Quand j’étais petite, mon frère me lisait Le Hobbit le soir pour m’endormir.
D’ailleurs, comme il ne voulait pas me faire de peine, il modifia éhontément le dernier chapitre pour que tout se finisse bien. Ce n’est que quelques années plus tard que je découvris la supercherie : j’eus mon moment d’émotion, puis je me dis que j’aimais décidément mieux la fin proposée par mon frère que celle de Tolkien.
J’avoue, j’aime bien les happy ends.
Je suis peut-être un brin sensible, mais je réagis très fortement aux livres comme au cinéma. Une fin triste ? Et hop, c’est parti pour les sanglots. J’ai beau me persuader que ce n’est qu’une histoire, je ne peux m’empêcher de songer que de telles choses arrivent dans la réalité et chez moi, ça ne passe pas.
Oui, je sais, il faudrait que je songe très sérieusement à une psychanalyse poussée : ce n’est pas normal de pleurer à chaudes larmes dès qu’un bon barbu passe de vie à trépas (papa !), qu’un fiancé périt sur le champ de bataille (Tistouuuuuu !) ou bien qu’une maman donne sa vie pour sauver ses enfants (j’arrête là, je hoquette déjà). Je pleurais déjà devant La Petite Sirène (pauvre papa abandonné !) et j’ai détrempé mon oreiller sur L’Ecume des Jours, qui est resté, malgré tout, un de mes livres de chevet… Je ne reviendrai pas sur ma détestation extrême des films d’horreur, surtout ceux où grouillent les morts-vivants (qui me font très, très peur), et tous les récits où la torture – psychologique comme physique – est utilisée à tout bout de champ pour bien accrocher le lecteur ou le spectateur : non merci, moi, je pars en courant.
Bref, tout cela pour dire que, pour moi, l’univers romanesque est une seconde vie. Je m’y échappe comme on fait un voyage, sans valise ni amarres, prête à tout rencontrer, tout éprouver, et en revenir changée. C’est un jeu dangereux : j’ai dû arrêter un livre en plein milieu quand j’avais quinze ans et l’adolescence sombre qui me pointait aux dents, sous prétexte que l’univers décrit dans ce bouquin était tellement incroyable que la vraie vie ne valait rien en dehors de ce monde merveilleux. Ma survie en dépendait.
Inutile de vous dire que la fantasy a happé mes jeunes années, du Seigneur des Anneaux à Harry Potter, tout l’univers des sorciers, elfes et autres jeteurs de sort y est passé, sans que, heureusement pour moi, je finisse par y laisser ma raison – ce qui eût pu être fort probable étant donné ma propension à prendre mes rêves pour la réalité. Soupir…
De toute cette période, j’ai gardé un atout : celle de lancer des tours de magie.
Alors, quand je dis :
‘KuruKublu, Chapeau Pointu,
Fasse que ce bien laid panais se transforme en KrumbleKru !’
… et bien, ça marche.
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Certes, ce n’est pas aussi impressionnant que l’Avada Kedavra, mais tout de même, je vous promets, ça fait son petit effet.
Pour moi, les petits tours de magie dont la cuisine végétale use et abuse ne cessent d’illuminer ma cuisine. Si les plats carnés m’inspirent la même répulsion que des morts-vivants cannibales en décomposition dans mes films chéris, imaginer, préparer et déguster des recettes végés a tôt fait de m’entraîner loin, bien loin de la réalité. Des omelettes sans oeufs, du yaourt sans lait, des rôtis sans souffrance… ce ne peut relever que de la fantaisie, pas vraie ? Et pourtant, c’est la réalité !
Et ici aussi, je lance ma petite formule de magique, un zeste de muscat, un soupçon de sauge, un tour de moulin, un mixeur ensorcelé, quelques noisettes… et hop ! Nous voilà avec un bon plat !
Les lecteurs d’Alternative Végétarienne la reconnaîtront : cette crème de panais façon crumble cru est en effet parue dans le numéro d’hiver. Si vous ne connaissez pas encore la revue de l’AVF, pas plus, peut-être, que l’association elle-même, je ne saurais trop vous recommander d’aller jeter un coup d’oeil sur son site ! Il s’agit là d’une vraie mine d’or pour tout végétarien débutant comme pour tous ceux qui s’intéresseraient, de près ou de loin, à l’alimentation végéta*ienne et au mode de vie que celle-ci induit. Et pour les plus enthousiastes, n’hésitez donc plus à vous abonner à Alternative Végétarienne, un magazine bourré d’informations passionnantes et de recettes délicieuses – et tout en couleur désormais !
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Crème douce de Panais façon Crumble Cru
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Pour 2 personnes en plat, 4 en entrée
Ingrédients :
Pour la crème de panais :
- 5 à 6 panais
- 1 belle CàS de purée d’amande blanche
- 120 ml. de muscat
- 400 ml. d’eau
- 30 ml. de sauce soja
- une belle pincée de sel
- un tour de moulin de poivre noir
Pour la garniture :
- 4 carottes
- 30 ml. de vinaigre de pomme
- 10 ml. de sauce soja
- une vingtaine de feuilles de sauge fraîche
- une vingtaine de noisettes
Préparation :
- Brossez soigneusement les panais, puis coupez-les en larges rondelles.
- Mettez l’ensemble des ingrédients de la crème dans le bol d’un mixeur et mixez longuement, de sorte à obtenir une purée homogène (si votre appareil n’est pas assez puissant, vous pouvez passer les panais 5-10 min à la vapeur au préalable).
- Râpez finement les carottes et imprégnez-les de vinaigre de pomme et de sauce soja.
- Répartissez les 2/3 de la crème dans deux à quatre verres. Ajoutez ensuite les carottes râpées, la sauge ciselée puis le reste de la crème de panais. Hachez grossièrement les noisettes, déposez-les sur la crème à la façon d’un crumble et servez.
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Ce crumble peut se servir en entrée comme en plat principal. Le goût intense et sucré du panais, délicatement relevé par le muscat, est équilibré par la fraîcheur des carottes acidulées. Vous pourriez, en sortant du cru, faire griller légèrement les noisettes pour un petit goût de fumé qui se marierait très bien avec le tout. Ces crèmes font merveille sur une table de fête, mais elle n’en sont pas moins l’allié détox (j’ose…) de votre rentrée de janvier. Répartissez-les en petites verrines ou bien, pour un plat complet, servez accompagné d’une belle salade et de graines germées, et d’une jolie poignée de châtaignes grillées…
36 comments
mmmmm, je salive, rien qu’à la lecture de ce délicieux billet… Comme toi, je suis hyper émotive, d’ailleurs, lorsqu’un film se termine mal, je dis toujours que c’est un mauvais film, LOL !! Avec toi en tous cas, on est toujours dans la joie et la bonne humeur alors merci, pour toi et cette douce crème crumblée. Bisous xx
Oui, tu as parfaitement raison Lili : un film sans happy end, ce n’est pas un bon film ! C’est juste pour faire pleurer dans les chaumières et attirer plus de spectateurs… il faudrait toujours sortir avant la fin dans ces cas : libre à nous de l’imaginer à notre guise ! 😉
Merci beaucoup Lili, je te souhaite une très belle journée (et qui finisse bien !)
Oh je me suis tellement reconnue dans ton introduction ! Comme toi je DETESTE les histoires qui finissent mal, au point de refuser tout bonnement de regarder les films qui n’ont pas de happy end, je porte en moi pendant des semaines toute anecdote où intervient de la douleur ou même de la tristesse… et je me suis auto-privée de roman depuis la terminale car quand je lis je n’entends plus rien, je ne mange plus, je ne dors plus, la vie réelle est celle du livre (je m’autorise uniquement les livres d’épaisseur calibrée pendant certaines vacances soigneusement choisies, par exemple L’histoire sans fin pendant les vacances de cet été, Le choeur des femmes pendant celles de cet hiver). Ca le fait bien plaisir de lire que je ne suis pas la seule hypersensible et addicte aux livres :).
En tout cas, quand tu commences un post, maintenant je me demande toujours quel sera le vrai sujet de l’article et par quelle pirouette tu nous y mèneras ^^.
Vite, fondons un club alors : ceux qui vivent les livres comme la réalité ! Ou bien celles qui sont si tartelettes qu’elles prennent tout ce qui est écrit dans les romans pour la vraie vie… pas étonnant qu’on interdisait encore les romans aux jeunes filles au siècle dernier ! 😉
Tu imagines alors ce que ça a pu donner chez une ado qui décide de faire des Lettres ?.. 😉
Oh, j’aimerais bien lire L’histoire sans fin… depuis le temps que j’en entends parler ! J’ai une liste immmmmmmmense de livres à dévorer une fois ma thèse finie… je me dis déjà que, pour l’instant, je ne suis pas vraiment tout à fait dans la vraie vie, alors une plongée dans l’univers romanesque, voilà qui ne devrait pas arranger mon cas ! 😉
Pour tout te dire, moi non plus je ne sais jamais trop comment je retomberai sur mes pattes quand je commence un article… un voyage sans boussole, là aussi !
C’est magnifique!!! entre ta recette et celle d’hélène, je me dis qu’il faut vraiment que je teste le panais cru! (parce que cuit, ben, bof, j’aime pas trop en fait…)
Merci beaucoup Rose Citron !
C’est amusant, Hélène et moi avons eu l’idée de faire des crèmes de panais en même temps, mais comme j’attendais la publication, je ne pouvais pas révéler le secret… en attendant, j’avoue une chose : cette crème se dégusterait même en dessert ! Vive le muscat ! 😉
« Détox » ? Tu m’as surprise :p
Sinon, bien heureuse que tu ne nous aies pas sorti un Avada Kedavra dis !
Les couleurs sont vraiment belles, je ne connais pas le goût de la sauge je pense … et le panais sous forme de crème, je dis Banco !
(Me voilà abonnée à l’AVF maintenant, merci !)
Merci beaucoup Rose,
Tu as vu, j’essaie de me mettre au vocabulaire de janvier : attends, le bikini, c’est pas pour bientôt ? 😉
Et je suis ravie que tu aies succombé à la tentation de l’AVF ! C’est vraiment un chouette mag et je dois dire que, quand on vit à l’étranger, cela fait du bien de recevoir du courrier de France 😉
Ophélie, j’ai lu ton post comme s’il me racontait. Comme toi, la lecture me transforme, m’aspire dans une dimension un peu virtuelle, un peu réelle d’où l’on ne sort pas toujours indemne. J’aime beaucoup la fantasy, mais n’ai rien lu depuis longtemps qui m’ait réellement happée (comprends : tes suggestions de lecture sont les bienvenues ;-).
Quelle recette ravissante, simple mais recherchée, vraiment spectaculaire. Je crois que l’option « verrines » ou petites portions pour un apéro ferait merveille, ça tombe bien, j’ai plein de choses à fêter en ce moment ! En plus je viens de faire mon coming-out bloguesque auprès de mes meilleurs amis alors ça va cuisiner un max à présent chez moi, ils sont trop curieux ;-). Bonne semaine, Ophélie !
N’est-ce pas ? Lire un livre n’est pas simple, et tu as bien raison, on n’en sort jamais tout à fait le même… je suis souvent obligée de prendre du recul et je sais que, quand j’ai le vague à l’âme, la tentation fantasy se fait grande, et ce n’est pas bien, pas bien du tout pour ma santé mentale ! 😉
Oh, j’ai des titres en tête, oui, je crois d’ailleurs que nous devrions commencer à faire des échanges de bons procédés : les inspirations de lecture mutuelles, ça te dit ? 😉
Ce n’est effectivement pas une recette bien compliquée (la facilité de préparation et le choix des ingrédients étaient d’ailleurs une des ‘clauses’ de l’AVF) et c’est amusant : pile au moment où tu concevais tes petites crèmes douces, j’imaginais celle-ci… dur de garder le secret 😉 Peut-être te laisseras-tu alors tenter par le panais en version salée…
Je suis sûre que tu trouveras plein d’idées pour la customiser à souhait, en tout cas, et j’espère qu’elle plaira à tes papilles amies… qui ne savaient donc pas que tu avais un blog ? C’est que tu es une timide/coquine, toi ! Je crois que chez moi, tout le monde est au courant et ils ne manquent pas, régulièrement, de me taquiner avec ! 😉
mmmhhhh, cela a l’air complètement délicieux !
Je suis un peu jalouse sur le coup, je dois bien l’avouer. Ici, point de panais et encore moins de sauge !! Je l’essaierai dès que je rentrerai en France.
Et les photos ! magnifique, félicitation !
Ah mince, effectivement, si l’on peut se passer de sauge à la rigueur… le panais reste tout de même la base essentielle ! 😉
Merci beaucoup Marielou, de retour parmi nous !
oui, j’ai eu la tête dans le guidon pas mal de temps !! Pour le panais, je pense que je vais me trouver un petit fermier et lui demander d’essayer de faire pousser tous ces bons légumes que les chinois ne connaissent pas ! Croisons les doigts, le bio émerges alors pourquoi pas tenter les « légumes oubliés » !
J’espère en tout cas que ta recherche sera fructueuse ! Avec les légumes locaux d’un côté, et ceux-là de l’autre, tu auras une table de roi !
C’est trop joli ! Et ca a l’air délicieux !
Merci beaucoup Amandine !
Je confirme : ça se mange très bien ! 😉
Mais c’est qu’elle a plus d’un tour dans son sac cette Ophélie !!! Tes dons d’écriture m’épataient déjà, mais alors là tes dons de magicienne m’époustouflent ^^ Ohlala à ce propos, comme j’aurais aimé moi aussi allé me balader « pour de vrai » dans le village des hobbits ou encore aller m’assoir sur les bancs de Poudlard… Ces univers m’ont profondément marqués et continuent de m’inspirer au quotidien 😉 Ton « KrumbleKru » a l’air divin… J’aime aussi beaucoup la saveur parfumé du panais et les petites noisettes qui croquent 😉 Alors surtout, continues à nous concocter de belles formules magiques ^^. Au sujet d’ « alternatives végétariennes », merci et bravo 😉 Je découvre ce magasine grâce à toi… Biz et très bon week end à toi
Oh, merci beaucoup Ellen, tes petits commentaires à lire le matin… c’est le bonheur assumé jusqu’à demain ! 😉
C’est vrai ? Tu ne connaissais pas Alternative Vg ? Oh, j’aime vraiment bien ce magazine ! Avant, j’étais abonnée à Veg Mag qui a, hélas, dû rendre son tablier… et je me suis mise au mag de l’AVF pour me consoler : il est vraiment bien fait et très intéressant.
Et les petites maisons des hobbits… le village d’Hogsmeade… les tours de magie et les sortilèges de tous poils… mon Dieu, que j’aurais aimé être une sorcière ! 😉
Bonjour 🙂
Chapeau pour la recette! J’ai testé, c’est délicieux et agréable à l’oeil également.
Je me suis permis de prendre en photo le crumble cru (un peu à ma façon) et de le mettre dans un article. En mentionnant que tout vient de toi bien sur. J’ai toujours voulu élaborer un crumble cru. Mais je ne savais pas exactement comment m’y prendre, par quoi commencer. Et voilà que tu le fais très bien. Alors merci (c’est toujours bon à prendre un merci). De plus ce qui est génial avec cette recette est qu’elle est adaptable. Mais ta recette, de ce que j’imagine (en respectant à la lettre les consignes) doit être excellente (la meilleure?).
Je souris en voyant que tu parles des hommes petits à grands pieds poilues. Je ne suis pas très fan de ces histoires de Tolkien mais j’apprécie. Et puis ayant vu le dernier film j’ai été amusé de voir les clivages d’alimentation (oui encore ça!) entre les nains et les elfes. Les nains devant des bout de salade! Bien sur caricatural mais rigolo.
Tschuss
Oh merci beaucoup Valentin !
Je suis allée voir ton article et les photos de ton crumble, c’est vrai qu’il a l’air fameux ! J’adore l’idée des lentilles, il faut que je teste ça au plus vite !
Tu sais, il y a mille manière de faire un crumble cru : j’avoue, là, je ne me suis pas foulée… on peut faire des chouettes toppings avec un déshydrateur mais le mien est malheureusement en panne 🙁
Et oui, un merci est toujours le bienvenu, surtout quand il est dit avec le coeur !
J’ai lu ton article avec grand intérêt… les relations dans ma famille de sont pas franchement aisées… tout le monde me paraît surexcité, et tu n’as pas tort : viande + gras + sucre me mettraient sûrement moi-même hors de mes gongs ! C’est fou ce que les susceptibilités sont à fleur de peau quand il est question de nourriture… Quand je suis à table avec mes parents, je songe à ce que serait la vie si je partais travailler pour la Peta… ne plus être pris pour des weirdos : le rêve ! 😉
Et oui, moi aussi j’ai vu le dernier Hobbit, et j’ai beaucoup ri des clivages nains/elfes ! Je ne savais pas les elfes vg d’ailleurs… allez, maintenant, je le reconnais, ce sont mes personnages préférés ! 😉
Bonne soirée.
Malheureusement mon blender n’est pas superpuissant et ma mousse a conservé quelques morceaux entiers. Néanmoins c’était bien bon ! Je n’avais encore jamais mangé de panais.
Merci pour la recette !
Jamais de panais ? Oh, que j’aime ça de mon côté !
Avant, je ne les connaissais que cuits, mais j’avoue que ma manière préférée de les manger, c’est cru ! Surtout râpés, avec une rémoulade vg… c’est très bon !
Hihi, tous tes articles sont dans mon « Instapaper » en attendant que j’aie le temps de venir les commenter, ça fait longtemps que je n’ai pas pris le temps de venir écrire ici… Mais je lis tout, tout, tout.
J’étais super contente quand je t’ai vue dans Alternatives Végétariennes (c’était le premier numéro que je recevais, en plus) ! 😀
Je n’ai pas encore lu l’Ecume des jours, il va falloir que je me lance. 😉
PS : moi c’est quand un gentil policier un peu bourru meurt dans son travail que je pleure (papaaaaa) 😉
Vivent les happy ends !
Oh, je ne connaissais pas l’Instapaper… c’est chou ! (hum, ‘chou’, ça fait un peu trop 90s, je ne sais plus trop ce que disent les jeunes tendance de nos jours…)
Et merci beaucoup, j’étais toute fière de participer au magasine !
L’Ecume des jours, c’est l’un des livres les plus sublimes que je connaisse… même s’il m’a brisé le coeur, il reste parmi mes romans favoris (et je suis très difficile) Bon, un jour, j’en reprendrai la fin… 😉
Ce ne serait pas plutôt un Cru-mble alors ? 😉
Ha, pas mal ! J’aime beaucoup ! 😀
Mais j’aimais bien aussi la prononciation ‘KrumbleKru’, ça oscille entre juron et formule de magie…
[…] Crème douce de panais, façon crumble cru […]
Harry Potter, A la Croisée des Mondes ( <3 exposant infini !). Tout un monde, un univers. Tolkien, il faut que je me lance dans ses livres, mais les films j'en suis totalement accro ! D'ailleurs, dans-une-semaine-il-y-a-le-Hobbit-3-qui-sort-et je-ne-pourrai-pas-le-voir-avant-le-20 !
Par contre, hum, mais j'aime bien les "fins héroïques version sacrifice", comme dans Gladiateur. Si tu as vu les films du Hobbit et que tu te souviens bien du livre de ton enfance, tu comprendras qu'il y a UNE mort que je guette car trop de romantisme tue le romantisme (et discrédite les nains accessoirement…). Mais rassure-toi, j'aime bien le romantisme aussi, à petite dose 😉 Bref, je m'égare. En fait je viens te dire que je vais noter ta formule magique dans mon livre des sorts, chapitre "A expérimenter" et que, j'espère bien m'exercer avant le 20 décembre !
Tu seras peut-être en Allemagne pour les fêtes, mais tu t'inviteras à ma table quand même 😉
Ah, les livres de Tolkien, c’est encore mieux que les films ! 😛 Je n’avais pas lu le Hobbit depuis un certain temps et quand j’ai ensuite vu le dernier film : je n’arrêtais pas de dire ‘c’est pas comme dans le livre’, ‘c’est pas bien’, ‘ils exagèrent’… et de râler tout le temps ! (alors, attention à ne pas lire le livre avant de voir le dernier film, hein !).
Je trouve d’ailleurs qu’il n’y a pas assez de films de fantasy, en général : je crois que nous avons un peu fait le tour avec mon chéri de tous ceux qui existent… si tu as des petits films de fantasy secrets, n’hésite pas à me les donner ! 😉
Merci Emi et désolé pour l’absence de réponse à ton mail… je couuuuuurs en ce moment, c’est terrible ! Demain, Paris !
j’essaye des demain. ca me fait trop envie
Salut!! Je ne savais pas que le panais pouvait se manger cru, merci pour cette découverte!
J’ai fais ta recette pour notre petit réveillon en famille (juste Monsieur et notre petit Taz-à-couettes) et je pense l’exporter pour notre prochain réveillon avec la « grande famille » l’année prochaine. Depuis quelques temps on fonctionne sur le modèle de l’auberge espagnole. Ce serait un bon début de commencer le repas par une entrée légère ! Pour la dinde au marron je ne pourrais rien y faire, ils sont trop viandares…
Je te souhaite une bonne année, qu’elle soit remplie de belles découvertes comme celle la!! 😉
[…] crumble de panais / roti de dinde vegan / buche de noel chocolat […]
[…] Entrée : Crème de panais façon crumble […]
Excellent ! J’ignorais que le panais cru puisse avoir cette texture si fondante et ce goût si doux au palais. Un grand merci pour ce partage et cette découverte.
[…] 2. Crème douce de panais façon crumble Cru […]
Merci beaucoup pour vos recettes, elles sont sublimes ! Je vais personnellement les tester pour le repas de noël !