée sur les cires végétales jusqu’à aujourd’hui, on en trouve dans quasi tout les magasins bio ?
Merci Ophélie ! 🙂 et bon week-end
désolée, je n’avais pas vu les liens pour les cires .. !
Merci beaucoup Maud, tu vas voir, c’est très facile !
Pour les pots, j’opte pour des petits pots en verre à capsule qu’on trouve ici (tout en bas à droite). C’est un peu plus cher que le plastique ou l’aluminium, mais c’est une matière que je préfère ! 😉
Et aucun souci pour les cires !
Pour les mini-pots (et le bien-être de mon dos), je réutilise les pots d’échantillon Body-Shop. Bien plus léger que le verre et, eum, gratuit. 😉 #RecupPower
Ah, je n’ai jamais acheté chez Body Shop, donc pas d’échantillons pour moi, snif ! 😉
Pas besoin d’acheter! 😉 #astuce
Bonjour Mlle Cassis,
S’agit-il de Body-shop de Besançon ?
J’habite dans le Doubs mais je ne connais pas ce site (ou cette boutique). Est-il toujours possible d’avoir quelques échantillons ?
Merci pour le partage
Super article, merci pour ces recettes!!! Je les garde bien précieusement, je m’y mettrai certainement un jour, quand j’aurai les ingrédients nécessaires. Pour le moment, j’achète mes baumes à lèvres sur Aroma Zone, j’adore celui à la noix de coco et celui à la framboise, mmh. Et rien que des bons ingrédients aussi 😉
Bécots!
Célestine
Ah, je n’ai jamais essayé leurs produits finis ! A dire vrai, je ne savais même pas qu’ils en commercialisaient… Je suis une bébé d’AZ, j’ai découvert il y a peu et n’ai acheté qu’une fois là-bas ! Mais, au moins, de quoi faire des stocks pour des années à venir ! 😉
Super super super super super article! Je pense que je vais en faire un (au chocolat miam)! ♥
Bisous,
Maêva du blog:
http://quotidiendunefille.blogspot.fr/
Merci beaucoup Maëva !
J’adooooore faire mes baumes à lèvres :-)! Merci pour ces petites recettes, elles ont l’air top 🙂
Je t’en prie Noix de coco ! N’hésite pas à nous faire partager tes recettes maison !
Moi qui ai toujours les lèvres gercées en hiver mais ne supporte pas le moindre baume, j’espère que j »ai enfin trouvé une solution 🙂
Merci…
J’espère aussi pour toi, Musa ! 😉
Je confirme, faire son baume à lèvres c’est bien plus économique!! Par contre, on peut aussi aller au plus simple si on a trop la flemme et prendre du beurre de karité tout seul. Personnellement, les cires dans les baumes me rendent les lèvres plus sensibles (allez savoir pourquoi!!!??), du coup j’évite d’en mettre. Et comme là je suis à J-6 du terme de mon accouchement, faire quoique ce soit me fatigue beaucoup. Donc je suis allée au plus simple et au plus rapide: du beurre de karité. Et ça fait très bien l’affaire aussi.
Oui, tout à fait !
Ça ‘tient’ un peu moins que le baume à lèvres avec de la cire (c’est la première fois que j’entends que la cire – végétale ? – peut fragiliser les lèvres, mince alors pour toi !..), mais ça marche très bien aussi !
Du plastique sur les lèvres, très peu pour moi. J’ai le mien-à-moi-maison, avec seulement trois ingrédients dedans : beurre de mangue, huile de ricin et cire de carnauba (et un conservateur). La même recette me sert également de baume pour les mains, car j’ai les mains TRES sèches, surtout après les avoir lavées. J’ai simplement un petit pot pour les lèvres et un grand pot pour les mains. J’en suis très satisfaite. Il est très « glossy ».
Oh, beurre de mangue ? Je n’ai jamais essayé ! Je demanderai peut-être à mon frère de m’en ramener lors de son prochain voyage en France !
En fait, c’était le seul beurre végétal qui me restait dans les placards 🙂 Il me vient d’aroma-zone, ils ne livrent pas hors France ?
Si si ! Mais je n’ai jamais pensé au beurre de mangue ! 😉
euh, on a quand même 28 ingrédients pour 3,15€ hein? Je blague bien sur.
Il est merveilleux cet article. Merci Merci!!! et Bravo!
Cordialement, Anne-Catherine
C’est ce que je me suis dit aussi, on en a finalement pour son argent ! 😉
Celà fait bien longtemps que je n’utilise plus les sticks du commerce, que je trouvais totalement inefficaces, et que j’achète mes baumes à lèvres chez Lush. Par contre, je viens d’aller voir le prix car je ne m’en souvenais plus -jusqu’à il y a peu, j’achetais énormément chez eux et ne faisais pas tellement gaffe à la dépense- et j’ai failli faire une crise cardiaque ! 8,15€ les 10 g !!! Plus jamais…
Du coup, je finis le mien, et la prochaine fois j’adopte une de tes recettes 🙂 En plus, j’ai presque tout ce qu’il faut, il me manque juste une cire -et un petit pot- et je comptais en prendre dans ma prochaine commande Aroma Zone de toute façon.
Merci pour ces recettes !
Moi aussi, pendant un temps, j’utilisais le baume Rien à Cirer de Lush, mais wouhouuuuu, 8,15€ !!! Moi aussi j’avais dû fermer les yeux le jour où j’en ai acheté… Surtout, quand on sait combien il est simple et peu coûteux de faire son propre baume maison, c’est presque honteux…
Tes articles sont un éternel bonheur et aujourd’hui je retiens tes recettes alléchantes !
J’utilise avec force et toute l’année les sticks du Dr Hauschka et/ou Weleda, dont le prix pour le premier est à multiplié par 3 comparativement au Labe**oooooh. Je ne regarde pas à la dépense lorsqu’il s’agit de cosmétiques bio et pour le reste aussi d’ailleurs (je fais des sacrifices ailleurs…) mais là pour le coup tes propositions sont incontournables
Je vais donc m’employer à acheter les ingrédients qui composent les baumes que tu proposes et je vais les faire
Où trouves-tu de la poudre de betterave ??
Mille mercis pour tes partages et tes billets qui me font croire que dans le chaos une autre humanité existe…
Rose
Merci beaucoup Rose !
C’est vrai que les produits du Dr. Hauschka ne sont pas les plus économiques dans les rangées du magasin bio… Mais ce sont des produits que je crois être de bonne qualité (certainement meilleure que le Labe**o en tout cas !).
La poudre de betterave, je l’ai trouvée dans mon tout petit magasin bio, mais je me demande si ce n’est pas une production locale… l’emballage est juste en papier avec tout juste quelques indications griffonnées. Mais sinon, en ligne, on peut trouver tout plein de colorants naturels (par ex, de la poudre de framboise).
Merci pour la poudre de framboise 😉
Les soins Hauschka sont basés sur les connaissances de la médecine anthroposophique, ces produits sont composés de plantes médicinales et de substances naturelles, préparées selon un procédé rythmique mis au point par le Docteur Hauschka
Aucun test sur les animaux, cela va de soi
Lorsque tu as senti Hauschka tout le reste à côté te paraît chimique… 😉 Les fragrances sont exceptionnelles ; c’est une marque à découvrir vraiment ; si elles relativement chère, en revanche les composants sont 100% actifs et leur efficacité incroyable, les pots et tubes durent longtemps
Il faut quand même savoir que la qualité des produits utilisés pourraient justifier que cette ligne soit vendue encore plus chère mais les laboratoires (à visiter, c’est un petit paradis sur terre ; la maison mère est en Allemagne) tiennent absolument à ce que ces soins soient à la portée « de tout le monde »
Je les utilise exclusivement depuis 6 ans maintenant et ne suis pas prête d’en changer
N’empêche je retiens ta recette :-)))
Rosse
Je t’en prie, Rose.
D’ailleurs, si je ne me trompe pas, la maison-mère n’est pas très loin de chez moi (enfin, 130 km quand même… 😉 )
Génial, j’adore le DIY! J’ai reçu un baume maison d’une amie contenant du beurre de karité, de l’huile de noisette et des he d’orange douce et ylang ylang, un bonheur! Mais j’avoue que tes versions choco et vanille me font de l’œil! Perso je ne mets rien sur ma peau en général, sauf quand ça me tire (un peu comme manger quand on a faim, ou boire quand on a soif, tu vois!!), et du coup j’utilise le baume de mon amie sur tout le corps quand j’en ressens le besoin. Donc à priori tes baumes à lèvres peuvent s’utiliser aussi sur le visage et le corps, non? Merci pour ce super article et ces photos… à croquer!!
Merci beaucoup Taïa !
Oh, karité, noisette, orange et ylang… sa saveur doit être enchanteresse !
Oui, ça s’utilise tout à fait aussi pour le corps : ajoute peut-être un peu mois de cire si c’est pour tout le corps, pour obtenir un effet plus crémeux, ou sinon, ça fera un peu comme les barres de massage de Lush ! Avec les mêmes quantités, c’est sinon particulièrement adapté aux mains et pieds crevassés ou aux endroit où la peau est fragilisée.
Parfois j’ai l’impression que tu es une véritable magicienne Antigone… 🙂
Ooooooh, et toi tu as le don des commentaires qui donnent le sourire aux lèvres ! 😉
On peut dire que cet article tombe à pic ! Je viens juste de terminer de faire un déo maison en m’inspirant de ta recette de base (huile coco + bicarbonate + fécule + cire, auxquels j’ai ajouté des petites choses diverses et variées) que j’ai ensuite moulé dans un vieux stick de déo kakabeurk, et il se trouve que je contemplais un stick de dermophile vide en me disant que vu que j’avais fait un déo, je pourrais tenter un baume à lèvres ! Je sais ce que je vais faire de mon dimanche, du coup 🙂 J’ai bien envie de tenter d’y incorporer de l’extrait d’amande amère.
J’ai une question bête : le cacao en poudre noircit-il (ou plutôt : marronit-il) les lèvres?
Non, rassure-toi, il teinte à peine les lèvres, à dire vrai (je précise dans l’article que son effet est très subtil…) : c’est ça que j’aime bien chez lui, moi qui ne me maquille jamais les lèvres ! En revanche, il sent bon… 😉
Cet article est FANTASTIQUE ! Merci mille fois !
Je rougis ! Merci beaucoup Nyxomatic !
Oh une recette qui tombe à pic! En ce moment, faute de mieux, je me contente d’un stick… Yves Rocher! Offert à Noel avec une crème mains. J’ai beau en mettre plusieurs fois par jour et tous les soirs, ben tout reste sec, comme si je ne faisais rien. Donc j’ai hâte de faire les miens (par contre quand on a aucun ingrédient à part de l’huile d’olive, ça reviendra pas à 0.95€ je pense lol). Les ingrédients se gardent longtemps? Et la poudre de cacao pour faire ton « favori », c’est genre la poudre qu’on trouve au rayon Petit-Déj et qu’on utilise aussi en pâtisserie ??
Oui, très longtemps ! J’utilise ces huiles et beurres pour mon visage, mon corps et même mes cheveux, donc rassure-toi, si tu en achètes, ce ne sera pas uniquement pour en faire du baume à lèvres ! (et sinon, le beurre de cacao, ça fait de très bons chocolats maison… 😉 ) La poudre de cacao, c’est celle de mon petit-déjeuner, voui voui ! mais pure, sans sucre ni rien ajouté, bien sûr !
I love making my own health and beauty products and knowing that no animal cruelty has gone into their production. Cheers for sharing these luscious and exotically flavoured lip balm recipes with us. I can’t wait to stir a pot or 10 up and share them with my friends and family 🙂
Thank you, Narf! Sharing my recipes and ‘creations’ with my friends and family is also something I enjoy a lot doing – it’s like spreading the good word, but with unrivalled arguments! 😉
And you just gave me 10 months to drag my feet to make these before Christmas so I can actually give people something that they will want this year! 😉
Ha ha ha, love it! 😀
I should do the same! I’m always making my Xmas presents at the very last moment!..
I think that is part of the fun 😉
Coucou, encore un super article bien écrit et avec de belles photos! Même si je ne commente pas souvent (la dernière fois c’était pour le lait de cajou) je les lis tous! Bref, tout ça pour dire que je vais essayer de m’en tambouiller un car j’ai de la poudre de miel et de banane, de l’huile de coco et de l’HE de pépin de pamplemousse pour le conserver manque plus que le beurre mais ça pourrait me faire un petit baume! Moi aussi j’avais gardé le pot du baume à la coco d’AZ que j’avais acheté! Bizous et merci!
C’est super gentil, merci beaucoup Isablablas !
Oh, avec de la banane, la coco doit aller à merveille !
🙂 🙂 🙂
(Je me passerai d’un cri de joie) – J’adore cet article, j’étais justement sur le point de remettre en question mes cosmétiques, et tes recettes seront testés incessamment sous peu!
Bravo la créatrice !
Rhooo, mais c’est trop gentil, merci à toi, Emma !;-)
Bonjour, Pouvez vous me traduire tsp ? voilà 1h je tente de trouver une signification mais toujours rien…
Si vous ne savez pas ce que ça veut dire, alors ce n’est pas grave ! C’est le système anglo-saxon, et cela veut dire teaspoon, mais c’est pour mes lecteurs anglophones ou québécois ! 😉
Merci pour partager cette magnifique recette avec nous.
Bonne soirée 🙂
Merci à toi, c’est très gentil, et une très bonne soirée !
Merci pour ces super recettes, c’est un vrai bonheur.
J’en profite en même temps pour te communiquer une de mes recettes favorites d’un lait démaquillant top, super économique, naturel et efficace, totalement dans la lignée des recettes que tu donnes.
C’est le démaquillant qu’utilisait Vivien Leight (Scarlett dans Autant en emporte le vent, et pour une bonne façon de revisiter vos classiques de cinéma, allez donc voir le teint magnifique qu’elle a).
Très simple à faire, à la portée de toutes les bourses, c’est un démaquillant remarquable :
Prenez en partie égale (pour peaux normales et grasses) :
– huile d’amandes douces
– eau de rose
– alcool à 80 degrés
– jus de citron
Pour peaux sèches : diminuer de moitié la proportion indiquée pour l’alcool
Agitez le tout fortement pour obtenir une émulsion parfaite. Remuez bien avant de l’employer.
J’utilise des ingrédients bio. L’été je le mets au frigo.
Et voili et voilou
Amitiés
Mimi
Oh, il doit sentir délicieusement bon avec de l’amande douce et de la rose !
Je n’ai pas beaucoup l’habitude de mettre de l’alcool dans mes produits de beauté, mais je verrais bien une version 100% hydrolat (eau de bleuet, par exemple !).
Merci beaucoup Mimi !
coucou, j’ai un petite question. Je voudrais mettre de l’huile d’avocat dans mon baume, mais dois-je la faire chauffer au bain marie ou l’ajouter après comme l’huile de sésame ?
Merci d’avances 🙂
Mets-la en même temps que les autres huiles. Le mélange ne chauffe pas à plus de 70°C (température de fonte de la cire de candelilla) et, comme je l’ai expliqué ici, l’huile d’avocat est extrêmement résistance à la chaleur. Tu peux sinon réchauffer le beurre et les huiles à part, puis ajouter la cire, mais il faudra que le mélange huileux soit déjà assez chaud pour que la cire ne se solidifie pas immédiatement en étant versée dedans.
Bonjour Ophélie, puis-je faire ces baumes à lèvres en utilisant de l’huile de germe de blé à usage alimentaire ?
Bien évidemment ! C’est l’huile que j’utilise en cuisine ! 😉
Haaa super alors ! 🙂
😉
Oh il faudrait bien que j’essaye ça! J’ai tout le temps les lèves secs et j’utilise presque un baume par semaine. Celui que j’utilise est bio et certifié vegan, mais à 4$ le baume, ça coûte cher! Je garde tes recettes en note 🙂
Waow, un baume par semaine ? Tu les dévores, dis-moi ! 😉
Bonjour Ophélie !
Voilà une recette qui me tente beaucoup ! J’ai de la cire d’abeille, du beurre de cacao et de l’huile de sésame ça doit le faire non ? Par contre je n’ai pas de vitamine E (ni, je crois, d’huile qui en contient, je n’ai « que » de la coco, olive, sésame et lin…), arg.
Et pour les HE, je n’ai pas grand chose non plus, juste tea tree, lavande fine et benjoin, va falloir que je fasse des stocks !
Une petite question cependant, tu prélèves le produit avec tes doigts dans le petit pot ? Je pose la question, parce qu’avec mes ongles très longs, le format pot n’est pas forcément celui que je préfère, sauf à utiliser une petite spatule peut être ?
Merci pour cette chouette recette (je crois que je vais me faire ton déodorant aussi, j’en ai marre de tous ces trucs chimiques pas bons), je te dirai ce que ça a donné !
Bon week end !
Bonsoir Mnêmosunê et merci beaucoup !
Tu vas voir, c’est tout simple, et avec les ingrédients que tu as déjà, je dis bingo ! Cacao-sésame, c’est une association que j’adore (d’ailleurs, j’ai une recette – à manger – avec ce duo bientôt !). Pour la vitamine E, pas de souci, c’est pour mieux conserver, mais ce n’est pas non plus indispensable, l’huile de sésame (riche en vit. E) suffira amplement. On peut au choix mettre le produit dans un pot ou un stick (le problème ne se pose alors plus), et on peut le prélever avec une spatule, le bout de son doigt, le dessus de son ongle… même peut-être bien son petit orteil ! 😉
Bon week-end à toi aussi !
Ca fait un moment que je veux faire un baume mais le premier achat des matières premières revient un peu cher quand on n’a rien, c’est la seule chose qui me freine …
Tes recettes sont vraiment chouettes, je suis attirée par celui à la vanille, j’imagine que ça doit être très agréable!!
Personnellement, j’ai d’abord opté pour des huiles que j’avais sous la main et que j’utilise souvent, même en cuisine (comme l’huile de germes de blé) !..
Il n’y a que la cire que je n’avais pas avant, mais c’est un petit investissement… et le reste des ingrédients dure extrêmement longtemps ! 😉
Article GENIAL ! Bravo ! J’ai plein de vieux baumes a terminer avant de faire le mien, mais je garde ta recette sous le coude. Franchement, tes baumes en jettent !
Merci beaucoup, Charlotte, c’est trop gentil ! 😉
Merci, merci, merci Ophélie!! Ces baumes-maisons 100% naturels m’ont l’air super! J’adopte! Bonne fin de WE! 😉
Merci beaucoup, Céline, un très bon week-end à toi aussi !
J’ai depuis des années un stock de labe**oh auquel je ne touche plus (étant passée à d’autre marques), une idée de comment je pourrais les recycler ? Je serais désolée de devoir les jeter…
Hmm… Pleins, les sticks ? (si c’était vide, on pourrait facilement les réutiliser…)
Peut-être pour huiler une machine ? Sans plaisanter, la plupart des ingrédients des baumes à lèvres du commerce (conventionnels) sont utilisés dans l’industrie comme lubrifiants, etc.
En même temps, l’huile de tournesol est aussi utilisée comme additif de lubrification dans l’industrie, hein 🙂
(Mon côté tatillon aime pas l’argument du « c’est utilisé dans l’industrie donc c’est mal ». Y’a plein de trucs utilisé dans l’industrie ET dans les cosmétiques bios, hein. Genre la chaux ou l’acide acétique : purs, c’est utilisé dans l’industrie, et dilués, ça entre dans la composition du liniment oléo-calcaire ou du vinaigre blanc.)
Bon, après, sur le fond, je suis d’accord pour dire que les baumes du commerce contiennent plein de trucs au mieux inutile. ^^
Euh, oui… On n’est pas en opposition, je crois, et j’ai l’impression de n’avoir jamais dit : « c’est utilisé dans l’industrie donc c’est mal »…
J’ai dit assez précisément quels composants je préférais ne pas avoir dans mes cosmétiques au cours de mon analyse de produit… Je n’ai pas dit que l’huile de jojoba était mauvaise parce qu’elle est utilisée dans le Labe**o ! 😉
Am I allowed to post this on twitter?
Uh… Sure!
Merci beaucoup pour cet article Ophélie ! C’est la 1ère fois que je commente mais je te lis depuis quelques mois, tu m’as convaincue pour le no poo (là je suis dans la première phase, espacement des shampoos ;)) et je pense tester les baumes ! Franchement rien ne vaut le do it yourself quand on voit ce que les industriels nous vendent…Et les risques de santé encourus :(((
Petite question : la cire de candellila est elle indispensable ??
Merci bon dimanche !
Merci beaucoup à toi, Kat !
Il faut de la cire, en tout cas, pour le baume, sinon la texture sera très différente : après, choisis la cire que tu veux… j’ai mis un lien dans l’article vers différents types de cire.
Oups pas vu le commentaire plus haut la réponse y est !
tu postes ce message pile quand je songeais à chercher la recette! c’est formidable! merci beaucoup
Ah, les mystères de la télépathie ! 😉
Article très intéressant ! Merci pour ce DIY! J’utilise peu de baume du commerce car ils m’asséchent encore plus les lèvres. Si elles ont besoin une goutte de ma crème de jour ou crème pour les mains au beurre de karité et elles ont meilleur mine. Avec ces recettes, une autre option s’offre à moi. Petite question: trouve-t-on facilement les ingrédients et récipients en magasin bio ou sur le net?
Encore merci de ton partage. Bonne journée.
Merci Marie-Hélène !
Comme je l’ai dit dans les autres commentaires, tous les ingrédients se trouvent en mag bio, sinon, j’ai donné les liens dans l’article ! 😉
Bonjour Ophélie,
Récemment je m’étais contentée de me tartiner les lèvres avec du beurre de karité avant de dormir, mais j’aime beaucoup tes petites recettes et j’ai la plupart des ingrédients à la maison pour en réaliser une ou deux. Question : je n’ai jamais utilisé d’huile de germe de blé, est-il indispensable que j’en achète ou pourrais-je la remplacer par une autre huile végétale (voire rien) ? Merci d’avance et bon dimanche ! (j’espère que la question ne fait pas doublon avec un autre commentaire, j’avoue ne pas avoir pris le temps de tous les lire 🙁 )
Bonjour Darya,
L’huile de germe de blé, comme la vit. E, n’est pas indispensable ici : elle sert juste de conservateur. Sans elle, le produit se conservera moins longtemps, mais je pense qu’il tiendra tout de même facilement 6 mois. Tu peux aussi opter pour une autre huile naturellement riche en vit. E, comme l’huile de sésame, par exemple.
Merci beaucoup, j’essaie de ne pas accumuler les produits à la maison, et puis je doute qu’un tel baume dure 6 mois chez moi, j’ai encore le réflexe de la fille qui se met du baume à lèvres « industriel » toutes les 20 minutes, même si cela fait bien longtemps que je n’achète plus la marque sus-mentionnée 🙂
Une dernière petite question, juste pour préciser : toi personnellement, tu les pèses tes ingrédients ou tu utilises les « teaspoons » américains? Parce que 1/2 tsp de beurre de karité ça donne effectivement plus ou moins 5 grammes, mais 1/2 tsp d’huile de noyau d’abricot ça donne beaucoup beaucoup moins de 5 gr. Du coup, au début j’ai essayé de suivre les proportions indiquées, mais au final je crois que j’ai utilisé trop d’huile. J’ai aussi remplacé la cire végétale par de la cire d’abeilles, et malgré la pifométrie des proportions, mon baume s’est avéré excellent ! Depuis deux jours que je l’utilise, je trouve qu’il marche super bien, j’en mets très peu et il hydrate durablement les lèvres, avant de dormir j’en mets et le lendemain mes lèvres sont toutes douces. Bref, que du bon en ce qui me concerne !
Euh… non, 1/2 tsp de karité, c’est quasiment la même chose que 1/2 tsp d’huile végétale, soit environ 5 g. Quand j’indique les deux, c’est que j’ai pesé ET mesuré en tsp/Tbsp dans mes recettes. Je ne crois pas m’être trompée ici (mais c’est possible !). Peut-être que tes cuillères ont gardé pas mal d’huile ? Ça arrive, comme il s’agit d’un liquide visqueux…
Bon, en tout cas, je suis ravi que ton baume ait été réussi ! 😉
Salut,
J’ai beaucouo aimé ton article, et j’ai envie de me lancer dans la fabrication de produit maison en tout genre. Pour ta recette j’ai besoin d’aide, je ne comprends pas les proportions. Au début il est écrit « pour 10ml de produit » puis pour un ingrédient il y a écrit « 5g par ml » (donc 50g?) puis 2g. de cire (plus par ml?) bref comme vous l’aurez compris, j’ai rien… compris lol
Super ! Tour ce que j en retiens c est » adieu les baumes L et welcome le petit coup d huile quand les lèvres sont vraiment sèches ! Que d économies en perspectives … Et sinon j avance bien dans mon « cheminement » no poo … Je reviens t en parler d ici deux semaines. Bon dimanche !
Ha ha ! Oui, quand on n’a pas les lèvres dramatiquement sèches, ça suffit largement ! 😉
Dans la liste des ingrédients… il me manque la motivation !
Tes photos sont superbes et très réussies, car j’ai envie de manger tes baumes 😀
Ha ha ! Pourtant, ça prend 5 minutes, pas plus ! 😉
Merci beaucoup, Banoffee !
Bonjour, après avoir lu le livre « Génération végétale » où vous êtes interviewée je suis venue faire un tour sur votre blog.
Deux petits commentaires : je considère qu’on ne peut pas se dire écolo et engagée dans une démarche de simplicité volontaire quand on utilise des produits qui viennent d’aussi loin et qui sont aussi néfastes pour l’environnement que l’huile de coco, agriculture qui reprend exactement le même schéma que celle de l’huile de palme. Il me semble plus important de surveiller ces industries là plutôt que de ne pas manger d’oeuf qui n’est qu’un déchet de la poule, un ovule non fécondé (tout comme nos règles chaque mois) : au contraire valoriser cette matière c’est rendre hommage à l’existence de la poule.
Et puis, c’est encore plus personnel, mais utiliser le surnom d’Antigone me semble hors de propos.
Bonjour,
1. Regardez ce tableau qui compare l’alimentation omnivore / végétarienne / végétalienne en terme d’impact environnemental, et nous pouvons en reparler. Quand 90% de ma consommation est de l’ultra-local (5 km) que je vais chercher moi-même chez le producteur à vélo chaque semaine, je crois que je peux bien m’autoriser 5 g d’huile de coco dans un baume qui me durera 6 mois.
2. ‘Rendre hommage à l’existence de la poule’… ha ha. Comme vous pourrez en juger à travers cet article, je crois que la poule aimerait surtout qu’on lui foute la paix. Je me demande d’ailleurs… que pensez-vous que l’on fasse des poussins mâles, ceux qui ne donnent pas d’œufs ?.. Bonne question, rendons-leur hommage, plutôt, à eux.
3. Je n’attends l’avis de personne pour choisir le nom que je souhaite pour mon blog.
4. Avant de porter un jugement sur quelqu’un à partir d’un détail, essayez d’en apprendre plus sur cette personne et assurez-vous au préalable que vous êtes vous-même sans reproche.
Merci. Comme toujours toujours tu fournis une mine d’info avec simplicité et bonne humeur (et respect 😉 ).
Je note précieusement pour mon prochain achat chez A-Z.
Merci à toi, c’est très gentil !
Ravie de découvrir ton blog, je te souhaite plein de belles courses ! 😉
Je ne prétends pas être sans reproches, ce n’est pas parce que j’apporte une critique sur vos choix que je déclare parfaite. Je soulève simplement des contradictions. Quant à apprendre d’une personne avant de la juger vous devriez en faire de même : mes poussins mâles j’en fais des coqs . . . Mes poules sont libres d’aller où elle veulent, et bizarrement tous les soirs, elle sont dans leur poulailler car elles y sont bien. Tous les matins, ou presque, j’ai des oeufs. . . Je suis adepte d’une démarche végétarienne, mais le mouvement Vegan est, pour moi,beaucoup trop radical pour conduire à un essaimage utile à grande échelle, et juste bon à dire « je fais pas comme les autres, je sais tout mieux que tout le monde ».
Les animaux domestiques n’existeraient pas sans l’homme : la poule et la vache modernes n’existent que depuis quelques milliers d’années. Ce n’est pas leur faire outrage que d’en prendre soin tout au long de leur vie, contre une partie de leurs œufs et de leur lait.
En traitant correctement ses animaux, on échange avec eux des bons soins contre des produits. En cautionnant des industries agro-alimentaires produisant de l’huile de coco dans des pays d’Amérique du Sud, industries qui rasent des bio-diversités phénoménales pour faire pousser leur bénéfice, et qui transportent sur des milliers de kilomètres de l’huile on fait à mon sens plus de dégâts qu’en mangeant les oeufs de ses poules.
Juliette, je crois que nous ne communiquons pas sereinement et que nous nous sommes mal exprimées au départ. Je pense que vous vous posez des questions tout à fait légitimes sur ce qu’est le véganisme, un mouvement qui peut sembler ‘extrême’ de prime abord. Je vais essayer de clarifier quelque peu les choses, afin de mieux nous comprendre.
Si tous les véganes (du moins, une très grande majorité) ne mangent pas d’œufs, ce n’est pas parce qu’il s’agirait d’un interdit religieux qui dicterait que, coûte que coûte et quel que soit le mode de production, il ne faille pas manger d’œufs. L’idée qui sous-tend le véganisme, comme le végétarisme dans son ensemble, c’est le refus de la souffrance animale. Cela signifie donc que nous refusons de faire souffrir et tuer un animal pour notre propre consommation, alors que cela n’est pas nécessaire.
En France, 14 milliards d’œufs sont produits chaque année, c’est-à-dire plus de 450 œufs par seconde. On compte 46 millions de poules pondeuses rien que pour notre pays et, chaque année, 40 millions de ces poules sont abattues. Chaque Français consomme en moyenne 231 œufs par an. D’où viennent ces œufs consommés en France ? 80% proviennent d’élevages en batterie, où les conditions de vie des poules sont tout simplement honteuses.
J’ai montré au cours d’un précédent article que, contrairement à ce que l’on peut croire, la situation des poules pondeuses bio n’est guère meilleure… Alors qu’une poule pourrait vivre 10-12 ans, toutes les poules, qu’on soit en bio ou en conventionnel, sont tuées au bout d’un an environ.
C’est cette réalité que les véganes combattent. Je crois qu’il ne viendrait à l’esprit d’aucun d’entre eux de s’attaquer aux particuliers ou aux tous petits éleveurs qui élèvent des poules pour leur propre consommation d’œufs (ou celle de leur entourage), et qui n’abattent pas leurs poules dès que celles-ci ne deviennent plus ‘rentables’. A titre personnel, j’aimerais plus tard pouvoir sauver et recueillir des poules de l’abattoir, en leur donnant la meilleure qualité de vie possible après ce qu’elles auront pu endurer. Beaucoup de véganes le font déjà par ailleurs et, si leurs poules donnent des œufs, alors ceux-ci ne sont pas jetés à la poubelle, vous pouvez en être sûre ! Malheureusement, je sais que tout le monde ne peut faire ce choix et que la grande majorité des œufs consommés en France et dans le monde proviendront toujours d’élevages de masse.
Donc, voilà, le véganisme ne s’oppose pas à votre poulailler dans lequel, je suis sûre, vos poules sont heureuses et bien traitées. Etre végane signifie s’opposer à l’élevage industriel des animaux destinés à la consommation (soit directement via leur viande, soit indirectement via leur lait et leurs œufs), aux souffrances induites par cette exploitation et à la mise à mort de ces animaux. C’est pourquoi, en ce sens, il n’y a pour moi pas de différences entre un végétarien et un végane (si ceux-ci le sont pour des raisons éthiques, bien sûr).
Pour ce qui est de l’huile de coco, c’est une toute autre question. Je me suis beaucoup renseignée sur la question et, si je boycotte complètement l’huile de palme sous toutes ses formes (margarine, biscuits commerciaux, la plupart des savons, même bio, etc.), je fais en revanche le choix de consommer de l’huile de coco biologique et équitable. Celle-ci est en provenance des Philippines, où mon frère par ailleurs habite et travaille (dans l’aide au développement) et je me suis informée sur la réalité des cultures de cocotiers dans ce pays. Les régions (Bicol et Quezon) dont ces arbres sont issus sont parmi les plus pauvres du pays. La culture des cocotiers pour leur huile et farine y est assez récente et a eu pour le moment des retombées économiques positives au plan local. Cette culture a été développée dans le cadre d’un projet de commerce équitable où une partie des bénéfices est réinvestie dans un fond de Partenariat de Commerce Equitable pour des projets de développement économique, social et environnemental (notamment des programmes de scolarisation et de santé).
Pour moi, cette huile de coco biologique et équitable, et dont je connais la provenance, n’a rien à voir avec l’huile de palme. Si je choisis d’acheter 1 petit pot d’huile de coco tous les 6 mois en moyenne (ce qui, entre nous, ne me semble pas une quantité astronomique) c’est en connaissance de cause. Voilà, sinon, je mange à 90% local et à 100% biologique. Je n’ai pas de voiture, je ne prends pas de bain, j’achète d’occasion, je ne prends pas l’avion tous les matins, bref, j’essaie de faire de mon mieux…
Très bien, merci pour toutes ces précisions beaucoup plus constructives. Je suis contente de pouvoir discuter plus sereinement, et du coup plus efficacement.
Je pense que ce qui oppose le plus nos points de vue c’est le mode d’action. Nous avons décidé avec mon ami d’une part de boycotter l’industrie agro-alimentaire que vous dénoncez également mais surtout, par notre mode de vie et de consommation, de créer des alternatives à ces modes de consommation : un poulailler, un potager vivrier permaculturel, une implication dans des mouvements d’essaimages à plusieurs échelles (implication dans un quartier HLM pour créer une dynamique d’incroyables comestibles et de ré-appropriation des espaces verts, participation à une Ressourcerie …).
A mon sens, il est important de ne pas seulement dire NON en boycottant mais également de proposer des alternatives de productions familiales et respectueuses.
Il est possible à petite échelle de se nourrir indépendamment et il est toujours de le montrer et de proposer encore et toujours cette solution.
Comme vous le présentez, il est vrai que je sentais un refus total de manger des produits d’origine animale, seulement ces produits peuvent être produits dans le respect et la considération sans que c’est productions demeurent isolées : il ne faut pas baisser les bras et crouler sous le poids de l’énorme industrie agro-alimentaire !
Je vous en prie, je suis contente que nous nous comprenions mieux et je vois surtout que nous avons une vision très similaire des choses !
Bravo pour toutes vos actions et décisions ! Toutes les alternatives à la consommation de masse sont à promouvoir et je soutiens pleinement les incroyables comestibles, qui sont encore malheureusement un peu en retard dans ma région d’Allemagne… peut-être est-ce à moi de lancer la dynamique ? 😉 Etant donné qu’ici, on propose beaucoup de fruits et légumes locaux presque gratuitement et au libre service, je pense que ce pourrait être très populaire !
Merci encore pour votre compréhension et votre partage d’expérience, Juliette.
Whhhaaaoouuu ! Trop bien ! C’est sûr dès que j’ai fini mes 2 baumes à lèvres bios en cours je me lance dans l’aventure ! Après à voir créer mon propre déo, ça devrait être dans mes cordes 😉 J’avais toujours pensé que concevoir ses propres cosmétiques étaient compliqués, mais, tu risques de me faire changer d’avis 😉
Je te souhaite une belle soirée Ophélie !
Mais oui, tu vas voir, c’est tout simple ! 😉
Une très bonne soirée à toi aussi et merci beaucoup !
Ca fait très longtemps que je veux faire des baumes maison – j’ai même acheté un moule pour en faire des bâtons à mettre dans mes anciens tubes de rouges à lèves 😉 – mais mes quelques essais avec peu d’ingrédients n’ont pas eu le pouvoir hydratant prévu. Je suis ravie de ton article !!
Mon seul bémol, c’est le pouvoir filmogène, que tu considères inutile pour les ingrédients synthétiques des baumes commerciaux mais réparateur pour les ingrédients naturels. Je ne comprends pas trop le critère qui explique cette différence. Mais c’est une question très mineure, je suis déjà convaincue que les baumes maisons 100% naturels sont l’idéal ! En attendant, je continue à utiliser les baumes Hurraw achetés il y 2 ans.
Pas faux, je me suis mal exprimée, c’est corrigé ! Pas d’effet filmogène ici, mais plutôt une capacité à retenir l’huile – c’est d’ailleurs ce qui fait une grosse différence entre un baume sans cire et un baume avec…
Merci beaucoup pour ta vigilance (et ta rigueur, je kiffe ! 😉 ), j’espère que tu seras satisfaite du résultat si tu t’y essaies !
Bonjour
Super article, Comme d’hab!
Je fais mes baumes à lèvres depuis maintenant 6 ou 7 ans. Lorsque je suis en rupture de stock, mon mari et mes fils rouspètent et me pressent d’en fabriquer car ils voient vraiment la différence de qualité avec les baumes du commerce !
Mes fils m’ont même demandé de leur apprendre à le faire pour le jour où ils quitteront la maison. 😉
C’est la recette INRATABLE: si votre baume est trop mou : refondez le en ajoutant un peu de cire .
Si votre baumes trop dur, refondez le en rajoutant un peu d’huile végétale.
En plus, avec de l’expérience, vous apprendrez à varier les recettes et les doses selon le climat (été ou hiver – un peu plus de cire l’été pour éviter le ramollissement par grosses chaleurs…)
Et lorsque je veux avoir l’air un peu maquillée, je fais des baumles avec un ajout de mica et j’utilise un craqyon à lévres + baume => résultat, les autres filles me demandant souvent « où as-tu trouvé ton rouge à lévre, il est sympa? ». Réponse : « c’est moi qui l’ai fait !! » [ notez que j’ai testé aussi la fabrication du crayon à lévres et j’ai laissé tomber à cause du versement du liquide dans le crayon , c’était vraiment pénible !! Ca reste l’un des rares produits que j’achète encore).
Merci pour les recettes, Ophélie, je vais pouvoir varier mon éternelle recette cacao -menthe poivrée !
Merci beaucoup pour l’astuce Pandore ! Comme ça, je n’aurais plus peur de refaire fondre le tout si jamais le résultat ne me plaît pas !
Et merci aussi pour tes autres techniques, je vois que tu es une connaisseuse ! 😉
Bon jour,
Connaissez-vous une bonne crème solaire visage ?
MERCI par avance de votre réponse.
Pas vraiment, mieux vaut consulter cet article et celui-là.