Coucou à tous !
Aujourd’hui, c’est reparti pour un témoignage I did it ! et pas des moindres, puisque c’est Lili, du blog Lili’s Kitchen qui nous fait l’honneur de témoigner aujourd’hui. De journaliste parisienne adepte du shopping et s’ennuyant à inventer chaque jour des horoscopes, elle a décidé de donner un nouveau sens à sa vie en quittant la capitale pour la douceur du sud et en décidant en même temps de changer du tout au tout sur un plan à la fois professionnel et personnel. Je vous laisse avec son texte plein d’optimisme, de force et d’enthousiasme !
J’ai grandi en banlieue parisienne, comme toute ma famille. Mes grands-parents se sont installés dans le Val-de-Marne il y a soixante ans et leurs trois enfants y sont restés à l’âge adulte. J’ai de beaux souvenirs de mon enfance malgré la séparation de mes parents lorsque j’avais huit ans. Je jouais beaucoup avec mes cousins, nous allions chez mes grands-parents ou ma tante le mercredi et le dimanche, lorsque ce n’étaient pas eux qui venaient prendre le goûter.
Je suis allée à la même école que ma mère trente ans avant, une scolarité sans encombre dans un établissement privé plutôt bien côté où, comme à la maison, j’étais couvée. Je faisais de la danse et de l’équitation, je me voyais journaliste, puis j’achèterais sans doute une maison à proximité de ma famille, comme ma cousine l’a fait aujourd’hui.
J’avais un avenir bien sympathique, tout tracé. Mais voilà : lorsqu’il a été l’heure de se lancer, je l’ai trouvé trop calme, pas à mon goût. À cette époque, j’ouvrais les yeux sur l’élevage intensif des animaux, l’exploitation des salariés en Inde ou au Bangladesh, les déchets toxiques que de riches industriels enfouissent dans les sols africains, la manière dont l’Homme détruit en une vitesse éclair la planète qui lui a pourtant tant donné. Par ailleurs, je tombais amoureuse de l’homme qui est aujourd’hui mon mari, un amoureux de la nature, de la vie et de ce qu’elle offre de plus simple.
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Rapidement, il a été question de quitter Paris. Je saturais des transports en commun et de la pollution, journaliste n’était plus un métier qui me faisait rêver – inventer un horoscope de toute pièce, c’était sans moi. « C’est sans moi » est d’ailleurs une phrase qui est revenue à de nombreuses reprises à cette époque : « L’exploitation des animaux, c’est sans moi ! » « La consommation frénétique et le capitalisme, c’est sans moi ! » « Une vie de conformisme, c’est sans moi ! » J’étais déjà Miss Contradiction, mais il faut dire qu’en quatre ans, j’en ai remis des choses en question !
Non seulement j’ai quitté le nid familial pour la province et le Sud de la France (800 kilomètres de chez mes parents !), mais en plus j’ai changé d’orientation professionnelle, de loisirs et d’alimentation, sans parler de ma manière de consommer qui s’est radicalement transformée elle aussi. Comme un grand coup de pied dans la fourmilière. En ouvrant une porte, des milliers de fenêtres sont apparues. Une belle référence à Alice aux Pays des Merveilles, n’est-ce pas ? Un conte qui m’a souvent portée, allez savoir pourquoi… 😉
J’ai toujours été de celles qui se posent trop de questions, qui veulent apporter du sens à chaque geste, chaque décision. Je n’étais pas d’accord avec le monde, sans vraiment savoir pourquoi, avant qu’une amie d’enfance chère à mon cœur me parle d’exploitation animale et d’environnement. Emma revenait d’Australie après un périple qui lui avait ouvert les yeux sur la nature et ce que l’homme en faisait, et ses mots ont trouvé écho dans mon cœur et dans ma tête. Je me renseignais déjà alors sur l’élevage industriel et, sur son conseil, je me suis procurée l’ouvrage Faut-il manger les animaux ? de Jonathan Safran Foer. Je ne pouvais plus fermer les yeux, je ne pouvais plus reculer, désormais, je savais. Je savais que les animaux étaient mal traités, qu’ils souffraient, que l’être humain avait mis en place un système cruel et pervers. Je savais et je souffrais.
Mon mari n’était pas végétarien mais il a compris ma démarche et m’a encouragée. C’est lui qui m’a fait comprendre que la vie pouvait être simple, que l’on pouvait se contenter de peu. Grâce à lui, j’ai troqué les sorties cinéma pour les randonnées, les vacances au bout du monde pour deux semaines de camping dans les Alpes. C’est avec lui que j’ai voulu quitter Paris, sachant pertinemment que l’essentiel était dans les choses simples.
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C’est pourquoi j’ai rapidement pointé du doigt notre société de consommation. À trop nous pousser à consommer, à nous vendre du rêve et des objets dont on n’a pas l’utilité, la société nous transforme en robots. Des robots qui n’ont plus qu’à travailler pour se payer une voiture, travailler pour se payer une tablette, travailler pour se payer un smartphone. Je ne dis pas que je vis aujourd’hui sans ces choses, mais je les remets à leur place. Ce ne sont que des choses. Des choses dont je n’ai pas besoin pour être heureuse. Du superflu. Et mon temps libre n’est plus passé à faire les magasins comme beaucoup trop de gens, malheureusement.
Lorsque je vivais à Paris, je ne connaissais pas le bonheur que peut procurer une marche dans la nature. Depuis que je vis dans le Sud, je fais du sport, je milite, je me balade, je passe du temps à jouer avec mon chat. Avant, je ne faisais rien de tout ça. J’allais au ciné, je faisais du shopping, je ne prenais pas le temps de jouer, de m’arrêter, de respirer. Pourtant, je cherchais le contact avec l’autre, sans le trouver. D’ailleurs, c’est ce que j’aimais dans mon métier de journaliste. Découvrir des gens, des talents, parler, en savoir plus… Malheureusement, ces moments de rencontres étaient rares, je disposais de peu de temps pour mes interviews, je devais faire au plus court, au plus vite, et bien souvent, je restais derrière mon écran d’ordinateur… L’horreur !
Après 6 ans de journalisme et de communication, j’ai viré de bord. J’ai choisi la cuisine et mon blog de recettes végétales Lili’s Kitchen que j’ai démarré en 2012 et qui m’a tant apporté en trois ans. J’ai choisi la liberté. Car en plus de prendre un risque et d’abandonner un poste sûr, j’ai choisi une voie dans laquelle je n’avais que peu d’expérience mais qui m’exaltait. Une voie différente et un statut différent : terminé le salariat, j’ai choisi d’être à mon compte. Je suis comme ça, moi, je tente.
Lorsque j’ai quitté Paris pour le Sud, mon mari était le seul à avoir un job là-bas, moi, rien. Et puis au final, son job n’a pas fonctionné… Un CDI ou un crédit sont autant de barrières que l’on s’impose. Tout est possible, tout est réversible, envisageable… Pour peu que l’on ait des amis et une famille compréhensifs, il n’y a pas lieu d’avoir peur. La peur est quelque chose que l’on construit. La peur est quelque chose encouragée par notre société pour nous maintenir en laisse. Bien sûr, comme tout le monde, j’ai des doutes. Bien sûr, parfois, je ne sais pas où je vais. Mais j’y vais, sereine, confiante, certaine que quoi qu’il arrive, ça ira, parce que j’ai fait les bons choix : mes propres choix, en cohérence avec mes valeurs, à ce en quoi je crois, ce que j’ai de plus précieux et que rien ni personne ne pourra jamais m’ôter. Et j’ai choisi les bonnes personnes pour m’accompagner sur la route. Des personnes vraies et sincères.
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En quittant Paris, j’ai dit NON à beaucoup de choses et OUI à beaucoup d’autres. En quittant Paris, je me suis enfin autorisée à me demander ce que je voulais réellement faire de ma vie et avec qui. Cela n’a pas été facile de partir loin de ma famille et de mes amis, mais je ne le regrette pas d’un pouce. J’ai comme le sentiment de m’être enfin trouvée, à presque 30 ans. Je me cherche encore un peu, refaire sa vie n’est jamais aussi rapide qu’on le souhaiterait, mais je suis confiance et sereine. Heureuse d’avoir osé franchir le cap, heureuse d’avoir refusé le chemin de la facilité, heureuse d’avoir dit OUI à MA vie.
Voilà ! J’espère que vous avez aimé le témoignage de Lili. Un très grand merci à elle pour ce texte plein d’entrain, fort et inspirant ! N’hésitez pas, si vous avez des questions ou des commentaires, Lili et moi y répondrons avec plaisir !
Je rappelle les règles si vous voulez participer à cette rubrique :
- Vous avez fait quelque chose dont vous êtes particulièrement fier sur le plan professionnel ou personnel ?
- Vous avez développé un projet écologique ou engagé ? une entreprise vg ? une école alternative ? une mission humanitaire ?
- Vous avez tout lâché pour vivre de votre passion ? pour élever vos enfants autrement ? pour faire de la méditation, écrire, enseigner le yoga, voyager ?
- Vous êtes devenus végéta*ien alors que tout s’y opposait ? Vous avez vaincu des TCA grâce au végéta*isme ? un problème de santé ?..
Alors n’hésitez pas à me contacter ! Les témoignages peuvent être anonymes si vous le souhaitez. Lancez-vous et inspirez à votre tour plein de petits colibris !
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Et vous, you did it ?
70 comments
Merci Lili pour ce témoignage qui parle de vous sans remettre l’autre en question… J’apprécie beaucoup. C’est rare.
Encore un témoignage encourageant où le respect de soi, des autres et du monde dans lequel on vit sont des valeurs mises à l’honneur… cela fait du bien de lire et de voir que je ne suis pas toute seule à avoir ce mode de pensées.
Merci Ophélie de nous faire connaître ces personnes qui ont fait le choix de suivre une voie en accord avec leurs aspirations profondes et le respect de la vie, qui l’assument et en parlent ouvertement, je trouve ça très inspirant, réconfortant et porteur d’espoir ! 🙂
Bravo à Lili d’assumer ses choix ! J’aime particulièrement le sujet de la peur qui est abordé et s’en délivrer (en grande partie), ouah quel exploit !
Moi aussi ce passage me touche beaucoup. Et en particulier là maintenant, au moment où nous hésitons à tout quitter pour changer de région. Pas simple de surmonter cette peur lorsqu’on a des enfants avec nous… Moi j’y crois dur comme fer, mon mari a plus peur… Bravo d’avoir réussi ce pas!
J’ai le même questionnement … Quand on a des enfants on a plus peur même si on sait que c’est aussi pour leurs biens!
Merci Lili pour ton témoignage, et merci à Antigone de nous l’avoir publié 🙂
J’aime beaucoup la photo où tu te trouve avec les poules Lili 🙂 vous êtes vous lancé dans l’élevage de quelques poules ? Je suis très nature aussi et avec mon mari avons fais un choix de vie également, nous avons quitté la ville pour la campagne. Et comme toi nous n’avons pas « de frein », ni CDI, ni crédit, mais de la nature, des balcons, un petit espace vert pour faire pousser nos petites pousses, et aussi un bébé 🙂
Vous avez aussi fait le choix d’être locataires ?
Curieuse de visiter ton blog 😉
Coucou,
Merci beaucoup pour ton message ! 🙂
Nous rêvions d’avoir des poules depuis longtemps, les trouvant vives, rigolotes, pleines d’énergie. Nous en avons pris 3 mais malheureusement elles ont subi une attaque de renard. Elles me manquent beaucoup. Au printemps, nous allons en reprendre 4, nous attendons les envois vers les abattoirs pour en récupérer d’un éleveur. C’est super que vous soyez vous aussi dans la nature, c’est tellement bon, ça fait du bien ça ressource. 🙂
Nous étions en location jusqu’à maintenant mais grâce à un prêt de la famille, nous pouvons acheter. C’est un choix qui a été mûrement réfléchi mais aussi nous avions du mal à trouver une location, devant quitter notre logement actuel, bref… Je ne vais pas te raconter ma vie, haha. 🙂
Merci encore, <3
Oh Lili <3 Merci Ophélie !
Merci pour ce témoignage, et cet exemple de courage!
Bonjour Ophélie, cette nouvelle rubrique est vraiment super!! Ce texte m’a mis les larmes aux yeux tellement il est juste, plein de légèreté et de simplicité! Rien de tel que ces témoignages, dont l’enthousiasme est contagieux, pour répandre ces belles idées dans notre monde un peu fou! 😉 Merci mille fois!
Quel texte!!!! Bientôt une année de végétarisme pour moi, les 6 derniers mois évoluant vers le veganisme… Et bien plus facilement que je ne le pensais au départ (grâce à vous les bloggeuses: Antigone, Lili, Pigut, Marie)…. Merci à vous, vous m’inspirez.
Merci ! Merci ! Merci ! Merci ! Lorsque l’on fait des choix, parfois, il nous arrive. J’ai choisi la vie que je mène et parfois, la bien-pensance nous influence à toujours ré(interroger). Rester dans ce que l’on considère comme la norme… Merci ! Merci ! C’est un texte qui m’a beaucoup touchée et certaines ébauches ont fait écho au rythme de vie entrepris et qui change de jour en jour. Merci ! Merci ! Merci ! Merci ! Merci pour cette force transmise à travers les mots!
Ouiii Merci….. comme tu le dis…. j’ai écris un mot après… En 2 mots, ou plutôt en 100 millions, il serait bien de décortiquer le processus… Pas intellectuellement, mais de manière pratique. Je dis ça, car de mon petit angle de vue… Bin, j’suis bien ds la merde pour passer de la pensée, de l’envie, à l’acte..! Et je pense que bcp de gens, je pense sont dans ce cas… L’idéal, serait une sorte d’encyclopédie de la VRAIE VIE. Du réapprendre à vivre sainement…. Remarque ça existe déjà…. Faut le transmettre…
Bravo à vous pour vos choix, respect….Le parcours de chacun est différent, et l’age peut définir un certain nombre de parametres…. Mais ce dont je suis convaincus, c’est que vous étes dans le bon des choses… Je ne vais pas gerber sur la société, mais plus rien ne me conviens en elle…. Et mes propos sont juste motivés par mon raz le bol, plein la théière, ça dégueule de cette société qui part ds une direction qui sent de plus en plus le moisi…. Pour le petit %age qui décide, pour sa caste ou ces amis…
Bien sûr qu’on avance chacun à son rythme, avec son cerveau, sa sensibilité, ses envies et ressentis… Mais la vie n’est pas dans ce qu’ils proposent ou nous obligent… Et en ça, je vous tire mon chapeau… Etre capable de se défaire de ce carcan, n’est pas simple, même si l’on a conscience des choses et de leur folie, le changement, que bcp voudrais, pour eux même et les autres, n’est vraiment pas simple à mettre en place…. Et je pense qu’il serait bien, qu’en dehors de décrire son expérience personnelle, aussi enrichissante qu’elle puisse l’être… Expliquer la transition, au delà de son esprit et de son but, simplement, pragmatiquement, expliquer comment vous avez effectué ce changement, avec les + et les -…. Je pense que bcp de gens ont envies, mais ne savent pas…. Le pied à l’étrier en gros…
J’adore ce témoignage! Et Lili je me permets de te dire que j’ADORE ton blog, je l’ai découvert il y a quelques semaines, et depuis je le parcours et m’en inspire beaucoup.
J’ai lu moi-même « Faut-il manger les animaux » il y a un mois. Depuis, pas d’animaux mangé. Ca me parle beaucoup les questions qu’on ne peut pas ne pas se poser, l’envie de faire sa part du boulot (colibri) et j’ajoute qu’en tant que maman cette injonction est encore plus forte.
J’aspire tellement à trouver ma voix, j’espère que comme toi je trouverai la place la plus juste pour moi!
En attendant, je me satisfais de pouvoir dire aussi « c’est sans moi » 😉
Merci beaucoup pour ce gentil message Sabine mais surtout, bravo pour ta démarche, on se retrouve alors, c’est super ! :)) Merci encore, à bientôt ! 🙂
Merci pour ce témoignage très positif, peut-être un peu trop positif.
Je suis à la recherche de ma place, et j’espère comme Lili la trouver rapidement.
Bonjour et bravo…. Je découvre votre blog, relayé par « Nous sommes autrement »… Super parcours idéologique et humain… En fait, j’ai écris ça…
Bravo à vous pour vos choix, respect….Le parcours de chacun est différent, et l’age peut définir un certain nombre de parametres…. Mais ce dont je suis convaincus, c’est que vous étes dans le bon des choses… Je ne vais pas gerber sur la société, mais plus rien ne me conviens en elle…. Et mes propos sont juste motivés par mon raz le bol, plein la théière, ça dégueule de cette société qui part ds une direction qui sent de plus en plus le moisi…. Sauf pour le petit %tage qui décide, pour sa caste ou ces amis…Bref…
Bien sûr qu’on avance chacun à son rythme, avec son cerveau, sa sensibilité, ses envies et ressentis… Mais la vie n’est pas dans ce qu’ils proposent ou nous obligent… Et en ça, je vous tire mon chapeau… Etre capable de se défaire de ce carcan, n’est pas simple, même si l’on a conscience des choses et de leur folie, le changement, que bcp voudrais, pour eux même et les autres, n’est vraiment pas simple à mettre en place…. Et je pense qu’il serait bien, qu’en dehors de décrire son expérience personnelle, aussi enrichissante qu’elle puisse l’être… Expliquer la transition, au delà de son esprit et de son but, mais pragmatiquement, expliquer comment vous avez effectué ce changement. Avec les changements et adaptations que vous avez effectués. La mise en place, votre réflexion, puis le passage à l’acte…Et surtout.. Comment rendre les choses possibles. Je pense que bcp de gens ont envies, mais ne savent pas…. Le pied à l’étrier en gros…
PS: qd on clic sur le lien sur « je m’abonne », une page wordpress en english s’ouvre et perso, ça ne m’inspire pas… D’autant que mon english est raz les paquerettes…du coup, je ne sais pas où cliquer…Apffff… Le mauvais…
En tout cas, je vous envoie des bonnes ondes, des rires, des bïo légumes, de la continuité, de l’évolution, des zenfants, des trèfles à 4 feuilles, de la bonne confiture, des feux de bois et tout et tout… Et si vs passez en Ardèche, bah faites signes si vous voulez…
Quelle surprise de voir que tu es le « i did it » de la semaine!!! Ma lili je suis tellement fière de toi, de te voir si heureuse et en accord avec tes valeurs. Et je suis super super touchée que tu m’aies citée, et c’est un honneur d’avoir pu contribuer à planter la petite graine qui a fait de toi une femme accomplie, généreuse et épanouie!! Et puis de toute façon les sorties ciné, c’était notre truc à nous ça, avec la distance cela n’avait plus d’intérêt de tout façon!
Continue de dire oui à ta vie, cela te réussit à merveille et montre un bel exemple!
Love you <3
Ahah, merci ma Emma ! <3 (Je ne vais pas t'appeler Michou en public, non ? ;)) Tu fais tellement beaucoup dans ma vie, depuis toujours. Sans toi, je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui. <3 Et oui, le ciné c'était notre truc, maintenant, on parle gâteaux et peaux de bananes, c'est pas beau ça ? 🙂 Merci encore et bravo à toi, car je pense que bientôt, tu pourras l'écrire toi aussi ton I did it. D'ailleurs, toi aussi tu as choisis ta vie. Je suis fière de toi ! <3 Love you too <3
super témoignage ! Merci
Super témoignage, c’est tout à fait ce que je suis en train de vivre en ce moment. Changement radical de vie, nouveau régime alimentaire, nouvelle vision de la vie, nouvelle maison, nouveau projet professionnel. Bref, je me suis pas mal retrouvée dans ce témoignage, et ça ne fait que me réconforter dans mes choix. J’ai découvert Lili’s il y a quelques mois, c’est ma bible culinaire 😉 et grâce à elle j’ai découvert ton blog il y a quelques jours, je te souhaite bonne continuation, c’est un véritable plaisir de le parcourir.
Bravo bravo bravo !! C’est super de lire que c’est pareil pour toi, je suis vraiment heureuse ! 🙂 Merci beaucoup pour ton soutien Megan ! Je t’embrasse, Lili
Merci à Lili pour ce témoignage! en lisant son parcours j’ai eu l’impression de me retrouver par moment!!! A la fin de mes études j’ai remis en beaucoup de choses en question, l’indépendance que j’ai découvert après la fac n’a pas été facile car je ne pensais pas finalement que j’aurais envie de passer à autre chose. Pas parce que je n’aimais pas ce que j’avais fait et vers quoi je me destinais, au contraire! mais parce que je ne voulais pas rester figée et je voulais voir autre chose. C’est alors que je me suis lancée dans la couture et l’autoentreprise. Mon choix a été très difficile car on prend des risques, on ne choisit pas la facilité et les chemins tous tracés. Seulement, de cette manière, on réalise ce que l’on veut, et on fait ce que l’on veut. Comme le disait Lili, on peut vivre simplement et il faut s’ouvrir à la nature. A la base je partais dans la conservation de la biodiversité, je voulais en faire mon métier. Même si ce n’est pas le cas aujourd’hui, je reste très investie pour la protection de la nature, pour la découverte et la connaissance de celle ci, et grâce à mon choix de vie je peux en plus élever des animaux et je préserve des races de volailles Normandes.
Je suis contente de voir, grâce au témoignage de Lili, que de plus en plus de personnes redécouvre la vie simple, c’est pour moi essentiel!
Merci beaucoup Sarah !
C’est vraiment chouette de lire ton témoignage aussi, de savoir que tu as opté pour un choix de vie qui te convient. :)) Merci et à bientôt !
Ce témoignage me parle beaucoup. J’en suis au constat que mon lieu de vie (semi-urbain) ne me convient pas… sans connaître le prochain, j’ouvre par-ci par-là des portes vers un déménagement… Mais je me donne aussi du temps, parce que j’en ai besoin… (je ne développe pas parce que ça reviendrait à raconter ces 7 dernières années et comment j’ai ignoré mes limites… le résultat est que je fais désormais de mon mieux pour en tenir compte 🙂 )
C’est super, bravo !!! Chacun son rythme, c’est le plus important. C’est vraiment génial, continue comme ça ! 🙂 Bises, Lili
MERCI Lili car cela fait du bien, fait chaud au coeur et à l’âme et au monde de savoir qu’il existe de belles jeunes personnes comme vous, qui font honneur à cette étrange espèce qu’est l’Homo sapiens… mais oui il a évolué puisque vous êtes là, toutes les « I did it »!
Merci pour ce témoignage, et bravo !
Bravo d’avoir trouvé l’énergie de quitter, de changer, de trouver ce que tu es…
Je mets en place mes pions pour avancer vers ma nouvelle vie, ou tout simplement ma vie, et je me dis que ce parcours en fait partie, je me dis que les embûches que je trouve sur ma route ne sont pas si difficiles à surmonter, que j’ai toujours trouvé facilement une solution, c’est comme si la vie m’envoyais des messages positifs.
Alors un grand merci d’avoir témoigné, tu es toi aussi un nouveau message envoyé sur ma route…
Bravo Lili, ton témoignage est hyper inspirant!
Tu as raison de pointer que la clef du changement, c’est d’ouvrir les yeux sur la société actuelle et ses dérives (quoique, c’est chouette le cinéma, hein 😉 ). Je trouve toujours ces récits de changement de vie interessant, sans doute parce que je m’y reconnais en partie, j’étais moi aussi il y a quelques années une shoppeuse en série, shoes addicte, et me voilà devenue bio-addict! 😉
Mais une question taraude l’assistante sociale qui est en moi, tout quitter, se mettre à son compte, ok, mais on vit de quoi en attendant ? Des économies ? d’un patrimoine déjà acquis ? de l’aide de la famille ? du pole emploi ? (ca dure pas pour toujours ça…) de l’activité économique de notre partenaire ? et s’il en a pas ? ou si on est seule ? Je suis après bien d’accord que l’on peut se contenter de peu pour vivre, mais ce minimum, où le trouver ? Je pense que ça serait mon principal frein aujourd’hui. Et je n’ai même pas de crédit immobilier, donc, je n’ose imaginer 😉
Très bonne continuation à toi Lili! J’ai hâte de continuer à suivre la suite de tes aventures 🙂
Coucou Azylis,
Merci beaucoup pour ton message, je suis contente que mon témoignage t’inspire. 🙂
Je comprends tes freins, tes peurs justement… Liées à la réalité il est vrai ! On vit de quoi ? D’un peu de tout. Je donne des cours d’anglais, des cours de cuisine, je vends des trucs parci parlà. Mon mari, c’est pareil. Je prends aussi des CDD dans le besoin… Bon et j’avoue que j’ai l’aide de l’état aussi, mais lorsque ce sera fini (comme la dernière fois, lol), je reprendrais un petit boulot. Mais maintenant, je ne suis plus dans une logique je dois vivre pour bosser. En fait, je calcule tout ce dont j’ai besoin, et je fais ce qu’il faut pour avoir ce montant. Je ne sais pas si ça aide… Je ne dis pas que j’ai trouvé la solution, attention, ni même qu’un CDI c’est pas bien, si on aime son boulot, c’est super, juste que j’ai trouvé quelque chose qui me convient. 🙂 Bisous <3
Merci d’avoir pris le temps de me répondre Lili! Ta réponse m’aide beaucoup! effectivement, la logique n’est pas la même de prendre un petit boulot pour pouvoir faire ce qu’on veut à côté ou prendre un petit boulot parce qu’on a pas le choix! Comme tu dis, il n’y a pas de mauvais choix, il faut juste trouver son juste milieu. Quand je me projette dans une future vie, j’avais effectivement l’idée de garder un job à mi-temps pour avoir de quoi payer le loyer et consacrer du temps au reste!
Encore une fois je te souhaite une très belle continuation, mais vu toute l’énergie positive dont tu regorges, je ne me fais aucun souci! Bisous Lili!
J’avoue tiquer un peu sur le coup du chômage. Vous dites vouloir changer de vie, ne plus être en accord avec la société dans laquelle vous vivez mais acceptez quand même l’argent de l’Etat, il n’y aurait pas là une petite contradiction ?
Je ne juge pas votre démarche, je trouve même cela courageux de prendre les décisions nécessaires pour être en accord avec soi même, mais à mon avis on ne peut pas « cracher » sur la société et en accepter les aides financières. L’assurance chômage est basée sur un principe de solidarité, les travailleurs cotisent pour que les demandeurs d’emplois puissent continuer de vivre décemment mais cela doit rester un droit quand on a pas d’autre choix. J’entends plein de gens autour de moi dire : « moi j’ai cotisé, j’ai le droit maintenant d’être au chômage ». Je ne suis pas d’accord, on a dit SOLIDARITE, pas donnant-donnant. Il y a tant de gens dans des situations très difficiles qui ont vraiment besoin de cet argent et pour qui on diminue de plus en plus les allocations par que de l’autre côté il y a des abus.
Je suis moi même au chômage, j’y ai le droit pendant 2 ans, j’ai été licenciée alors que j’étais enceinte, mon bébé a maintenant 3 mois. Plein de gens m’ont dit : Reste à la maison jusqu’à la fin de tes droits et ne dit rien à l’assurance chômage, tu pourras continuer de toucher tes 1500 € par mois. » Je refuse, si je décide de rester avec mon bébé, je me déclare en congé parental et je touche 500 € par mois au lieu des 1500 € du chômage. Je ne peux pas vivre avec 500 €, du coup je cherche du travail.
Je vous souhaite de trouver le travail que vous désirez Anne, et je pense que votre enfant sera élevé avec amour et respect de l’autre. Soyez courageuse, le chemin que vous empruntez n’est guère au goût du jour (ceci écrit sans jugement pour les chemins différents, chacun sa route et sa vision personnelle).
Bravo Lili pour ton témoignage si émouvant et plein d’espoir ! <3
Tu as l’air de mener une vie de rêve ! Rien qu’en te lisant, on sait que tu as fait le bon choix ; ça transpire le bonheur 😀
Un grand grand grand merci à Ophélie, tout d’abord, pour avoir publié ici mon petit récit de vie. J’y ai mis tout plein d’énergie pour aider ceux et celles qui doutent encore à sauter le cap ! Je ne dis pas que je mène une vie de rêve ou encore que j’ai toutes les solutions, mais au moins, j’ai le sentiment de vivre en accord avec mes valeurs et c’est primordial. Après, chacun les siennes, chacun ses envies, mais il ne faut pas se laisser retenir par des choses toxiques, des choses qui ne nous ressemblent pas, on peut si vite s’enfermer, comme je le dis plus haut. Un grand merci pour vos messages de soutien, d’amour, de compréhension. J’avoue, j’avais un peu peur d’être publiée, peur de heurter, choquer, d’être jugée, mais quand je vois vos retours et le bien qu’ils me font, j’ai envie de crier I Did It, et plus d’une fois. Merci du fond du coeur <3
C’est un très beau témoignage. Plein d’espoir, de courage. Merci beaucoup
Bravo à Lili pour ses choix et merci pour son enthousiasme communicatif. Moi aussi j’ai tourné le dos à un univers tout tracé mais dans lequel j’étouffais; aujourd’hui je suis en reconversion avec des pistes.
J’aurais juste une question : est-ce que Lili arrive à vivre, financièrement parlant, de sa nouvelle activité ?
Coucou Isabelle,
Merci pour ce message. 🙂
J’y travaille… En fait, j’ai beaucoup de petits boulots et l’aide de l’état également, car je suis en création d’entreprise. 🙂 Mais mon but est de devenir autonome financièrement prochainement, c’est en cours ! 🙂
Bravo pour avoir vous aussi osé franchir le cap, c’est super ! 🙂
A bientôt,
Lili
Pour ma part, après ma démission (même pour raison de santé) aucune aide de l’Etat; donc ma création d’entreprise est compliquée …depuis 7 mois aucun revenu …
Encore bravo pour cette future autonomie 🙂
Bravo Lili d’avoir eu ce courage. Personnellement j’ai choisi Paris il y’a presque 3 ans et je ne le regrette pas. Mais je commence à avoir envie de me rapprocher d’un métier utile, vrai ou manuel. Ou les trois à la fois. Merci pour ce témoignage !
Un témoignage fort intéressant, encore une fois. Merci à toi Lilie de t’être livrée et ton parcours est à la fois courageux et fort inspirant. J’aime beaucoup la façon dont tu nous présentes tes choix de vie. Tope-là pour ton cheminement !!!
oh làlàààà !! je me retrouve complètement dans certaines de tes phrases !!
et la peur ……. hahhaaaahhahaha !!! elle en fait parler/écrire beaucoup celle-ci aussi !
quelle chance de pouvoir mettre des mots sur tes pensées !! j’en suis encore très loin (et je pense que c’est foutu maintenant !!) 😀
bravo à toi !! je ne dirai pas : quel courage !! parce qu’en fait, lorsqu’on est décidé…ben on fonce !!tout simplement !!
bravo à toi et merci pour ce témoignage, merci pour le blog, merci pour ton pep’s, merci tout bêtement !!! 😉
Très beau témoignage !! Comme quoi il faut toujours écouter son coeur, il a toujours raison… 🙂
Bonjour,
Merci pour ce témoignage très positif et galvanisant. Mais après l’avoir lu, il m’a aussi laissé un effet étrange. Peut-être qu’à trop faire preuve d’optimisme, j y ai vu une sorte de satisfaction tout à fait compréhensible mais un peu outrée. On m’objectera que c’est peut être un trait très chauvin de ne pas applaudir la réussite des autres. Même si la cause est noble, je suis un peu confondue devant cet individualisme très affirmé (vivre ma vie, faire ce dont j’ai envie, quand on veut on peut… Certes, mais tout le monde n’a pas votre énergie les filles!). Sans doute l’un des revers de la blogosphère qui permet pourtant tant d’espaces de dialogue mais où on a parfois l’impression que chacun essaie de grappiller sa part de marché spécialisé (blog de recettes vg). De plus, peut être pour contrebalancer ce trait, j’aurais souhaité en savoir davantage sur la sociabilité recréée sur place, au-delà de la question du couple, très présenté dans le témoignage.D’en savoir davantage sur le militantisme qu’elle évoque par exemple. J’espère ne pas être trop dans le jugement, je voulais simplement exprimer un arrière goût de lecture qui m’a mis mal à l’aise. Ce qui n’empêche que je dis chapeau bas à lili et te félicite, ophelie, pour ton super blog!
Ps: et pourquoi tant d’acharnement contre le cinéma?! Il n’y a pas que les multiplex, les films en vf et les blockbusters américains
Aube,
On se rencontre quand vous voulez pour en discuter ! 😉 Vous verrez ainsi qui je suis réellement. Je n’ai pas envie de me justifier ici, au risque de passer encore pour ce que je ne suis pas. Et j’adore le cinéma. Je n’ai jamais craché dessus, héhé. 😉
A bientôt j’espère,
Lili
Merci d’avoir écrit un commentaire en retour. Plus qu’un jugement (et non, tu n’as pas à te justifier en effet), c était vraiment une interrogation de ma part. Je suis en plein dans cette phase « clivée » assez inconfortable où j’ai de plus en plus de mal à vivre mes contradictions et où je me rends compte que je ne suis pas toujours en phase avec mes valeurs. je n’arrive plus à faire l’autruche. Et pourtant, même si j’essaie de consommer mieux, je me sens toujours aliénée par mes envies de choses futiles et je n’arrive pas à couper la source de mes désirs (arrêter de lire des féminins, de consulter des blogs de mode par exemple). Donc avant tout, ton témoignage m’a beaucoup touchée! Ce qui m’a un peu gênée en revanche c est, comme je l écrivais, que j’ai retrouvé dans ton discours ce que je peux lire chez d’autres qui sont passées travailleur indé, pour qui le sud c est New York et qui mettent en avant leur personnalité et leur volonté. Donc face à ces caractéristiques communes, propres à la blogosphère, je m’interrogeais sur ce qui serait peut être une tendance libérale « programmée » par la société. D’où mon intérêt pour compenser ce projet individuel ou de couple par un engagement, social ou autre, je ne sais pas. Aussi, j’ai parfois l’impression que ceux qui quittent Paris déploient énormément d’énergie à justifier leur choix (à montrer leur grande maison alors qu’à Paris on vit dans des clapiers, à justifier leur précarité par de l’indépendance recouvrée, à pointer la nature proche mais sans en profiter vraiment) alors que le mode de vie ne diffère pas fondamentalement (à part de mettre à faire des gamins!)
Je me répète par rapport à mon commentaire d’hier mais encore une fois, mon intention n’était pas d’être blessante! C’est simplement parce que je réfléchis beaucoup à ce tournant et à la forme qu’il prendra. Bon dimanche et merci!!
Bonjour Aube et rebonjour Lily, je lis vos commentaires respectifs et me retrouve dans les deux, d’où mon intervention.
J’ai démissionné d’un poste confortable financièrement mais où je ne me reconnaissais plus, devant faire de très nombreux km en voiture tous les jours pour me mettre devant un ordi, sans perspective d’avenir, sans travail attrayant, en atteignant grandement à ma santé; depuis, je « travaille » à recouvrer ma santé, mais sans aucune indemnité, sans aide à la création d’entreprise comme je l’espérais; pour autant, je sais que je retravaillerai mais dans un domaine créatif si possible, je cherche encore. Donner un sens à ma vie est devenu mon objectif premier. Si je dois redevenir salariée, ce qui n’était pas mon objectif premier, je serai beaucoup plus vigilante sur le sens de mon emploi.
Je vis à la campagne depuis longtemps, suis née à Paris; j’envisage de rester ici, la qualité « écologique » de ma vie étant acquise. Il est vrai que la réflexion d’Aude me fait reconnaître l’auto satisfaction recherchée de ma démarche; peut-être est-il nécessaire de se recentrer quand on s’est sentié écartelée comme je l’ais été; la « tendance libérale » dont parle Aude est un élément que je n’avais pas analysé, il me semble judicieux cependant; peut-être suis-je manipulée par ma non résistance à ce monde vide de sens, est-ce finalement un « non choix » , ou seulement une conséquence naturelle ?
Merci à vous deux et aussi à toi Ophélie pour cette libre tribune ! 🙂
Bon dimanche à toutes.
Bonjour Lili et Ophélie,
Bravo pour vos blogs et vos travaux respectifs qui sont vraiment supers!
Ton histoire Lili me fait écho!
J’ai quitté ma vie bien rangée de salariée pour me lancer dans la cuisine bio vegéta*ienne sans allergène.
Je me sens libre, certes ce n’est pas toujours rassurant mais de vivre en accord avec ses valeurs, quel bonheur!!
Je te rejoins sur ce que tu dis par rapport à la société de consommation, qui me désole… Faire sa part chaque jour est tellement agréable!
J’ai hâte de te rencontrer, on habite pas loin 🙂
Ophélie, merci pour la mise à mort du nutella… les pots ne font pas long feu à la maison!!
J’ai également hâte de te rencontrer!
A bientôt j’espère pour de nouvelles aventures culinaires
Florence
Merci beaucoup Lili pour ce joli témoignage. Il est plein d’espoir et plein de générosité. Je rajouterai qu’avec des enfants le changement de vie n’est pas toujours évident.
Whaou son témoignage est tellement inspirant pour nous tous !! Faire un vrai choix, celui de vivre une vie conforme à ses propres valeurs, ça demande du courage certes, mais c’est tellement de bonheur et de joie par la suite car on est vraiment en accord avec soi, la nature aussi (et ça c’est super important pour être heureux à mes yeux), et puis la souffrance des animaux c’est tellement atroce, faut vraiment arrêter de fermer les yeux là dessus. Bref, son témoignage m’a beaucoup émue et j’espère qu’on sera de plus en plus nombreux à se « rebeller » et ne pas suivre le chemin tout tracé, pour notre propre bonheur !
Bises et merci du partage.
Magnifique témoignage Lili! Tu es courageuse et vraie! Je te souhaite encore beaucoup de bonheur <3
Chouette rubrique et beau témoignage ! Je me reconnais un peu dans tout ça, à moindre mesure, mais quand même.
De mon côté, c’est plutôt par besoin de ne rien faire comme tout le monde, du fait que je suis une grande curieuse qui interroge la planète sans cesse, que je suis passionnée, qui fait que suis incapable d’aller chercher un CDI et de vivre dans un 25m2 à Paris, comme toutes mes copines. C’est vrai que j’ai toujours été différente. Je fais ce qui me plait, je vivote avec les moyens du bords, envers et contre tous les avis ou les regards négatifs que je reçois parfois ; mais tant que j’arrive à développer mes projets tout va bien. Je travaille peut-être même plus pour ma cause (la mode responsable) que mes copines à leur bureau, alors que je ne perçois aucun salaire pour cela. Mais c’est comme ça ! J’assume ! Je vis de débrouille, jusqu’au jour où mon activité me permettra de vivre normalement.
Merci pour cet article encourageant ! 🙂
Rho là là… C’est vraiment chouette comme histoire… Mais ça me déprime, ça me renvoi à ma situation d’aujourd’hui. Je suis sur Paris, c’était pas voulu et… ça ne l’est toujours pas. J’aimerais vivre à Grenoble dans mes montagnes d’amour. Ou ailleurs dans les alpes hein je ferais pas ma difficile. Je m’ennuie à mon boulot, je me sens enfermé, loin de tout, des gens etc.
Envie de tout plaquer. Ou alors l’Angleterre, c’est un pays qui correspond tellement à mes valeurs (ça parait farfelu, je sais…). Je pense que la-bas, je vivrais mieux de travailler dans une entreprise. Je préfère leur urbanisme, leur système de santé, leur école…
Faut que j’apprenne à faire face à tous ça… mais je fais quoi de mes projets en cours ici ? J’ai eu du mal à les lancer, je me vois mal recommencer. Enfin bref, je raconte ma vie, c’est pas le but…
Merci pour ce blog qui me fait complètement echo. J’ai changé très souvent de travail – en moyenne je tiens deux ans- et multiplie les démissions en refaisant toujours les mêmes erreurs et cette semaine j’ai vraiment décidé de changer. Ca ne va pas se faire du jour au lendemain et le plus dur sera de sauter le pas mais quand on étouffe il faut sortir. Donc merci pour vos témoignages et votre façon de voir les choses, ça fait du bien de voir qu’on n’est pas seule. et c’est encourageant.
Excellent, bravo Lili !!!!
Je trouve cette phrase magnifique : « En ouvrant une porte, des milliers de fenêtres sont apparues. «
Merci Lili pour ce témoignage dans lequel je me reconnais beaucoup! Longtemps, mon amour des livres et de l’écriture m’incitait à me tourner vers le journalisme…puis des études de lettres et des stages en bibliothèque m’ont fait me tourner vers les médiathèques…et aujourd’hui je suis en passe de me reconvertir dans le maraîchage bio ! Je partage énormément ton sentiment d’un besoin de vivre et travailler en restant en accord avec ses valeurs, et pas avec celles que la société nous impose. Serait-il indiscret de te demander ce que tu fais comme travail aujourd’hui?
Bonjour,
Je me permets de reprendre le commentaire d’Anne, en date du 21 février dernier.
Dans votre témoignage, vous décrivez une remise en question de vos modes de vie, et les changements qu’ils ont impliqué pour vous et votre famille. Vous en tirez des leçons, non seulement pour vous, mais également pour les autres.
Votre témoignage m’a fait fortement penser à cet article: http://www.monde-diplomatique.fr/2010/08/ELIE/19531
qui décrit comment « l’exil rural » peut devenir un trappe à pauvreté pour les ménages modestes, repoussés par la difficulté d’accès au logement en ville dans les périphéries, et qui décident de s’installer en zone rurale pour avoir un mode de vie meilleur marché.
En effet, zone rurale rime souvent avec « bassin d’emploi déprimé », d’où des difficultés à trouver un emploi. Or, dans le travail se joue aussi notre insertion économique et sociale.
Loin de moi l’idée de remettre en cause votre engagement personnel. Simplement, quand vous dites qu’ « un CDI ou un crédit sont autant de barrières qu’on s’impose », êtes-vous consciente que ce contrat de travail n’est pas accessible à une part croissante de la population active ?
Par ailleurs, en France, niveau de qualification et taux d’insertion dans l’emploi sont étroitement corrélés. Il est bien plus facile de « choisir la liberté », c’est à dire la mobilité ou l’emploi précaire, quand on est diplômé en journalisme et en communication que lorsqu’on a quitté l’école à 16 ans.
Pour tout vous dire, et avec tout le respect que je vous dois, je trouve votre témoignage culpabilisant pour ceux qui, eux, n’ont pas le choix de choisir leur vie. Et là dessus, des données, il en existe:
http://www.inegalites.fr/spip.php?article957
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&id=4490
Bien à vous,
Ingrid
Bjr Ophélie, j’apprécie réellement ces nouveaux articles, et je suis également le blog de lili. Je suis végétarienne à tendance vegan ms l’entourage. … ds un précédant article tu conseillais à une de tes lectricesde laisser des livres errés ds le salon : peux tu m en devoiler qq uns?
C’est tjs un plaisir de te lire, j’espère te lire encore lgtps, longue vie à ton blog. … 😉
Très beau témoignage de choix, de liberté…
Pas loin de ta route, dans tous les sens, et je suis confiante aussi sans savoir où je vais pour l’instant :-))
Lili, à l’occasion pourrais-je te contacter pour avoir un peu plus d’idées comment se lancer à son propre compte, etc… ?
Je découvre le blog, bien à mon goût 🙂
à bientôt, les filles libres 🙂
Merci pour ce super blog et cet article dont je me sens si proche, moi qui passe mon temps à réinventer ma vie depuis maintenant 4 ans. Sans aucun regret (si, celui de ne pas avoir les yeux plus tôt).
bonjour, un bravo pour le choix de votre vie,super de sauver les poules de l’abattage, je fait la même pratique depuis deux ans, avant, je ne connaissait pas le système, de plus mes poulettes ne font que pondre en se promener dans un verger, il est hors de question de les manger, mes amies se moques de moi mais cela m’est égal a bientot
C’est un très beau témoignage! Bravo d’avoir eu le courage de choisir ce qui était bon plutôt que ce qui était « facile ». Ca m’inspire à tracer mon propre chemin également!
Léa
Merci, merci, merci pour ce témoignage qui va à l’encontre du conformisme ambiant, et qui redonne un peu d’air!
J’ai également fait le même choix, dès que j’ai pu à l’âge de 20 ans. Laisser loin derrière moi une vie absurde dans laquelle je me suis toujours sentie profondément mal, pour choisir la liberté, une vie et une alimentation saine et équilibrée.
Depuis un an et demi je vis un retour en arrière pour des raisons totalement indépendantes de ma volonté, et mon Dieu que c’est dur! Cependant, les projets vont bon train dans mon esprit, et dans quelques mois je confirmerai à nouveau ce choix: préférer la liberté et la vie au confort et à la peur. OSER un choix différent, mais avec lequel je me sens bien.
Je voulais rebondir à un commentaire précédent:
« Loin de moi l’idée de remettre en cause votre engagement personnel. Simplement, quand vous dites qu’ « un CDI ou un crédit sont autant de barrières qu’on s’impose », êtes-vous consciente que ce contrat de travail n’est pas accessible à une part croissante de la population active ? »
Je fais partie de ces gens qui galèrent, qui n’ont jamais eu la possibilité d’obtenir un CDI de près ou de loin. Et, personnellement, je ne le vis pas comme une malédiction. On a toujours le choix!
L’incertitude financière apprend le prix des choses matérielles, à vivre avec sobriété et sans gaspillage. L’essentiel réside ailleurs: la liberté intérieure, la nature, le temps, le partage.
L’incertitude n’empêche pas les projets, au contraire: elle demande d’être inventif! Elle demande aussi du temps, qui est aussi nécessaire pour être à l’écoute de soi et donc de réfléchir à l’opportunité de ses projets. L’incertitude donne plus de valeur à tout ce que l’on vit.
J’encourage tous ceux qui ont un projet de vie qui leur est nécessaire pour se sentir en accord avec eux-mêmes, de le réaliser! C’est un bonheur immense! Et qui, lui, n’a pas de prix! 😉
UN TRES GRAND MERCI!!!!
[…] comme elle le raconte si bien dans ce témoignage très inspirant, il y a à peine 3/4 ans, elle était bien loin de se douter que la cuisine végétale prendrait un […]